Catégorie : Vie de parents

Les montagnes qui rapetissent

citationIl y a des moments dans la vie où, selon l’expression consacrée, « on se fait toute une montagne de quelque chose ». Je me souviens qu’avant de commencer à ma job, là où je suis encore 7 ans plus tard, j’angoissais beaucoup « oh la la, c’est dans une division anglophone, il va falloir que comprenne tous les termes techniques, tous les systèmes, dans un domaine que je ne connais pas du tout en plus, bla bla bla ». Et puis le premier jour est arrivé et j’avais un collègue anglophone quand tous les autres étaient francophones! Puis les systèmes étaient relativement simples et pour les plus complexes, j’avais zéro pression pour les maîtriser du jour au lendemain! Toute cette inquiétude pour rien!

Plus tard, en devenant maman, il y a eu d’autres montagnes bien trop grosses à franchir à première vue! Par exemple, quand j’ai décidé d’arrêter d’allaiter ma première fille après environ 10 mois de cette complicité, je me demandais vraiment comment j’allais pouvoir la consoler autrement, comment j’allais pouvoir la rendormir la nuit, comment elle allait se nourrir presque… Et bien vous savez quoi, je me souviens encore de ces questionnements mais je me souviens à peine comme tout a été facile une fois la décision prise. Elle a bu du lait dans un biberon (qu’elle a eu bien du mal à lâcher 3 ans plus tard même), elle a calmé ses pleurs avec un simple câlin et il n’y a pas eu de réveils nocturnes qui demandaient plus que « un bisous et au lit ». La montagne avait rapetissé du jour au lendemain.

Ma fille cadette était accro à sa suce pour dormir. Ça nous allait bien puisqu’on la couchait en 30 secondes et qu’on ne l’entendait plus jusqu’au matin, parfois 12h plus tard… Mais bon, un jour à la garderie, on lui a coupé la suce pour la sieste, nous faisant un appel du pied pour faire de même à la maison… « Ça va pas, non? Vous voulez pourrir nos nuits? » Je l’ai pensé mais je ne l’ai pas dit (enfin pas aux supers éducatrices en tout cas). On a repoussé ce moment parce que « vous ne vous rendez pas compte, j’ai zéro énergie pour me battre avec elle la nuit, rester debout une éternité pour qu’elle daigne se rendormir sans sa suce! Non, non, on est bien assez fatigués sans ça ». Puis un jour, il n’y avait plus d’excuse, il fallait franchir notre montagne. On a commencé par la sieste un dimanche après-midi. Ça a été compliqué! Endormissement difficile, réveil au bout d’1h à peine alors qu’habituellement il faut la réveiller après 3h30 de dodo parce qu’il se fait tard et notre angoisse pour la nuit à venir était à son comble! Cette nuit-là j’ai effectivement mal dormi. Mais pas ma fille. Je l’ai couchée comme d’habitude sauf que je ne lui ai pas donné sa suce, elle ne l’a pas réclamé, elle s’est tournée comme elle fait toujours à peine je l’ai posé et on ne l’a plus entendue jusqu’au matin! Et depuis il en est ainsi tous les jours! Moi qui pensais que lui faire arrêter la suce allait être une épreuve de force, allait engendrer des frustrations, des pleurs, des carences en sommeil… Il n’en a rien été. On a failli lui laisser sa suce pour encore très longtemps simplement parce qu’on avait peur de ce qui pourrait se passer, parce qu’on ne voulait pas prendre de chance. « Le sommeil, c’est la vie ». Et ce qui était une montagne est devenue une toute petite colline à peine. Et on l’a franchi ensemble sans aucune embûche!

Elle grandit

La voiture à l'heure de la sieste par contre, ça marche encore!
La voiture à l’heure de la sieste par contre, ça marche encore!

En général, on voit que les enfants grandissent à l’allégement des affaires à trimballer quand on quitte la maison. Du sac à langer plein de couches, lingettes, biberons, bavoirs, petits pots accompagné du lit parapluie au sac avec de moins en moins de couches, plus de biberon ou de bavoir, au sac qui ne comprend presque plus rien pour les enfants, il n’y a qu’un pas ou plutôt que quelques mois… Ne rêvons pas, notre sac ne sera jamais totalement à nous jusqu’à ce qu’ils quittent la maison, mais quand même, trimballer un gilet ou une gourde d’eau pour les « au cas où », ce n’est rien quand on a eu des mois de « stock de bébé » à porter sur nos épaules.

