Avec Chéri on a des visions différentes du tourisme. Moi je peux la jouer japonaise, à prendre des photos tous les mètres et à m’extasier sur la moindre façade alors que lui déteste les photos (surtout s’il doit poser), déteste avoir l’air d’un touriste mais aime bien se balader surtout s’il peut marcher vite. Alors forcément quand on part quelques jours à New-York, on rencontre quelques conflits…
En bonne petite écolière, avant de partir, je me trouve un guide de voyage que j’étudie à la loupe pour savoir ce que j’ai envie de faire et d’en quel ordre, voire même où manger, les repas jouant beaucoup sur mon humeur, alors que la devise de Monsieur est « On improvisera »!
Comme je n’ai pas envie d’imposer mes goûts, surtout lorsque l’on voyage avec sa mère et son chum, je laisse couler et attends de voir ce que l’aventure nous réserve, tout en imposant une condition : au moins un moment de shopping seuls tous les deux car arpenter Victoria’s Secret avec sa famille ne me tentait pas plus que ça!
Si j’ai obtenu mon moment de shopping seuls, je n’ai malheureusement pas vraiment obtenu de faire les boutiques, car oui, oui, il y a une différence! C’est ainsi que l’horaire fixé pour se retrouver étant un peu court (faut dire qu’on avait rendez-vous une trentaine de blocs plus loin), j’ai pu rentrer chez Foot Locker acheté les Puma que j’avais repéré à Montréal mais pas dans d’autres boutiques car « on va être en retard / il y a trop de monde / les fringues sont moches, etc. » en fonction des magasins!
J’ai donc appris à mes détriments qu’il ne faut jamais faire du shopping avec son chéri, en tout cas pas avec le mien!
Une autre chose que j’ai appris c’est qu’à l’avenir je ferais un programme détaillé de quoi faire et quand car sinon c’est un coup à être tellement mal organisé qu’on refait deux jours de suite les mêmes choses (genre marcher de South Ferry jusqu’au Rockfeller Center, en passant par Broadway et Times Square).
Alors forcément après ça crée quelques tensions car je ne veux pas imposer quoi que ce soit mais ce qu’on fait ne me convient pas forcément alors que Chéri lui s’en fout de ce qu’on fait… Finalement on tourne en rond et on se dispute dans la rue, c’est malin!
Demain, ou un autre jour, nous parlerons (enfin) de New-York et peut-être même un peu des américains qui sont de gros boulets!