Mois : janvier 2010

Quoi de n’oeuf

noeuf.jpgBien que nous n’habitions plus le quartier, nous continuons tous les 15 jours à venire nous approvisionner au Marché Atwater avec Chéri. On y fait le plein de bonnes choses avec nos arrêts rituels à la boucherie, la fromagerie et, mon préféré, la charcuterie!

Mais comme si ce toutes ces nourriture ne suffisait pas, on en profite aussi de temps en temps pour bruncher dans le coin, généralement chez Toi, Moi et Café dont Chéri raffole des Bodums.

La semaine dernière, on a décidé de tenter l’établissement à quelques pas de portes: Quoi de n’oeuf.
Première constatation, la salle n’est vraiment pas grande et malgré la queue, on arrive à rentrer tout de suite vue qu’on était « que » quatre.
Menu en main, on constate que le choix est assez varié (plus qu’au Toi, Moi et Café) mais très classique tout de même. À la question de savoir si le jus d’orange est pressé, la réponse est non, tant pis je prendrais un verre de jus orange-banane malgré tout et le résultat fut bon.

En plat, Chéri et moi on a pris une formule 2 œufs-bacon-jambon-saucisses-cretons-pain doré, le tout accompagné d’un bagel pour moi et de baguette pour Chéri, vu que pour une fois il y a plusieurs choix de pain. J’en ai aussi profité pour prendre un supplément de fromage à la crème (bah oui un bagel nature, c’est plate) et là, franchement, c’était too much, j’ai vraiment eu les yeux plus gros que le ventre!

Mon assiette était très copieuse et délicieuse mais un ami avait pris une sorte d’omelette qui venait avec des légumes (type ratatouille) en-dessous et une sauce hollandaise et, lui, a trouvé le tout très lourd. Il n’est donc pas ressorti satisfait et a regretté de ne pas avoir fait le même choix que nous, choix qui nous a goûté 34$ avec taxes, jus de fruits et supplément fromage pour deux.

2613 rue Notre-Dame Ouest

Je l’aimais

Je_l__aimais.jpgD’Anna Gavalda, j’avais lu et aimé sa première parution, un recueil de nouvelles intitulé Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part et j’avais aussi lu mais vraiment adoré Ensemble c’est tout, adapté depuis au cinéma.

Quand on m’a prêté Je l’aimais, je m’attendais à autre chose que cette courte histoire qui en raconte une autre.
Chloé vient de se faire plaquer par son mari pour une autre femme et c’est son beau-père, le père donc du goujat, qui va la prendre son sous aile le temps d’un week-end à la campagne, pour tenter de lui expliquer que tout est peut-être pour le mieux. Pour se faire, il va lui raconter sa propre histoire, celle de sa lâcheté quand il n’a pas osé quitter la femme qu’il avait épousé pour la femme qu’il aimait…

Je l’aimais est un court roman qui n’a jamais réussi a sonner pas juste pour moi. Ce beau-père qui était presque un étranger auparavant et qui tout à coup se livre, avec forces détails intimes parfois, m’a semblé caricatural, inconsistant et l’héroïne, même si on comprend son chagrin n’est pas franchement sympathique. Si l’émotion est présente, il n’en reste qu’un récit sans consistance que j’ai déjà oublié pour ma part. On peut toutefois en retenir la morale simpliste: on peut être courageux en quittant une personne et lâche en restant avec une autre…

Un colis et des macarons

macaron.jpgLa semaine dernière j’ai reçu un colis surprise de mes parents et comme toujours dans ce cas, le déballer a été un vrai plaisir! Ça ne surprendra personne de savoir que j’y ai trouvé des Princes, du chocolat noir à dessert mais aussi d’autres petites gâteries telles que du saucisson, une boîte de nouveaux chocolats type Ferrero que je ne connaissais pas et encore d’autres petites choses.

Parmi celle-ci il y avait un coffret Larousse pour faire des macarons! Le coffret contient un petit livre de recette accompagné des poches qui sont nécessaires pour la préparation apparemment! N’ayant jamais essayé de faire des macarons maison, tout ce matériel auquel je ne suis pas habituée me fait un peu peur, d’autant qu’il faut apparemment de la gélatine et que cet ingrédient m’a toujours paru être une plaie à utiliser!

