Catégorie : Dans ma ménagerie

Chez nous, il y a toujours des animaux. Les nôtres mais aussi ceux qu’on héberge en famille d’accueil. Alors les chiens, les chats et les chatons, ça nous connaît. :)

New-York part 3 où comment maudire les américains

CIMG0730.jpg En passant par le Vermont, nous avons évité la grosse frontière de Lacolle pour une plus petite aux agents très sympa qui se demandaient un peu comment un anglais, une française et deux français vivant au Canada se connaissaient!

Pourtant, le premier américain à qui nous avons parlé après la douane n’a pas été aussi sympathique du tout! En arrivant à New-York, nous avons du traverser un pont à péage avec des files « EZpass » ou « Cash only ». Comme nous n’avions aucune monnaie nous avons tendue une carte de crédit en pensant que ça passerait mais apparemment non. L’officier nous a crashé un « Registration! » sans qu’on comprenne pourquoi et après lui avoir tendu notre carte grise, il nous a signifié de nous garer plus loin et d’attendre! On a passé ainsi plus de 5 minutes dans la voiture sans savoir ce qu’il se passait jusqu’à ce qu’un autre officier s’approche et nous tende une enveloppe indiquant qu’on devait envoyer un chèque en dollars US de 7.50 (5.50$ de pont + 2$ de frais). On lui a demandé comment payer (on n’avait pas encore lu l’enveloppe) et il nous a aboyé un « No explanation! ». Autant vous dire qu’on l’a encore en travers de la gorge, autant parce que le premier agent ne nous a jamais demandé si on avait du cash (au cas où), ni ne nous a expliqué ce qu’il se passait, et autant parce que les deux ont été plus que déplaisants!

Résultat, comme on n’a pas envie de payer plus cher de frais de banque pour faire émettre un chèque en dollar US que le prix du péage en lui-même, on a décidé de ne pas payer… Advienne que pourra!
Dans l’ensemble si tous les New-Yorkais ne sont pas aussi désagréables, tous sont ultra agressifs au volant! C’est bien simple, dès qu’un feu passe au vert si vous avez le malheur de ne pas avoir déjà démarré, ils se mettent à klaxonner, parfois c’est la 4e voiture dans la file qui s’en charge elle-même! Du coup, en tant que piétons, vous faites attention aux signalisations sous peine de vous faire injurier bien vite!

Avec tout ça je ne vous ai toujours pas parlé de New-York… Je suis venue pour la première fois avec une amie en 2007 et ça avait été génial! On avait un programme d’enfer qui nous avait permis de voir tous les incontournables, y compris deux musées en l’espace de 4 jours. Cette fois, malgré 2 jours et demi dans la ville qui ne dort jamais j’ai l’impression de ne pas avoir retrouvé la même énergie ni d’avoir autant apprécié ce séjour… Je me suis surtout rendue compte qu’il y a un bruit incroyable tout le temps et partout, entre la circulation, les travaux, les gens, les magasins, et que les rues ne sont pas particulièrement propres avec beaucoup de poubelles qui traînent au sol.

Quant au shopping, on m’avait beaucoup parlé de Century 21 mais j’ai détesté ce magasin. J’ai eu l’impression d’être chez Tati tellement c’est fouilli et mal mis en valeur. Et encore je ne vous parle pas de l’éclairage.
J’avais noté Uniglo via Kriss et Walinette mais si chaque item est décliné en de nombreuses couleurs, les formes ne m’ont pas particulièrement plu, notamment celles des chemises. J’ai tout de même acheté un tee-shirt à manche longue et un autre à manche courte avec la technologie Heattech pour voir ce que cela donne mais je ne suis pas particulièrement convaincue.
Quant à Victoria’s secret, j’ai retrouvé le même problème que dans les boutiques de lingerie à Montréal, à savoir qu’un choix limité à des modèles ampliformes!
Finalement à part mes deux tee-shirts, je n’ai acheté qu’une paire de Puma noir basique dont le prix était intéressant par rapport à Montréal. J’ai longtemps hésité à regarder les UGG mais ça a beau avoir l’air confortable, je n’aime pas le look que ça fait…

Pour finir cette semaine New-Yorkaise, nous arriverons demain à l’apogée de notre voyage : le retour!

