Mois : janvier 2008

Persépolis pour 3 euros!

En fait ce n’est pas seulement Persépolis mais 9 fims « incontournables » de 2007 qu’UGC propose de (re)découvrir jusqu’au 22 janvier: La vie des autres, La môme, Joyeuses funérailles, Ratatouille, Les promesses de l’ombre, Caramel, Un secret, Paranoïd Park.

persepolisPour ma part c’est donc Persépolis que j’ai choisi de voir (après quelques hésitations) mais j’en avais entendu tellement de bien que c’était l’occasion ou jamais. Je connaissais l’univers de Marjane Satrapi à travers sa BD Poulet aux prunes que j’avais lu il y a quelques années (et que je vous recommande au passage) mais je ne connaissais pas Persépolis.
Pour resituer briévement c’est l’histoire de Marjane Satrapi elle-même pendant les événements qui ont bousculé Téhéran et tout l’iran depuis les années 70. Ce n’est ni un dessin animé ni un film d’animation, c’est un peu un ovni auquel Catherine Deneuve, Chiara Mastroiani et Danielle Darrieux prêtent leur voix.

Et bien une fois de plus, d’un film dont j’avais entendu tellement de bien (et je ne parle pas seulement des médias pour le coup), j’ai été déçue. J’ai trouvé le temps long tout simplement, pourtant le film ne dure qu’1h35 et représente les 4 tomes de la BD originale!
Bien sûr l’histoire (trop peu connue) est intéressante, il y a quelques répliques vraiment drôles mais dans l’ensemble, je n’ai jamais réussi à être dedans… En plus, dès le début, avoir la mère iranienne avec la voix de Catherine Deneuve ça m’a perturbée. Je crois que pour certains rôles « animés » ils devraient parfois se contenter de voix anonymes car le personnage risque de disparaître sous le poids de l’acteur, en tout cas c’est ce que j’en ai retenu, faut dire que Deneuve n’est pas hyper douée en doublage non plus!
Dernier point qui m’a gêné c’est la vulgarité qu’il y a parfois dans les propos et qui semble déplacé, comme si ça ne collait pas avec l’histoire ou les personnages…

Mais pour finir sur une note plus positive, L’association (maison d’édition qui publie Marjane Satrapi) est vraiment une très bonne maison qui publie des ouvrages de qualité et qui a toujours le statut associatif de sa fondation en 90. N’hésitez pas à puiser dans leur catalogue si vous aimez les BD.

4 films sinon rien

Grâce à mon chômage (non rémunéré je précise), j’ai un peu de temps à perdre en loisirs et à ce sujet je ne manque jamais d’idée! C’est ainsi que je me suis remise à lire, que je rattrape mon retard en séries et même que je prends le temps de regarder des films parfois géniaux, souvent moyens…
Retour sur les films en question, par ordre chronologique…

(suite…)

La chanson de la semaine : Standing in the way of control par Gossip

Alors, alors, cette semaine je vous propose quelque chose qui bouge beaucoup plus que Yael Naïm… quelque chose d’américain et quelque chose de rock! Ça devrait faire plaisir à certain(e), quoi que…

Gossip (écrit aussi GOXXIP) est un groupe US mené par une chanteuse hors du commun tant physiquement que par les propos qu’elle tient. Beth Ditto est petite, grosse, pulpeuse, lesbienne, féministe, et aime choquer à l’occasion… Âme sensible abstenez-vous de chercher une photo d’elle sur Google, vous pourriez avoir de drôles de surprises!
Pour en revenir à la musique, c’est l’album Standing in the way of control qui a vraiment fait connaître le groupe, en tout cas sur la scène internationale. Le son est rock, voire même punk en fait, ce qui parfois égratigne mes petites oreilles pas trop habituées, mais passé cela il y a vraiment de très bonnes choses je trouve.
Pour info, je vous ai mis en écoute la chanson éponyme de l’album qui a été écrite par la chanteuse en réponse à l’interdiction du mariage entre homosexuels par le gouvernement Bush.
En résumé, je trouve l’album divertissant parce qu’il est sans concession mais le reproche qu’on pourrait lui faire serait que certains morceaux se ressemblent un peu trop à mon goût. Quoiqu’il en soit, je pense qu’il faut vraiment passer la première écoute pour se faire une juste idée sur ce groupe au risque de déclarer immédiatement « ah non je déteste » et de passer à côté de quelque chose peut-être…

