Forte de mes nouvelles bonnes résolutions, j’ai guetté attentivement quand aurait lieu la Journée verte à Longueuil cette année pour être sûre d’avoir un récupérateur d’eau de pluie et un bac à compost subventionnés par la ville! Une fois annoncée, j’ai réservé mes deux items en ligne et je suis allée les chercher au Marché Public de Longueuil un jour d’avril.
Quelques semaines plus tard, Chéri a installé le récupérateur d’eau de pluie sous une gouttière et le bac à compost près du deck. Le choix de l’emplacement pour ce dernier a été un peu compliqué puisqu’il ne faut pas qu’il soit en plein soleil toute la journée mais il faut aussi qu’il soit proche pour ne pas rechigner à y aller dès qu’il ne fait pas beau!
Depuis, nous avons un Tupperware sur le comptoir qui recueille tous nos déchets de table, sauf de viande et poisson, et on a assez vite pris le pli. On a hésité à acheter une poubelle dédiée à ça que l’on aurait accrochée à l’intérieur d’un placard mais après mûres réflexions, on a choisi de continuer avec notre boîte sur le comptoir. Elle est facilement accessible, comme elle n’est pas très grosse, on la vide aux 2-3 jours en évitant les odeurs et surtout, elle se lave très facilement!
On a acheté un outil pour « retourner » le compost et donc on essaie de penser à le faire aux semaines environ. Le plus dur dans tout ça, c’est de savoir si on fait les choses comme il faut puisqu’on y va un peu comme on le sent! On ne fait pas très attention à l’équilibre entre matière brune, pleine de carbone, (feuilles mortes, terre, journal, pâte…) et matière verte, riche en azote, (fruits, légumes, mauvaises herbes…) ou encore à l’humidité alors on se demande si tout est normal mais comme cela peut prendre de 1 à 3 ans avant d’avoir du compost, on n’est pas près d’avoir la réponse! En même temps, on le fait pour réduire nos déchets et non pour avoir de la terre à compost, même si ça serait sympa d’en avoir! À noter tout de même qu’il est prévu à l’horizon 2018 que Longueuil (et donc St-Hubert) collecte les résidus organiques alors peut-être que rendu là, on choisira cette option pour se simplifier la vie…
Côté récupérateur d’eau de pluie, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’est très vite rempli! En un gros orage, on avait déjà de quoi faire! La seule chose à laquelle on ne pense pas, c’est qu’il est 10 fois plus long d’arroser son potager comme ça qu’avec un bon vieux tuyau d’arrosage! Premièrement, le robinet est assez bas (logique) donc il faut un petit arrosoir ou alors creuser la terre pour pouvoir glisser un arrosoir plus gros. Mais même à ça, le débit est lent alors il faut s’armer de patience.
On peut toujours choisir de mettre un tuyau qui se rend jusqu’au jardin mais ça va pour les plates-bandes, rien en hauteur puisqu’il n’y a pas de pompe! Ainsi pour les bacs à fleurs (c’est ce que nous avons le plus), pas le choix d’y aller avec l’arrosoir! Enfin, bon ça m’apprend la patience mais c’est là où on se rend compte que l’écologie est toute une job!