Quoiqu’il en soit j’ai arpenté mon Loblaws à la recherche de colorant alimentaire et gélatine pour pouvoir me lancer dans l’aventure le week-end prochain! Il me reste tout de même à choisir à quel parfum je vais bien pouvoir faire ma première tentative…

Banc d’école (2)

cours.jpgJ’ai passé 5 années sur les bancs de l’université pour avoir un joli DESS (on dirait Master 2 de nos jours) pour au final travailler dans un domaine qui n’a absolument rien à voir.

Le sujet est un peu sensible car quelque part il est toujours décevant de ne pas occuper le poste pour lequel on pensait se destiner mais l’immigration en a décidé autrement…
Comme je suis du genre à préférer occuper n’importe quel emploi plutôt que d’attendre l’opportunité idéale dans l’édition, je me suis retrouvée dans le monde de l’assurance un peu malgré moi. Ayant passé de longs mois sans avoir un CV consistant, j’ai pris la décision l’année dernière en voyant qu’il y avait des perspectives d’évolution intéressantes dans ce domaine, de laisser tomber l’édition une bonne fois pour toutes.

Mon poste actuel n’a rien de transcendant puisque je suis adjointe technique mais j’en apprends un peu plus chaque jour sur l’assurance et maintenant j’ai toute une pile de livres pour m’aider à y voir plus clair!
En effet 5 ans d’étude ce n’était pas assez, j’ai donc décidé de me replonger dedans pour obtenir le permis de courtier en assurance dommage aux entreprises! Ouf, tout un programme!

Pour cela, il faudra que je m’enregistre auprès de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) dès que j’aurais obtenu l’équivalence de mes diplômes français et ensuite à moi les 4 examens!
Je n’ai pas franchement hâte de m’y mettre, d’autant que ça tombe pile au moment où j’ai 6.5 tomes de True Blood à lire ainsi que l’intégral d’Ally Mc Beal à visionner! Tout est une question de priorité comme on dit mais le fait que Chéri arrive, lui, à la fin de ses cours n’aide pas car il n’est pas du genre à me laisser travailler facilement!

The Mentalist

mentalist.jpgAprès avoir épuisé nos épisodes de Lie to me, on a décidé avec Chéri de se mettre à une autre série qui remporte beaucoup de succès en ce moment: The Mentalist.

Patrick Jane (Simon Baker) s’est fait passé pour un voyant pendant des années, aidant même le FBI à résoudre des enquêtes, jusqu’au jour où confronté à un meurtrier en série qui s’en est pris à sa famille, il décide de tomber le masque et de se révéler tel qui l’est: doué pour observer tout ce qui l’entoure et en tirer des déductions toujours juste. Rien de magique donc contrairement à ce qu’il a pu prétendre.

Il fait à présent équipe avec le FBI ou plutôt le CBI (California Bureau of Investigation) pour résoudre des crimes, mais son statut de consultant lui donne une grande liberté de ton (voire d’action), qui le rend assez irrésistible!
Nonchalant et sarcastique, charmant mais aussi lâche, le personnage principal au physique de surfeur australien ne peut pas nous laisser indifférent(e), heureusement car la série repose entièrement sur lui ou presque!

Le principal reproche que l’on peut faire à la série est d’être répétitive puisque l’on part toujours d’un meurtre, schéma auquel échappe Lie to me comme je vous le disais. L’intrigue du tueur en série est intéressante mais ressurgit tous les 5-6 épisodes comme une façon de nous rappeler que les scénaristes n’oublient pas cette histoire, mais en même temps qu’ils ne comptent sûrement pas nous donner la clé de l’énigme avant encore quelques épisodes, voire saisons…

The Mentalist reste une série que je suis avec plaisir ayant des créneaux horaires disponibles, mais si ce n’était pas le cas, elle passerait à la trappe avant « mes classiques », tels que Brothers and sisters, House, Friday night lights ou encore The Big Bang Theory…

Un samedi sur la terre

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Que fait-on un samedi après-midi quand le soleil fait son grand retour et qu’en plus il ne fait pas très froid (-6°)? On fait une longue balade en ville bien sûr!

