Mois : août 2009

Dans mon projo #6

17_again.jpg17 again: Zac Efron au casting d’un film c’est me pousser directement à éteindre la télé tellement je trouve qu’il fait minet. Mais quand on me le propose dans l’avion alors que justement je comptais dormir, ça peut faire passer le temps! Au final, j’ai trouvé cette comédie bien sympathique et si elle ne révolutionne pas le genre, elle nous permet au moins de retrouver Chandler, alias Matthew Perry.

L O L: j’en avais entendu beaucoup de bien et s’il est vrai que ce film avec Sophie Marceau et Christa Theret est sympathique, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. À vouloir explorer plusieurs d’entre eux, on ne les creuse pas forcément assez.

australia.jpg Australia: je suis partagée… C’est beau, le casting est impressionnant (Nicole Kidman, Hugh Jackman) mais en même temps il manque quelque chose. Le scénario n’est pas très recherché alors que les paysages sont magnifiques… On pouvait attendre plus de Baz Lurhman, réalisateur éclairé de Moulin Rouge.

Watchmen: je m’attendais à moins de violence gratuite, moins de gore, moins de complexité et au final, forcément, j’ai été surprise et déçue. Sans espérer un film de superhéros classique, car je savais que ce n’était pas le cas, j’attendais tout de même quelque chose d’un peu mieux construit, notamment au niveau des flash-backs qui s’intègrent laborieusement à l’histoire.

Babine Poster Fin.indd Babine: Babine est un film québécois tiré du conte éponyme écrit par Fred Pellerin. On se prend d’affection pour les différents personnages qui habitent le petit village de Saint-Élie de Caxton, et surtout on rit pas mal avec Luc Picard, qui en plus d’être derrière la caméra, joue un des rôles principaux. C’est touchant et sympathique.

Et après: un soir de grand désert télévisuel nous avons regardé cette adaptation d’un roman de Guillaume Musso avec Romain Duris et John Malkovitch. J’avais beau avoir lu le livre, je ne me souvenais même pas de l’histoire, c’est dire comme ce roman m’a marqué! Il en est à peu près de même pour le film, qui est lent et sans vraie scénario. Il ne se passe rien et on se demande ce qu’on fait là!

revolutionary_road.jpg Revolutionary Road: Kate Winslet et Leonardo di Caprio sont à nouveau réunis mais on est loin de la passion de Titanic. Ici, il s’agit plutôt d’un couple à la dérive, des attentes déçues d’une épouse qui rêvait d’autre chose et au final un film un peu dérangeant dans lequel on peine à s’identifier à l’un des héros. Chéri ne s’en est d’ailleurs pas remis, je suis interdite de choix de film jusqu’à nouvel ordre!

Et de deux!

Mariage.jpg Cette semaine une étrange carte postale est arrivée à la maison, présentant un couple de nos amis en photo. C’est en lisant le verso que l’on a découvert qu’il s’agissait d’une invitation à leur mariage! Pour la première fois, nous sommes invités au mariage d’un couple d’amis québécois et ça fait bien plaisir car, comme beaucoup d’expatriés, on a tendance à connaître plus de français que d’autochtones malheureusement!
Et comme en plus, j’adore les mariages mais que, malheureusement, je n’en ai jamais dans mon entourage (4 dans toute ma vie), c’est encore une meilleure nouvelle!

La carte indiquait un blog avec tous les renseignements liés à la noce, c’est ainsi que nous avons découvert que le mariage aurait lieu le 7 novembre à La Malbaie. La Malbaie est une petite ville (presque un village) située au nord de Québec, tout prêt de Tadoussac, lieu d’observation bien connu des baleines où j’étais d’ailleurs allée avec mon frère l’été passé.
Du coup, ce week-end de novembre nous partirons en escapade le long du St Laurent! Il me reste à réfléchir à ma tenue et j’avoue que pour novembre, je suis tout de suite moins inspirée niveau petite robe/escarpin que pour un mariage estival…

Harry Potter et le Prince de sang mêlé

HarryPotter6.jpg Ça m’a peut-être pris du temps mais maintenant que je me suis remise aux salles obscures, c’est un film chaque mardi! Pourquoi le mardi? Parce que la séance est à moitié prix à Montréal et payé 4.95$ me paraît plus adaptée que 9$!

