Catégorie : Ô Canada!

Vivre à Montréal sans auto

Il y a des années de ça, nous avons acheté notre première voiture. Je crois qu’à l’époque, c’était synonyme d’une certaine liberté et de voyages. Je ne sais pas si on a fait tant de voyages que ça mais quand nous avons déménagé sur la Rive-Sud, la voiture est devenue carrément vitale puisqu’il n’y avait aucun commerce proche de notre maison.
Au fil des années, on a même acheté une voiture 7 places ce qui nous permettait de partir en balade ou en vacances avec nos familles sans avoir à louer une autre voiture quand ils nous rendaient visite pour l’été…

Mais la vie étant pleine de surprises, on a fini par revenir vivre à Montréal… où notre Ford Explorer nous est vite apparu comme un peu gros. Comme c’était une location, on s’était dit que notre prochaine voiture serait plus petite, histoire de rester proportionnelle à notre ruelle. Mais au fil des discussions, on s’est surtout demandé si c’était encore pertinent d’avoir une voiture tout simplement.

En as-tu vraiment besoin?

En regardant notre utilisation, on s’en servait environ 1 fois par semaine pour emmener Zoé à un cours de danse en dehors du quartier et une fois de temps en temps quand on soupait chez des amis à l’extérieur de la ville.

C’est ainsi qu’on a tranché et qu’on a dit bye-bye à notre auto en mars 2020, juste avant le début de la pandémie. Je me souviens d’un collègue qui m’avait dit qu’on ne tiendrait pas 6 mois comme ça. Et bien un an plus tard, on a aucun regret! Et vraiment l’auto ne nous manque pas.
On est abonné à Communauto et on ne se prive pas de prendre une voiture lorsqu’on en a besoin mais globalement, on se sert surtout de nos pieds, nos vélos et du métro bien sûr!

Est-ce une bonne alternative financièrement parlant?

En terme de coût, en 1 année, nous avons dépensé $2,000 en Communauto, sachant qu’on est parti 2 semaines au Saguenay-Lac St-Jean l’été passé avec notre petit bolide en autopartage et quelques fois en chalet. Si on fait le calcul, considérant que l’essence et l’assurance sont inclus, on a encore de la marge par rapport à posséder une voiture nous-même. En plus, on n’a pas besoin de gérer les changements de pneu, les révisions, ni même le déneigement en hiver! Plus d’angoisse de stationnement pendant le ramassage de la neige, bref plus de contrainte!

Après on a la chance d’habiter un quartier (Hochelaga) avec tout plein de commerces de proximité alors toutes nos courses se font à pied, avec une petite chariote pour la grosse épicerie. Pour le reste, on fait un saut chez le poissonnier, le boucher, la boulangerie, la fruiterie au besoin, ils sont tous à 5 minutes à pied. Quelque part, c’est pour cette qualité de vie-là qu’on a tiré une croix sur notre maison avec piscine creusée en banlieue et là aussi, on a aucun regret!

Des idées de cadeau zéro déchet

cours-cuisineEDIT: cet article a été publié la première fois le 26 octobre 2016 mais mis à jour avec de nouvelles idées, en 2020, pendant la Covid.

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Trouver une idée de cadeau d’anniversaire ou de Noël est souvent un casse-tête mais quand en plus, c’est pour de la famille qui vit à 5,000km de là, qu’on voit une fois par an environ, c’est encore plus difficile.

Ces dernières années, afin d’éviter d’offrir une énième bébelle à mes proches, j’essaie de privilégier les « expériences ». Alors bien sûr, il y a les places de concert, les entrées pour un spectacle d’humoriste ou une pièce de théâtre mais j’ai aussi voulu les surprendre un peu plus. C’est ainsi qu’il y a 2 ans, comme mes parents étaient à Montréal pour l’anniversaire de ma maman, je leur ai offert un cadeau qui plairait à ces grands-parents qui nous réclament toujours plus de photos de leurs petites-filles : une séance photo en famille! Le but était surtout d’avoir des photos de mes parents avec les crevettes mais aussi des photos de nous 6 et même quelques-unes de nous 4 au passage! J’ai trouvé une photographe avec un studio chez elle, pas très loin de chez nous, et pour 150$ environ, nous avons eu plein de belles photos. Je crois que tout le monde a été très content!

