Je suis fermement persuadée qu’on ne peut apprécier certains livres qu’en les ayant étudiés, décortiqués. J’ai lu Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald en sachant simplement que c’était un « chef d’œuvre à lire absolument ». En le refermant, je me suis dit qu’il y avait sans doute une raison pour qu’on le qualifie ainsi mais qu’à sa (première) lecture, sans analyse aucune, cela ne me paraissait pas évident.
New-York des années 20, un jeune homme, Nick Carraway, s’installe à West Egg, à côté de la demeure du mystérieux Gastby, l’homme qui organise des soirées fastueuses chaque semaine où se presse le tout New-York. Que cache Gastby? Quel est son but à travers la magnificence de ses soirées? nous ne tarderons pas à le découvrir: reconquérir la seule et unique femme qu’il n’a jamais aimée. Trop pauvre alors pour l’épouser, il revient fortuné et triomphant en espérant pouvoir faire revivre le passé.
C’est toute la question des fortunes, héritées ou acquises plus ou moins légalement, que pose ce roman sous couvert de nous parler d’amour et de brosser le tableau de l’art de vivre des riches de ces années-là.
En quoi ce roman est-il un chef d’œuvre? À vrai dire je n’en sais rien, je l’ai lu, refermé et me suis interrogée longuement sur la question jusqu’à en parvenir à la conclusion citée plus haut: certains livres méritent d’être étudiés pour qu’on en saisisse l’ampleur. Pour moi Gastby le magnifique est un livre intéressant, qui se lit très rapidement mais qui n’a pas forcément quelque chose de plus que les autres…