Il y a bien longtemps que je n’avais pas été autant chamboulée par un livre mais force est de constater qu’on ne ressort pas indemne de la lecture du premier roman d’Audrey Niffenegger Le temps n’est rien (The time traveler’s wife).
Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange… .. Tout est déjà arrivé. Tout en même temps. » Nous avons tous déjà eu cette impression d’avoir rencontré une personne quelque part avant, ou de l’avoir connue dans une autre vie… Et si c’était dans un autre temps? Quand Henry, bibliothécaire, voit arriver Claire, une artiste séduisante, il ne peut croire à l’incroyable: ils se connaissent depuis des décennies, même s’il ne s’en souvient pas. Car Henry est atteint d’une maladie qui le propulse dans le temps. II a rencontré Claire alors qu’elle était enfant et va sans cesse partir et revenir à des époques de leurs vies respectives… L’histoire folle et romanesque d’un amour absolu et éternel.
Le temps n’est rien fait partie de ces livres qu’on dévore avec avidité tout en regrettant d’arriver à la fin. On est partagé entre l’envie de connaître le dénouement et celle que le livre ne finisse pas, pas tout de suite, pas comme ça…
Que dire? J’ai pleuré à chaudes larmes alors même que Chéri râlait dans la pièce à côté car je ne m’occupais pas de lui et que le repas n’était pas prêt! Mais enfin comment faire des tâches bassement matérielles alors qu’on est pris dans une telle histoire d’amour?
Et encore, bien que la romance soit belle et intense, ce n’est pas un livre de fille, centrée sur leur couple. C’est vraiment un livre qui raconte l’histoire de cet homme qui voyage malgré lui dans le temps, et toutes les implications dans sa vie quotidienne et sur ses proches.
Je ne saurais trop vous conseiller de le lire, et surtout de le lire avant d’aller le voir au cinéma, car il est présentement à l’affiche…