De son côté, Chéri a plusieurs fois choisi l’option « box », vous savez ces « box » thématiques avec ou sans abonnement qui vous font découvrir un produit pendant quelque temps. Il a déjà fait la box thé pour sa maman, une autre autour des bières pour son beau-père et une autour des vins pour son papa. Ça aussi, c’est une bonne idée de cadeau mais c’est un budget plus conséquent que ce qu’on pourrait penser.

Enfin, dernièrement, j’ai trouvé l’idée parfaite pour mon papa dont toute la famille a profité : un cours de cuisine chez Ateliers et Saveurs! Je vous avais déjà raconté ma première expérience qui m’avait conquise alors j’étais ravie d’y emmener mes parents et mon chum pour un atelier en famille autour des tapas! J’avais réservé un cours un dimanche de 14h à 17h pendant que des amis gardaient les filles. Nous avons cuisiné avec un chef différent de celui de ma première visite (mais tout aussi sympathique) et nous avons dégusté nos petites bouchées à la fin. Nous avions même le droit à 3 verres de vin, rouge ou blanc au choix! Tout était délicieux et on a déjà reproduit un des plats à la maison. Fait cocasse : alors qu’il y avait un tapas par personne de chaque plat cuisiné disposée au centre de la table, un des convives en a discrètement mangé 2 de la bouchée au foie gras laissant ma mère sans rien! Comme on l’a signalé, le Chef en a aussitôt préparé une toute fraîche pour elle et je peux vous dire que les oreilles du malotru ont du siffler un moment!

Finalement, pour en revenir aux concerts, je suis allée voir Sia qu’on a offert à une amie enceinte avec une autre copine! On n’a pas pris une date juste après l’accouchement non plus, on n’est pas folle, mais quelques mois plus tard, ce qui a offert une belle sortie à cette jeune maman à la maison…

En 2020, c’est un abonnement à des bouquets de fleurs mensuels que je vais mettre dans ma liste de cadeaux zéro déchet. Bien sûr, ça marche seulement si votre fleuriste utilise des fleurs de saison et locales et un emballage en papier plutôt qu’en plastique. Mon fleuriste, Jungle Fleur dans Hochelaga, offre ces abonnements à la belle saison (de mai à septembre) alors je vais attendre quelques mois pour en profiter mais j’ai déjà hâte!

Côté famille, ces dernières années, on a aussi offert un tour de parachute ascensionnelle à ma nièce, des massages à ma maman ou encore une nuit dans une bulle sous les étoiles à mon frère et sa femme.

Pour les enfants, acheter des jouets seconde main est une bonne façon de contribuer à l’économie circulaire, sinon les abonnements à des magazines comme J’aime lire, Les débrouillard, etc., est une très bonne alternative. Il existe aussi des « boîtes » créatives comme Pandacraft qui d’ailleurs vient simplement dans une enveloppe en carton alors il y a très peu de déchet associé vraiment et les enfants adorent.

Et vous, des idées de cadeau qui laissent des souvenirs impérissables?

Cher journal du (dé)confinement

Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas parlé. À vrai dire, même les mots ne semblent plus clairs, est-ce qu’on est déconfiné alors? Je ne saurais même pas identifié la date où l’on a soi-disant retrouvé nos libertés étant donné que tout s’est fait en ordre dispersé et que tout change chaque jour encore.
On rouvre certains commerces, pas d’autres, à une date, puis une autre, quelques camps de jour puis un peu plus… mais les grandes tours du centre-ville restent, elles, désertent.

Chez moi rien n’a vraiment changé. Les enfants sont toujours présents H24 à la maison, on continue le télétravail et on essaie de se projeter pour nos vacances au mois d’août.

Bizarrement, les amies de ruelle ne sortent plus alors les filles redeviennent des pots de colle… Mais, au moins, il n’y a plus l’école à gérer!

Car pour ça, il y avait une date claire : le 19 juin et je ne sais pas qui des parents ou des enseignants avaient le plus hâte! En tout cas, plus que les enfants cette année, je crois!

