Catégorie : Petit et grand écran

Brothers and sisters

brothers_and_sisters.jpg Après vous avoir parlé d’Eli Stone, d’Army wives, de Lipstick jungle, de Damages, de The L word, de Californication, de 30 Rock, de Friday night lights, d’Entourage, de Mad men, de Big love et enfin de Weeds, il est temps à présent de vous parler de Brothers and sisters.

Diffusée depuis 2006 sur ABC aux États-Unis, Brothers and sisters est la nouvelle série dans laquelle joue l’ancienne héroïne d’Ally Mc Beal, Calista Flockhart. Pour ses détracteurs, rassurez-vous, la série n’est pas centrée sur son personnage mais bien sur toute sa famille et notamment ses frères et sœurs. Ils sont 5, ils sont couvés par leur mère, Nora, qui a été femme au foyer toute sa vie et ils sont divisés par leurs opinions politiques. Au début de la série, William Walker, le patriarche, meurt et toute la famille va devoir évoluer avec les conséquences de cette tragédie et les secrets qu’elle lève.

Brothers and sisters est une série qui allie parfaitement l’humour, la tendresse et l’émotion. Il n’est pas rare d’avoir les larmes aux yeux en la visionnant, tout comme les repas de famille, qui tournent parfois au pugilat, nous enchantent par les répliques cinglantes des uns et des autres.
On y parle aussi bien de politique et d’élections grâce à Kitty (Calista Flockhart), de la guerre en Afghanistan et en Irak via Justin (Dave Annable), de l’homosexualité avec Kevin (Matthew Rhys) ou encore des difficultés à mener vie professionnelle et vie personnelle grâce à Sarah (Rachel Griffiths) et Tommy (Balthazar Getty). La figure maternelle évoquée par Nora (Sally Field) nous rappelle qu’être mère (qui plus est au foyer) n’est pas toujours simple et que les enfants sont parfois ingrats. La seule figure paternelle est incarnée par l’oncle Saul (Ron Rifkin) qui essaie de préserver l’héritage de son beau frère à travers la compagnie familiale.

Brothers and sisters, ce sont des personnages attachants joués par un casting parfait (Sally Field a remporté un Emmy award pour son rôle), des dialogues minutieux, et de l’humour et de la tendresse comme je le disais plus haut. C’est une série qui mérite vraiment qu’on s’y attarde, d’autant que les personnages connaissent une vraie évolution et qu’on n’hésite pas à intégrer de nouveaux membres au casting pour servir l’intrigue.

Pour toutes ces raisons, Brothers and sisters fait partie de mes séries préférées, de celles dont j’ai hâte de voir le nouvel épisode chaque semaine.

Quelques films

Avec la reprise des séries et l’apparition de la Wii, je vois moins de films en ce moment. Mais voici la liste des plus récents pour vous donner une idée:

girl-next-door.jpg The girl next door: arfff, petite comédie qui se laisse voir mais vraiment sans passion. Une jeune fille emménage à côté de chez un ado (Emile Hirsch d’Into the wild!) qui va vite craquer pour elle. S’en suivent une série de péripéties parfois tirées par les cheveux ou juste insipides. Dispensable.

sans_sarah.jpg Forgetting Sarah Marshall (Sans Sarah rien ne va): Veronica Mars (Kristen Bell), Marshall (Jason Segel), j’avais forcément envie de voir ce film et pourtant j’ai somnolé quasiment tout le long! D’abord, je l’ai vu en version canadienne ce qui n’est jamais ma préférence mais au-delà de ça j’ai trouvé l’histoire relativement convenue, l’humour pas très présent et les acteurs pas super crédibles. Il faut dire que je connais ces acteurs par cœur dans leurs séries respectives (Veronica Mars, Heroes pour Kristen Bell et How I Met your mother pour Jason Segel) et que j’ai un peu de mal à ne pas voir leurs personnages… Bref, c’est une comédie romantique qui se laisse voir mais qui s’oublie aussitôt.

illusionist.jpg The Illusionist: ah quel dommage que ce soit si prévisible! On veut nous faire croire quelque chose mais à aucun moment je n’ai eu de doute sur la dite chose (notez comme il est dur de ne rien révéler!), ce qui en gros revient à enlever une bonne part de l’intérêt du film. Cela dit Edouard Norton est comme toujours fantastique, le costume d’époque par contre ne va pas forcément bien à la pintade (oups) Jessica Biel! Mais si vous aimez la magie, alors vous y trouverez sûrement un intérêt.