Donc voilà, les enfants grandissent et ça se voit à travers de petites ou grandes étapes… Bien sûr il y a la propreté (un jour je vous parlerais (encore) de Mia et les toilettes, ça vaut son pesant d’or), grande étape qu’on voudrait déjà avoir franchie mais il y a aussi des étapes plus discrète. Pour Zoé, ça a commencé un peu avant ses 2 ans quand nous lui avons acheté un lit de grande pour donner sa bassinette à sa petite sœur qui s’en venait. Ce jour-là, un grand saut a été fait puisque plus de barreaux pour mon bébé, ma grande fille pouvait maintenant se lever quand elle voulait (je dirais bien se coucher quand elle voulait aussi mais ça bizarrement, ils ne veulent jamais)… Et puis il y a cette étape qu’on est en train de franchir en s’en rendant à peine compte : quitter la petite enfance et ses siestes pour intégrer le monde des adultes qui ne dorment que la nuit. Depuis quelques semaines, Zoé n’a pas envie de faire la sieste à la maison, elle râle, on négocie et elle finit parfois par dormir, parfois même un bon 2h mais le soir, il faut remettre ça, elle ne veut pas aller se coucher, elle se relève plusieurs fois et le matin, c’est souvent elle la première debout, même en semaine où nous nous levons à 6h30! Alors on baisse les bras, on ne lui impose plus de siestes et bizarrement ça n’a pas l’air de lui manquer puisqu’elle n’est pas plus difficile en fin de journée et qu’elle arrive à rester calme pendant que sa sœur dort.

À nous parents, soyons clairs, ça nous manque! Plus de temps à deux dans la journée, plus de sieste crapuleuse mais notre bébé grandit… Il faut s’y faire!

On a raté quelque chose

livre
Je ne connais pas ce livre mais il me paraît fort à propos!

Si vous êtes parents, vous êtes-vous déjà demandé si vous aviez raté quelque chose dans l’éducation de vos enfants? Si j’en crois mon entourage, je dirais que oui. Parce que des amis parents m’ont déjà dit ça, parce que je l’ai déjà pensé moi-même, parce qu’on en a déjà discuté entre parents…

Qu’est-ce qui fait qu’on se sent toujours si « insécure », qu’on a toujours l’impression qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas comme ça devrait chez nos petits? Pour certains, ce sera des problèmes de tempérament: trop agressif, trop insolent, trop introverti pour d’autres ce sera des questions d’éducation: on est trop sévère, on ne l’est pas assez. On compare nos enfants avec « la norme » même si on sait très bien que c’est la pire chose à faire. Mais hé! qui ne se pose pas de questions quand son enfant de 2 ans baragouine quelques mots à peine alors que certains de ses petits camarades font déjà de belles phrases? « On a du rater quelque chose, on ne l’a pas stimulé assez, il faut qu’on lui parle plus »… Ou alors votre enfant de 5 ans est insolent, vous regarde de haut, fait systématiquement le contraire de ce que vous lui demandez et vous voyez autour de vous d’autres enfants du même âge qui ont l’air si sage, si « obéissant »… Ah quelle belle vie de famille ils doivent avoir! « On a du rater quelque chose, on aurait du être plus ferme. Tu vois, quand il avait 3/4 ans, on aurait du commencer/faire/ne pas faire »… Ou vous avez un enfant extrêmement timide, qui n’ose rien, que vous voudriez voir expérimenter mais qui reste dans vos jupes, « on a du rater quelque chose, on aurait du lui faire faire des activités tout bébé, on aurait du le/la forcer à… ».

Une éternelle remise en question des choix qu’on a fait. Parce qu’on se fera toujours dire par quelqu’un qui ne nous connaît pas assez « c’est de votre faute si il/elle est comme ça ». Parce que vous avez forcément raté quelque chose.