Souvenirs

L’année passée, pour cette dernière après-midi d’école, les parents s’étaient rassemblés dans la cour, avaient fait des dessins à la craie un peu partout, avant de faire une haie d’honneur aux enfants et enseignants pour la sortie des classes. C’était très émouvant et j’y pense les larmes aux yeux car c’était aussi les dernières photos de ma fille en prématernelle avec ses 2 meilleures amies. La vie a depuis pris un court tragique pour l’une d’elle et la 2ième déménage en région. 🙁

Mais cette année, malgré la situation, les professeurs ont mis en place une petite cérémonie et cette fois, ce sont eux qui ont fait une haie d’honneur à chacun des petits groupes qui défilaient à bonne distance les uns des autres. Il n’y avait pas une forte présence mais pour moi qui tenais la main de mes filles pendant ce petit défilé, c’était déjà émouvant! Et puis, elles ont pu dire au-revoir à leurs professeurs et revoir quelques amis, ça n’a pas de prix.

Un bel été?

Maintenant, la vie (presque déconfinée) continue avec une chose de moins à gérer mais il me semble que cet été passe déjà trop vite. On l’a attendu tellement longtemps et nous voilà en juillet. J’ai la désagréable impression de ne pas en profiter assez, et on sait tous que l’hiver est suffisamment long comme ça pour ne pas perdre de temps pendant les beaux jours.

Alors au programme cette semaine: réserver nos vacances au mois d’août. Normalement, on devrait aller du côté du Lac St-Jean si tout va bien et que je ne traîne pas plus pour réserver les hébergements!

Cher journal du confinement

Cela fait un peu plus d’une semaine maintenant que les enfants sont confinés à la maison, depuis que les écoles ont fermé brusquement jeudi 12 mars au soir. Je suis restée avec elle le vendredi mais le lundi, je suis allée au travail. C’est là qu’on note qu’il y a eu beaucoup de confusion au départ entre les écoles fermées à la base une journée pour « se préparer », les employeurs qui hésitaient à forcer le télétravail, ceux qui attendaient et le gouvernement qui a pris quelques jours pour imposer des directives claires : on reste tous à la maison.

C’est donc depuis mardi que nous sommes vraiment en quarantaine à la maison, tous ensemble. Si tout de suite, nous avons établi un horaire pour essayer de garder une routine, il a bien fallu reconnaître que les enfants ne l’entendaient pas de cette oreille.

Une nouvelle routine?

Chaque jour, nous réajustons donc notre planning, ajoutant parfois une séance de yoga à la place du temps de lecture ou encore un moment de cuisine avant de recommencer des devoirs. Il y a d’ailleurs plus de devoirs sur la tablette que ce que j’avais envisagé mais il faut parfois faire des compromis pour continuer à travailler.

Et c’est bien là mon problème, continuer à travailler, ou plutôt être productif, être concentré tout en ayant des enfants à proximité. J’ai pourtant l’habitude du bruit au bureau, travaillant en open-space, mais on dirait que le bruit des enfants n’a pas le même effet, me détournant sans arrêt de ce que je fais. C’est peut-être l’effet mère-hélicoptère, ce besoin de tout surveiller, de s’immiscer quand quelque chose ne se passe pas comme ça devrait, de les rediriger quand elles commencent à s’exciter… quoi qu’il en soit, l’effet est là et mon travail va en pâtir si je ne prends pas des mesures.

Dans mes pistes de réflexion, la première est l’anticipation! Plutôt que de juste prévoir de 9h à 10h un temps de devoirs, je détaille beaucoup plus avec des tâches ciblées, plus courtes mais qui s’enchainent. Il faut par contre que je me prépare d’avance car n’ayant pas d’imprimante, je dois parfois écrire certains exercices ou préparer certains dessins/coloriages. On ne va pas se mentir, ça prend du temps et des idées!

