Il m’est difficile de parler de ce livre car j’ai encore du mal à savoir si je l’ai aimé ou non. Le choix de Sophie est un roman de William Styron publié en 1979 qui comprend 2 tomes de chacun 4-500 pages environ.
Il est question d’un jeune écrivain, Stingo, qui se rend à New-York, en 1947, et qui va se lier d’amitié avec un couple qui vit dans la même pension que lui. Ce couple complexe qui se déchire aussi violemment qu’il s’aime va exercer une emprise sur lui, à commencer par Sophie dont il tombe instantanément amoureux et qui le prendra comme confident.
Nathan, lui, est un homme douée d’une intelligence remarquable mais aussi d’un tempérament très changeant et jaloux, ce qui ne l’empêchera pas de considérer le narrateur comme son petit frère.
Deux histoires en parallèle se mêlent, celle de cette amitié dans la fin des années 40 et le récit du passé de Sophie, catholique polonaise, détenue du camp de concentration d’Auschwitz pendant un an et demi.
Les deux récits s’entremêlent et à la thématique de l’antisémitisme des nazis se superposent celle du racisme des états du Sud de l’Amérique.
L’histoire de Sophie est bien sûr bouleversante, tout comme celle de Nathan souffle le lecteur. Cependant, le roman s’enlise parfois dans ces histoires et la lecture devient plus laborieuse.
Pour ma part, j’avais plus envie de rester dans le présent que de retourner à l’univers concentrationnaire, bien que Sophie ne soit pas restée dans les baraquements communs mais ait été affectée au commandant du camp. On découvre ainsi la guerre, l’enfermement sous un autre angle.
Ce roman qui a remporté un franc succès à sa sortie malgré la polémique sur le fameux choix que fait Sophie a été adapté au cinéma avec Meryl Streep dans le rôle phare. Elle a d’ailleurs reçu un Oscar pour sa prestation alors que le film remportait 4 autres statuettes (dont meilleur scénario).
Je ne parle pas ici du choix que doit faire Sophie car cela vous gâcherait toute la lecture si vous décidez à ouvrir le livre mais sachez qu’il est cruel, sadique, inhumain…
J’ai regardé le film après en avoir beaucoup entendu parler, mais je me rappelle même plus de l’histoire tellement ce film m’a pas semblé si spécial… 😐
« cruel, sadique, inhumain… » Je trace ma route alors. Je suis plutôt malchanceuse avec mes choix de bouquins en ce moment, je recherche une histoire gaie, bien écrite et captivante…
Jamais lu et jamais vu.
Mon meilleur ami est bouleversé chaque fois qu’il m’en parle alors je n’ose pas.
J’ai peur de trouver ça trop triste.
JS: je n’ai pas encore regardé le film mais c’est prévu…
Une fille & la toile: le choix qu’elle a à faire est cruel mais ce n’est pas ce qui occupe le plus le livre. Cela dit c’est sûr que ce n’est pas très gaie ni léger!
Pivoine: le livre n’est pas triste mais ça ne laisse pas indifférent, c’est sûr…
Ah j’ai honte je n’ai ni lu le livre ni vu le film, mais par contre je sais quel est « le choix », faudra que je remédie à ça quand même un jour…
Vous plaisantez j’espere ? Ce livre est un livre a lire, il faut le lire, même même si il est sadique, cruel, inhumain, il retrace une epoque, une histoire , tout un aspect philosophique de la souffrance, qu’ont vecu les survivants des camps de concentration, sur le bien et le mal, sur la foi…La question de ce livre est celle du comment vivre apres avoir vecu et vu des atrocités inimaginables par l’esprit humain, peut-on encore vivre avec ca ? c’est ca le choix de Sophie. On peut ne pas se sentir concernée comme apparement, celle ou celui qui a fait cet article, mais on ne peut pas, apres l’avoir lu, être indifferent a ce livre, car il nous remet en question, en tant qu’être humain, il s’adresse directement a nous.
Il est evident qu’on ne peut pas prendre un reel plaisir en le lisant, mais il etait tellement sinciere, authentique, realiste (parfois a en être gené) et tellement penetrant. c’est un livre qu’on ne peut pas oublier.
Lou: Pourquoi plaisanterais-je? Je n’ai fait que donner mon avis sur ce livre et il a beau traiter de sujets marquants et importants on a le droit de ne pas être totalement emballé. S’il faut aimer chaque livre qui soit authentique, sincère ou philosophique, on ne s’en sort pas et à l’inverse s’il faut lire des ouvrages sans prendre de plaisir alors je ne vois pas l’intérêt.!
Cela étant je ne pense pas avoir déconseillé de le lire mais au contraire dit qu’il me laissait une sensation étrange et à chacun après de se faire son avis.
Magnifique roman, superbement écrit et très marquant. S’il faut lire un livre sur les camps, c’est bien celui-ci, d’une part car la reconstitution est méticuleuse, d’autre part car il ne parle pas que des camps. C’est aussi un roman sur le sexe (très présent), l’amour, l’écriture, le mal, la culpabilité… grandiose roman, écrit à la perfection.