New-York part 2 où comment se prendre la tête

DSCF9848.jpg Avec Chéri on a des visions différentes du tourisme. Moi je peux la jouer japonaise, à prendre des photos tous les mètres et à m’extasier sur la moindre façade alors que lui déteste les photos (surtout s’il doit poser), déteste avoir l’air d’un touriste mais aime bien se balader surtout s’il peut marcher vite. Alors forcément quand on part quelques jours à New-York, on rencontre quelques conflits…

En bonne petite écolière, avant de partir, je me trouve un guide de voyage que j’étudie à la loupe pour savoir ce que j’ai envie de faire et d’en quel ordre, voire même où manger, les repas jouant beaucoup sur mon humeur, alors que la devise de Monsieur est « On improvisera »!
Comme je n’ai pas envie d’imposer mes goûts, surtout lorsque l’on voyage avec sa mère et son chum, je laisse couler et attends de voir ce que l’aventure nous réserve, tout en imposant une condition : au moins un moment de shopping seuls tous les deux car arpenter Victoria’s Secret avec sa famille ne me tentait pas plus que ça!

Si j’ai obtenu mon moment de shopping seuls, je n’ai malheureusement pas vraiment obtenu de faire les boutiques, car oui, oui, il y a une différence! C’est ainsi que l’horaire fixé pour se retrouver étant un peu court (faut dire qu’on avait rendez-vous une trentaine de blocs plus loin), j’ai pu rentrer chez Foot Locker acheté les Puma que j’avais repéré à Montréal mais pas dans d’autres boutiques car « on va être en retard / il y a trop de monde / les fringues sont moches, etc. » en fonction des magasins!
J’ai donc appris à mes détriments qu’il ne faut jamais faire du shopping avec son chéri, en tout cas pas avec le mien!

Une autre chose que j’ai appris c’est qu’à l’avenir je ferais un programme détaillé de quoi faire et quand car sinon c’est un coup à être tellement mal organisé qu’on refait deux jours de suite les mêmes choses (genre marcher de South Ferry jusqu’au Rockfeller Center, en passant par Broadway et Times Square).
Alors forcément après ça crée quelques tensions car je ne veux pas imposer quoi que ce soit mais ce qu’on fait ne me convient pas forcément alors que Chéri lui s’en fout de ce qu’on fait… Finalement on tourne en rond et on se dispute dans la rue, c’est malin!

Demain, ou un autre jour, nous parlerons (enfin) de New-York et peut-être même un peu des américains qui sont de gros boulets!

New-York part 1, où comment balancer son GPS par la fenêtre…

itineraire.jpg
Après Boston pour Pâques, nous avons cette fois emmené la marâtre et son chum (un anglais d’Angleterre!) à New-York pour le long week-end de l’Action de Grâce (notre version de Thanksgiving). En prenant notre vendredi, nous avions donc près de 4 jours pour profiter à fond de la Big Apple mais c’était sans compter les trajets…

Sur une carte New-York est à 620 km de Montréal, soit 6h de route environ mais à cela il faut ajouter le temps d’attente à la frontière car à l’aller comme au retour on y a le droit! On reviendra sur ce point dans la semaine car cela à donner lieu à quelques discussions animées dans la voiture pour rentrer!

Leçon n°1 lorsque vous entreprenez un long voyage, toujours vérifier les préférences de votre GPS…
Sinon, vous risquez de faire, comme nous, un beau détour de plus de 100 km, tout ça pour éviter une route à péage de 5$! Mais en même temps, c’était involontaire vu qu’aucune route n’est payante ici, on n’avait jamais vérifié ce détail! C’est en réalisant qu’on ne se dirigeait pas du tout vers la bonne frontière, à savoir Lacolle, qu’on a commencé à se poser des questions mais il était déjà trop tard pour faire demi-tour. Ainsi on est passé par le Vermont et on a eu le droit aux embouteillages à Springfield et Hartford, en plus de ceux à l’arrivée de New-York!