C’est ainsi qu’avec Chéri, on est parti de chez nous (métro Préfontaine) pour aller sur la rue Mont-Royal, puis sur le Mont-Royal en lui-même en passant par le parc Jeanne-Mance et les escaliers qui-ont-failli-avoir-ma-peau, qu’on a fait une petite pause au Belvédère pour profiter de la vue et qu’on est partis en direction du Lac des castors pour voir les fous de luge et redescendre par Côte-des-Neige en passant devant l’Oratoire St Joseph!
On a fini par reprendre le métro à Snowdon après avoir marché quelque chose comme 2h30 sur 11km plus le dénivellé! Pas mal pour une journée d’hiver!

On est rentrés très satisfaits de notre promenade et l’appétit ouvert pour manger la moitié de tarte chocolat-banane que j’avais fait à l’occasion d’un dîner la veille! Yummy! 🙂

Est-ce que ça serait fou?

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J’ai beau me plaindre souvent de Tartine, au fond de moi, je rêve d’adopter un autre chien… Faut dire que je n’ai jamais eu de chiot, ayant toujours connu mes chiens (ceux de mes parents et Tartine) alors qu’ils avaient déjà leur taille adulte mais qu’ils faisaient toujours des bêtises (7-9 mois quoi). Du coup, je suis un peu frustrée et je bave dès que je vois ou entends parler d’un chiot…

Alors forcément quand on me fait suivre un mail où il y a des bébés goldens ou labradors, ce n’est pas très clair, à donner et que s’ils ne trouvent pas de maison, ils seront euthanasiés, je ne peux que supplier Chéri d’en adopter un!

Mais l’homme sans cœur a refusé! Alors même qu’il essaie de me faire acheter une grande maison avec un grand jardin, il dit non à un 2e chien! Vraiment je ne comprends pas pourquoi alors que Tartine est si adorable…
Comment ça moi faux-cul ? Peut-être de mon point de vu mais Chéri passe son temps à vanter les mérites de Tartine qui est la plus belle, la plus sage et la plus intelligente, donc je ne vois pas en quoi il ne voudrait pas avoir un 2e exemplaire comme elle…
Pour ma part, ça serait plutôt ma façon de rattraper les erreurs qui ont été commises avec la bête et de faire de celui-ci un chien parfaitement éduqué…

Je suis sûre que si je dis à Chéri qu’on pourrait l’appeler Biscotte (comme il voudrait pour un chat), j’arriverais à le faire flancher… ou pas en fait.

Ma vie chez les Inuits #7

CIMG0252.jpg#7: Quand il n’y a plus d’hiver

On ne dirait pas comme ça mais quand, au Québec, au mois de janvier, il fait dans les 2-3 degrés deux jours consécutifs, on ne parle plus que de ça dans les conversations! Comme tous les extrêmes (tempêtes de neige, grand froid plusieurs jours d’affilés), un réchauffement alors même qu’on doit rentrer dans le « vif » du sujet monopolise l’attention! Il y a ceux qui se plaigent car ce n’est pas normal, « de mon temps, on n’aurait jamais vu ça », ceux qui se plaignent parce que les sports d’hiver de proximité sont fermés (les patinoires extérieures par exemple) et puis ceux qui, comme moi, sont bien contents parce qu’au moins on peut se passer de bonnet ou de doudoune pendant quelques jours et que ça, pour moi, c’est le bonheur!

Alors bien sûr dans ces cas-là, on n’échappe pas à la grisaille car qui dit réchauffement dit ciel bas, couvert et adieu grand soleil qui fait du bien au moral… Du coup, on n’est pas franchement mieux dans ses baskets, il y a d’ailleurs un nombre record de malades au travail en ce moment avec tous les germes qui s’en donnent à coeur joie…
Et dites-vous bien également que qui dit réchauffement dit fonte de la neige mais aussi verglas alors à choisir je préfère encore la première option parce que traverser le petit parc vers notre métro chaque matin devient de plus en plus périlleux, vu qu’il n’y a pas d’option patins sur mes chaussures! Sans compter qu’on se doute bien que le redoux ne va pas durer et que le retour aux grands froids risquent d’être encore plus difficile après cette pause…

Mais finalement si on vit au Québec, c’est quand même bien pour avoir des bordées de neige et des -15 pendant quelques mois sinon on serait resté en France (quoique…). Mais bon… Vivement l’été!

