Quand mon ordinateur est tombé en panne, je me suis dit que c’était une bonne chose finalement de sortir avec un « informaticien ». Sauf que d’une, il n’a pas pu me réparer mon « tas de pus » comme il l’appelle mais que de deux, il avait beau travailler dans une université, il n’avait pas un petit ordi de derrière les fagots à me prêter en attendant que le mien soit réparé!
Tout à coup, j’ai vu beaucoup moins d’intérêt à être avec un geek si, même en temps de crise, il ne pouvait me tirer d’affaire!
C’est là qu’est intervenu un de ses amis-collègues lors d’un pot, car il se trouve que lui avait justement un laptop dont tout le monde se foutait dans son service!
C’est ainsi qu’on m’a sauvé de la vie sans ordinateur et que je me suis dit que je ne fréquentais pas le bon geek! 😉
Je suis donc officiellement de retour à la vie! Mais en vrai je triche un peu sur les dates car je l’ai depuis ce week-end! :-/
Noël approche à très grand pas, bien que cette année ça n’ait aucune signification particulière pour moi. Ma famille sera loin, la plupart des mes amis seront en France et avec ceux qui restent à Montréal, je n’ai pas encore planifié quoique ce soit. Faut dire qu’à cette période si on ne peut pas faire de cadeaux, c’est un peu plate et avec mon budget du moment, passer Noël dans un chalet autour d’un feu de bois et d’un bon repas entre amis me paraît compromis! Too bad!
En 1983, j’avais 2 ans et autant dire pas beaucoup de souvenirs… Est-ce l’année où mon frère m’a perdue dans un camping alors que j’étais sous sa responsabilité? Est-ce l’année où je me suis ouvert au-dessus de la lèvre parce que je suis tombée avec une cuillère à la bouche? Autant de mystères à élucider auprès des parents…
En 1988, j’avais 7 ans… Aimant beaucoup écrire et étant fascinée par le fait que mon frère, notre chienne Dora et moi ayons la même initiale, je me suis munie d’un stylo pour graver dans le bois entourant le marbre de la table basse du salon « David, Dora, Delp… » et ça n’a pu être terminé car on m’a interrompue!
2003, je finissais ma maîtrise à Montréal, j’aurais passé 9 mois sans avoir jamais à mettre de réveil, d’ailleurs je n’en avais pas et je n’avais pas de cellulaire non plus à l’époque! C’est aussi l’année où j’ai acheté mon premier laptop et vécu mon premier hiver canadien comme la photo l’atteste!
Une chose me choque depuis que je suis en couple, c’est la rapidité à laquelle on s’habitue à être avec quelqu’un. Je ne parle pas du côté routine d’une relation mais plutôt de comment on passe de célibataire endurcie à midinette toute triste lorsqu’on ne voit pas son amoureux plusieurs jours de suite.
Voilà ce que j’aime dans le fait de vivre loin, la crise ici connaît pas! Bien sûr on en parle vaguement, de loin, dans les journaux mais franchement ça ne fait pas les gros titres. On sait que les indices boursiers baissent, que l’économie mondiale est en difficulté mais on ne s’y attarde pas plus que ça.
Je suis fermement persuadée qu’on ne peut apprécier certains livres qu’en les ayant étudiés, décortiqués. J’ai lu Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald en sachant simplement que c’était un « chef d’œuvre à lire absolument ». En le refermant, je me suis dit qu’il y avait sans doute une raison pour qu’on le qualifie ainsi mais qu’à sa (première) lecture, sans analyse aucune, cela ne me paraissait pas évident.