married_life.jpg Married Life: l’histoire d’un homme ordinaire d’un certain âge qui décide de tuer sa femme plutôt que de lui avouer qu’il veut la quitter pour une autre (Rachel McAdams) et ainsi lui briser le cœur. En parallèle, son meilleur ami (Pierce Brosnan) tombe amoureux de sa maîtresse et compte bien éviter que le couple puisse être réuni. C’est assez intéressant dans le traitement de l’intrigue, qui n’est pas tout à fait aussi convenue que l’on pourrait s’y attendre, et le suspens allié aux quelques notes d’humour est appréciable.

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Made of honor (Le témoin amoureux): enfin une comédie romantique qui tient à peu près ses promesses! C’est bel et bien romantique, il y a un poil d’humour, des acteurs pas mal (Michelle Monaghan et Patrick Dempsey alias Mc Dreamy) et surtout de magnifiques paysages de l’Écosse. Après ça n’est pas non plus le film de l’année, rien de vraiment nouveau sous le soleil des scénarios tamponnés « histoire d’amour » mais au moins ça nous fait voyager 1h30.

Eagle Eye

eagle_eye.jpg Ou Le mauvais œil en québécois et L’œil du mal en français, c’est le film que je suis allée voir mardi soir au cinéma. Au casting on compte Shia Labeouf (Transformers, Indiana Jones IV) et Michelle Monaghan (Gone baby gone), que je confonds toujours avec Liv Tyler et Billy Bob Thornton!

L’histoire fait déjà vu puisqu’il s’agit de deux parfaits inconnus qui n’ont d’autres choix que d’exécuter les faits et gestes qu’une voix féminine leur ordonne de faire par téléphone s’ils veulent sauver leur peau (ou du moins celle de son fils dans le cas de Michelle Monaghan). Tout repose sur le principe du Big Brother is watching you puisque leurs moindres mouvements sont suivis (et facilités) grâce à tous les gadgets électroniques qui nous entourent (téléphone, caméra de vidéosurveillance, écrans, etc.).

Si l’on met de côté l’absence d’originalité, il reste un film au rythme soutenu et divertissant. Cela dit, tant le scénario que les dialogues manquent de saveur et force est de constater qu’on en ressort tous en pensant à d’autres films (Ennemi d’État, Terminator et I Robot notamment). Dommage.

Burn after reading

burn_after_reading.jpg Le nouveau film des frères Coen (No country for old men, The Big Lebowski, O’Brother…) est une comédie (à peu près) qui met en scène un casting très attirant: John Malkovich, George Clooney, Brad Pitt, Tilda Swinton, Frances McDormand

Un agent de la CIA remercié (Malkovich) décide d’écrire ses mémoires au moment où son couple traverse une crise. Par hasard, une copie de ces mémoires se retrouve entre les mains de deux entraîneurs sportifs un peu niais (Pitt et McDormand) qui y voient une opportunité de se faire de l’argent. Mais tout ne va pas se passer comme prévu…

On a dit que c’était une comédie… En vrai, il y a quelques scènes et répliques rigolotes mais le film reste anecdotique. Les acteurs sont bons (Pitt et Clooney en tête), l’idée de base farfelue et retord à souhait mais la sauce peine à prendre. En fait, je crois que c’est trop décousu, on passe vite sur certaines péripéties et il nous manque des réponses, alors que d’autres scènes par ailleurs tirent un peu en longueur…

J’ai du mal à vraiment argumenter mon point de vue mais je suis ressortie de la salle en me demandant si mon anglais (film vu en VO sans sous-titre) n’était pas en cause dans mon goût altéré pour ce nouveau film des frères Coen. Ou alors il est juste moyen…
Sortie en France le 10 décembre 2008.

Non mais déjà?!

Oh surprise ce matin en me levant de constater que Gossip girl, Prison Break et One tree hill avaient recommencé hier soir! Quoi déjà?!