C’est donc Harry Potter et le Prince de Sang mêlé (6e tome de la saga) qui m’a tenue en haleine mardi dernier, plusieurs semaines après sa sortie…
Je crois l’avoir déjà dit mais je suis une fan inconditionnelle des livres alors que pour ce qui est des films, c’est toujours plus délicat.
D’un côté, j’aime voir les lieux mis en image, à commencer par Poudlard et sa magnifique Grande Salle, mais d’un autre les acteurs qui jouent les personnages ne me paraissent pas toujours bons. J’ai l’impression que l’alchimie ne prend pas entre eux ou alors c’est juste qu’ils sont différents de ce que j’imaginais en lisant les livres…

De plus, ce 6e film manque malheureusement d’action. On a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose, et autant dans le livre ça passe tout seul car on est plus dans l’introspection des personnages, autant dans un film de ce type, c’est un peu dommageable. Le réalisateur (David Yates) a choisi de mettre en avant les historiettes amoureuses des personnages mais comme je le disais plus haut, je trouve que l’alchimie ne prend pas. Le couple Ron et Lavande nous permet tout de même de rire quelques fois alors que Ginny et Harry semblent tous deux empêtrés dans leurs corps.
Cela étant pour un film de 2h30, le temps passe plutôt vite ce qui est tout de même la preuve que le divertissement fonctionne bien…

Le premier jour

levy.jpg Pendant la visite de ma belle-famille, un livre s’est passé de mains en mains alors même que celui qui l’avait acheté, le père de Chéri, n’a pas eu l’occasion de le lire, il s’agit du dernier Marc Levy : Le premier jour.

Sur 3 lecteurs, les avis ont été partagé car si la sœur de Chéri et son copain ont beaucoup aimé, moi à l’inverse, je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire.

Une archéologue et un astrophysicien vont mener une enquête pour comprendre l’origine d’un mystérieux objet qui suscite bien des convoitises et des appréhensions…

L’histoire est relativement lente à se mettre en place mais même passé les 100 premières pages, je n’ai pas accroché avec les personnages et les intrigues. Si l’on suit la quête des deux scientifiques, on nous montre en parallèle les tractations d’une commission internationale pour savoir quoi faire de cet objet et des deux aventuriers. C’est peut-être cet aspect-là des choses qui m’a le plus gênée, car j’avais l’impression, quelque part, que Levy cherchait à écrire le scénario d’un film d’action plus qu’un roman.

Arrivée à la fin du roman, alors que la sœur de Chéri et son copain n’avait qu’une hâte découvrir la suite de cet opus (La première nuit, prévue pour décembre), je l’ai refermé soulagée. Soulagée de l’avoir fini à temps pour le rendre à son propriétaire qui repartait en France et soulagée que ce soit enfin fini !
De tous les Levy que j’ai lu, c’est sans doute celui que j’ai le moins aimé. Pour autant, je lirais sans doute la suite, histoire tout de même de savoir comment cela fini (vraiment).

Quel week-end…

dents.jpg J’ai passé tout le week-end à avoir mal aux dents, ce qui est un comble quand on sait que je suis allée chez le dentiste deux fois la semaine dernière et que mes dernières caries ont été soignées! Mais bizarrement c’est à partir de jeudi soir que j’ai vraiment eu mal, juste quand ma dentiste est en week-end! Je vous passe les détails mais je l’ai maudit un paquet de fois, heureusement que je n’avais pas une poupée vaudou entre les mains!

Aujourd’hui à 7h30, c’est sa secrétaire qui m’a réveillée pour me dire qu’elle pouvait me prendre à 8h vu qu’un patient avait annulé! Comme je n’étais pas trop réveillée j’ai dit oui et j’ai commencé à faire mon petit-déj avant de réaliser que j’avais déjà à peine le temps de prendre une douche! Au final, j’ai sauté le maquillage et je suis arrivée à 8h05 chez ma dentiste, pas mal quand on sait que je suis à 7 stations de métro!

À l’heure où j’écris je n’ai plus mal et j’espère bien que ça va durer car le cabinet ferme pour un mois dès demain soir!

Ces petites (!) douleurs ne m’ont pas empêchée d’aller faire un tour à La maison du macaron et de goûter les parfums de saison : fraise-rhubarbe et abricot pour moi, lavande et thé glacé pour Chéri. Il paraît que la lavande était super bonne mais c’est toujours passion-chocolat mon préféré. Humm!

Les trois petits bouchons

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À part Cuisine & Dépendance et La montée de lait, nous n’avons pas testé beaucoup de “grands” restaurants avec Chéri mais pour finir leurs vacances en beauté, sa famille nous a invités aux Trois petits bouchons dont on nous avait dit beaucoup de bien.