Je n’ai pas cessé de pester contre le GPS, qui est vraiment une plaie parfois, mais au moins on a pu tester pour la première fois une « carpool lane« , ces voies réservées au covoiturage.
Dans la mesure où 2 personnes dans un véhicule suffisent pour prétendre à cette voie je pensais qu’il y aurait beaucoup de monde (c’était près de Springfield) mais en fait pas pantoute! Le voie était déserte alors que les embouteillages s’accumulaient à côté de nous avec systématiquement une personne seule par voiture!
Si cela nous a arrangés, ça fait tout de même frémir de voir autant de gaspillage…

Demain, ou plus tard dans la semaine, nous arriverons à notre leçon n°2 : comment bien voyager avec belle-maman et Chéri!

Nous y voilà!

nez_rouge.jpg Alors que le mois de septembre a été globalement très agréable, peu pluvieux, ensoleillé parfois même vraiment chaud, depuis dimanche, il n’y a aucun doute nous sommes entrés dans l’automne pour ne pas dire l’hiver! Outre la grisaille, chaque journée s’accompagne de pluie et surtout de températures de plus en plus froides, dans les 10° ces derniers jours.

C’est ainsi que je redeviens la poivrotte de service, non pas en noyant mon chagrin dans l’alcool, mais en ayant le nez rouge écarlate dès que je mets le nez dehors!
Qui plus est, hors de question de sortir sans ma poignée de mouchoirs, car aussitôt à l’extérieur mon nez coule sans arrêt, ce qui n’est pas très agréable!

Cela dit si sortir Tartine devient plus contraignant (car si elle court et se réchauffe dans le parc à chien moi non!), le récent achat d’un plaid rouge rend le retour à la maison bien agréable… Malheureusement il n’est pas très grand car Chéri était contre cet achat mais l’autre jour je l’ai trouvé enfoui sous la moelleuse couverte. Du coup, maintenant je m’efforce de rentrer la première à la maison pour être sûre d’avoir ma place bien au chaud, non mais oh!

Home made cook

muffins.jpg
J’aime beaucoup cuisiner mais pas tout le temps. Je peux passer des semaines en ne faisant que le strict minimum, ce qui inclut tout de même pas mal de plats variés vu que Chéri ne conçoit pas un repas sans viande et que moi je ne conçois pas de la viande sans légumes (les féculents sont admis heureusement).

Par contre, quand je suis dans une période où j’ai envie de cuisiner, attention, ça ne plaisante pas!
Il y a deux semaines j’ai commencé avec des muffins lardons-gruyère, puis un gratin aux légumes avec une recette un peu improvisée qui était juste parfaite (et que je n’ai pas su refaire depuis!). Puis j’ai fait une tarte tatin aux légumes, un risotto aux asperges avant de me reposer un peu avec des crêpes… Cette semaine j’ai essayé un plat que j’avais très envie de faire depuis longtemps : un rôti de porc en croûte! J’ai pris une recette au hasard sur internet (il faudrait que je la retrouve d’ailleurs) et c’était vraiment délicieux, notamment la sauce qui était simple mais parfaite (à base de moutarde et de yaourt). J’ai profité d’un reste de pâte feuilleté pour faire une tarte aux fraises qui a été engloutie en 2 bouchées!
Quant à mon prochain essai*, ce sera de la pâte à pizza car celles qu’on trouve toute prête ici ne me plaisent pas, tout comme les pizzas d’ailleurs à mon grand désarroi… Si j’arrive à faire la pâte sans trop de problème, je me lancerai peut-être plus souvent dans des tartes en faisant ma pâte brisé moi-même mais je crois que c’est la flemme de l’étaler qui me retient pour l’instant… Ou alors la vaisselle qu’il faut faire après?!