Et c’est là que les réseaux sociaux sont fantastiques ! Il y a tellement de suggestions pour les petits (et les grands) que j’ai l’impression qu’on n’aura jamais le temps de mettre en place toutes les chouettes idées qu’on voit! Ce qui génère parfois une anxiété : je n’en fais pas assez pour les enfants! Faut dire que les liens se multiplient, que ce soit pour bouger sans sortir de son salon à se cultiver en visitant des musées à distance. C’est incroyable de voir toutes les initiatives qui se mettent en place, des profs qui offrent des cours en direct, des auteurs qui lisent leurs livrent en vidéo, des applications éducatives qui deviennent gratuites, des cuisiniers qui font des recettes live avec les enfants! Bref, je trouve ça génial!

Confinés mais ensemble

Et c’est là que je me dis qu’on a une chance incroyable dans toute cette affaire que d’être confiné ensemble, chez nous. On pourrait avoir une situation tellement plus grave où les membres d’une famille pourraient être isolés les uns des autres. Là ce n’est pas le cas. On va peut-être se taper (sérieusement) sur les nerfs à la fin de tout ça (fin prévue pour le 1er mai pour l’instant) mais au moins on le vit ensemble.

Chez nous, l’ambiance est détendue. Nous ne sommes pas inquiets d’attraper le virus alors le seul questionnement dans tout ça est de savoir combien de temps ça va durer. Parce que, vous comprenez, si ça doit durer, je vais songer à investir dans une imprimante. Et une chaise de bureau!

Trier ses expressions (québécoises)

Source: https://enseigner.tv5monde.com/fiches-pedagogiques-fle/les-expressions-quebecoises

Dans quelques jours, on s’envole pour la France. C’est le temps de faire un peu de ménage dans nos expressions pour ne pas nous faire regarder tout croche. Mais au juste, quelles expressions sont québécoises dans notre vocabulaire? C’est qu’avec le temps, on en sait plus rien!

Dans celles dont je suis pas mal sûre qu’elles viennent bien d’ici :

– C’est correc(t)

– La la (d’accord ce n’est pas une expression en tant que tel, juste 2 petites syllabes qu’on rajoute un peu partout)

– Croche (justement)

– Ça n’a pas de bons sens

– C’est plate

– Niaiseux

– Ça a pas d’allure

– Des broches (rapport aux dents) versus des bagues

– Ça vient me chercher

– Être broche à foin

– Des ustensiles

– Du change (de la monnaie)

– Dormir au gaz (mon chum l’utilise beaucoup, moi pas trop)

– Se calmer le pompon

– Être magané

Celles qui sont bien françaises :

– Du coup 😀

Et puis il y a toutes celles que j’utilise sans m’en rendre compte mais qui j’en suis sûre vont faire se lever quelques sourcils pendant notre voyage. D’ailleurs il y a bien longtemps, j’avais une série « On ne dit pas » sur le blog où je notais tous ces mots de vocabulaire qui nous surprennent en arrivant.  

Une journée au parc aquatique de Bromont

Piscine pour les plus petits

Dans les incontournables de l’été pour moi, il y a le parc aquatique, souvenir de mon enfance et de mes étés en Provence où nous y organisions systématiquement une sortie de groupe.

J’avais hâte de vivre l’expérience avec mes filles mais je savais aussi qu’en-dessous d’une certaine taille, il y a de très nombreuses attractions qu’elles n’auraient pas pu faire.

Cette année, tout le monde était assez grand et autonome pour essayer un parc proche de Montréal. Nous avons porté notre choix sur Bromont car de mémoire de Chéri, c’était un de ceux les plus adaptés pour les petits.

L’arrivée

Jeux d’eau pour les plus petits

Après 1h de route, nous sommes arrivés pour l’ouverture (10h) et en quelques minutes, nous avions passé l’entrée ayant acheté nos billets en ligne. À noter toutefois qu’il faut les imprimer!

Nous avons choisi de louer un casier (6$) pour y mettre nos affaires « sensibles » (papiers, téléphone, etc.) mais beaucoup de gens laissent leur sac-à-dos, pique-nique compris, sur des tables et s’en vont faire les glissades. La prochaine fois, on fera sûrement pareil. 

Nous y sommes allés un lundi pour éviter la cohue de la fin de semaine et effectivement, les temps d’attente étaient très raisonnables. En matinée, nous faisions la file peut-être 5-10 minutes et en après-midi, le maximum a du être 20 minutes et encore. Comme le parc est très arboré, l’attente ne se fait pas constamment en plein soleil mais il faut tout de même prévoir de la crème solaire pour les moments où ça arrive (une certaine personne a le dos bien rouge aujourd’hui).

