La saga Indiana Jones, c’est avant tout Harrisson Ford, son chapeau, son fouet, son humour et heureusement ces éléments sont toujours présents dans le 4e volet des aventures du célèbre archéologue, car le moins que l’on puisse dire c’est que le scénario, lui, laisse à désirer…
Je ne sais pas s’ils sont tombés dans la facilité mais l’Histoire manque cruellement de saveur, entre le faux agent-double (ah bon?!), les petits hommes verts (l’horreur) et quelques « locaux » venus faire de la figuration…
Aucun piège à déjouer dans ce « royaume du crâne de cristal », on y entre (presque) comme dans un moulin et très peu de suspens au final dans cet épisode. Je ne parle même pas du fameux crâne, tout léger, qui a l’air fait de plastique recyclé, très crédible!
Si l’on ajoute quelques scènes tellement improbables qu’elles en deviennent risibles (Henry 3e du nom qui se prend pour Tarzan, ou qui fait de l’escrime à cheval sur deux voitures), on a le tableau d’un film dont on se serait bien passé…
Heureusement, le personnage d’Indiana Jones a toujours le même attrait, le même sex appeal, et comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, on peut en dire autant de son fiston! Shia Labeouf est impeccable dans son rôle et aussi crédible au bord des larmes qu’au guidon de sa voiture.
Quant aux autres protagonistes, on retrouve Marion Ravenwood (Karen Allen) du tout premier volume de la saga, on se serait bien passé de tous les intermèdes à l’eau de rose qui tombent comme un cheveux sur la soupe mais le personnage est sympa et l’interaction entre ses trois-là permet quelques scènes bien rigolotes au moins.
À noter que Cate Blanchett figure aussi au générique en méchante brune passionnée de para-psychisme (l’intérêt?!)…
La fin laisse présager que le fiston pourrait reprendre le chapeau de son père, une nouvelle adaptation est-elle à prévoir??