Dimanche, ce n’est pas le tour de l’île à vélo qui aurait du faire râler les automobilistes montréalais, mais bien ma présence sur la route. Et quand je dis présence, j’entends derrière le volant!
J’ai beau avoir obtenu mon permis en 1999 après 2 ans de conduite accompagnée, deux ou trois petits incidents en voiture m’ont fait perdre une bonne partie de ma confiance sur la route. Cela dit, pour ma défense, ce sont surtout les stationnements qui me posent problème, puisque 3 des dits incidents ont eu lieu avant ou après m’être garé…
Je vous passe le premier, qui impliquait juste un petit boui-boui sur une place de parking que je n’avais pas vu mais que le pare-choc de la twingo de mes parents n’a pas trop aimé!
Le deuxième, si je me souviens bien, c’était toujours avec la twingo, qui plus est sous les yeux de mes parents! M’entendant arriver alors qu’ils jardinaient, ils avaient pris soin d’ouvrir le portail et le garage pour que je n’ai pas à sortir de la voiture, sauf qu’arrivant un poil vite et ayant une très mauvaise appréciation des gabarits (et des distances), j’ai accroché l’aile droite sur le mur du garage! Sous les yeux ébahis de mes parents, qui m’ont évidemment passé un savon à cause de ma vitesse!
La troisième fois, c’est en sortant d’une station essence que j’ai tourné un peu court et que je me suis pris un van garé le long du trottoir! Cette fois je conduisais une Safrane que Renault nous reprenait quelques jours plus tard à l’achat d’un Scénic! Autant dire que mes parents n’étaient pas ravis que j’abîme la voiture alors que le marché venait d’être conclu!
Enfin, l’incident qui me laisse le pire souvenir est quand j’ai failli faire tomber le fameux Scénic dans la piscine… J’étais chargée de lui faire faire demi-tour pour sortir mais comme il y avait un tuyau de Karcher sur mon chemin, je suis sortie le pousser. Sauf que j’ai mal mis le frein à main!!! La voiture en légère pente a commencé à reculer vers la piscine quand j’ai sauté dedans pour l’arrêter! Sauf que sous le coup de la panique, je n’étais plus capable de trouver la pédale du frein! Sans compter que dans ces modèles, le frein à main consiste en un bouton à appuyer en même temps que la pédale du frein, donc je ne pouvais même pas utiliser ce stratagème! J’ai eu la peur de ma vie, surtout que mon père n’était pas loin, à hurler en voyant la voiture reculer inexorablement!
Avec tout ça vous comprenez que je n’étais pas pressée de conduire notre nouvelle Mazda 3, tout comme Chéri n’était pas pressé de me laisser le volant!
Malgré tout, profitant d’une balade vers Bois-de-Liesse et de l’absence de véhicules alentour, Chéri m’a appris à utiliser la boîte automatique. Le plus chiant étant certainement les pédales beaucoup plus sensibles que les boîtes manuel, Chéri a donc du répéter régulièrement « en douceur, doucement » pour prévenir les à-coups! Je pensais me limiter au parking de L’Oréal mais non, Monsieur a dit qu’il était temps que je me remette à conduire, j’ai donc pu affronter l’autoroute québécoise, une vraie partie de plaisir qui vaudra un prochain article!