Des attractions variées

Côté attractions, la plupart requièrent de mesurer 1m07 donc en bas de cette taille, je ne vous conseille pas d’amener vos enfants sinon ils seront pas mal confinés à la piscine ou à la mini glissade. À partir de 1m37, les enfants peuvent faire toutes les attractions mais certaines requièrent de ne pas avoir de veste de flottaison.

À ce sujet, on peut emprunter des vestes sur place (avec un dépôt de 20$) car les autres systèmes ne sont pas autorisés apparemment mais nous avons vu des enfants avec des brassards quand même… Nous ne nous sommes pas cassés la tête et nous avons pris les vestes du parc mais en après-midi, les filles s’en sont même passés.

Beaucoup de glissades se font sur des bouées alors l’enfant n’atterrit pas directement dans l’eau mais à noter qu’un renversement de bouée à l’arrivée est toujours possible (vécu par ma grande). La plupart des descentes se font également à plusieurs (2 souvent et même 5 personnes pour 2 attractions) mais les glissades les plus soft pour les enfants se font à même le toboggan (possible à deux par contre).

Dans l’ensemble le parc n’est pas très grand alors on a pu refaire chaque attraction plusieurs fois mais pour les plus jeunes (presque 6 et 8 ans pour mes filles), il était bien adapté. Chez nous, on a 2 modèles bien distincts en plus, avec notre cadette qui n’a peur de rien et qui s’enthousiasme facilement et notre plus grande pour qui chaque glissade demandait un effort!

Certaines procurent effectivement de fortes sensations mais celles qui se font à 2 ou plus sont rassurantes pour l’effet de groupe (mais provoquent leur lot de cris pareil)!

Des sensations fortes

La glissade à sensations fortes

Une glissade en particulier, où l’on descend en solo sur un tapis m’a fait peur car elle allait très vite et qu’on se recevait beaucoup d’eau dans le visage. Alors à l’arrivée, je me suis dit que je ne la referai plus et que ma plus jeune ne devrait vraiment pas l’essayer (la plus vieille n’ayant jamais considéré l’essayer) mais non seulement elle l’a faite mais elle y est retournée au moins 3 fois!

Au final on a bien rigolé et étant 4 adultes pour 2 enfants, on a pu tourner pour que tout le monde puisse essayer les quelques attractions que les filles n’étaient pas en âge (ou plutôt en taille) de faire.

La piscine à vagues

Dans les plus, il y a de nombreux espaces de pique-nique ombragés et on peut apporter notre casse-croute. Si comme moi, vous n’êtes pas organisés, vous pouvez acheter des snacks sur place.

C’était une belle journée mais qui revient cher quand même (200$ pour les billets d’entrée pour notre groupe).

De la Rive-Sud à l’île de Montréal, un an plus tard

Dans quelques jours, cela fera un an que nous sommes revenus sur l’île de Montréal.

Nous avions décidé de quitter notre maison bien aimée et de laisser derrière nous piscine pour retrouver un quartier que nous aimons particulièrement (Hochelaga) et dans lequel j’ai déjà eu 3 apparts au cours de ma vie montréalaise, tous à quelques pas de notre maison actuelle.

J’avais élaboré sur les raisons de ce changement l’an passé et je dois dire qu’un an plus tard, nous n’avons aucun regret. Il faut dire que nous avons trouvé la maison parfaite pour  nous.

Mais nous apprécions par-dessus tout d’avoir tout à quelques pas. Nous avons aussi bien des magasins zéro déchet (Mega Vrac et Terre à soi notamment), que des petits commerçants type boucherie, pâtisserie sans oublier les épiceries classique et petits restos délicieux (l’État-major étant mon préféré).

À vrai dire, on a tellement tout à proximité que le seul moment de la semaine où on utilise l’auto, c’est pour conduire notre cadette à son cours de gym le samedi matin, et encore, quand il fait beau, on y va en vélo.