Dead until Dark

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Alors que les jeunes filles en fleur se passionnent pour Twilight, j’ai préféré me lancer dans la saga True Blood, aussi connue sous le nom de The Southern Vampire Mysteries! Dead until Dark (paru en 2001) est le premier tome de la série littéraire de Charlaine Harris et on y fait connaissance avec l’héroïne qui est aussi le narrateur, Sookie Stackhouse, serveuse sans histoire au Merlotte, qui a tout de même la faculté de lire dans les pensées.
Ce petit détail lui vaut d’être considérée comme à moitié folle par les habitants de la ville de Bon Temps (Louisiane), il faut dire qu’elle n’a pas toujours l’air maligne en essayant de tenir une conversation tout en écoutant ce que tout le monde pense autour d’elle…

Sa petite vie va être bouleversée par l’arrivée d’un vampire dans la ville, Bill (150 ans), qui outre un charme incroyable a surtout un esprit totalement fermé pour Sookie! Pour la première fois elle peut être près de quelqu’un sans l’entendre et vu que les japonais ont inventé du sang synthétique pour les vampires (True Blood), ceux-ci n’ont plus besoin de se cacher…
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas une série de crimes commis à l’encontre de jeunes femmes qui fréquentent justement des vampires depuis que Bill a fait son apparition.

Dans ce premier roman, on se prend d’affection pour les personnages principaux, Sookie, son frère le tombeur, Jason, Bill le vampire mais aussi Sam, le patron de Sookie qui a du mal à cacher ses sentiments pour la jeune femme. Outre les histoires de vampires et l’organisation particulière de leur monde, il s’agit ici aussi d’intrigues policières assez intéressantes, surtout que Sookie est du genre sarcastique et qu’on ne s’ennuie pas une seconde en suivant ses pensées.
Le sexe est également bien présent dans le roman et,mesdames, si vous croisez un vampire, sautez-lui dessus car apparemment c’est incroyable!

Forte de la lecture de ce premier tome, je me suis lancée dans le visionnage de la série, ou du moins de son pilote car je ne savais pas si elle risquait de dévoiler les intrigues des autres tomes, et j’ai trouvé le tout plutôt conforme au livre. La voix de Sookie (Anna Paquin) ainsi que ses dents du bonheur m’ont un peu dérangée au début car je ne l’imaginais pas comme ça, mais finalement on s’habitue et j’ai maintenant hâte de voir les prochains épisodes… Mais pas plus que de lire le prochain tome!
D’ailleurs j’en profite pour signaler que je les lis en anglais et que si, comme moi, vous êtes réticent(e) au début, ça se comprend très facilement en fait! Great!

Lie to me

lie_to_me2.jpgOu pas, merci!
Sans être aussi douée que Cal Lightman, je repère suffisamment bien les mensonges pour qu’il soit difficile de me faire la moindre surprise… Mais dans la série Lie to me, le Dr Cal Lightman (très bon Tim Roth) est un homme qui a passé toute sa vie à étudier les gestes et faciès des gens pour être capable de dire ce qu’une personne ressent (colère, impatience, peur, attirance) de sa simple attitude…

Ce talent lui vaut d’être à la tête d’un groupe à son nom chargé d’enquêter pour la police ou des particuliers sur toutes sortes de cas. Aidé de son associée, Gillian Foster, et de ses employés, il scrute chaque détail à la recherche d’une dissimulation qui fera avancer l’enquête du jour.

Lie to me est une série qui ne me tentait pas des masses jusqu’à ce que des amis m’en parlent et depuis j’ai rattrapé les deux premières saisons très rapidement. Le personnage principal est vraiment sympathique, peut-être par sa nonchalance typiquement anglaise, ou son humour particulier… cela dit son accent britannique le rend parfois difficile à comprendre.

Ceux qui suivent The mentalist y verront peut-être une certaine ressemblance mais les techniques des deux héros ne sont pas les mêmes (Lightman se base sur les micro-expressions alors que The mentalist fait appel à de la déduction), ni le ton, ni les enquêtes. Lightman est plus rigolo, et comme il n’enquête pas toujours sur des meurtres, on explore d’autres schémas bien agréables.