Pour la première fois depuis que je connais Montréal, je me suis demandée, dans l’avion qui me ramenait mardi, pourquoi je restais là-bas, loin de toute ma famille, loin de tout ceux que j’aime…
Ces quelques jours passés en famille ont été vraiment géniaux et il a été d’autant plus dur de quitter tout le monde en disant « À dans un an ou un an et demi ou deux ans… ».
Chaque année je rate les anniversaires des uns et des autres, les rassemblements qui voient les éclats de rire, les souvenirs se multiplier, alors que moi, seule, je continue mon petit bonhomme de chemin à Montréal. Si la ville et la vie ici me plaise, il y a tout de même des concessions qui sont parfois pesantes à faire.
Aujourd’hui on est deux, on est dans l’ensemble très bien au Québec mais un jour, sûrement, la question de rentrer se posera certainement, notamment le jour où on aura des enfants. Car il doit tout de même être difficile d’élever un enfant loin de ses grands-parents, oncles et tantes, cousins, cousines, surtout lorsque soi-même on a grandi avec tout ça.
Enfin la question ne se pose pas aujourd’hui mais il est étonnant de voir que pour la première fois depuis 7 ans le charme de Montréal me paraissait s’évanouir… au moins quelques jours.
Aaah la dure question..
Nous c’est principalement pour cette raison que nous sommes rentrés..
Mais crois moi, Montréal ne s’oublie pas si facilement et l’envie de repartir y vivre reviendra surement je pense !
Je ressens une pointe de nostalgie pour ma part aussi… Mais je sais qu’elle s’efface, au fil des jours qui suivent l’arrivée. Je ne m’imagine pas ma vie en France pour le moment, et ça ça me conforte dans l’idée que rentrer ne serait pas une bonne idée…
C’est souvent comme ça lorsqu’on revient d’un « high » famillial. Je n »ai pour ma part jamais quitté mon patelin, mais je peux imaginer comment ça peut parfois être dur de quitter les siens.
Comme tu le sais je n’ai pas de « vie de famille » comme la tienne et il n’y a pas beaucoup de différences entre être ici ou à Paris à ce niveau-là, on savait déjà que nos futurs enfants grandiraient loin de leurs grands-mères (et je trouve ça très bien comme ça en plus)… par contre au niveau des amis, quand je rate des mariages, des anniversaires, des naissances, là ça me fait un petit quelque chose sur le moment, mais c’est un prix que je paye volontiers pour vivre ici !
Quand on rentre en vacances parmi les siens, tout est beau, tout est rose, on est les rois, tout le monde veut nous voir et même nous dire combien il nous aime. Il faut s’imaginer rester en France et y vivre. Là, ce ne serait plus pareil. Le train-train prendrait forcément le dessus.
Kriss: j’ai peur que sitôt rentrée Montréal me manque le jour où on se décide, c’est pour ça qu’il faudra vraiment être sûr!
Une fille & La toile: je ne sais pas si j’arriverais à vivre en France mais dans ces cas-là je pense juste au fait d’être près de la famille… 😉
MiniMin: voilà, un « high familial »! LOL
Marlène: en général je paie ce prix volontiers aussi mais là je me suis posée des questions… 🙂
Marie J: oui c’est clair… c’est pour ça que la décision ne sera jamais facile à prendre… :-/
tu as une autre qualité de vie à montréal qu’ici j’imagine. Et ça doit être difficile en effet d’élever ses enfants loin de sa famille, mais peut être que le vie en france ne te plairait pas.
Bon c’est juste un coup de blues, ça va passer. bisous.