Mais ce qui me pousse pour sûr à cuisiner autant, c’est l’impression de mal manger dès qu’on se contente de ce qu’on trouve en magasin. Les plats surgelés ne sont vraiment pas mon truc (sauf s’ils sont de la qualité de Picard), tout comme les plats tout prêts ou encore les conserves.
On se nourrit à base de produits frais chez nous (aussi bien pour la viande qui vient de notre boucher que les légumes du marché Atwater) et comme ça, on est sûr de savoir exactement ce qu’il y a dans notre assiette! Ni trop de sel ou de colorant artificiel ou encore d’autres produits chimiques… Si seulement j’avais la place et le goût pour faire un jardin, ça serait encore mieux mais je n’en suis pas à ce stade-là dans mon développement « gastronomique », un jour peut-être…

/*J’ai tenté l’essai entre temps et je ne sais pas pourquoi mais ma pâte n’a pas levé! J’essaierais peut-être une recette différente la prochaine fois!

Son pillow

pillow.jpg S’il y a bien un achat que je ne regrette pas, c’est celui du pillow de Tartine! Depuis qu’on lui a offert il y a quelques mois, elle passe tout son temps dessus (sauf quand elle essaie de s’incruster sur le canapé). Au début dans le salon, à présent dans un coin de la cuisine, Tartine le trouve tellement à son goût que parfois elle le trimballe dans sa gueule (et pourtant il est gros) ou qu’on le retrouve un peu plus loin que le spot classique, plié dans de drôles de positions!

À présent quand elle boude, elle part se réfugier sur son coussin et le mord en grognant si on s’approche! On avait peur qu’il ne fasse pas long feu mais en fait pour un achat à moins de 20$ chez Walmart, il tient très bien la route!

Comme quoi, il en faut peu parfois aux animaux pour être heureux!

It’s here!

CIMG0706__Custom_.jpg
Le canapé tant attendu est enfin arrivé! Il est en 2 morceaux et ce que nous n’avions pas prévu c’est que rien ne retient les morceaux entre eux! Du coup, quand on est avachi dedans et qu’on bouge un peu, les assises s’éloignent! Il suffirait apparemment qu’on mette un tampon en plastique pour que ça s’arrête mais pour l’instant on a rien fait…

En tout cas, il est confortable pour regarder la télé (je lutte pour ne pas m’endormir à présent), bien qu’il nous manque quelques coussins. Rouge, les coussins a dit Chéri.

La bête est bien tentée de le tester mais pour l’instant on a réussi à l’empêcher! Faut dire qu’on a laissé le vieux canapé derrière et qu’elle y a élu sa nouvelle niche!
La photo par contre n’est pas très représentative, vu qu’il est de couleur crème et que la matière est une sorte de toile rugueuse, assez épaisse…

Again

d_part.jpg Ma belle-famille est repartie dimanche soir, le maison paraît de nouveau grande, et un peu vide, il faut l’avouer. Comme à chaque séparation, on est toujours un peu triste, surtout Chéri bien sûr… Il s’est d’ailleurs réveillé en croyant entendre son père faire le petit-déjeuner hier…

C’est toujours le problème avec le fait de vivre loin, on est contents d’avoir des visiteurs, contents de rentrer quelques jours en France mais à chaque fois qu’il faut se dire au revoir c’est toujours avec la gorge nouée. Faut croire que cela ne passera pas malgré les années d’expatriation.

La relativité

couloir.jpg Avoir un grand appartement c’est bien, on peut jouer à cache-cache, faire courir la bête, étaler des affaires partout… Avoir un sous-sol aménagé de la taille de l’appartement, c’est bien aussi, et surtout c’est pratique pour ranger les 50 valises, les habits d’hiver, les vélos, etc. Par contre, ce qu’on oublie trop souvent, c’est que faire le ménage dans toute cette surface, c’est nettement moins amusant! Il faut trimballer l’aspirateur partout et le brancher et débrancher au fil des pièces. Sans compter que pour passer la serpillère mieux vaut changer l’eau au moins une fois ou deux si on veut qu’elle soit toujours chaude (et propre, hmm) en arrivant à l’autre bout de la maison!

