Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un roman de l’auteur suédois Jonas Jonasson dont la 4e de couverture m’a attirée à la bibliothèque:
« Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao… »
Si vous avez besoin d’un petit rappel de vos cours d’histoire, c’est le roman idéal pour se replonger dans les grands événements du XXe siècle, à condition bien sûr de ne pas être trop regardant sur la véracité des anecdotes! Mais dans ce roman, c’est autant les flashbacks de son passé et cet enchaînement improbable qui a valu au héros d’être de tous les grands moments marquants de ce siècle que les rencontres que le vieux fait dans sa fuite qui nous embarquent. Bien sûr on est parfois un peu lassé de toutes les facilités avec lesquelles il se sort de chaque mauvais sort mais d’un autre côté, c’est très ludique.
Quand le commun des mortels ne supporte plus de voir sa vieille table de salle à manger trôner au milieu de la pièce avec son vernis passé, ses traces d’usure, sa couleur qui ne va avec rien dans la maison, il choisit généralement d’aller magasiner une nouvelle table. Sauf le parent.
Le parent, lui, sait qu’avec des enfants de 3 et 5 ans, la toute nouvelle table design qu’il aura choisi avec soin en raclant ses fonds de tiroir, a plus de chance d’être abîmée par un coup de ciseau rageur, un crayon indélébile laissé inopportunément au mauvais endroit que de faire le bonheur de ses fiers nouveaux propriétaires.
Alors le parent se résout à la seule alternative possible: redonner une nouvelle vie à la table! Chez nous, je n’en pouvais plus de cette couleur « faux pin » alors que le reste des meubles est soit brun foncé, soit blanc! Ne voulant pas assombrir la pièce, j’ai choisi d’opter pour le blanc. C’est donc ainsi sur un coup de tête qu’à 17h30 un jeudi pendant la semaine de relâche, je me suis mise à poncer la table avec les marmots dans les pattes! Une fois fait, j’ai mis un couche d’apprêt comme la dame du magasin me l’avait recommandé et ensuite on a pique-niqué dans le salon!
Les jours suivants, j’ai mis deux couches de peinture pour finir par avoir un résultat pas trop mal. Bien sûr je vois plein de défauts, notamment parce que j’ai peint au pinceau plutôt qu’au rouleau (on pensait en avoir mais non) et que j’aurais du poncer un peu plus mais ça rend assez bien.
On n’avait juste pas réaliser qu’avec la luminosité qu’il y a dans la pièce à l’heure du petit-déjeuner, ça nous prendrait des lunettes de soleil maintenant pour pouvoir manger sur notre table toute blanche! En tout cas, on peut dire qu’on a redonné une nouvelle vie à cette table, respectant ainsi les principes du zéro déchet (#réutiliser), le tout pour le prix de deux pots de peinture. Pour aller plus loin, on pourrait aussi changer les pieds mais je n’étais pas trop inspirée et ceux que j’ai vu coûtaient pas loin de 200$ donc ça devient cher pour une table dont on souhaite juste prolonger la durée de vie de quelques années. D’ailleurs je n’ai pas peint les chaises car la table a été plus longue que prévu à peindre et que j’imaginais bien les heures passées pour les chaises. On verra si je me motive pour le faire cet été!
J’ai testé pour vous le nouveau centre d’amusement basé sur les personnages des lapins crétins… pile pendant la relâche scolaire!
Honnêtement, j’avais quelques angoisses en m’imaginant au milieu de camps de jour et finalement il n’y avait pas tant de monde que ça! D’ailleurs je m’attendais à ce que se soit plus grand que ça alors j’ai été un peu surprise en découvrant un petit stationnement et un centre pas si vaste si on compare avec des parcs intérieurs type Funtropolis.
On avait acheté des coupons cet hiver mais à noter que le prix est de presque 15$ par enfant entre 3 et 12 ans et 7$ par adulte.
À l’entrée, on nous remet à chacun un bracelet que nous devons garder en tout temps et scanner à l’entrée comme à la sortie. À part ça il nous servira à rien mais si j’ai bien compris si vous avez un abonnement, il y a des « missions » à remplir qui nécessitent de le scanner à divers endroits.
Côté jeux, on retrouve un petit mur d’escalade, des piscines à balle dont une adossée à un écran sur lequel il faut essayer d’atteindre les lapins avec des projectiles (ce qui m’a bien divertie en surveillant les filles).
Il y a un labyrinthe où les enfants prennent plaisir à escalader/glisser et un espace pour les moins de 3 ans. Ma 3 ans a d’ailleurs beaucoup aimé un autre espace où on retrouve une grande table pour jouer avec du sable lunaire et toutes sortes d’ustensiles fournis. Chouette, une activité salissante de moins à faire à la maison! On retrouve aussi des tablettes où les enfants peuvent faire des coloriages et un espace pour faire des constructions.
Une des différences avec d’autres parcs intérieurs est la présence de deux sièges de réalité virtuelle! J’ai failli ne pas le faire car l’attente peut vite être longue mais finalement je l’ai fait juste avant de partir. Ça fonctionne super bien! Ça rappelle une attraction du Futuroscope mais au lieu que toute une salle regarde un écran, là chacun à son casque. Le film d’animation dure 5 minutes environ et on s’y croit vraiment! Je me suis retenue de crier à quelques reprises car aucun enfant n’avait crié avant moi mais parfois, ouf, je m’accrochais fort à mon siège! La seule chose c’est que le casque appuie fort sur le nez et que ça donne un peu envie de vomir si on est sensible comme moi. Disons que pour quelques minutes, c’est fun mais je ne ferais pas ça plus longtemps. C’est réservé aux 5 ans et plus et ma 5 ans justement n’a pas trop aimé à cause du casque qui lui a fait mal… Elle est peut-être encore un peu petite pour ça…
Enfin, il y a l’espace où l’on peut manger mais à noter qu’il est interdit d’apporter de la nourriture de l’extérieur. Au menu, certains plats sont signés Jérôme Ferrer dont les macaronis à la viande et le riz aux légumes et tofu. On trouve aussi une boîte à lunch contenant un wrap à la dinde, des crudités avec trempette et un yaourt. La version pour enfant contient 2 morceaux de wrap versus 4 pour celle des adultes avec une compote en dessert. Pour ceux qui préfèrent, il reste la pointe de pizza.
Dans cet espace, il y a aussi des écrans pour jouer à la console et surtout un espace « Just Dance » et là, c’est trop drôle parce qu’il y a une employée qui est assignée à ça et donc qui danse sur chacun des morceaux à fond en entrainant les enfants, avec un grand sourire! Franchement tu veux pas jouer contre elle à la maison parce qu’elle cartonne! Parlant d’employés, tout ceux à qui on a parlé étaient super sympas et ils n’hésitaient pas à interagir avec les enfants.
En résumé, les filles ont passé un super moment mais comme ce n’est pas très grand, je n’ose imaginer un jour où il y a beaucoup de monde mais aujourd’hui, c’était très bien.
Au passage, j’étais persuadée que c’était à Laval alors qu’en fait c’est à Pointe-Claire! 😉