Vendredi dernier je suis passée devant un Taco Bell (un fast food tex-mex), ce qui est rare à Montréal car à ma connaissance il n’y en a pas en centre-ville. Si je vous parle de ça c’est parce que ça m’a fait un drôle de flashback vu que j’ai mangé une seule et unique fois dans cette enseigne et que c’était très exactement le 5 septembre 2006.
Pourquoi je m’en souviens si bien? Parce que deux jours plus tôt j’étais montée dans un bus à Montréal à destination de Vancouver, soit à 4500 km de là. Ce dernier-jour, le 5 septembre, il faisait un temps magnifique et l’on traversait les Rocheuses. Peu avant la tombée du soir et l’arrivée à Vancouver, on s’est arrêté une énième fois et on en a profité avec ma copine Géraldyne pour filer au Taco Bell du coin. Je me souviens que l’on a mangé nos burritos sur une petite colline, en contemplant la route et en se demandant ce qui allait se passer ensuite. Comment allait-on trouver Vancouver après 3 mois d’été fantastiques passés au Québec? Allait-on être à l’aise dans une ville anglophone? Allait-on se faire des amis? Trouver un travail? Autant de questions qui ne nous empêchaient pas d’être pleine d’impatience et d’avoir hâte d’arriver.
On est arrivé à Vancouver vers 21h, la nuit était tombée et un ami de Montréal nous attendait à notre descente du bus pour nous amener chez lui pour quelques jours. Je ne vous raconte pas le bonheur de retrouver une douche, de la cuisine maison avec des légumes frais et surtout un lit après 3 jours/3 nuits passés dans un bus. On a ouvert grand les yeux et le chapitre vancouverois de notre PVT a commencé…
Passer devant l’enseigne Taco Bell la semaine dernière a fait remonter tout ces souvenirs en mémoires, comme quoi ça tient à peu de choses parfois, à un fast food ou à une madeleine.