Avant la rentrée des séries s’effectuait fin septembre et ce n’était pas plus mal car les séries de l’été sont encore en cours de diffusion.
Je suis ainsi Eurêka, Mad men, Weeds, Army Wives, Secret life of american teenager et Urgences (je me cale sur la France pour celle-là) et il faudrait que j’ajoute à cette liste toutes les shows de l’automne?! Sans compter les pilotes des nouvelles séries (90210 démarre ce soir) que je vais être tentée de regarder également et les anciennes que j’essaie tant bien que mal de rattraper (Rome et Six feet under en ce moment)! C’est pas une vie ça!

J’abandonnerais bien Prison break vu le piètre niveau de la saison passée mais l’annonce du retour de Sarah entretient ma curiosité, tout en m’exaspérant au plus haut point. Ils ont quand même trouvé un moyen de la tuer on ne peut plus définitif (la tête tranchée, Lincoln qui voit la tête dans le carton) et on va nous faire croire par je-ne-sais quelle pirouette que non non elle est toujours en vie! Ri-di-cule!
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Gossip girl et One tree hill sont des plaisirs coupables, tout comme le sera 90210 si ce spin-off de Beverly Hills n’est pas trop mal. Mais j’avoue que revoir Shannen Doherty dans son rôle de Brenda, ça me fait tout drôle. J’ai toujours pensé que Kelly était la garce dans cette série, c’est quand même bien elle qui pique Dylan à Brenda après tout!

Après réflexion, je crois que je vais plutôt ouvrir un bon livre!

Rattrapages

Quand j’étais petite et que certains films passaient à la télé, mon père ou mon frère s’exclamaient parfois: « on l’a déjà vu 10 fois » et changeaient de chaîne… C’est comme ça que je suis arrivée à 27 ans sans avoir vu Ghosbusters, Terminator, Scarface, Alien ou que sais-je encore! Du coup, bah entre deux navets films de filles, j’essaie de corriger quelques lacunes. C’est ainsi donc que ces derniers temps j’ai vu:

fantomes.jpg SOS Fantômes 1 et 2 (Ghostbusters): j’adore! Je trouve que les 3 protagonistes fonctionnent parfaitement, les acteurs sont bons, l’histoire roule sans problème et les effets spéciaux, bien que dépassés, ne sont pas ridicules. La bonne nouvelle? Il paraît que les acteurs ont signé pour un 3e volet!

The Big Lebowski: ça aussi c’est un film dont j’ai beaucoup entendu parlé mais que je n’avais jamais vu! Il y a quelques répliques cultes, les deux anti-héros sont marrants dans leur genre, les acteurs excellents également, par contre ça m’a pas donné envie de me mettre au White Russian!

I am legend: j’avais entendu des critiques mitigées mais finalement je fais partie (contre tout attente) des gens qui ont aimé le film! À la base, ça ne me tentait pas vu l’histoire et le simple fait que ça fasse peur mais j’ai adoré l’aspect seul au monde au milieu d’un New-York ravagé, d’un silence glacial! À côté de ça, l’aspect religion est un poil lourd sur la fin, tout comme la rencontre impromptue mais ça fonctionne plutôt bien, je suis cliente.

hellboy.jpg HellBoy 1 et 2: dans le genre héros fantastique, créature qu’on cache aux humains, ça n’a pas grand chose de nouveau et on pourrait écrire le 3e volet les yeux fermés tant on nous prépare le terrain dans le 2 mais l’humour insufflé par le protagoniste ajoute un plus non négligeable à cette saga. Par contre, faut pas craindre les monstres et autres bestioles bizarres car il y en a plein!

Les 3 petits cochons: seul film québécois vu récemment, il est plutôt sympa. L’histoire de 3 frères et de leurs histoires de cœur, voire de cul pour être franche, autour de leur mère hospitalisée. Il y a quelques répliques très drôles, surtout si on vit à Montréal (dans le 514 quoi), mais le propos en lui-même est plutôt assez pessimiste. Je ne vous en dis pas plus.

Once: j’en avais entendu beaucoup de bien mais ce film qui réunit 2 âmes perdues autour de la musique a un rythme assez particulier, sans compter la façon documentaire d’être filmée. C’est parfois déroutant mais c’est sensible et la BO est bonne, donc pourquoi pas.