Mais si on se l’est tous dit un jour, ça doit vouloir dire qu’on a tous raté quelque chose alors? Est-ce que cet échec ne fait pas partie de leur éducation, de notre éducation dans ce cas? Parce qu’à leur naissance, nous devenons parent du jour au lendemain mais notre rôle « d’éducateur », lui, n’apparaît pas comme par miracle. Au fil des mois, des années, on va apprendre nous aussi, on va faire des erreurs, on a va raté quelque chose, comme tout le monde, mais ça doit bien être le processus normal du job de parents si on passe tous par là? Puis ce qui ne fonctionne pas un jour chez nos enfants ou pendant plusieurs mois, va sûrement se mettre en place plus tard, parce que justement on se remet en question, et c’est bon dans un sens, on pivote un peu sur notre axe/orbite de parent pour voir le bon et le moins bon mais est-ce que ça devrait nous « diminuer », nous atteindre autant, est-ce qu’on devrait le croire pour de vrai? Non. Parce qu’on ne rate pas quelque chose un jour, on fait juste ce qui est le mieux au moment présent et on se rend compte après coup que peut-être autre chose aurait mieux marché. Mais vous savez quoi? Ce n’est même pas sûr.

 

Inverser les rôles

IMG_2836En ce moment, si on fait abstraction des cris et disputes, c’est parfois très drôle d’entendre mes filles jouer ensemble puisque ce qui fait fureur à la maison, c’est la maman et le bébé. Ça fait un bail qu’elles aiment jouer avec les poupons et les poussettes mais là ça a pris un autre tournant puisque c’est Mia qui joue le bébé!

Alors maintenant j’entends des « mamaaaans » auxquels je ne suis pas tenue de répondre, des pleurs qui ne sont que simulés et ça me fait des vacances! Sauf que même quand c’est pour de faux, entendre répéter tout près de moi « maman, maman, maman », ce n’est pas super agréable. Mais Zoé prend au sérieux son rôle et intervient à sa façon « Mia, j’ai dit arrête! » En général, c’est le moment où nous, adultes, on se marre puisque comme tout bon enfant, le « bébé » n’arrête pas sur les ordres du parent et s’ensuit des cris ou menaces plus ou moins loufoques! « Mia tu fais la sieste sur ton matelas ou je te change de matelas » « Je m’en vais, hein »! Oui, on a une maman de 4 ans un peu tyrannique!

Ce qui est drôle aussi, c’est que ma cadette prend une voix différente quand elle joue au bébé ce qui m’a surpris au début! Et comme elle est à fond dans ce jeu en ce moment, dès qu’on rentre à la maison, elle se met dans un grand carton récupéré qui sert de poussette/berceau/voiture et elle entame ses suppliques! Mais parfois il me faut quelques minutes pour réaliser qu’elle ne m’appelle pas moi et Zoé ne manque pas de me rappeler à l’ordre « c’est à moi qu’elle s’adresse!  »

Puisque c’est comme ça, je vais aller me reposer! Et si vous pouviez jouer à au ménage pour de vrai ensuite, ça serait bien apprécié aussi!

La théorie versus la pratique

IMG_2567Quand on devient parent, on s’inquiète surtout de comment s’occuper d’un nouveau-né, si fragile, si loin de ce qu’on connaît. Et pourtant c’est pas mal l’étape la plus facile de l’aventure « être parent ». Tout d’abord parce que cette période est courte et que même si, sur le coup ça paraît interminable, 6 mois, 9 mois, c’est très rapide! Alors non je n’ai pas envie de revivre les nuits courtes et hachées des premiers mois de bébé mais à côté de ça, la vie était quand même simple : les nourrir, les distraire avec des hochets qui font pouet-pouet et leur donner un bain une fois de temps en temps…

Non les choses sérieuses commencent vers 18 mois je dirais, tranquillement. À coup de « je tourne la tête catégoriquement pour dire non » tout d’abord ou de cris trop aigus devant un interdit. Mais ils sont petits, ce besoin d’indépendance nous amuse et on peut encore les gérer sans trop de mal. Puis ils ont 2 ans, 2 ans et demi et le « non » et le « tout seul » deviennent des refrains égrenés plusieurs fois par jour, parfois entre deux crises de bacon parterre.

