Catégorie : C’est mieux en le disant

Pourquoi je n’ai pas aimé De voiles en voiles

Impossible de passer à côté de LA nouvelle attraction du Vieux-Montréal cette année: De Voiles en voiles! Toute la blogosphère en a parlé et dans le coin, un grand bateau pirate ne passe pas inaperçu!

IMG_2318Comme tout le monde avait l’air emballé, on avait hâte d’essayer mais l’occasion ne s’est présenté que ce samedi de septembre. On y est allé en famille avec mes parents et comme on nous avait conseillé d’arriver à l’ouverture (10h) pour éviter la longue attente, nous sommes arrivés vers 10h30.

Première file pour acheter les billets et surtout comprendre comment ça marche et qu’est-ce qui est le plus avantageux pour nous. Difficile de vraiment jauger vu qu’on ne savait pas si Zoé voudrait faire le petit parcours, voire même celui au-dessus ou encore combien de fois les cocottes iraient dans les jeux gonflables. On a choisi d’acheter 12 écus, ce qui aurait du être pile ce dont nous avions besoin selon nos calculs.

Avec mon papa, on était décidé à faire un parcours, c’est donc nous qui nous sommes collés à cette file d’attente pendant que les filles, Chéri et ma maman allaient aux jeux gonflables. Et l’attente a été longue, longue, longue! En plein soleil!! On crevait de chaud, il fallait rester debout tout le long et il n’y avait rien d’autres à faire que regarder ceux qui avaient déjà la chance d’être dans les parcours. Ou de regarder les enfants, tannés d’attendre, qui avaient investi l’espace du petit parcours pour faire n’importe quoi. Ainsi il y avait 4-5 enfants qui grimpaient sur des barils, sautaient de l’un à l’autre, sautaient parterre, et même s’accrochaient au filin de la tyrolienne pour les petits pour se pendre après! Rendu là, j’étais assez atterrée qu’aucun parent ne dise rien mais qu’aucune personne du staff non plus! C’était n’importe quoi et dangereux!

Après près de 2h d’attente, ça a enfin été notre tour. Entre temps, les filles s’étaient tannées des jeux gonflables et patientaient tant bien que mal près de nous. Quand ça a été à nous de nous harnacher, évidemment Zoé ne voulait pas mettre l’équipement et n’a donc pas pu faire le petit parcours. Comme il était difficile de surveiller les filles dans cet espace pendant qu’on faisait notre parcours, Chéri est reparti aux jeux gonflables (après avoir racheté des écus) avec les filles, pendant que maman était en charge des photos!

DSC_0292Mon papa voulait faire le parcours intermédiaire mais arrivés là-haut c’était vraiment trop haut pour moi qui ai le vertige! Je l’ai donc laissé et suis redescendue d’un cran. Une petite fille et sa maman étaient devant moi mais la petite fille (d’à peine 10 ans) ne voulait plus y se lancer. Une monitrice est venue l’aider et l’a accompagnée pour faire la première section. Ensuite, sa maman a pris le relai, je suivais derrière en me disant que vraiment ce n’était pas pour moi ce genre d’activité, que j’avais trop peur mais j’ai franchi tant bien que mal la première section. Sauf qu’arrivée là, la petite fille ne voulait pas continuer et qu’il a fallu qu’on revienne toutes en arrière pour qu’elle puisse redescendre! Moi qui étais si soulagée d’avoir au moins commencé, il fallait tout refaire! La maman devant moi, qui a repris le parcours sans sa petite, était drôlement à l’aise et filait à toute allure alors que j’avançais à deux à l’heure, priant à chaque pas pour réussir à finir sans que quelqu’un ne soit obligé de venir me chercher!