Films à ne pas voir (ou pas)

À l’affiche de mon écran miniature ces derniers temps, il y a eu…

definitely-maybe.jpgDefinitely maybe (Un jour, peut-être): l’histoire d’un père qui raconte à sa fille comment il a connu sa mère avec qui il n’est plus… J’ai trouvé ça long et pas très passionnant pour une comédie romantique, ça dure pourtant 1h50 avec le générique pour vous dire!

Nos amis les terriens: film de Bernard Werber (auteur de la trilogie Les fourmis notamment). Je ne savais pas du tout de quoi il était question en le regardant, donc plus qu’un film c’est un OVNI! Il ne faut pas s’attendre à une histoire et à partir de là on peut peut-être aimer, bien que cela fasse parfois froid dans le dos. Ça se construit comme un documentaire réalisé par des extra-terrestres sur le comportement humain, c’est vaguement troublant mais il y a parfois quelques touches d’humour appréciables.

stepup2.jpg Step up 1 & 2 (Sexy dance en VF): j’ai vraiment bien aimé le 2, enfin dans le genre… mais le premier est quand même très cliché: histoire de racailles, danseurs, coup de foudre dans la salle de danse, etc. Cela dit il y a des scènes de danse assez sympa, voire même géniales dans le 2 donc ça fait passer un moment et parfois ça suffit.

Les lois de l’attraction: film qui ne me passionne pas sur des jeunes en mal de sexe, voire de drogue et de rock’n’roll, avec une réalisation en mode à reculons qui aurait tendance à me gonfler à la longue. D’ailleurs je ne l’ai pas revu jusqu’à la fin!

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Benjamin Gates et le trésor des templiers (National Treasure): je ne l’avais encore jamais vu, c’est un film d’aventure assez sympa. Rien de très original mais les acteurs sont plutôt bons (Nicolas Cage, Diane Kruger en tête) et le divertissement est assuré.

sisterhoodofthetraveling.jpgThe sisterhood of the Traveling pants (4 filles et 1 jean): je me demande pourquoi je ne l’avais pas regardé plus tôt car dans le genre film de filles, il est vraiment très bon. C’est émouvant, j’ai pleuré un certain nombre de fois, sans être hyper original, ça sort un peu du carcan 4 meilleures amies qui partent en vacances ensemble, vu que précisément ce n’est pas le cas, pourtant on perçoit leur complicité sans problème. La brochette d’actrices qui nous arrivent tout droit des séries télé est impressionnante: Alexis Bledel de l’excellente et regrettée Gilmore girls, America Ferrera d’Ugly Betty, Blake Lively de Gossip girl et Amber Tamblyn de feu Le Monde de Joan.
Chouette, le 2 sort bientôt au cinéma!

Wall-E

wall-e.jpg Wall-E est le dernier dessin animé né des studios Pixar (Toy Story, Monstres & Cie, Ratatouille…) et comme toute leur production il est précédé d’un court métrage, excellent cela va sans dire. Il s’agit de Presto, l’histoire d’un magicien qui tente de faire sortir un lapin de son chapeau, mais ledit lapin est affamé et veut une carotte avant tout. Cela prête à des situations cocasses qui, le temps de quelques minutes, nous font beaucoup rire, d’autant que les dessins sont très réussis, le lapin est adorable!

Puis vient Wall-E, comment ne pas craquer pour lui tant il est rigolo et touchant. C’est un robot, seul sur terre ou presque, qui est chargé de dépolluer notre planète et autant dire qu’il en a pour des siècles vu l’état dans lequel elle a été laissé par ses habitants, qui eux flottent dans l’espace depuis des siècles.

Il mène une petite vie bien rodée, tout en rêvant d’autre chose et d’amour, lorsqu’un événement vient changer la donne: un vaisseau atterrit quelques minutes, le temps de déposer un robot nouvelle génération sur terre, à la mission top secrète. Le robot en question c’est Ève, et rien que les présentations entre ces deux protagonistes est hilarantes.
Je ne vous en dirai pas plus sur la suite de l’histoire mais Wall-E est un dessin animé à la fois drôle et intelligent, avec pourtant très peu de dialogues.

Les animations sont géniales, les héros amusants, émouvants, attachants et le fond de l’histoire sur l’avenir de notre planète et la pollution traité de manière futuriste est éloquent.
Sans être alarmant, il y a de quoi se demander si l’on en arrivera là un jour, tout comme le vaisseau amiral et ses passagers obèses qui ne se lèvent jamais de leur siège paraît plausible…

En bref, Pixar nous avait fait saliver depuis des mois avec moults teasers rigolos sur Wall-E, et bien le moins que l’on puisse dire, c’est que ça valait la peine d’attendre!