Alors on commence à chercher des solutions, on suit des conseils trouvés sur internet, dans les magazines ou auprès d’amis. On essaie de s’en tenir à de la « psychologie positive » parce qu’on ne veut pas être ce parent qui va dire « non » à tout, qui va punir, élever la voix à chaque accrochage.

Alors on apprend qu’une des bases est de proposer des alternatives aux enfants : plutôt que habille-toi (suivi de zéro action) ou qu’est-ce que tu veux mettre (suivi de 30 minutes de négociation), on propose « tu veux la robe grise ou la bleue? » Et ça marche, votre enfant choisit sa robe et l’enfile presque sans broncher!

Ou pas. En fait, chez nous ça se poursuit plutôt comme ça « non, je ne veux pas mettre de robe! » (alors que ça fait 1 ans qu’elle ne veut plus mettre de pantalon). « Ok, tu veux une jupe ou un pantalon alors? » « Non je veux pas de jupe »… « ni de pantalon »! Hmmm… « Est-ce que tu veux mettre un legging alors? » Plus de réponse, l’asticot est parti faire autre chose pendant qu’on fouillait sa penderie!

Toujours fort des conseils lus à droite à gauche, vous vous dites qu’à cela ne tienne, dorénavant elle va choisir ses habits la veille au soir quand on est moins pressé et en plus ça l’incitera à s’habiller seule le lendemain. Hop, voilà le soir venu et vous poser votre question « Tu veux mettre quoi demain? » Avec un peu de chance, vous allez obtenir une réponse sans trop de débat et vous allez pouvoir mettre de côté les habits pour le lendemain.

Mais le matin venu, voilà que votre enfant ne veut pas plus s’habiller! Ni avec les habits choisis, ni avec rien d’autre! Alors comme vous êtes adeptes de la douceur, vous en revenez à vos alternatives : « tu t’habilles sinon… tu vas à la garderie en pyjama! » Alors celle-là je vous conseille vraiment de l’éviter parce que vous avez de bonnes chances que votre enfant soit tout emballé à l’idée d’aller à la garderie habillé en pilou et vous l’aurez dans l’os! Non, vous essayez plutôt « maintenant soit tu t’habilles, soit tu te laves les dents » (on gage que 5 minutes après aucun des deux n’est fait?) ou « si tu ne veux pas t’habiller, je vais habiller ta sœur » (la petite sœur sera effectivement habillée mais vous avez de bonnes chances que la grande en ait profité pour retourner jouer!). Bref… comme tous les matins vous serez en retard et un de vos enfants sera habillé en sac à patate.

Mais à ce petit jeu des choix, vous devenez très bon. « Tu veux l’assiette abeille ou l’assiette canard? », « on met un élastique rose ou violet dans les cheveux? »… Puis c’est l’heure d’aller se coucher, devant l’enfant récalcitrant qui a une énième demande, vous dites « je te porte pour monter te coucher ou tu grimpes toute seule? ». Ça marche parfois… Jusqu’au jour où votre enfant adopte la même stratégie « Maman, soit je regarde un autre Peppa Pig, soit je ne vais pas me coucher ». « Maman, soit je regarde une photo sur la tablette, soit je ne viens pas manger »!

L’enfant, ce petit être intelligent qui parvient toujours à déjouer vos stratégies!

Deux ans

P1120013Oh ma Chérie, demain tu fêtes tes 2 ans!! On ne s’y attendait tellement pas qu’on n’est pas vraiment prêt pour ta journée! Mais qu’à cela ne tienne, on fêtera ça un peu mieux samedi!

À deux ans, tu es une petite fille espiègle qui est à la fois indépendante (tu joues sûrement plus souvent toute seule que ta grande sœur) et à la fois très câline, à souvent demander d’être portée! Tu observes ta sœur et ne manques pas une occasion de reproduire la bêtise qu’elle est en train de faire! Cela dit, pour être honnête, elle-même ne manque jamais une occasion d’imiter tes âneries non plus! Alors parfois c’est mignon, on sourit, on s’attendrit et parfois, surtout si ça implique de courir partout dans la maison en criant, on perd un peu la tête!