DSC_0267À l’inverse derrière moi, il y avait deux enfants d’une dizaine d’année aussi qui étaient super à l’aise! Du coup, je faisais bouchon devant eux et à plusieurs reprises, je leur ai dit « doucement » parce qu’ils arrivaient à toute allure sur les structures, faisant tout balancer et moi manquant de défaillir! Arrivée à une espèce de section « balançoire » (la pire), j’ai été un peu rassurée de voir que la maman devant moi en bavait! En fait, rassurer n’est pas le bon mot vu que si elle avait du mal, qu’est-ce que ça allait être pour moi mais au moins je me sentais un peu moins seule! C’est là que je me suis demandée si je restais accrochée à mon poteau, est-ce qu’il y avait moyen qu’on fasse juste venir une échelle pour que je descende plutôt que d’être obligée de revenir en arrière si je voulais abandonner! Comme ce n’était pas vraiment une option, j’ai pris sur moi et j’ai fini le parcours tant bien que mal. Honnêtement, je n’en ai éprouvé aucun plaisir, aucune fierté. Je suis contente de l’avoir fait parce que maintenant je sais qu’aussi fun ça ait l’air d’en bas, ce n’est vraiment pas quelque chose pour moi.

Mon papa a pas mal galéré sur son parcours aussi, notamment les espèces de trapèzes où il a cru mourir m’a-t-il dit. (Oui, on fait dans la demi-mesure chez moi).

Au final, bien qu’on soit arrivé assez tôt, on a passé pas loin de 2h à attendre en plein soleil pour une vingtaine de minutes dans les airs. Évidemment rendu là, on mourrait tous de faim puisque l’heure du lunch était bien avancée et je me suis demandée si j’allais faire un malaise là haut! Ce n’est pas arrivé heureusement mais on a filé se mettre à l’ombre sur une terrasse du Vieux Port pour avaler quelque chose avant de rentrer.

Donc non on n’a pas aimé. On n’a pas aimé qu’il n’y ait quasiment pas d’ombre (il y a quelques tables avec parasol mais la moitié était cassée), on n’a pas aimé attendre encore et encore et on n’a pas aimé que le staff soit aux abonnés absent. D’ailleurs, on se demandait souvent qui était du staff et qui était des visiteurs car ils ont des polos de toutes les couleurs qui ne se différencient pas vraiment du reste de la foule.

On s’est demandé si ça n’aurait pas été plus simple d’avoir une file par parcours plutôt qu’une pour tous les parcours en même temps vu que tous les parcours ne prennent pas le même temps à faire et que certains font la file juste pour celui des touts petits. Bref, on passera notre tour l’année prochaine si rien ne s’améliore.

Ah et autre détail, une pub passait sur Facebook: « aimer notre page pour obtenir des coupons rabais ». Je me suis donc « abonnée » à la page au début de l’été mais je n’ai jamais vu passer un seul coupon rabais malheureusement!

Dans un même bateau

Zoé, qui faisait une crise de bacon!
Zoé, qui faisait une crise de bacon!

Au cas où vous en doutiez: on en chie TOUS avec nos enfants!

Personnellement je ne « crois » pas trop aux phases qu’on nomme dans les journaux « Terrible two, threenagers, fucking four » ou autres. Je crois que nos enfants grandissent, apprennent, testent, sont dépassés par leurs émotions et que cela prend différents visages qu’ils aient 2 ou 4 ans et que ça va durer encore bien des années!

Au cours des 3 derniers jours avant de reprendre le travail cette semaine, nous avons eu différentes activités qui impliquaient toujours d’autres enfants et à chaque fois le constat a été le même, que cela soit en discutant avec les parents ou en observant les enfants : ils nous rendent dingues! Par moment! Parce que même si on les échangerait bien contre une grasse matinée ou un repas sans cri ou nourriture à terre de temps en temps, reste qu’on les aime et qu’on referait tout pareil même si on savait avant à quel point ils allaient nous « pourrir » la vie certains jours!

Certains enfants sont plus intenses que d’autres et certains cachent bien leur jeu! Prenez ma presque-4-ans : en soirée avec d’autres enfants, c’est pas mal la plus sage, celle qu’on entend le moins, qui n’achale pas (trop) les autres, qui ne fait (presque) rien d’interdit (sans que quelqu’un l’ait fait avant elle au moins) mais à la maison, c’est une autre histoire!

