Peu de temps avant la mise en vente de notre maison, nous avions fait une offre d’achat sur un duplex qui rencontrait une bonne partie de nos critères. Comme nous ne voulions pas prendre de risque financier, nous avions mis notre achat conditionnel à la vente de notre maison. À ce moment-là on était plus inquiet de mettre longtemps à la vendre et donc de perdre le duplex qu’on souhaitait qu’autre chose.
Puis, comme je vous le disais il y a peu, on a finalement vendu en 7 jours la maison mais surtout on devait finaliser la vente en moins de 3 semaines, déménagement inclu… Qu’à cela ne tienne, les délais étaient un peu limites pour emménager dans le duplex mais en campant 2-3 semaines, c’était faisable. Seule étape à finaliser: l’inspection pré-achat.
Notre courtier nous avait recommandé quelqu’un en précisant qu’il était le meilleur pour les bâtiments anciens de ce genre. On a donc fait appel à lui mais comme le duplex était en train d’être rénové de A à Z pour être converti en cottage, on n’avait pas vraiment d’inquiétude sur cette étape.
Et c’est là que faire appel à un professionnel, à un inspecteur compétent et reconnu, peut faire toute une différence. Parce que si les travaux des étages habitables étaient très bien faits, il se trouve que personne n’avait pris la peine de faire des vérifications dans le vide-sanitaire! L’inspecteur a donc fait un constat douloureux: solives en train de pourrir, moisissure, aération à la mauvaise hauteur, les extensions (qui ne sont pas récentes) n’ont pas été assez creusées, etc.
Autant vous dire que c’était une très mauvaise surprise pour nous mais aussi pour le vendeur qui apparemment ne s’y attendait pas du tout! On a réfléchi une coupe de jours et là encore, sur les conseils de notre agent, on a préféré retirer notre offre d’achat que de s’engager pour de longs mois d’incertitude. Vu l’ampleur des travaux qu’il y a à faire, sans compter qu’un ingénieur voire d’autres experts devraient intervenir, on n’avait pas confiance que TOUS les travaux nécessaires seraient effectués, pas juste le minimum pour que ce soit vendable.
On a donc pris la décision difficile de retarder notre projet de revenir à Montréal pour louer quelque chose proche de chez nous (parce qu’avec tout ça il fallait quand même qu’on quitte notre maison avant le 9 octobre) vu que ça ne donnait rien de changer les filles d’école et de garderie en cours d’année tant qu’on ne savait pas dans quel quartier on allait poser nos valises pour de bon.
Alors voilà, on devrait être de retour sur l’île depuis quelques jours mais finalement on défait les boîtes du premier déménagement de notre série et on en a encore pour plusieurs mois de longs trajets maison-boulot. C’est une déception et pas mal de logistique mais l’inspection nous a permis d’éviter beaucoup plus de problèmes à long terme!