Mois : juin 2019

De la Rive-Sud à l’île de Montréal, un an plus tard

Dans quelques jours, cela fera un an que nous sommes revenus sur l’île de Montréal.

Nous avions décidé de quitter notre maison bien aimée et de laisser derrière nous piscine pour retrouver un quartier que nous aimons particulièrement (Hochelaga) et dans lequel j’ai déjà eu 3 apparts au cours de ma vie montréalaise, tous à quelques pas de notre maison actuelle.

J’avais élaboré sur les raisons de ce changement l’an passé et je dois dire qu’un an plus tard, nous n’avons aucun regret. Il faut dire que nous avons trouvé la maison parfaite pour  nous.

Mais nous apprécions par-dessus tout d’avoir tout à quelques pas. Nous avons aussi bien des magasins zéro déchet (Mega Vrac et Terre à soi notamment), que des petits commerçants type boucherie, pâtisserie sans oublier les épiceries classique et petits restos délicieux (l’État-major étant mon préféré).

À vrai dire, on a tellement tout à proximité que le seul moment de la semaine où on utilise l’auto, c’est pour conduire notre cadette à son cours de gym le samedi matin, et encore, quand il fait beau, on y va en vélo.

On est rendu au point où l’on se demande si on va reprendre une voiture à la fin de notre leasing dans quelques mois…

L’autre point qui nous avait fait franchir le pas, c’était la flexibilité offerte par le métro. Bien sûr, cela peut paraître évident (ou peu important pour d’autres) mais pour nous, c’était devenu un des points de friction les plus importants de la vie en banlieue.
On a beau dire mais quand le bus qui passe proche de chez toi s’arrête vers 18h et qu’il faut ensuite en prendre 2 ou 3 (qui passent parfois qu’aux heures) pour rentrer, ça limite un peu les 5 @ 7 improvisés. Payer 40$ de taxi (minimum) ou devoir mettre 1h30 pour rentrer, ça coupe toute envie d’aller boire un verre avec des collègues sur un coup de tête.

Pour certains, la question ne se pose pas car ils aiment être en auto et ne se déplacent jamais sans mais pour nous, c’est hors de question.

Alors maintenant, on met 30 minutes pour se rendre au travail en métro et vu qu’il passe aux 2-3 minutes, si l’un de nous a une sortie de dernière minute, pas de problème. Ni pour celui qui doit récupérer les enfants à l’école à l’improviste, ni pour celui qui rentre plus tard puisqu’à 16h ou à 22h, on met toujours 30 minutes pour rentrer.

Ainsi, on savoure particulièrement notre vie de quartier et les enfants, la vie de ruelle. Aussitôt les beaux jours revenus, toute une vie a repris dans la ruelle et les enfants vagabondent d’une maison à l’autre. Il faut parfois arpenter la ruelle à l’heure du souper pour remettre la main sur nos gnomes (et user de persuasion pour les convaincre de rentrer quand les autres jouent encore) mais le côté positif, c’est qu’ils ont toujours des amis avec qui s’amuser.

Alors voilà, un an plus tard, toutes les interrogations qu’on pouvait avoir avant de sauter le pas se sont envolées et ont laissé place à cette certitude qu’on a trouvé notre nid.

Adopter ou ne pas adopter un chien…

Depuis plusieurs mois, je me suis mise en tête d’adopter un chien.

J’ai cette image parfaite de mon enfance où vers 15 ans, j’avais réussi à convaincre mes parents d’aller faire un tour à la SPA « juste pour voir ». Cela faisait plusieurs années que notre chien était décédé et je rêvais d’avoir un jour un chiot.

Arrivés à la SPCA, mes parents n’avaient eu aucun coup de cœur pour les chiots présents et j’avais eu très peur que nous repartions bredouille. Ils avaient tout de même entrepris de faire le tour des cages des chiens adultes et c’est là que la magie a opéré. Je ne saurais pas dire exactement pourquoi mais juste en passant devant la cage de ce berger allemand croisé beauceron, nous sommes tombés en amour. Ça devait être à sa façon de nous regarder ou de se tenir mais tout de suite, nous avons demandé à pouvoir aller le promener et au final il est resté dans nos vies les 13 années qui ont suivi.

Ça a été le chien le plus merveilleux au monde alors qu’on n’avait aucun intérêt pour cette race, qu’il n’avait rien d’un mignon petit chiot vu qu’il avait déjà sa taille adulte à 11 mois, mais tout dans son comportement était parfait. Il a bien détruit quelques objets les premiers mois mais sans jamais montré aucun signe d’agressivité.

 

Lewis (le meilleur chien au monde)

Alors depuis que je songe à adopter un chien, j’aimerais reproduire le même coup de cœur mais force est d’admettre qu’à Montréal, c’est pas mal plus compliqué.

Tout d’abord, je souhaite adopter un chien de refuge seulement, je ne cherche en aucun cas à acheter un chien dans un élevage ou pire, d’un particulier sur Kijiji (si vous vous demandez pourquoi, cherchez Stitch sur la page Facebook de Chatons Orphelins Montréal).

Dans les refuges, il n’y a pas autant de chiens que l’on pourrait croire (alors que le nombre de chats explosent toujours) et si vous ajoutez quelques critères comme compatible jeunes enfants et chats, c’est quasiment mission impossible. Maintenant vous éliminez aussi certaines races que nous préférons éviter (husky, labrador, pitbull par exemple), les chiens trop âgés pour nous (on aimerait 3 ans et moins) et vous avez… zéro choix! Ou si un jour vous spottez un chien qui pourrait peut-être convenir, vous êtes mieux de pouvoir vous déplacer dans l’heure car cette perle sera vite adoptée (et tant mieux pour lui).

Tartine, aussi appelée le monstre

Comme j’ai tendance à croire au destin, je me dis que c’est peut-être mieux ainsi car je me souviens bien de toutes les difficultés que nous avons eu avec Tartine et faire garder un chien à chaque vacances est tout un défi…

En attendant, je me suis inscrite auprès de différents organismes pour être famille d’accueil mais, à date, aucun n’a eu de chien qui pouvait être placé avec une famille ayant des enfants. L’ironie dans tout ça est qu’il y a de très nombreux chiots ou jeunes chiens à adopter de l’autre côté de la frontière.

Bien sûr, on pourrait aller dans le Vermont mais la plupart des animaux sont placés en famille d’accueil et il faut d’abord envoyer une application et être sélectionné avant de pouvoir rencontrer le chien. Cela veut dire que vous ne pouvez pas vous balader dans le refuge en attendant d’avoir un coup de cœur pour l’une ou l’autre de ces petites bêtes, vous faites la route pour rencontrer l’animal vu en photo seulement.

D’un autre côté, si Internet avait existé quand nous avons adopté Lewis (notre fameux berge allemand), on ne se serait peut-être pas déplacé au refuge ce jour-là parce qu’en photo aucun chien ne nous aurait tapé dans l’œil… À méditer.

Si vous avez une belle histoire d’adoption, n’hésitez pas à me la partager.

Quelques-uns des refuges ou organismes auprès desquels adopter un chien dans la région de Montréal:

SPCA Montréal, SPCA Montérégie, SPCA de l’Ouest

Les Pattes jaunes

Berger Blanc

Les Aristopattes

Refuge Magoo

Services Animaliers de la rive-Sud