On est rendu au point où l’on se demande si on va reprendre une voiture à la fin de notre leasing dans quelques mois…

L’autre point qui nous avait fait franchir le pas, c’était la flexibilité offerte par le métro. Bien sûr, cela peut paraître évident (ou peu important pour d’autres) mais pour nous, c’était devenu un des points de friction les plus importants de la vie en banlieue.
On a beau dire mais quand le bus qui passe proche de chez toi s’arrête vers 18h et qu’il faut ensuite en prendre 2 ou 3 (qui passent parfois qu’aux heures) pour rentrer, ça limite un peu les 5 @ 7 improvisés. Payer 40$ de taxi (minimum) ou devoir mettre 1h30 pour rentrer, ça coupe toute envie d’aller boire un verre avec des collègues sur un coup de tête.

Pour certains, la question ne se pose pas car ils aiment être en auto et ne se déplacent jamais sans mais pour nous, c’est hors de question.

Alors maintenant, on met 30 minutes pour se rendre au travail en métro et vu qu’il passe aux 2-3 minutes, si l’un de nous a une sortie de dernière minute, pas de problème. Ni pour celui qui doit récupérer les enfants à l’école à l’improviste, ni pour celui qui rentre plus tard puisqu’à 16h ou à 22h, on met toujours 30 minutes pour rentrer.

Ainsi, on savoure particulièrement notre vie de quartier et les enfants, la vie de ruelle. Aussitôt les beaux jours revenus, toute une vie a repris dans la ruelle et les enfants vagabondent d’une maison à l’autre. Il faut parfois arpenter la ruelle à l’heure du souper pour remettre la main sur nos gnomes (et user de persuasion pour les convaincre de rentrer quand les autres jouent encore) mais le côté positif, c’est qu’ils ont toujours des amis avec qui s’amuser.

Alors voilà, un an plus tard, toutes les interrogations qu’on pouvait avoir avant de sauter le pas se sont envolées et ont laissé place à cette certitude qu’on a trouvé notre nid.

12 choses à se rappeler quand on part en vacances en Europe

Les vacances approchent et pour nous, ça signifie la grande traversée puisqu’on part au Portugal cette année. Si vous êtes expatriés depuis longtemps, vous avez peut-être oublié 2-3 coutumes européennes alors voici quelques points à se remémorer avant de retourner sur le Vieux Continent :

– La climatisation n’est pas courante, et encore moins les moustiquaires aux fenêtres

– Il faut des jetons dans la plupart des caddies de supermarchés

– La plupart des pays n’ont pas 2 langues officielles comme le Canada, ce qui veut dire que l’anglais ne vous sera peut-être d’aucun secours lors de difficultés linguistiques

– Il y a souvent des volets ou stores aux fenêtres, alléluia pour les grasses matinées, surtout avec le décalage horaire

– Le soleil se couche beaucoup plus tard que chez nous

– Les ronds-points sont légion, révisez votre code de la route

– On doit vouvoyer tout le monde, sauf si ce sont de vraies connaissances. Par contre, il faut faire la bise à tour de bras.

– On est plus « formel » en France, exemple on dira «Merci Madame » à la vendeuse ou « Bonjour Messieurs, dames », aux gens de la salle d’attente du médecin, alors qu’on connaît personne

– Il n’y a pas de parcs à tous les coins de rue, et encore moins des parcs avec jeux d’eau pour les enfants ou même abreuvoir (chez nous on a 3 parcs avec jeux d’eau ou pataugeoire à moins de 700 mètres)

– Les portes s’ouvrent dans le sens inverse (pousser au lieu de tirer), un dépanneur n’est pas une place où acheter du lait et on ne vient pas au resto avec sa bouteille de vin!

– Les files d’attente, que ce soit pour le bus ou aux caisses, sont bien moins respectées qu’au Canada alors ne vous étonnez pas si quelqu’un essaie de vous passer devant!

– Les prix affichés sont ce que vous payez! Pas de taxe à rajouter, ni de pourboire. Du moins ce n’est pas obligatoire.

 

Pourquoi faire testament et mandat d’inaptitude?