Situé sur St Denis, quelques rues au-dessus de Mont-Royal, la salle de ce restaurant est petite mais bien mise en valeur pour une sorte de semi-sous-sol. La brique apparente, le long comptoir et les ardoises au mur créent une ambiance assez moderne.
Cela dit, il est dommage qu’il n’y ait ni nappe, ni serviettes en tissu pour un restaurant qui est tout de même dans une gamme de prix au-dessus de la moyenne.

Quant à la nourriture, après avoir regretté qu’aucune mise en bouche n’ait été servie, nous avons eu des impressions très différentes selon nos choix.
Ainsi lors de l’entrée, si la tartine de champignons a fait l’unanimité par la richesse de ses parfums, il en était autrement pour la pissaladière (mon choix) et l’entrée du jour, une brochette à faire revenir dans un bouillon style fondue chinoise, qui manquaient de saveur. Le ris de veau de beau-papa et l’assiette de bouchonnailles de Chéri (charcuterie maison) étaient quant à eux très bons apparemment.

En plat principal, nous étions deux à avoir pris le pavé de fléthan, qui était absolument délicieux. Le seul bémol revient à une sorte de pois qui servaient d’accompagnement et qui paraissaient durs sur la dent, comme s’ils n’étaient pas assez cuits.
Deux convives avaient pris un tartare de veau et il en est ressorti que c’était bon mais que le veau n’apportait rien par rapport à un tartare classique de bœuf.
La bavette de veau accompagnée de pâte maison qu’avait pris le petit frère de Chéri était bonne mais aurait pu être plus généreuse. Quand aux ribs de bison qu’avait choisi beau-papa, ils étaient apparemment bons.

En dessert, Chéri et moi avons partagé une crème brûlée, qui était bonne sans être exceptionnelle, alors que son petit frère a pris le brownie forêt noir qui avait l’air pas mal du tout.

Un petit mot à propos de la carte des vins décevante car les vins français chers étaient inconnus au bataillon de nos connaisseurs, alors que les moins chers (45-70$) se révélaient être très moyens, ce qui fait que nous nous sommes contentés d’une bouteille de Sancerre rouge (67$).

Au final, accompagnée de deux bouteilles d’eau pétillante, l’addition s’est élevée à près de 430$ avec le pourboire pour 6 personnes.
Nous en sommes arrivés à la conclusion que selon les plats les impressions étaient très différentes, allant de 7 à 10/10. Comme quoi si l’on fait les bons choix, Les trois petits bouchons peut vraiment être une adresse à retenir même si elle n’égale pas les deux restaurants cités plus haut!

Avoir un bébé?

bebe.jpg Quand j’apprends qu’une amie ou connaissance éloignée est enceinte, je suis ravie pour elle et je pense à ce jour où moi aussi j’attendrais un enfant…

Pourtant je suis partagée sur la question des bébés. D’un côté j’ai très envie de vivre cette expérience et j’aimerais me voir enceinte rapidement mais d’un autre l’idée de voir ma vie chambouler, de ne plus faire des nuits de 9h sans dérangement (quoi qu’avec Tartine, ce n’est déjà pas simple) me fait redouter ce changement.
C’est sûr qu’un bébé c’est adorable, mignon, ça change la vie mais justement il y a des changements que je n’ai pas très envie de connaître!

En fait, je voudrais un bébé le jour où je n’aurais plus à travailler. Parce que quand on voit les stars qui se baladent tranquillement avec leur gros ventre ou leur progéniture, ça a l’air bien agréable mais quand il faut aller travailler en plein mois d’août par 40°, qu’il faut prendre le métro et qu’on est à X mois de grossesse, ben c’est moins glamour et nos traits sont beaucoup plus tirés que les leurs! Pareil, quand on n’a pas de nounou pour veiller sur lui alors que nous-mêmes on aurait bien besoin de dormir quelques heures ou de prendre du temps pour soi, bah ça change la perspective!
Alors un bébé oui, mais quand je serais riche et célèbre! Ou juste riche!

The Big Bang Theory

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La bande annonce vue avant sa diffusion ne m’avait pas donné envie de me lancer dans l’aventure The Big Bang Theory mais les échos positifs se multipliant, je me suis dit qu’il fallait donner une chance à cette série, surtout que depuis qu’on a fini Boston Legal avec Chéri, on est en manque de comédie.