À la maison, elle dit non à tout. Elle embête sa petite sœur en permanence, elle escalade des meubles (ce qui lui a valu une chute dans son dressing il n’y a pas si longtemps), elle refuse de ramasser ce qu’elle fait tomber (ou lance) parterre, elle refuse de rester au coin si on la punit. Je pourrais continuer comme ça encore longtemps. Globalement, à la maison, elle nous pousse à bout. Alors on réagit comme on peut : parfois en désamorçant la crise, parfois en s’emportant nous-même parce que bon, là c’est la goutte d’eau.

Et finalement si les enfants ont tous la même propension à nous tester, ce sont surtout nos façons de réagir qui sont différentes. On ne tolère pas les mêmes choses, on n’est pas énervé par les mêmes choses, on n’a pas le même vécu en tant qu’enfant nous-même d’abord puis parent de nos enfants. Alors chacun réagit avec les outils en sa possession, chacun essaie de faire de son mieux, tout en évitant le regard de jugement que porte tout un chacun « parce qu’il n’y a pas de meilleur parent que celui qui n’a pas d’enfant »!

Peut-être que ma fille va aller au coin pour ne pas vouloir rendre le doudou à sa sœur à l’arrêt de bus et que les gens vont trouver que, quand même, je suis un peu dure avec cette mignonne petite fille à couettes qui ne fait que s’amuser. Oui, mais que savez-vous de tout ce qui s’est passé avant cet instant? Est-ce qu’elle n’a pas d’abord refusé de mettre ses chaussures pour quitter la garderie? Est-ce qu’elle n’a pas tenté de traverser la rue en courant? Est-ce qu’elle n’a pas refusé d’avancer dans les portes tournantes, bloquant tout le monde derrière? Est-ce que sa sœur n’a pas elle aussi fait une crise pour un quelconque motif?

Laissez-moi vous dire que derrière tout parent qui s’emporte, il y a généralement une suite d’événements qui a mené à ce « trop plein ». On fait de notre mieux, on tente de les éduquer comme de futurs adultes responsables et généreux. Mais quel poids on porte sur nos épaules! Nos enfants ont la responsabilité de sauver la planète et l’humanité et c’est à nous que revient la tâche d’en faire des adultes sociables, empathiques, justes et autre joyeusetés. Le problème c’est qu’il n’y a pas de formation sur « comment élever ses enfants », chacun se débrouille et parfois, ouf, c’est difficile! Alors on place des repères pour les aider, on fixe des règles pour que tout le monde vive en bonne harmonie mais à la fin, on ne nous remet jamais de diplôme pour nous féliciter d’avoir réussi leur éducation. Par contre, on nous lance des pierres si notre enfant fait le bacon dans un magasin ou s’il touche l’accoudoir d’un autre passager qui tente de dormir dans l’avion. Allez comprendre…

Se souvenir… de ce qui nous arrange

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Je ne sais pas si c’était clair à travers mes posts mensuels mais on en a un peu bavé avec Mia les premiers mois quant au sommeil. Avec le recul, c’est non seulement assez banal mais surtout assez attendu quand on accueille un nouvel enfant. Pourtant, quand à l’aube de ses 6 mois, la miss nous en faisait toujours voir des vertes et des pas mûres j’avais l’impression que ça ne finirait jamais et que je ne tiendrais pas une journée/nuit de plus…

C’est à peu près là qu’elle s’est mise à bien dormir, à s’endormir seule et à me faire culpabiliser à mort pour tout ce que j’avais bien pu penser et pour toutes les fois où j’avais perdu patience…
Aujourd’hui, et donc depuis de longs mois, on savoure de pouvoir la déposer dans son lit avec suce et doudou, dire bye-bye et fermer la porte pour ne plus l’entendre jusqu’au lendemain matin. Le bonheur!

