À peine rentrée en France cet été que mon père me mettait le livre de Kate Atkinson, La souris bleue, entre les mains. Il n’avait pas encore eu le temps lui-même de le lire mais il en avait entendu beaucoup de bien.
Si l’on peut s’attendre à un roman policier en lisant la 4e de couverture, on découvre au fil des pages que l’on est loin de ce genre. Les premiers chapitres fonctionnent comme des nouvelles où l’on nous expose 3 drames survenus quelques décennies plus tôt. Ils se recouperont en 2004 lorsque Jackson Brodie, détective privé, sera chargé d’enquêter sur ces affaires non résolues.
Alors que les critiques élogieuses évoquent une fantaisie policière, de la poésie, quelque chose de palpitant, le charme a difficilement opéré sur moi. Comme je l’indiquais plus haut, ce n’est pas un roman policier à proprement parlé car si les enquêtes se trouvent résolues au final, c’est plus lié à la chance qu’à autre chose.
Le détective privé traîne ses guêtres au hasard, n’interroge pas vraiment mais se voit intégrer à la vie des gens, ce qui devrait nous rendre tout ce petit monde attachant. Le problème c’est qu’à part un père de famille, tous les autres protagonistes, et notamment deux sœurs loufoques, m’ont plus énervée qu’attendrie!
Au final ce livre est sans doute à lire pour l’univers un peu décalé que met en place l’auteur et le suspens qui nous pousse à connaître le mot de la fin mais on risque d’en ressortir avec une drôle d’impression, surtout si l’on attend une enquête…
Jackson Brodie, détective privé, est chargé, des années après les faits, d’éclaircir trois enquêtes irrésolues qui impliquent trois jeunes filles. La première, disparue au milieu de la nuit alors qu’elle dormait sous une tente dans le jardin familial. La seconde sauvagement égorgée sur son lieu de travail. La dernière qui a assassiné son mari à coup de hache.