Leur site web: http://www.gossipyouth.co.uk/index1.html
Leur page myspace: http://www.myspace.com/gossipband

The gossip Front

L’objet de mon affection

Diamonds are a girl’s best friend* paraît-il mais moi les diamants, je m’en contrefous (hmm, presque…), par contre, il y a un objet dont je ne peux pas plus me passer et qui est vraiment ma meilleure amie, c’est ma bouillotte! Oui ça peut paraître ridicule mais ça faisait des semaines que je rêvais de remettre la main dessus et ce week-end, ce fut chose faite!

Bizarrement dans l’appart que je sous-loue, mon lit est toujours frigorifié et donc mes pieds encore plus! Jusque-là je passais de longues minutes chaque soir avant de m’endormir à chercher un moyen d’y remédier mais rien n’y faisait, même l’oreiller en guise d’édredon… Le chauffage avait beau être à fond dans la chambre, le lit restait gelé mais au petit matin par contre, moi j’étouffais! Et si la solution la plus simple eût été d’avoir un chéri dont mes pieds gelés deviendraient le problème, il a fallu me rendre à l’évidence, je ne pouvais compter que sur moi-même!
C’est en désespérant, assise au bout de mon lit pour réchauffer l’emplacement stratégique avant de me coucher, qu’il m’est revenu tout à coup que j’avais acheté une bouillotte pour trois fois rien à Vancouver, et plutôt que d’en racheter une autre ici (je suis affreusement pingre il faut croire), j’ai attendu plusieurs semaines de pouvoir récupérer l’objet tant convoité entreposé chez mes parents!
La bouillotte est un drôle d’objet que je ne connaissais quasi pas avant qu’une amie m’en parle il y a un an, mais depuis j’en ai bien compris les mérites et, enfin, je peux me coucher les pieds au chaud, sans avoir rien à faire. Le premier soir de nos retrouvailles, j’étais tellement contente que je l’ai remplie entièrement d’eau bouillante si bien que je ne pouvais y approcher mes pieds plus de deux minutes sans encourir une brûlure au 3e degré! Mais dans l’état d’euphorie dans lequel je me trouvais, rien ne pouvait gâcher mon plaisir et il n’était pas question que je ressorte de mon lit pour y ajouter de l’eau froide! J’ai fait avec et maintenant on a trouvé un parfait équilibre qui nous convient à toutes les deux, le bonheur!
Bouillotte
Ah et s’il existe des bouillottes toutes mimi, il n’en est rien pour la mienne, qui dans le style rétro-chic est surtout rétro!! Pas grave, je l’aime quand même!

* Les diamants sont les meilleurs amis d’une fille.

Belle(s)-soeur(s)

Non je ne parlerai pas de bataille avec ma belle famille, et pour cause, je n’en ai pas, mais en l’espace de quelques semaines j’ai été confronté deux fois à une œuvre artistique se rapportant aux belles-sœurs. La première (par ordre chronologique) c’est cette pièce de théatre intitulée Les belles-sœurs au théatre Saint-Georges que je suis allée voir avec mes parents et mon frère il y a quelque temps et la deuxième c’est le livre de Patrick Besson, Belle-sœur.

Les Belles soeurs La pièce est une comédie d’Eric Assous (scénariste pour le cinéma et auteur de pièces radiophoniques pour France Inter) avec entre autres Manuel Gelin (qui ressemble à son père –ou grand-père, je suis un peu mêlée dans cette famille), Elisa Servier et François-Eric Gendron (qui joue dans Avocats et Associés sur France 2). L’histoire en quelques mots : alors que trois frères et leurs épouses se retrouvent pour un dîner de crémaillère, on apprend qu’une femme qu’ils ont connue est aussi attendue. À partir de là, les hommes commencent à paniquer et les femmes voient naître des soupçons…
Le tout est très drôle, les vacheries fusent et il y a quelques répliques bien senties que je regrette de ne pas avoir mémorisées. Si vous avez l’occasion, allez-y, vous passerez un très bon moment.

