Ou pas, merci!
Sans être aussi douée que Cal Lightman, je repère suffisamment bien les mensonges pour qu’il soit difficile de me faire la moindre surprise… Mais dans la série Lie to me, le Dr Cal Lightman (très bon Tim Roth) est un homme qui a passé toute sa vie à étudier les gestes et faciès des gens pour être capable de dire ce qu’une personne ressent (colère, impatience, peur, attirance) de sa simple attitude…
Ce talent lui vaut d’être à la tête d’un groupe à son nom chargé d’enquêter pour la police ou des particuliers sur toutes sortes de cas. Aidé de son associée, Gillian Foster, et de ses employés, il scrute chaque détail à la recherche d’une dissimulation qui fera avancer l’enquête du jour.
Lie to me est une série qui ne me tentait pas des masses jusqu’à ce que des amis m’en parlent et depuis j’ai rattrapé les deux premières saisons très rapidement. Le personnage principal est vraiment sympathique, peut-être par sa nonchalance typiquement anglaise, ou son humour particulier… cela dit son accent britannique le rend parfois difficile à comprendre.
Ceux qui suivent The mentalist y verront peut-être une certaine ressemblance mais les techniques des deux héros ne sont pas les mêmes (Lightman se base sur les micro-expressions alors que The mentalist fait appel à de la déduction), ni le ton, ni les enquêtes. Lightman est plus rigolo, et comme il n’enquête pas toujours sur des meurtres, on explore d’autres schémas bien agréables.