Tu tripes sur les portefeuilles et dans le bus tu passes de longs moments à enlever/remettre les différentes cartes bancaires ou de fidélité dans leurs emplacements. Tu aimes beaucoup le chocolat et ne manque jamais de manger mes BN si tant est que j’en ai! Tu aimes aussi allumer/éteindre les lumières (heureusement il y en a peu que tu atteins pour l’instant) et depuis que papy et mamie sont venus cet été, tu ne vas plus te coucher sans avoir fait un bisous à tout le monde! C’est chou et comme tu vas au lit très facilement, on te laisse faire quand tu redemandes, par exemple, de refaire un bisous à « Oé » alors que tu en as déjà eu un! D’ailleurs, tu dors encore avec ta suce à la maison mais plus à la garderie depuis une semaine, yeah! Kathleen m’a fait les gros yeux quand je lui ai dit mais promis, on va la couper dès que le timing sera bon! On est si fiers de toi! Tu grandis, tu prends ton indépendance et la propreté va bon chemin.

Tes mots sont encore difficile à comprendre mais certains ne font pas de doute, surtout quand c’est pour appeler ta sœur « Viens Oé! » « Monte Oé! » Dois-je préciser que cela me fait fondre?!

Ma chipette d’amour, avec ta naissance éclair il y a deux ans, j’aurais sans doute du m’attendre à ce que tu pousses comme un champignon mais juste encore un peu, reste mon bébé quelques temps!

Comment le coiffeur vire au combat!

Ma fille aînée est une peureuse, voilà c’est dit! Parlez-lui de docteur et elle commence à dire que « non, non, non, elle n’ira pas » même si c’est juste pour une visite annuelle et qu’objectivement vu qu’elle n’y est à peu près jamais allée à part pour ses visites annuelles, on s’entend que l’expérience n’est pas trop négative.

Imaginez donc quand il faut qu’elle aille chez l’optométriste ou le dentiste… Ce dernier, elle a besoin d’y aller puisqu’elle a une carie depuis plus d’un an mais à chacun des rendez-vous elle n’a jamais voulu s’assoir dans la chaise et encore moins que le dentiste s’approche de sa bouche! Il a juste eu le temps de voir la carie la toute première fois et depuis on réessaie tous les 8-9 mois histoire de voir si ça s’arrange mais la réponse est non!IMG_1973 Sauf qu’elle a aussi peur des coiffeurs!! Elle y va une fois par an environ et à chaque fois, c’est la crise! Cette fois, comme je voulais une bonne coupe, j’avais prévu le coup et sélectionné un coiffeur « pour enfants » avec glissade pour attendre, petite voiture comme chaise, télévisions qui projettent des dessins animés, etc.! Malgré les amies qui étaient elles-mêmes allées chez le coiffeur peu avant et qui lui avaient dit que ça ne faisait pas mal, malgré les photos des glissades, ça a été la crise pour ne pas y aller!IMG_1977Une fois sur place, tant que ce n’était pas son tour, elle était ben correcte et aussitôt que la coiffeuse l’a appelée, elle a couru vers la porte pour s’enfuir! Ensuite, elle s’est mise à pleurer et j’étais donc cette maman avec son enfant de 4 ans en larmes alors que tous les petits autour se laissaient coiffer sans broncher!IMG_2292Elle a fini par s’assoir dans une chaise (une chaise normale parce que les petites voitures, ça fait peur, ça pourrait être un manège!) et la coiffeuse a pu commencer son travail mais Zoé me serrait la main tout le long!! Autant vous dire qu’on a fait ça vite et qu’au lieu de la belle coupe que j’imaginais, ma fille est ressortie avec un carré bien lambda, une espèce de frange pas droite et qu’à l’instant où la coiffeuse a demandé « on les sèche?! », Zoé est descendue à la vitesse de l’éclair de sa chaise! Elle n’a même pas voulu que la dame lui fasse une tresse!

Au final, ça m’a coûté 22$ et ça a été aussi pénible que les expériences précédentes dans un coiffeur de quartier à 10$. C’est donc la dernière fois qu’on teste le salon « spécial enfants » même si on n’a pas grand chose à lui reprocher à part son prix!