Batman est gentil mais méchant

batman.jpg The Dark Knight (Le chevalier noir en VF), c’est avant tout Christian Bale en toujours excellent homme chauve-souris. Si l’acteur a des soucis avec la justice en ce moment pour avoir peut-être violenté sa mère et sa sœur, Batman lui aussi connaît quelques difficultés dans ce nouvel épisode.

La saga a toujours été très sombre, faut dire que Gotham city est quand même hyper mal fréquentée, mais là avec le Joker qui entre en scène, on s’approche de la folie. Le joker est joué par le disparu Heath Ledger que je trouve parfaitement méconnaissable sous son maquillage mais qui a fait un travail de composition excellent.

Au milieu de ce capharnaüm, Rachel, l’amie d’enfance et amour impossible de Bruce, est jouée par Maggie Gyllenhaal qui remplace Katie Holmes de l’épisode précédent. Sûrement un peu moins belle que sa prédécesseuse, elle n’en reste pas moins tout à fait crédible.

Dans la série des nouveaux personnages, on découvre Harvey Dent (Aaron Eckhart), procureur bien décidé à rétablir l’ordre dans la ville et ça tombe bien car Batman prendrait bien un petit congé sabbatique. C’est sans compter sur le joker qui sème le chaos dans la ville et qui a très envie de savoir qui se cache sous ce masque…

The dark knight est un excellent film de super héros, très sombre, plein de rebondissements, à voir au cinéma absolument. Je l’ai simplement trouvé parfois un poil long vu que justement les péripéties s’enchainent sans arrêt et que la fin n’est pas forcément la fin!

Eli Stone

elistone.jpg Eli Stone est une des séries qui m’a le plus émue cette année et pourtant elle n’était pas sûre de connaître une deuxième saison!

Quand on prend connaissance de l’histoire, on pense immédiatement à Ally McBeal, puisqu’il s’agit d’un avocat qui a des visions, mais en fait ça va bien au-delà. Eli Stone (à prononcer à l’anglaise, joué par Jonny Lee Miller) est un avocat d’affaire à succès quand il se met à entendre et voir George Michael, ce qui va forcément chambouler sa vie.
De là, il apprend qu’il a un anévrisme apparemment inopérable au cerveau mais aussi que ses visions semblent aller au-delà du symptôme de la maladie. Aidé par un acupuncteur, le Dr Chen, il va déchiffrer ses visions qui sont souvent liées aux affaires qu’il traite. Serait-il une sorte de prophète comme le pense ce fameux docteur?

Le fait qu’Eli ait des visions entraine des situations cocasses souvent très drôles comme lorsqu’il se prend à chanter au beau milieu du lobby de son cabinet d’avocat. Mais bien plus que cela, il y a de nombreux moments très émouvants qui font que régulièrement j’avais les larmes aux yeux, notamment quand on comprend ce que vivait le père dEli…
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J’ai beaucoup parlé du protagoniste mais il faut dire qu’il est entouré d’une galerie de personnages secondaires savoureux, à commencer par son assistante, Patti, joué par Loretta Devine (la femme du Chief dans Grey’s Anatomy) qui est géniale à chacune de ses apparitions!
Il y a aussi Taylor la copine d’Eli en début de saison, Maggie une jeune avocate un peu naïve, Jordan le père de Taylor, qui se trouve être également le boss d’Eli et qui est interprété par Victor Garber, le père de Sydney dans Alias. Je pourrais encore citer Matt le collègue sarcastique, Nathan le frère médecin ou Chen l’acupuncteur.
Tout ces personnages ont des rôles plus ou moins importants selon les épisodes mais fonctionnent parfaitement avec le protagoniste et c’est là la force d’Eli Stone.

Difficile de résister à ce personnage, à son entourage et bien que le pitch de départ ressemble à Ally McBeal, le traitement n’est pas le même, ni le sens des visions. Et comme une saison 2 a bel et bien été commandée, ça nous laisse tout le temps de nous attacher encore un peu plus à Eli Stone et à son univers.