Et pourtant ce soir, je me suis revue en train de l’allaiter à peu près à cette heure-là, en attendant qu’au delà du fait qu’elle soit rassasiée, elle soit aussi presque endormie pour avoir une chance de la poser dans son lit et qu’elle s’endorme… Opération périlleuse donc qui nécessitait à la fois de trouver le moment parfait où Morphée serait prête à l’accueillir mais pas encore totalement pour que la poser sur son lit ne la réveille pas et donc ne l’énerve pas. Quitter ensuite la chambre sur la pointe des pieds, hésiter entre éteindre la petite lumière ou non, fermer la porte ou non, descendre tout doucement les escaliers et croiser les doigts pour qu’elle ne se mette pas à pleurer 30 secondes plus tard! Retenir son souffle un bon quart d’heure puis enfin s’autoriser à relaxer.

Ce soir, par je-ne-sais-quelle-torturosité de l’esprit, j’ai repensé à ces moments avec nostalgie, presque envie! Mon Dieu, non seulement, la maternité fait perdre la mémoire mais en plus, elle rend dingue!

Les hommes et la vue

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Je dis les hommes mais je ne devrais peut-être pas généraliser… Disons que Chéri a globalement une très bonne vue, surtout lorsqu’il s’agit de reluquer les pitounes dans la rue ou de remarquer le bouton disgracieux qui aura pousser dans un petit coin de mon visage. Par contre, étonnamment, à la maison, sa vue se brouille tout à coup quand il s’agit d’affaires plus triviales…

Par exemple, les miettes qui entourent le grille-pain (qu’il est à peu près le seul à utiliser) sont totalement invisibles à ses yeux, même après 3 semaines d’accumulation! C’est un peu comme le panier à linge sale qui déborde. Ça non plus il ne s’en rend jamais compte, ou les gamelles de Tartine pas nettoyées… Alors parfois je fais des tests pour voir s’il faut consulter un ophtalmo en urgence et je place un saucisson près du grille-pain ou l’Ipad près du panier à linge sale. Et bien il les voit dites-donc! Alors bizarrement les miettes, non mais le saucisson ou l’Ipad, oui. Étrange…

Dans le même ordre d’idée, on achète une ampoule pour la lampe de chevet de Monsieur qui, évidemment ne va pas (vous avez remarqué qu’on choisit toujours la mauvaise ampoule quand on a un doute sur à vis ou à douille?). Plutôt que de la ranger directement dans le tiroir avec les autres ampoules inutilisées, il la pose sur le comptoir où elle est toujours deux semaines plus tard! Est-ce que ça aussi il n’y a que moi qui la voit?! Aurais-je des yeux bioniques? C’est un peu comme le sceau d’eau après la serpillère. Moi je le vide et le range direct. Chéri lui le laisse (plein d’eau sale donc) au milieu du salon jusqu’à ce que quelqu’un en ait besoin la prochaine fois! Parce que c’est toujours utile d’avoir un sceau d’eau sale au milieu de la pièce, surtout si on venait à avoir un incendie entre deux sessions de ménage…

Alors bien sûr, je pourrais ranger l’ampoule, ramasser les miettes, faire la lessive, nettoyer les gamelles de Tartine, etc. mais je le fais déjà toute l’année, tout en signalant à l’intéressé qu’il pourrait participer aussi, alors parfois j’attends. J’attends de voir combien de temps, lui, peut tenir comme ça mais au final c’est ma frustration qui augmente et je finis par râler un bon coup pour que ça se fasse, comme d’habitude.
Et après? Après, je passe pour la méchante qui ne supporte rien, parce que bon « c’est pas grave si le ménage n’est pas fait », « c’est pas grave si le linge n’est pas propre », d’ailleurs c’est bien simple rien n’est grave. Mouais, ben avoir une vue défaillante à 28 ans, c’est peut-être grave quand même, non?

