Impossible de passer à côté de LA nouvelle attraction du Vieux-Montréal cette année: De Voiles en voiles! Toute la blogosphère en a parlé et dans le coin, un grand bateau pirate ne passe pas inaperçu!
Comme tout le monde avait l’air emballé, on avait hâte d’essayer mais l’occasion ne s’est présenté que ce samedi de septembre. On y est allé en famille avec mes parents et comme on nous avait conseillé d’arriver à l’ouverture (10h) pour éviter la longue attente, nous sommes arrivés vers 10h30.
Première file pour acheter les billets et surtout comprendre comment ça marche et qu’est-ce qui est le plus avantageux pour nous. Difficile de vraiment jauger vu qu’on ne savait pas si Zoé voudrait faire le petit parcours, voire même celui au-dessus ou encore combien de fois les cocottes iraient dans les jeux gonflables. On a choisi d’acheter 12 écus, ce qui aurait du être pile ce dont nous avions besoin selon nos calculs.
Avec mon papa, on était décidé à faire un parcours, c’est donc nous qui nous sommes collés à cette file d’attente pendant que les filles, Chéri et ma maman allaient aux jeux gonflables. Et l’attente a été longue, longue, longue! En plein soleil!! On crevait de chaud, il fallait rester debout tout le long et il n’y avait rien d’autres à faire que regarder ceux qui avaient déjà la chance d’être dans les parcours. Ou de regarder les enfants, tannés d’attendre, qui avaient investi l’espace du petit parcours pour faire n’importe quoi. Ainsi il y avait 4-5 enfants qui grimpaient sur des barils, sautaient de l’un à l’autre, sautaient parterre, et même s’accrochaient au filin de la tyrolienne pour les petits pour se pendre après! Rendu là, j’étais assez atterrée qu’aucun parent ne dise rien mais qu’aucune personne du staff non plus! C’était n’importe quoi et dangereux!
Après près de 2h d’attente, ça a enfin été notre tour. Entre temps, les filles s’étaient tannées des jeux gonflables et patientaient tant bien que mal près de nous. Quand ça a été à nous de nous harnacher, évidemment Zoé ne voulait pas mettre l’équipement et n’a donc pas pu faire le petit parcours. Comme il était difficile de surveiller les filles dans cet espace pendant qu’on faisait notre parcours, Chéri est reparti aux jeux gonflables (après avoir racheté des écus) avec les filles, pendant que maman était en charge des photos!
Mon papa voulait faire le parcours intermédiaire mais arrivés là-haut c’était vraiment trop haut pour moi qui ai le vertige! Je l’ai donc laissé et suis redescendue d’un cran. Une petite fille et sa maman étaient devant moi mais la petite fille (d’à peine 10 ans) ne voulait plus y se lancer. Une monitrice est venue l’aider et l’a accompagnée pour faire la première section. Ensuite, sa maman a pris le relai, je suivais derrière en me disant que vraiment ce n’était pas pour moi ce genre d’activité, que j’avais trop peur mais j’ai franchi tant bien que mal la première section. Sauf qu’arrivée là, la petite fille ne voulait pas continuer et qu’il a fallu qu’on revienne toutes en arrière pour qu’elle puisse redescendre! Moi qui étais si soulagée d’avoir au moins commencé, il fallait tout refaire! La maman devant moi, qui a repris le parcours sans sa petite, était drôlement à l’aise et filait à toute allure alors que j’avançais à deux à l’heure, priant à chaque pas pour réussir à finir sans que quelqu’un ne soit obligé de venir me chercher!
À l’inverse derrière moi, il y avait deux enfants d’une dizaine d’année aussi qui étaient super à l’aise! Du coup, je faisais bouchon devant eux et à plusieurs reprises, je leur ai dit « doucement » parce qu’ils arrivaient à toute allure sur les structures, faisant tout balancer et moi manquant de défaillir! Arrivée à une espèce de section « balançoire » (la pire), j’ai été un peu rassurée de voir que la maman devant moi en bavait! En fait, rassurer n’est pas le bon mot vu que si elle avait du mal, qu’est-ce que ça allait être pour moi mais au moins je me sentais un peu moins seule! C’est là que je me suis demandée si je restais accrochée à mon poteau, est-ce qu’il y avait moyen qu’on fasse juste venir une échelle pour que je descende plutôt que d’être obligée de revenir en arrière si je voulais abandonner! Comme ce n’était pas vraiment une option, j’ai pris sur moi et j’ai fini le parcours tant bien que mal. Honnêtement, je n’en ai éprouvé aucun plaisir, aucune fierté. Je suis contente de l’avoir fait parce que maintenant je sais qu’aussi fun ça ait l’air d’en bas, ce n’est vraiment pas quelque chose pour moi.
Mon papa a pas mal galéré sur son parcours aussi, notamment les espèces de trapèzes où il a cru mourir m’a-t-il dit. (Oui, on fait dans la demi-mesure chez moi).
Au final, bien qu’on soit arrivé assez tôt, on a passé pas loin de 2h à attendre en plein soleil pour une vingtaine de minutes dans les airs. Évidemment rendu là, on mourrait tous de faim puisque l’heure du lunch était bien avancée et je me suis demandée si j’allais faire un malaise là haut! Ce n’est pas arrivé heureusement mais on a filé se mettre à l’ombre sur une terrasse du Vieux Port pour avaler quelque chose avant de rentrer.
Donc non on n’a pas aimé. On n’a pas aimé qu’il n’y ait quasiment pas d’ombre (il y a quelques tables avec parasol mais la moitié était cassée), on n’a pas aimé attendre encore et encore et on n’a pas aimé que le staff soit aux abonnés absent. D’ailleurs, on se demandait souvent qui était du staff et qui était des visiteurs car ils ont des polos de toutes les couleurs qui ne se différencient pas vraiment du reste de la foule.
On s’est demandé si ça n’aurait pas été plus simple d’avoir une file par parcours plutôt qu’une pour tous les parcours en même temps vu que tous les parcours ne prennent pas le même temps à faire et que certains font la file juste pour celui des touts petits. Bref, on passera notre tour l’année prochaine si rien ne s’améliore.
Ah et autre détail, une pub passait sur Facebook: « aimer notre page pour obtenir des coupons rabais ». Je me suis donc « abonnée » à la page au début de l’été mais je n’ai jamais vu passer un seul coupon rabais malheureusement!