Avoir un grand appartement c’est bien, on a de la place quand on reçoit la famille pour 3 semaines. Habiter un rez-de-chaussée, c’est sympa, surtout quand ça vient avec une terrasse, une cour et un garage. Par contre, quand on se retrouve toute seule à la maison pour 3 jours, tout cet espace ainsi que ce jardin soudain sombre et mystérieux, ça fout les choquottes! Le moindre bruit paraît suspect, les portes et serrures semblent soudainement bien légères, sans compter que si la bête aboie on pense tout de suite à la meilleure issue pour échapper au violeur mais il faut se rendre à l’évidence, vu qu’on a ôté (et limite caché) la clé de la porte du jardin, il n’y a aucune issue rapide!
Enfin on est tout de même contente d’avoir une bête pour nous protéger ou au moins nous avertir du danger! Cela dit un matin, en revenant de promenade, elle s’est arrêté sur le pas de la porte pour aboyer en direction de la cuisine mais n’a jamais voulu faire un pas de plus pour aller voir de près ce qui se passait! C’est Chéri qui a du s’y coller et en fait il n’y avait rien, qu’une porte entrouverte…

Bref, vous l’aurez compris avoir un grand appartement c’est bien tant qu’on a une femme de ménage et un garde du corps!

Et nos sens?

st_henri.jpg Une des choses les plus troublantes avec un déménagement est la perte des sens qui s’en suit, ou du moins la perte de repères sensorielles.

À commencer par l’ouïe, sans doute celui que me tarabusque le plus depuis une semaine. C’est en emménageant dans notre nouvel appartement que j’ai pris conscience à quel point on était chanceux jusque-là car notre ancien appart (en photo) était dans un renfoncement avec pour seul voisin, ceux du dessus plutôt silencieux. Maintenant nous avons des voisins de chaque côté, notamment depuis la terrasse, en face via la cour arrière et bien sûr toujours au-dessus. J’ai l’impression tout à coup de vivre en communauté, chaque son m’interpelle comme s’il se produisait entre mes 4 murs.
Mon ouïe a aussi été mise à mal la première nuit où nous avons dormi dans la grande chambre, celle qui donne sur la rue. Ça a beau être une rue résidentielle d’apparence très calme, la première nuit j’ai eu l’impression d’être près d’une autoroute, comme si de nombreuses voitures passaient et toutes à 100 à l’heure! Avec l’habitude, j’espère que ce n’aura été qu’une fausse première impression.

La vue est aussi perturbée par tous ses voisins dans tous les sens. Si l’on est dans notre cour, on peut observer les voisins de tous les alentours mais aussi être observé par tous ces voisins…
Que dire de la luminosité qui est différente. La lumière du jour n’est pas la même car l’orientation n’est pas la même mais les éclairages même sont différents. Ainsi je ne m’habitue pas à la lumière du la hôte qui est haute et pâlotte et qui ne me donne pas envie de m’éterniser à la cuisinière…
Alliée au toucher la vue devient problématique quand il s’agit de vaisselle… Si avant j’avais l’habitude de ranger les assiettes juste au-dessus du lave-vaisselle, maintenant je ne trouverais que les aliments pour le petit-déjeuner à cet endroit-là. Il me faudra faire le tour de l’îlot pour pouvoir ranger verres, bols et assiettes à présent.

L’odorat est peut-être mon sens le plus développé comme je l’avais mentionné ici. Vous imaginez à quel point chaque pièce et chaque placard peut-être une source de grimace dans ce nouvel environnement même si j’ai pris soin d’en nettoyer chaque recoin. Le plus flagrant étant sans nul doute le placard à épice qui revêt une drôle d’odeur que je n’aime vraiment pas. Est-ce une épice qui m’est inconnue ou juste l’odeur des précédents occupants, je ne sais pas mais ce placard est ma bête noire…

Pour finir sur le toucher (car le goût n’intervient pas vraiment dans notre affaire), c’est aussi chercher à tâtons chaque interrupteur, tourner dans le mauvais sens chaque poignet de porte, chercher dans quel sens tourner la molette pour les fenêtres, etc.

Ainsi, si l’on parle souvent de ce que l’on gagne en déménagement, d’à quoi ressemble la nouvelle habitation, on oublie qu’après les cartons il y a l’apprentissage de ce nouvel environnement et le chamboulement de nos sens et habitudes. En parlant d’habitude je suis surprise de ne pas m’être encore trompée de sens en prenant le métro à la sortie du travail, les automatismes ont parfois la vie dure!