Objet d’intérêt public

DONT_TOUCH.jpgQue les choses soient claires, à partir du moment où vous êtes enceinte, vous n’êtes plus qu’un corps (qui porte la vie quand même) qu’on ne regardera pas en entier avant d’avoir longtemps examiné le ventre!
Chaque personne que vous croisez va avoir envie de commenter votre « état », surtout si c’est elle-même une femme, mais va d’abord vous regarder le nombril avant de vous regarder dans les yeux. Une fois qu’elle se sera fait son idée, elle amorcera la conversation pour savoir où vous en êtes et si vous êtes trop « grosse » ou pas assez.

Quand c’est dans votre milieu professionnel (à force tendance féminine) et que vous croisez une vingtaine de personnes différentes chaque jour, vous avez le droit au même cinéma autant de fois que vous avez le malheur de vous lever pour aller faire pipi ou imprimer un document! On commence par estimer votre tour de ventre et ensuite on y va du petit commentaire qui selon les jours et les gens varie de « ça se voit beaucoup maintenant » à « 6 mois et demi? Mais j’avais ton ventre à 3 mois! ». Ceci est un résumé de 99% des échanges que j’ai avec la plupart de mes collègues depuis que je suis enceinte. Quoiqu’au fil du temps ça évolue pour inclure: « et tu connais le sexe? », « et est-ce qu’elle bouge beaucoup? », « est-ce que vous avez préparé la chambre? », « comment se sent le futur papa? », etc.

À vrai dire, cela s’applique surtout pour les collègues que je ne faisais que croiser, dire bonjour de loin en général avant. Les vrais collègues, avec qui j’ai des affinités et que je côtoie tout le temps, ont heureusement d’autres sujets d’intérêts que ma bedaine!
Ce ne sont d’ailleurs pas eux qui me mettent la main sur le ventre (sans me demander quoi que ce soit bien sûr) mais bien ceux que je connais à peine! Je trouve cela d’un sans-gêne inouï mais là aussi j’ai appris qu’enceinte mon ventre était un objet public qu’on avait même le droit (voire le devoir) de toucher! Le plus drôle étant que les gens mettent la main super haut (au-dessus du nombril) alors que les seuls mouvements que je ressens de mon bébé sont beaucoup plus bas (bien en dessous du nombril). Alors si le but est de sentir le bébé bouger, faudrait peut-être déjà savoir où poser la main… et attendre que ledit bébé bouge avant de se lancer!

Qu’on soit bien d’accord pour finir, je n’ai aucun problème à parler de ma grossesse ou de mon bébé (j’aime plutôt ça d’ailleurs) mais il y a des manières de le faire et d’aborder le sujet, surtout quand c’est avec des presque inconnus. Parce que moi quand je vais aux toilettes au travail, ce que j’aime c’est faire pipi sans avoir à répondre à l’inquisition! Voilà, c’est dit!

1+1=3

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Il y a un petit détail que j’avais omis de dire lors de mon article sur le mois de janvier et toutes les annonces de bébé, c’est que parmi les gens qui ont appris une future naissance, il y avait Chéri et moi! Et oui, on le sait depuis maintenant plusieurs semaines, début septembre, notre famille s’agrandira et on accueillera un petit bébé dans notre ménagerie!

Le secret n’a pas toujours été très bien gardé, faut dire qu’avec tous les symptômes de grossesse que je me trimballe depuis le début du premier trimestre, on ne s’est jamais trop inquiété non plus des risques de fausse-couche… Maintenant on est rendu à 14 semaines comme les médecins comptent ici, ce qui fait 12 semaines de grossesse en vrai et pas tout à fait 3 mois donc puisque pour être officiellement sorti des 3 mois et donc du premier trimestre il faut attendre 15 semaines! Pffiou!

