Il y a longtemps que je n’ai pas parlé série sur ce blog, pourtant ce n’est pas faute d’avoir un billet sur Eli Stone quasi-prêt depuis des semaines! Bref, du coup, c’est d’Army wives dont je veux parler car c’est une série qui passe l’été aux US sur Lifetime et qui mérite d’être connue.
On parle beaucoup des soldats envoyés en Irak, en Afghanistan ou d’en d’autres pays du monde pour faire la guerre ou maintenir la paix, mais on s’intéresse rarement à la vie de leurs familles, aux drames et difficultés auxquels elles sont confrontées. C’est donc à ça que s’attaque Army wives en s’attachant aux époux de militaires qui vivent sur une base américaine.
On suit 4 femmes et un homme, tous mariés à l’armée via leur conjoint. De la jeune mariée impétueuse qui a tout à apprendre de la vie sur une base à la femme de général qui doit faire bonne figure et assumer le poids du protocole, on s’intéresse à ses hommes et femmes qui restent en arrière mais qui doivent vivre des mois, parfois des années sans leur conjoint…
Army wives est une série qui offre une réflexion sur la guerre, parfois critique, mais qui sait aussi être légère et drôle, grâce notamment au franc parler de ses héroïnes. Elles sont attachantes et servies par d’excellentes actrices, qui rendent le tout crédible. On retrouve notamment Catherine Bell de JAG (Denise), Brigid Brannagh (Pamela), Sally Pressman (Roxy), Kim Delaney (Claudia Joy) et Sterling K. Brown (Roland), seul homme civil. À noter la présence de Drew Fuller dans le rôle de Trevor Leblanc, époux de Roxy, est qui est juste incroyablement sexy!
La première saison comptait 13 épisodes et, alors que la deuxième saison débute ce dimanche, les candidats à la présidentielle américaine Barack Obama et John McKain viennent tout deux d’y faire allusion dans des discours! Une promotion assez incroyable pour cette petite série du câble mais qui montre sa qualité.
Si vous êtes en manque de série pendant l’été, essayez donc Army wives, sans être révolutionnaire, c’est un programme touchant qui sait donner envie de connaître la suite sans utiliser des intrigues rocambolesques ou sensationnelles.