Je me rends compte où j’ai des phases où je lis très peu et d’autres où je vais sauter d’un livre à l’autre pour peu qu’on m’en ait conseillé un nouveau. C’est ainsi qu’après avoir lu les 3 tomes des Filles de Caleb (que personnellement, je n’ai pas vraiment aimé), un collègue m’a parlé du Théorème du homard de Graeme Simsion. Je me suis empressée de le commander à la bibliothèque et je l’ai dévoré en quelques jours à peine.
C’est l’histoire d’un professeur universitaire brillant qui sait qu’il est différent des autres sans avoir mis un nom dessus. Nous, lecteur, savons que c’est le syndrome d’Asperger qui fait qu’il ne réagit pas comme les autres dans certains contextes sociaux. Un jour, il se met en tête de se marier et lance donc l’opération Épouse qui, au biais d’un questionnaire minutieux, devrait lui permettre de trouver la perle rare. Attention, elle ne doit pas fumer, ne pas être végétarienne, aimer plusieurs parfums de crème glacée, être ponctuelle, sportive, intelligente, etc. Cette personne-là existe-t-elle vraiment mais Don peut-il seulement être amoureux?
Vous vous en doutez, le héros, bien que rigide (vous apprendrez ce que sont les repas normalisés), est attachant. Il se met parfois dans des situations cocasses et c’est son détachement face aux attentes sociales qui nous touche. On s’interroge même parfois sur toutes ces codes que nous encourageons en les reproduisant à l’infini sans jamais chercher une autre voie…
Maintenant il me reste à lire la suite, L’effet Rosie, le théorème de la cigogne.
En attendant, j’ai sauté sur l’occasion lorsqu’un ami nous a référé une nouvelle série pour découvrir Sex education sur Netflix. La série se passe en Angleterre et suit Otis (Asa Butterfield) dont la mère, sexologue, peut être envahissante avec son ouverture d’esprit et son besoin de tout verbaliser. Un jour, par un concours de circonstances, Otis s’improvise sex thérapeute pour un élève de son lycée et rencontre Maeve (Emma Mackey), une fille un peu rebelle qui va lui proposer une drôle d’association.
On aborde le thème maintes fois revu de la sexualité à l’adolescence mais les personnages (aidés par un très bon casting) en font tout l’intérêt. C’est drôle, intelligent et on regrette juste qu’il n’y ait que 8 épisodes pour cette première saison. Au passage, vous pourrez y retrouver Gillian Anderson qui a bien changé depuis X Files et à qui l’âge va drôlement bien.
Sex education vu en janvier dernier en moins d’une semaine… L’attente va être looooooooooooongue !