Bref, dans les prochains jours, vous verrez apparaître sur mon blog quelques articles écrits au cours de ces derniers mois mais que je n’ai pas pu mettre en ligne, faute de « 3 mois » justement. Vous verrez qu’ils sont tous un peu orientés sur le même schéma « 3 mois c’est long, le premier trimestre c’est dur », mais que voulez-vous, ces dernières semaines ont été un peu rudes, surtout en soirée où les symptômes étaient les pires…

M’en vais créer une nouvelle rubrique « La crevette »! 🙂

12 mois pour…

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Cette année, comme chaque année, je n’ai pris aucune bonne résolution pour 2011. À quoi bon puisque personne ne les tient de toute manière, ni même ne s’en souvient rendu le 31 janvier…

Par contre, j’ai émis quelques vœux dont celui d’avoir mon permis de courtier, ce qui ne devrait pas être trop difficile dans la mesure où je passe mon tout dernier examen le 18 janvier!
Pour faire plaisir à Chéri, j’ai aussi souhaité être plus patiente et moins chiante en général mais je ne suis pas sûre que 12 mois vont suffire pour accomplir ce miracle!
Chéri a souhaité, pour sa part, changé de voiture pour un gros SUV mais il va lui falloir trouver une solide liste d’arguments pour me convaincre! On a en commun le vœux de faire un beau voyage cette année, sans doute à l’automne car le séjour en France prévu en juin ne rentre pas dans cette catégorie (pas assez exotique). Rencontrer ma nièce fait définitivement parti de la catégorie « à faire au plus vite » par contre, même s’il faudra attendre juin…
Et comme cette année sera celle de mon passage dans la trentaine, je me souhaite d’acquérir toute la sagesse qui vient avec l’âge, ou au moins le salaire quoi! 🙂

J’espère que cette année sera aussi remplie que la précédente, pas en terme de recherche de maisons mais en terme de nouveaux challenges au travail et d’émotion auprès de nos amis et familles…

Platitude #1

« Le temps passe trop vite »
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Ah, ces bonnes vieilles platitudes qu’on ressort régulièrement, entre 2 considérations météorologiques… Mais soit dit entre nous, c’est vrai que le temps passe trop vite. La preuve la belle saison vient à peine de commencer (quoiqu’en mai j’avais déjà ressorti ma micro jupe) qu’on est déjà dans les dernières semaines d’août, dans les dernières semaines de l’été. Bientôt ce sera l’hiver et Noël…
D’ailleurs hier soir je me suis trouvée à faire la recherche suivante dans Google « Meilleurs films de Noël« ! Vous comprenez, j’adore les classiques de Noël et pas question de passer les vacances d’hiver sans en enchaîner un maximum. Pour être sûre d’être prête le jour J je me suis donc mise en recherche le 15 août! Dans la foulée je me suis aussi demandée où on achèterait notre sapin, où on le placerait, etc.

Est-ce que je n’aurais pas gagné 4 mois de ma vie (au moins en ressenti) si au lieu de me projeter une saison et demi plus tard, je n’avais pas pris le temps de m’arrêter à cette simple idée: on est le 16 août et c’est toujours l’été.
Notre problème, ou du moins le mien, c’est qu’à force de se projeter, faire des plans, des prévisions, on en oublie de vivre le jour présent et de le savourer à sa juste valeur, soit 24 heures, 1440 minutes.
Dans Eat, pray, love, l’auteure raconte comment une de ses amies, devant un magnifique paysage, s’est exclamée « Il faut absolument que je revienne ici un jour », sans prendre le temps de réaliser qu’elle était déjà là, maintenant et aujourd’hui, et qu’elle pouvait profiter d’ores et déjà de toute cette beauté…

Tout ça pour dire que les films de Noël attendront, je ressors de ce pas mon masque et mon tuba pour profiter des derniers jours de plage possible.

Évolution

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Avant je prenais le métro tous les jours pour aller travailler et bien souvent je me trouvais debout dans la fournaise d’une rame au moment d’une panne, ce qui n’était pas très compliqué vu la fréquence des problèmes sur les 2 pauvres lignes principales de Montréal. J’avais d’ailleurs poussé un coup de gueule ici.