Minimod, 6845-500, boul. Taschereau, Brossard

 

La propreté? Le caca partout, non?

Pour aller s'assoir dans une bassine pleine d'eau, là elle garde sa couche!
Pour aller s’assoir dans une bassine pleine d’eau, là elle garde sa couche!

Mia s’est lancé dans la grande aventure de la propreté! Tout d’abord, en voyant sa sœur aux toilettes, elle a voulu faire pareil mais elle avait bien trop peur pour s’assoir pour de vrai sur les toilettes ou même sur le pot.

Les semaines passant, elle a décidé de s’assoir mais tout habillée, pas de problème, ça fait toujours une couche de moins à remettre!

Puis, elle a pris confiance et a décidé d’enlever ses habits, sa couche et de s’assoir, enfin, sur le trône! Mais rien n’est sorti ce jour-là, ni les jours suivants. Il a fallu plusieurs semaines avant que le premier pipi n’apparaisse et à vrai dire je crois qu’il n’y en a pas eu d’autres depuis à la maison (alors qu’à la garderie, quelques uns).

Mais pendant ce temps-là, notre cocotte a pris goût à avoir les fesses à l’air et nous fait toute une comédie pour ne pas remettre de couches! On se dit, c’est l’été, c’est l’fun, elle va pouvoir apprendre plus vite la propreté… Mais en fait non. Parce que voyez-vous, mes filles ne restent pas dehors! Mes filles jouent à rentrer/sortir en permanence! Et que je vais te chercher un jouet, et que je vais reposer un autre, et que j’ai oublié mon chapeau, en veux-tu, en voilà! Résultat des courses, j’ai l’impression d’avoir un chiot à la maison à qui on apprend la propreté puisqu’il a fallu ramasser nombreux pipis mais aussi caca de Mia parterre! DANS la maison!

Et quand ce n’est pas ça, elle nous a aussi fait le coup de jouer tranquillement dehors, après le souper, quand tout à coup, sa sœur débarque en criant « Vite, il faut venir, Mia a fait caca dehors! » Et en effet, non seulement elle a fait caca dehors mais à moitié dans sa couche (elle-même à moitié enlevée) et à moitié parterre! Me voilà donc à ramasser du caca sur les pavés, remettre le pantalon à moitié descendu déjà plein de caca et prendre ma marmaille puante sous le bras pour l’emmener sous la douche!

Et quand ce n’est pas l’une qui donne des idées à l’autre, c’est l’autre! C’est ainsi qu’en train de savonner Mia, Chéri a débarqué pour donner une douche à Zoé puisque celle-ci avait décidé de faire caca dehors à son tour et avait été cherché un sopalin pour le ramasser! Nan mais c’est quoi ce bazar?! Depuis quand on sème des crottes partout?!

Alors voilà, l’aventure de la propreté en été, pour moi c’est fini! Mais pas pour Mia ça a l’air! Rassurez-moi, ça se passe comme ça aussi chez vous?!

Joyeux 4 ans ma Chérie

DSC_0318Il y a 4 ans, j’étais à la maison en train de chronométrer soigneusement mes contractions. Tu allais naître en début de soirée et faire de moi une maman pour la première fois! Je me souviens très bien de cette soirée, de ces premiers jours… Tu étais le bébé parfait. Tu dormais bien, tu tétais comme une championne et j’étais tellement heureuse de t’avoir près de moi qu’il m’arrivait de pleurer à la simple idée que l’univers pourrait te reprendre!

Les semaines ont passé, les mois et maintenant les années mais tu restes mon bébé. D’ailleurs tu te comportes comme tel assez souvent, refusant d’abandonner ton biberon de lait du matin, essayant de devancer ta sœur pour sauter dans mes bras mais tu es aussi une petite fille au goût affirmé (pas question de mettre un pantalon, il faut regarder Peppa Pig encore et encore, les pépites de chocolat c’est bon quand on prépare la brioche mais pas quand on la mange, etc.).

