D’Anna Gavalda, j’avais lu et aimé sa première parution, un recueil de nouvelles intitulé Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part et j’avais aussi lu mais vraiment adoré Ensemble c’est tout, adapté depuis au cinéma.
Quand on m’a prêté Je l’aimais, je m’attendais à autre chose que cette courte histoire qui en raconte une autre.
Chloé vient de se faire plaquer par son mari pour une autre femme et c’est son beau-père, le père donc du goujat, qui va la prendre son sous aile le temps d’un week-end à la campagne, pour tenter de lui expliquer que tout est peut-être pour le mieux. Pour se faire, il va lui raconter sa propre histoire, celle de sa lâcheté quand il n’a pas osé quitter la femme qu’il avait épousé pour la femme qu’il aimait…
Je l’aimais est un court roman qui n’a jamais réussi a sonner pas juste pour moi. Ce beau-père qui était presque un étranger auparavant et qui tout à coup se livre, avec forces détails intimes parfois, m’a semblé caricatural, inconsistant et l’héroïne, même si on comprend son chagrin n’est pas franchement sympathique. Si l’émotion est présente, il n’en reste qu’un récit sans consistance que j’ai déjà oublié pour ma part. On peut toutefois en retenir la morale simpliste: on peut être courageux en quittant une personne et lâche en restant avec une autre…