Voilà, à l’heure où vous lirez ce post je serais dans un avion quelque part au-dessus de l’Atlantique!
Enfin, plus vraisemblablement, je serais à Londres en train d’attendre mon vol pour Montréal car j’ai 5 heures d’attente là-bas! C’est toujours chiant de se lever tôt pour aller à l’aéroport (de Lyon) et en fin d’après-midi d’être toujours en Europe! Mais bon, grâce à la magie du décalage horaire, à 19h45 heure locale, je serais au Québec…
Là tout de suite, c’est un mélange d’appréhension pour les au-revoirs à l’aéroport avec les parents et un petit pincement au cœur en pensant à tout ce qui pourrait arriver, et notamment pendant le vol!
Parce qu’autant j’aime l’avion, autant à chaque fois j’ai bien conscience qu’il pourrait se passer un truc grave… Passons.
Lorsque je faisais mes bagages, je me demandais par moment ce que j’étais en train de faire et où j’allais. C’est pas faute pourtant d’attendre ce jour depuis des mois mais c’est peut-être ça le problème, il se passe tellement de temps entre les démarches pour le visa et le départ que toutes les angoisses ont eu le temps de faire des petits!
En même temps, je vais être hébergée chez des amis en arrivant et je sais déjà que j’adore Montréal, donc il n’y a pas de souci à se faire mais j’ai du mal à me dire que cette fois je n’aurais plus d’excuse pour ne pas chercher (et trouver) un vrai job dans l’édition, avoir des responsabilités, etc. Et puis, je sais pas, je n’arrive plus à visualiser la ville, la vie que je pourrais avoir là-bas, tout est flou, en pause dans ma tête ces jours-ci, même si je n’ai aucun doute quant à ma décision de partir. C’est juste que j’aimerais que ce soit passé. Et à l’heure où vous me lirez ça sera quasiment le cas.
Bonne journée à tous, la prochaine fois que vous me lirez, ça sera en direct de Montréal!