Tu nous demandes très souvent si on est fiers de toi. Et selon les circonstances, on te répond oui ou non mais j’essaie de t’expliquer que ce n’est pas ça qui compte. Qu’il faut que tu soies, toi, fière de toi, qu’il faut être attentive aux autres et qu’il faut être heureuse surtout. Parfois tu aides ta sœur, comme cette fois dans les jeux gonflables où tu lui as montré comment escalader, où tu la tenais par les fesses pour l’aider à monter et tu vois, cette fois-là on était hyper fiers de toi!

Alors bien sûr tout n’est pas rose. Il y a souvent des confrontations puisque tu as tendance à continuer les bêtises même quand on te demande d’arrêter et tu aimes beaucoup embêter ta sœur qui, elle, aime beaucoup venir chouiner dans nos bras! Ton sommeil est devenu plus chaotique ces derniers temps: tu as du mal à t’endormir le soir sans te relever plusieurs fois, tu ne veux plus faire de sieste l’après-midi même si pour l’instant on arrive toujours à te faire dormir un petit moment et les nuits il arrive assez souvent que tu débarques dans notre chambre et que tu attendes patiemment qu’on aille te recoucher! Ça ne fait pas trop notre affaire mais on se dit qu’une fois l’été (et son lot de visites) pour de bon fini, tu retrouveras peut-être un rythme un peu plus agréable pour tous!

Aujourd’hui tu as 4 ans et depuis ce matin tu me demandes « quand c’est midi? » pour pouvoir enfin découvrir tes cadeaux! Tu avais tellement hâte à cette journée! Pour la première fois, papy et mamie sont là pour ta fête et dans une semaine, c’est avec tous tes amis que tu souffleras tes 4 printemps, pour ton plus grand plaisir. À la garderie, il faudra dorénavant attendre la fin du mois pour célébrer l’événement, l’année prochaine, ce sera une autre histoire à l’école…

Joyeux Anniversaire mon amour! Et comme tu me l’as demandé plusieurs fois, au moment de chanter « Bonne Fête », je la chanterai très fort, juste pour te faire plaisir! Et n’en doute jamais mon cœur, on t’aime plus que tu ne le sauras jamais même quand on se fâche, même quand on est un peu moins fiers de toi!

23 mois

IMG_2327Mon petit cœur, tu fêtes tes 23 mois et tu es toujours aussi craquante! Hier soir, tu as mis le déguisement de bisounours de ta sœur et on avait l’impression que tu sortais tout droit du dessin animé! Tu suis ta sœur dans toutes ses bêtises, surtout si c’est l’heure de se coucher et que ça implique de se mettre à courir et crier dans la maison! Mais parfois vous vous faites aussi des câlins et là, c’est mon cœur qui fond!

Tu dis de plus en plus de mots (dont « oh hisse! », quoi c’est pas un mot?) mais ils restent parfois compris de toi seule… Souvent j’ai l’impression que je te comprenais mieux quand tu n’en disais qu’une petite dizaine! Tu as profité de la visite de tes grands-parents pour apprendre à dire « mamie et papy » et c’est pas mal la première chose que tu dis en te levant le matin depuis qu’ils sont là!

Comme tu es pleine de tendresse, tu tends souvent les bras vers moi en disant « portée! » pour que je te prenne et je te refuse rarement ce plaisir, qui l’est tout autant pour moi!

À table, tu es une vraie petite carnivore alors on entend souvent ton papa dire « Ah, ça c’est bien ma fille! » mais pour être honnête tu as un bon coup de fourchette et il y a peu de chose que tu n’aimes pas. Ce qui ne veut pas dire que tu ne lances pas tes couverts parfois ou que tu ne jettes pas des petits morceaux de tout et n’importe quoi parterre, hein! Mais voilà tu as 23 mois et tu n’en fais qu’à ta tête!

EDIT: dans les choses que j’ai oublié: tu connais 2! À chaque fois que tu as deux choses dans la main, tu t’exclames « 2! », ou pareil quand tu vois deux choses dans la rue, exemple 2 vélos!

Aussi peu après les vacances, on a supprimé ta suce pour les trajets en voiture et à part des pleurs les deux premiers jours (et encore, j’ai un doute pour le 2e jour), ça s’est fait sans difficulté! J’aimerais que ce soit pareil pour la nuit mais j’ai comme un doute!