Belle-soeurPeu après avoir vu cette pièce, je suis tombée sur un article de magazine qui faisait une très belle critique du livre de Patrick Besson, Belle-sœur (chez Fayard). Je ne saurais vous la reciter mais m’en est resté l’idée que c’était un livre drôle et plein de tendresse, ce qui fait que je l’ai demandé (et obtenu) pour Noël. Oui sauf que voilà, je n’aime pas du tout le style de l’auteur. C’est marrant parce que presque, j’avais oublié à quel point le style tient une grande place dans un livre. Peut-être parce que souvent tous les auteurs paraissent écrire de la même plume et seule leur histoire change, alors que là, on identifie clairement que quelqu’un écrit derrière mais manque de chance dans un style qui dès les premiers mots m’a gênée. Les phrases sont souvent courtes, parfois même sans verbe, et au fur et à mesure l’auteur nous révèle des informations capitale sur la trame narrative. Ainsi alors qu’on parle d’une femme entre deux frères, on apprend dès la troisième ligne que le plus jeune frère va mourir d’un accident de moto à la fin. J’ai eu l’impression qu’on m’enlèvait toute trace d’interrogation, qu’on me révèlait des réponses alors que je ne me posais pas encore de questions.
L’écriture m’a tellement pesée que j’ai eu du mal à me mettre dans l’histoire, mais au final même l’histoire a eu du mal à m’atteindre, tant les personnages et leur relation me paraissaient fictifs… Aujourd’hui quand je lis les critiques sur le net, j’ai beaucoup de mal à croire que l’on parle du livre que j’ai lu, tellement cela me semble ne pas correspondre…

Week-end en famille

Il y a un an j’étais à Vancouver et je m’apprêtais à retourner à Montréal mais surtout à manquer la première édition du Week-end familial dans un gîte. Je ne sais pas trop comment l’idée est née mais quoiqu’il en soit l’année dernière ma mère organisait un week-end avec quasi toute la famille dans un gîte, à la « montagne » si on peut dire (une ptite montagne près de chez nous, où parfois il y a un peu de neige mais où surtout il y a des chemins en pente).
L’année passée j’avais hésité à prendre un billet d’avion pour assister à l’événement car vu les énergumènes qui composent ma famille, je savais que ça serait mémorable mais j’ai dû me résoudre à ne pas le faire car cela n’aurait pas été raisonnable financièrement. J’avais vraiment été dégoûtée de râter ça…

Cette année, il a été décidé de réitérer l’événement et d’avancer la date pour être sûr que je sois encore en France. C’est ainsi que ma tante cette fois s’est occupée de l’organisation de la 2e édition du Week-end familial dans un gîte, dans un autre coin perdu, sans neige mais avec toujours des vallons… Nous étions 18 dont 2 enfants et autant vous dire que ce n’est pas les enfants qui faisaient le plus de bruit ou étaient les plus agités!

On a quand même trouvé le moyen de passer 2 jours à se battre pour savoir si les pommes de terre étaient des légumes ou des féculents, pareil pour les petits pois et les lentilles! C’est d’ailleurs là qu’on a mesuré l’ampleur d’une vie sans internet puisqu’il a fallu attendre dimanche soir qu’on rentre chez nous pour connaître la réponse, et donc comme je le soutenais (ah ah!), les pommes de terre sont des féculents mais aussi des légumes, ce n’est pas incompatible! Comme quoi un rien peut nous occuper entre deux balades et deux parties de cartes!
Ce week-end a aussi été l’occasion de constater que oui il était possible de râter un gâteau au yaourt, et c’est même mon frère qui nous l’a prouvé! Pour sa défense, il avait par contre très bien réussi son feuilleté au jambon! Ah oui, parce que 2 jours et demi en famille au milieu de nul part, autant vous dire qu’on est arrivé avec des provisions et que les balades entre deux repas (aussi escarpées soient-elles) étaient plus que nécessaires pour digérer choucroute, hachis parmentier, mousse au chocolat, tartes, etc.!
En résumé c’était un week-end génial, vraiment bien marrant et c’est ce type de réunion qui me manque le plus quand je vis loin… Espérons (dans l’idée que j’obtienne ma résidence permanente un jour!) que je puisse me rendre à la 3e édition l’année prochaine même si ça va sûrement être plus compliqué pour venir!

