Marc Lévy n’est pas un grand romancier mais enfin il n’est pas pire que toutes les auteurs de chick’litt qui se multiplient. Au moins avec lui, c’est un peu plus originale que la nana qui cherche l’amour qui a un super job ou au contraire qui en a un pourri mais qui à la fin en aura un génial!
Tout ça pour dire que, comme toujours, j’ai lu le dernier Lévy, Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, même si c’est avec plusieurs mois de retard.
Le début m’a agacé car justement on tombait dans les clichés de la chick’litt et je craignais ne pas aimer le procédé-même du roman. Sans livrer de détail, Julia est sur le point de se marier quand son père à qui elle n’a pas parlé depuis des années décède soudainement. Avec sa mort, elle va avoir l’étrange opportunité de le connaître et de se replonger dans son propre passé. Pas de voyage dans le temps, rassurez-vous, juste quelques souvenirs de la Chute du mur de Berlin et je crois que c’est la première fois que je lis un récit lié à cet événement. C’était peut-être une de mes parties préférées du livre, qui pourtant nous fait beaucoup voyager dont au Québec, et oui! On part de New-York pour aller à Montréal puis à Berlin.
Je ne m’attarderais pas sur les petites incohérences, les dialogues faciles et ne garderais que l’impression d’une histoire sympathique, qui passé les premières pages se lit très vite, avec enthousiasme. Pour autant la toute fin m’a un peu déçue mais il est difficile d’en parler sans révéler de détail…