Les faits: mon chum et moi sommes conjoints de fait et non mariés. Si un jour, l’un de nous décède, ce n’est donc pas le conjoint qui hérite mais les héritiers légaux. Dans notre cas, ce serait les enfants mais tant qu’ils sont mineurs, la gestion de l’héritage revient au conseil de tutelle soit 3 à 5 membres de la famille qui surveillent tout et ont leur mot à dire sur toutes les décisions, y compris pour racheter les parts de la maison ou la vendre… Imaginez les conflits que cela peut entraîner…

Si nous décédons tous les deux, sans testament, c’est le conseil de tutelle encore qui décide de l’avenir des enfants. Le conseil est nommé parmi les membres des deux familles. Imaginez quand les familles sont en France et que chacun pense savoir ce qui est le mieux pour les enfants.

Le jour où nous sommes devenus parents, il a été rapidement clair que s’il nous arrivait quelque chose à tous les deux, nous souhaitions que les enfants restent au Canada, seul pays qu’ils ont connu et auprès des amis qu’ils voient très souvent. Si nous étions restés en France, nous aurions peut-être choisi de confier la garde à quelqu’un de la famille, et encore, ce n’est pas toujours évident, selon la proximité, les liens… mais en étant loin, la question a été vite résolue. Par contre, choisir les « bonnes » personnes pour affronter cette situation dramatique n’a rien d’évident même si on adore nos amis. On a donc fait le choix qui nous paraît aujourd’hui le meilleur mais il faut savoir qu’on doit nommer un tuteur, pas un couple. Il est par contre recommandé de choisir des « back-ups » au cas où le premier ne puisse pas ou ne souhaite pas assumer cette lourde responsabilité.

Si cela règle la question de la garde des enfants, il y a encore celle de l’héritage. Si nous décédons tous les deux, les enfants hériteront mais il est fortement recommandé de désigner un « liquidateur testamentaire » différent dont l’objectif sera de gérer au mieux l’héritage dans l’intérêt des enfants. Nous avons découvert que ce liquidateur n’avait pas le droit de vendre la maison excepté s’il obtient l’autorisation d’un juge. Il remboursera par contre toutes les dépenses que le tuteur encourra pour nos enfants (ex: frais scolaire, habillement, activités sportives, etc.). Si le tuteur doit se reloger dans plus grand, c’est aussi une dépense admissible. Au poste de liquidateur, nous avons choisi une amie proche, qui ne connaît pas forcément les tuteurs, mais qui veillera aux meilleurs intérêts des enfants.

S’est posée la question de la rémunération de tout ce monde-là… C’est un choix personnel avec 2 écoles de pensée: « les tuteurs/liquidateurs sont des personnes proches qui font ça par pur altruisme donc ils ne devraient pas être rémunérés » versus « c’est un rôle énorme qu’on leur demande, qui peut leur encourir pour très longtemps (en espérant que non, hein) alors ça mérite bien une rémunération »… Si c’est votre choix, il faut encore se mettre d’accord sur la somme et définir les modalités. Personnellement, on n’a pas souhaité qu’il y ait un montant X forfaitaire qui soit donné dès la « prise de fonction » mais plutôt une petite rémunération annuelle car on peut mourir demain comme la veille des 18 ans des enfants…

Les testaments, c’est une chose mais qu’est-ce qui se passe si l’un de nous devient inapte? C’est-à-dire qu’il tombe dans le coma ou dans un état végétatif en gros et donc que sans être décédé, il n’est plus capable de rien, ni de décider quoi que ce soit pour lui-même… C’est là qu’un mandat d’inaptitude ou de protection est important. Comme le testament, il n’est pas obligé d’être fait devant notaire si l’on respecte certaines règles mais dans ce cas, le jour où un événement dramatique se produit, il faut le faire homologuer, ce qui prend du temps et coûte de l’argent. Personnellement, on a mis longtemps à le faire mais on a fait toutes les formalités en même temps chez le notaire.

Ce mandat vous permet d’indiquer des choix médicaux (pas d’acharnement thérapeutique par exemple) mais aussi de confier les rennes de votre « portefeuille » à votre mandataire, histoire de pouvoir continuer à payer les factures courantes par exemple, ou même faire les déclarations d’impôts. Comme nous ne sommes « que » conjoints de fait, ce n’est pas automatiquement l’autre qui aurait ce rôle puisque la décision reviendrait à un tribunal et on entend assez d’horreurs là-dessus pour s’en prémunir. Surtout que dans ce cas, un conseil de tutelle est aussi nommé pour surveiller toutes les décisions que prend la personne. Charmant!