gite

Ce n’est pas notre gite, mais une « ruine » qu’on a croisé dans une balade.

Bla bla soldes, bla bla bla

Comme on a tous largement pu le remarquer cette semaine les soldes ont commencé. Entre deux reportages sur les e-soldes, on a eu le droit aux habituelles images de fous furieux qui courent sous le rideau de fer pour être les premiers à sauter sur leur écran plat et au reportage suivant aux vendeurs qui vous expliquent que cette année, les acheteurs ne sont pas très présents, sûrement la faute à ce foutu pouvoir d’achat, devenu star numéro un de ce début d’année!

Tout ça pour dire, que moi aussi j’ai craqué et que je suis allée faire les boutiques… sauf que contrairement à à peu près les 90% des personnes assez folles pour aller dans un magasin lors de la deuxième journée de soldes, ben je n’ai rien acheté! Ô rage, Ô désespoir!
Je m’étais mise en condition en étudiant la tenue idéale pour perdre le moins de temps possible en essayage, je n’y suis pas allée le premier jour pour éviter le gros de la foule, j’y suis allée vers 15h pour éviter les pause-déjeuners des shoppeuses, mais rien n’y a fait, je suis rentrée bredouille! Je cherchais une robe et un jean (minimum) pour, justement, un minimum d’argent car depuis 3 semaines je ne travaille pas… J’ai failli craquer pour une robe Paul and Joe sister mais il n’y avait pas ma taille et pour le reste je n’ai rien vu de transcendant.
Ce qui m’énerve le plus c’est que dans ma tête je sais exactement ce que je veux mais n’étant absolument pas couturière, ça reste dans ma tête car je ne trouve jamais ce que je souhaite dans les magasins. Je parle même pas des jeans, entre les coupes qui ne me plaisent pas, les couleurs, les poches, les tailles, etc., c’est mission impossible d’en trouver un convenable et résolution est prise que le jour où j’en trouve un, j’en achète deux!

soldes

Chanson de la semaine, arnaque du mois!

Yael NaimCette semaine ce n’est pas une mais deux chansons que je vous propose, de la même artiste par contre, j’ai nommé: Yael Naïm!

Son nom ne vous dit peut-être rien, c’est normal car avant ce premier album elle avait « simplement » chanté dans la comédie musicale, Les dix commandements (elle jouait la soeur de Moïse).
C’est sur le plateau du Grand Journal que j’ai écouté pour la première fois les deux extraits du jour et j’ai tout de suite été séduite! D’abord, comme vous l’aurez deviné, elle reprend la chanson Toxic de Britney Spears en la réarrangeant complètement et cette nouvelle version a quelque chose d’insidieux que j’adore.
L’autre chanson, New Soul, devient très connue et passe beaucoup en radio (enfin c’est ce que j’ai compris, vu que je n’écoute pas moi-même) et à juste titre car elle est pleine de douceur et reste en tête très facilement. C’est le type de morceau qui me procure un grand sourire et un sentiment de bien être dès ses premières notes…

Avec tout ça. vous imaginez bien que je ne pouvais qu’être impatiente d’écouter tout l’album de Yael Naïm, malheureusement, la chute fut dure! D’abord elle chante beaucoup en hébreux et ce n’est pas forcément une langue que j’aime entendre chantée… La plupart de ses chansons sont assez mélancoliques, on est loin du morceau qui donne le sourire à la New soul.
Finalement, cet album est un de plus sur la pile de ceux qu’on croit superbes à l’écoute d’un ou deux morceaux et qui en fait ne sont qu’une déception, qu’un produit trompeur acheté (ou pas) sur une publicité presque mensongère… enfin façon de parler.