Leonard et Sheldon sont plus que colocataires puisqu’ils partagent le fait d’être des scientifiques de génie, un peu à l’écart de la vie réelle certes, mais très attachants. Leur routine va être bouleversée lors de l’arrivée d’une charmante nouvelle voisine, qui leur remettra les pieds sur terre à plusieurs reprises…
Alors que je regardais sans préjugé le pilote, Chéri a décrété dès les premières minutes que les rires en arrière fond sonore étaient insupportables et il n’a donc pas été plus loin que ce premier épisode.
Moi j’ai tenu bon et depuis je suis une fan inconditionnelle de Sheldon (Jim Parsons) et Penny (Kaley Cuoco)! Je cite ces deux personnages car ce sont pour moi les meilleurs.
Penny, dans son rôle très classique de blonde du Midwest qui tente sa chance à Hollywood interagit avec les personnages de telle manière que cet aspect est mis en arrière-plan et qu’il en reste un rôle attendrissant, souvent très sarcastique avec nos petits génies.
Son interaction avec Raj (Kunal Nayyar), le 3e larron qui est paralysé par les filles, est d’ailleurs à chaque fois très marrante.

Sheldon est tout un roman à lui seul et l’acteur sait magnifiquement mettre en valeur ce personnage, avec son sérieux versus ses grimaces quand un code social l’impose. Il est sûrement le plus dur à suivre avec ses longues explications scientifiques mais le fait qu’elles s’appliquent généralement à un aspect très commun de la vie courante rend son extravagance géniale!

Leonard (Johnny Galecki) est tout aussi attachant dans son rôle d’amoureux pas si transi qu’on pourrait l’imaginer mais aussi avec Sheldon. Il le connaît par cœur et sait quel bouton pousser pour l’amener où il veut (enfin parfois) et leur vie de colocataire est toujours source de fou rire.

Je ne parlerais pas trop de Wolowitz (Simon Helberg) car c’est le personnage que j’aime le moins, trop cliché, même si ces apparitions me font souvent rire, notamment quand cela implique des gadgets.
Raj dont j’ai parlé plus haut est un personnage ambivalent puisque, s’il ne dit pas un mot en présence d’une fille, il est un garçon comme les autres le reste du temps, tout aussi déjanté que ses compères!

Avec ce petit aperçu j’espère vous avoir donné envie de regarder la série car même si c’est un univers de geeks/génies qui adorent Star Trek, le Comic con ou encore le Seigneur des anneaux, ils sont profondément attachants et surtout marrants!
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Again

d_part.jpg Ma belle-famille est repartie dimanche soir, le maison paraît de nouveau grande, et un peu vide, il faut l’avouer. Comme à chaque séparation, on est toujours un peu triste, surtout Chéri bien sûr… Il s’est d’ailleurs réveillé en croyant entendre son père faire le petit-déjeuner hier…

C’est toujours le problème avec le fait de vivre loin, on est contents d’avoir des visiteurs, contents de rentrer quelques jours en France mais à chaque fois qu’il faut se dire au revoir c’est toujours avec la gorge nouée. Faut croire que cela ne passera pas malgré les années d’expatriation.

La proposition

proposal.jpg Il y avait une éternité que je n’étais pas allée au cinéma (depuis Marley & moi, c’est vous dire!) mais j’ai renoué avec les salles obscures devant la comédie romantique The Proposal (La proposition).

Une patronne exigeante est forcée de quitter les Etats-Unis pour retourner dans son pays d’origine: le Canada. Elle accepte par la force des choses de contracter un mariage blanc avec son jeune assistant, dans le but de ne pas partir…
Par rapport à ce résumé d’Allociné, je préciserai juste que ce n’est pas la femme qui accepte le mariage blanc mais plutôt elle qui l’impose à son assistant…

Ryan Reynolds est un acteur que je trouve un peu fade et lisse de visage mais force est d’admettre qu’à l’écran il passe très bien, et je ne parle pas seulement de ses fesses qu’on aperçoit dans le film… Ce visage un peu juvénile colle parfaitement au rôle de cet homme qui se fait mener par le bout du nez par sa boss, qui va de surprise en surprise avec elle.
Sandra Bullock est tellement belle et impeccable dans ce rôle qu’on se demande bien comment elle fait pour ne pas vieillir et l’Alaska en toile de fond rappellera des souvenirs aux fans de Men in trees!

Pendant une grosse moitié du film on rit beaucoup puis le rythme diminue pour laisser place à un peu plus de sérieux mais le tout fonctionne plutôt bien. Si l’on se doute de la fin dès le début, je regrette tout de même que l’aspect romantique entre les personnages n’ait pas été plus mis en avant pour rendre la fin encore plus crédible… Enfin ce n’est que mon avis, reste qu’on passe un très bon moment!