Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un roman de l’auteur suédois Jonas Jonasson dont la 4e de couverture m’a attirée à la bibliothèque:
« Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao… »
Si vous avez besoin d’un petit rappel de vos cours d’histoire, c’est le roman idéal pour se replonger dans les grands événements du XXe siècle, à condition bien sûr de ne pas être trop regardant sur la véracité des anecdotes! Mais dans ce roman, c’est autant les flashbacks de son passé et cet enchaînement improbable qui a valu au héros d’être de tous les grands moments marquants de ce siècle que les rencontres que le vieux fait dans sa fuite qui nous embarquent. Bien sûr on est parfois un peu lassé de toutes les facilités avec lesquelles il se sort de chaque mauvais sort mais d’un autre côté, c’est très ludique.
En bref, j’ai beaucoup aimé.