American Gangster

American gangsterIl y a quelques semaines je me plaignais des critiques qui, trop souvent, émettent des avis avec lesquels je ne suis pas d’accord. Ça vaut parfois une bonne surprise comme ce fut le cas pour Ce soir je dors chez toi, mais ça entraîne aussi bon nombre de déceptions…
Alors que tout le monde encensait American Gangster, en parlait déjà comme d’un favori aux Oscars, et qu’il récoltait même 3 nominations aux Golden Globes (dont meilleur film et meilleur réalisateur), j’ai convaincu mon frère d’aller le voir.
J’étais sûre de mon coup : ce devait être un bon film, entre tous les échos positifs entendus et le casting de choix (Ridley Scott derrière la caméra, Russel Crowe et Denzel Washington devant).

L’histoire, assez classique, suit la montée en puissance d’un trafiquant de drogue en parallèle de sa chasse par un des seuls flics incorruptibles de la ville dans les années 70 (joué par un Russel Crowe un peu trop ventripotent). Le film durant 2h37, quand le début m’a paru long, je me suis dit que c’était le temps que tous les éléments se mettent en place, que l’histoire soit amorcée… Sauf qu’en fait c’est comme ça tout le temps ! À quasiment aucun moment le rythme ne s’accélère ou on ne retient notre souffle. On les regarde juste évoluer, avancer vers la fin sans s’inquiéter pour eux, sans être pris aux trips, et pour un tel film, c’est quand même dommage.

Une des rares scènes qui m’ait vraiment plu et marquée, c’est au moment de l’arrestation de Lucas, ce face à face entre ces deux hommes qui ne s’étaient quasiment jamais vus et qui pourtant jouaient au chat et à la souris depuis des années… Contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre, pas de course-poursuite, pas d’échange de coups de feu, juste ce regard, ce fatalisme et une belle intensité dramatique, accentuée par la rue déserte et tous les témoins au loin.

À noter que ce film est tiré d’une histoire vraie et que le flic (qui était par ailleurs avocat) responsable de l’arrestation du baron de la drogue est devenu par la suite son défenseur devant les tribunaux ! Quand la réalité dépasse la fiction !

Pour rappel un extrait des critiques : « On n’avait pas vu film de gangsters aussi brillant depuis Les affranchis de Scorsese (…). Un chef-d’oeuvre en course pour les Oscars. » (Le journal du Dimanche). Pour Première c’est « dans son genre, l’un des meilleurs films de l’année. » No comment !

Je ne vis plus seule !

Je vous annoncerais bien que j’ai emménagé avec l’homme de ma vie, si seulement je l’avais rencontré, mais à la place ce sont des bestioles qui ont décidé d’emménager dans ma cuisine !! Là je vous dirais bien de quel type de bestiole il s’agit, sauf qu’en fait je n’en ai aucune idée. En gros, c’est marron, ça a des pattes (combien je ne sais pas), je pense même que ça a des antennes et c’est assez petit.
Le premier spécimen que j’ai croisé m’a vraiment fait froid dans le dos et je n’osais plus m’approcher de la cuisine dès fois que « ça » me saute dessus (ça doit bien faire 8 mm au bas mot)… Seulement comme je suis un estomac sur patte, il a bien fallu que je me réapproprie le territoire, j’ai donc bravement tué la bête !
Sauf que (arf), une autre est apparue le lendemain et après son tragique (mais néanmoins voulu) décés, une autre m’a refait le même coup ! Avant de les tuer (j’ai vraiment l’impression d’être un bourreau) je les observe pour trouver d’où elles viennent sauf que pour l’instant je n’ai pas encore décourvert la faille. Du coup, je suis condamnée à laisser mon évier absolument nickel, dans l’idée qu’elles se lasseront si elles ne trouvent jamais rien à se mettre sous la dent.
Pour l’instant il n’y a que moi qui me lasse, surtout de la javel après chaque repas !

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