Maintenant je ne prends plus le métro mais le bus et je dois dire que pour l’instant ce n’est que du bonheur. En heure de pointe, mon bus (le 90) passe toutes les 5 minutes et est articulé, ce qui signifie qu’il y a de la place pour tout le monde. Parfois, si on arrive un peu à la dernière minute, on peut prend le suivant qui attend déjà derrière et dans lequel on est sûr d’avoir de la place assise.
Plus de panne, ni de ralentissement puisqu’on a une voie réservée pendant les quasi 20 minutes de trajet jusqu’au 1000 de la Gauchetière, en centre-ville. Alors bien sûr mon trajet de porte à porte est passé de 20 à 45 minutes mais bizarrement ça passe quasiment aussi vite puisqu’il y a déjà 10 minutes de marche pour rejoindre mon bureau et que le reste se fait en voiture.

Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière quand je vois notre maison, même si longtemps j’ai pensé qu’il était dommage d’habiter une grande ville si c’était pour avoir un long temps de transport ou encore ne « rien » pouvoir faire à pied… Maintenant mon avis est tout autre et après 4 années à Montréal, ce déménagement sur la Rive-Sud était la meilleure chose qui pouvait nous arriver!

Habiter en ville

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Vous avez remarqué comme à partir du moment où on prend une décision, notre point de vue s’en trouve altéré? Par exemple, vous décidez de quitter la France et vous ne lui trouvez tout à coup que des défauts, ou alors vous décidez de changer d’appart et d’un coup vous ne remarquez que les imperfections de celui-ci?
Nous on a décidé de quitter la « ville » pour s’installer en « banlieue », du moins au vert, sur la Rive-Sud. Plus le jour du déménagement approche et plus je trouve la vie en ville insupportable!

Alors bien sûr habiter en ville, c’est être proche de tout, que ce soit de son travail ou des dizaines de restaurants. C’est aussi pouvoir faire plein de choses à pieds, sans voiture ni transport en commun, ne pas avoir d’horaires à gérer pour se déplacer ou dépendre tout bonnement de la voiture.

Par contre, habiter en ville, ce sont des nuisances sonores en permanence. Par exemple, en ce moment, dès qu’on se couche, je ne remarque que les bruits des pick-ups, trucks, ou autres véhicules à moteur qui roulent toujours trop vite à mon goût et avec des bruits de vieil engin bons pour la fourrière. Vous me direz avoir une chambre qui donne sur la rue (pourtant résidentielle), ça n’aide pas, surtout quand on est au rez-de-chaussée et qu’on dort la fenêtre ouverte…
En terme de bruit, on a aussi les voisins qui descendent (ou montent) les escaliers (métalliques) avec des poids de 15 kg à chaque jambe ou alors comment expliquer qu’ils font autant de bruit? Sans compter les discussions dans la rue, que ce soit les poivrots perdus par là ou juste les voisins qui se racontent leur vie à 7h du mat’ un dimanche!

Habiter en ville, c’est bien souvent habiter en appartement, dans des bâtisses relativement mal isolées, qui laissent passer aussi bien le bruit que la chaleur, notamment quand c’est le temps de payer la facture Hydro en hiver! Sans compter que tant qu’on est locataires on ne veut pas trop s’investir dans l’appart, donc décoration minimum, entretien du jardin qui se résume à la tonte de la pelouse, tant pis pour les massifs, et encore je ne vous parle pas de l’état des vitres! Mais qui a envie de démonter des moustiquaires et sortir sur le pas de la porte pour pouvoir faire les vitres quand on sait qu’on ne restera que quelques mois??

Pour moi, habiter sur la Rive-Sud, ça veut dire dépendre de la voiture et des bus (mince) mais aussi ne plus avoir de voisins (en tout cas pas au-dessus de nous, ni collés à nous), pouvoir dormir les fenêtres ouvertes sans subir les bruits de la ville, ne pas entendre ce que font nos voisins (encore qu’on n’entend pas souvent les nôtres), ou ne pas éviter de faire du bruit à des heures indues parce que nos voisins risquent de nous entendre.

Vous aurez compris à mon introduction que mon point de vue est totalement biaisé maintenant, mais plus les jours se rapprochent et plus j’ai hâte d’être « banlieusarde », moi qui déteste la voiture et qui adorait pouvoir tout faire à pieds justement! Si c’est pas ironique…