Les lits à une place est le titre d’un livre de Françoise Morin paru en 1980. Antoinette, Catherine, Michel et Pascal, le fils d’Antoinette, vivent sereinement au numéro 8 d’une rue parisienne, chacun chez soi mais tous unis.
Alors qu’Antoinette tente de faire comprendre à son entourage que la solitude peut être très agréable et qu’on dort bien mieux seule dans son lit qu’accompagné, l’harmonie du 8 se trouve menacé quand le démon de midi, le goût de la liberté et d’autres petites choses font leur entrée dans la vie de nos protagonistes.
Bien que datant de plusieurs décennies, ce roman est toujours au goût du jour. On suit avec attention le parcours des uns et des autres, on a les larmes aux yeux à quelques reprises et on s’interroge sur la différence d’âge, la solitude, le vieillissement, l’amitié… Toutes ces questions qui traversent les générations.
Ce roman montre à quel point l’amitié est importante car si les amours passent, les amis restent. Il est dit à propos des ruptures « On oublie qu’on oubliera » et à propos des enfants qu’ils sont « des billets de loterie. Tu peux gagner, perdre ou retrouver ta mise »! Personnellement, ça me fait beaucoup rire, à l’image de ce livre tendre et sarcastique.