Il y a toujours le risque que nous soyons inaptes en même temps ou que l’autre soit décédé avant, il est donc important de nommer plusieurs mandataires pour différents cas de figure.

Mais une fois les testaments et mandats d’inaptitude dument signés devant notaire et enregistrés ici, que se passe-t-il s’il nous arrive quelque chose en France? Et si nous héritons un jour de biens en France?

J’aurais du préciser que pour tous les aspects précédents, il est très fortement déconseillé de nommer quelqu’un qui réside à l’étranger. Le droit international pourrait venir compliquer vos souhaits notamment.

Mais si vous rendez visite à vos familles en France quand malheureusement vous décédez? Hmm, cela se complique car le droit n’est pas le même et qu’en admettant que vos familles demandent votre testament canadien, des clauses pourraient être invalidées. Exemple: on ne peut pas déshériter ses enfants donc oubliez le conjoint qui hérite de tout, c’est maintenant le conjoint et les héritiers.

Si vous êtes inaptes, est-ce que vous souhaitez attendre que votre mandataire au Canada prenne l’avion pour vous rejoindre et prendre des décisions ou souhaitez-vous que votre famille sur place ait le droit de décider? Je n’ai pas de bonnes réponses à toutes ses questions. Une solution serait de faire un testament en France qui en gros vienne dire que c’est le testament canadien qui prévaut mais c’est un coût additionnel. Par contre, si jamais vous avez des biens en France, il est important de vous pencher sur la question. Si besoin, j’ai le contact d’une notaire française qui est basée à Montréal (mais qui officie vraiment comme notaire en France).

Bonne chance!

3 jeux d’évasion à Montréal

Vous avez remarqué comme les jeux d’évasion (Escape game en anglais) se sont multipliés à Montréal (et même en banlieue) depuis quelques temps? C’est top parce que j’adore ça mais ça complique la tâche lorsqu’il faut choisir où aller!

Au cours des derniers mois, j’ai testé 3 scénarios en plus de Death Note fait chez Trapped l’an passé.

L’ancienne pyramide chez Trapped encore qui était très intense, avec une belle mise en scène mais le sable pour nous mettre dans l’ambiance des pyramides d’Égypte n’était pas sans nous causer quelques désagréments (éternuements, irritations notamment). Le problème de Trapped, c’est que ça va très vite et que c’est souvent « juste » quelques membres de l’équipe qui sont utiles alors personnellement, plusieurs mois plus tard, y a encore certains codes que les copines ont trouvé dont je n’ai jamais compris la logique!

Suite à cela, on a testé avec 3 copines le scénario L’illusioniste à Find the Key, rue Amherst. À date, c’est mon préféré. Tout y paraît un peu plus cheap mais j’ai trouvé qu’il y avait vraiment plusieurs « choses » qu’on pouvait faire en même temps pour aider l’équipe alors je me suis sentie utile!

Enfin dernièrement j’ai testé avec Chéri et un couple d’amis le scénario Appartement de l’agent disparu chez Escape Masters dans Griffintown. C’est probablement celui qui m’a le moins emballé. La pièce était froide dans tous les sens du termes! En fait, on nous a prévenu en arrivant qu’il y avait un problème de chauffage et qu’il faisait froid dans la pièce, ce qui est ballot quand il fait déjà -20 dehors! Alors comme en plus il faut enlever ses chaussures en arrivant, j’ai passé toute l’heure mon manteau sur le dos à me geler! Mais outre cet aspect, la déco était très épurée et comme la pièce était bien éclairée, ça ne faisait pas très mystérieux. Disons qu’il n’y avait pas l’ambiance qui allait avec comme dans les autres jeux que j’ai pu tester. Par contre, bien qu’il y avait beaucoup de cadenas à code à ouvrir, il y avait aussi plus d’éléments technologiques, ce qui apporte un peu de changement.