Un déménagement est stressant pour tout le monde mais alors quand en plus vous ajoutez les enfants, le niveau d’angoisse monte d’un cran. Dans notre cas, nous avions au moins l’avantage, pour cette fois, de rester plus ou moins dans le même coin et donc de ne pas imposer aux filles de changer d’école ou de garderie, surtout en cours d’année.
Pour autant, je me demandais comment elles allaient vivre ce changement: quitter la maison qu’elles ont toujours connu, notre beau jardin et la piscine… L’avantage de faire ça en octobre, c’est qu’elles ont 8 mois avant de réaliser qu’elles n’ont plus nul part où se baigner en été! 😉
La maison qu’on loue en ce moment est aussi plus petite, même si elles conservent chacune une chambre, et surtout on leur a dit plusieurs fois qu’on était là temporairement alors pas de super déco dans leurs nouvelles chambres comme on en avait discuté quand on avait fait une offre d’achat à Montréal…
Cela étant, la journée du déménagement elle-même s’est super bien passée avec 2 petites filles très patientes et surtout Zoé qui nous a vraiment aidés en portant plusieurs cartons! À la fin de la journée, on est resté toutes les 3 plus de 2h dans l’ancienne maison quasiment vide pendant que je la nettoyais. Il était plus de 20h quand on est parti, il n’y avait même pas une chaise pour elles et encore moins à manger et elles n’ont quasiment pas bronché! Je leur en suis encore très reconnaissante!
Dans la foulée, elles se sont super bien adaptées à leur nouvel environnement. Pas une seule critique, pas une seule mention de leur ancienne maison, elles ont intégré leurs chambres comme si on n’avait rien changé et y dorment paisiblement toutes les nuits.
De l’autre côté, on a notre chat, chat d’extérieur indépendant au possible qu’il a bien fallu mettre dans un carton lui aussi. Enfin techniquement dans sa cage mais ça aurait été plus facile dans un carton! Pour la petite histoire, après les 2h de ménage, on s’apprêtait toutes les 3 à partir sous les yeux des acheteurs quand on a aperçu Elliott traverser la rue. J’ai donc sauté sur l’occasion pour l’embarquer (sinon je serais revenue le chercher le lendemain) et c’est là que les ennuis ont commencé! J’ai mis 10 vraies minutes à le faire rentrer dans sa cage, sous ses miaulements rageurs et ses coups de griffes! À la fin, je transpirais de m’être battue avec lui mais au moins j’avais gagné!
Ça aurait du me mettre la puce à l’oreille car depuis, il est toujours aussi mécontent! La première nuit, je l’ai gardé dans notre chambre pour qu’il ne soit pas trop stressé par tous les cartons et on ne l’a pas trop entendu. Le lendemain, il a eu le droit de se balader un peu dans la maison mais il restait pas mal terré dans un coin. En fin de journée, on lui a mis un harnais pour aller faire un tour dehors sous surveillance mais il ne voulait même pas sortir.
Le problème c’est que la 2ième nuit, il s’est mis à miauler très fort de manière ostensiblement fâchée! J’ai fini par le mettre dehors même si ce n’était pas flagrant que c’est ce qu’il voulait, tant pis pour la surveillance!
Quand il n’était pas là au petit matin, on s’est un peu inquiété, quand il n’était toujours pas là en fin de journée malgré nos tours du quartier à l’appeler, on était VRAIMENT inquiet!
Finalement, il est revenu dans la soirée heureusement! Par contre, depuis, il continue d’exprimer son mécontentement tous les jours! Il a une façon de miauler très particulière qui n’est pas du tout sa façon normale plutôt douce. Non, là c’est vraiment fort et rauque, genre « vous allez me le payer ». Mais le pire c’est qu’on ne sait pas ce qu’il veut! On lui ouvre, il ne veut pas sortir, on le garde à l’intérieur, ça repart de plus belle alors on espère que ça va se placer parce que là on vit avec un petit dragon!
Et dire qu’il faudra recommencer tout ça dans quelques mois à Montréal!