2 minutes

dosRécemment mon chiro m’a lancé tout un défi: faire un exercice postural (assise) de 2 minutes trois fois par jour. Et bien je suis heureuse de vous annoncer que je n’ai encore pas réussi à le faire une seule journée!

Je ne parle pas de l’exercice en tant que tel qui consiste simplement à se tenir assis sur une chaise sans dossier en plaçant ses mains de telle façon que ça fait travailler le dos. Non, ça c’est la partie pas compliquée. La partie « challenge accepted », c’est de trouver 2 (f*cking) minutes dans la journée pour le faire!! Qui l’aurait cru?!

Le matin, oubliez ça, c’est tellement la course que si j’avais quelques minutes de rab, je m’en servirais pour ne pas arriver en retard à ma job. Au travail, je n’ai pas franchement plus de temps mais si je pouvais occuper mon temps à poireauter devant l’imprimante pour faire l’exercice, je le ferais sauf que rendu là je n’ai pas de chaise sous la main! Et puis arrive le soir. Là je me dis « bon allez dès que tu as fini de faire à manger/essuyer une paire de fesse/coucher un enfant, tu fais ton exercice », sauf qu’à chaque fois que je finis, ça me sort de la tête, occupée à penser à ce qu’il reste à faire (tiens la vaisselle, tiens mon cours, tiens The Good Wife), résultat il est 22h, je suis couchée et d’un coup je me rappelle que je n’ai encore une fois pas réussi à prendre 2 minutes de mon temps pour me tenir droite!

Le pire dans tout ça, c’est que les quelques fois où j’ai réussi, j’ai trouvé ça hyper long 2 minutes à ne RIEN faire! Juste regarder devant soi, tenir la position et attendre. Ne pas surfer sur son téléphone, ne pas classer de documents, ne pas FAIRE quoi que ce soit d’autre. Depuis quand 2 minutes de calme génère une tempête dans l’esprit??

Elle grandit

La voiture à l'heure de la sieste par contre, ça marche encore!
La voiture à l’heure de la sieste par contre, ça marche encore!

En général, on voit que les enfants grandissent à l’allégement des affaires à trimballer quand on quitte la maison. Du sac à langer plein de couches, lingettes, biberons, bavoirs, petits pots accompagné du lit parapluie au sac avec de moins en moins de couches, plus de biberon ou de bavoir, au sac qui ne comprend presque plus rien pour les enfants, il n’y a qu’un pas ou plutôt que quelques mois… Ne rêvons pas, notre sac ne sera jamais totalement à nous jusqu’à ce qu’ils quittent la maison, mais quand même, trimballer un gilet ou une gourde d’eau pour les « au cas où », ce n’est rien quand on a eu des mois de « stock de bébé » à porter sur nos épaules.

Donc voilà, les enfants grandissent et ça se voit à travers de petites ou grandes étapes… Bien sûr il y a la propreté (un jour je vous parlerais (encore) de Mia et les toilettes, ça vaut son pesant d’or), grande étape qu’on voudrait déjà avoir franchie mais il y a aussi des étapes plus discrète. Pour Zoé, ça a commencé un peu avant ses 2 ans quand nous lui avons acheté un lit de grande pour donner sa bassinette à sa petite sœur qui s’en venait. Ce jour-là, un grand saut a été fait puisque plus de barreaux pour mon bébé, ma grande fille pouvait maintenant se lever quand elle voulait (je dirais bien se coucher quand elle voulait aussi mais ça bizarrement, ils ne veulent jamais)… Et puis il y a cette étape qu’on est en train de franchir en s’en rendant à peine compte : quitter la petite enfance et ses siestes pour intégrer le monde des adultes qui ne dorment que la nuit. Depuis quelques semaines, Zoé n’a pas envie de faire la sieste à la maison, elle râle, on négocie et elle finit parfois par dormir, parfois même un bon 2h mais le soir, il faut remettre ça, elle ne veut pas aller se coucher, elle se relève plusieurs fois et le matin, c’est souvent elle la première debout, même en semaine où nous nous levons à 6h30! Alors on baisse les bras, on ne lui impose plus de siestes et bizarrement ça n’a pas l’air de lui manquer puisqu’elle n’est pas plus difficile en fin de journée et qu’elle arrive à rester calme pendant que sa sœur dort.

À nous parents, soyons clairs, ça nous manque! Plus de temps à deux dans la journée, plus de sieste crapuleuse mais notre bébé grandit… Il faut s’y faire!

Rummikub

RummikubQuand on a de la famille en visite pendant plusieurs semaines et qu’on a épuisé notre réserve de films en français, on aime bien leur proposer des jeux de société. Cet été, c’est l’oncle et la tante de Chéri qui nous ont fait découvrir un nouveau jeu: Rummikub. Il n’est pas si nouveau que ça puisque la première édition date de 1980 mais quand on m’en a parlé, j’ai freiné des 4 fers « c’est un jeu avec des chiffres, où il faut faire des combinaisons ». Euh.. des chiffres? Genre ça va impliquer des calculs? Oubliez-moi, je me suis arrêtée à la table de 5 en primaire!

Contre toute attente, j’aime beaucoup! Ça se joue entre 2 et 4 joueurs et le principe est simple: on distribue 14 tuiles à chacun et le but est d’être le premier à se débarrasser de toutes ses tuiles en les alignant sur la table soit par suite de chiffres (7, 8, 9 d’une même couleur), soit par même chiffre de couleurs différentes (il y a 4 couleurs en tout). Avant de commencer, il faut par contre « sortir » en faisant une ou plusieurs combinaisons pour totaliser 30. On doit parfois attendre plusieurs tours avant d’y arriver, rongeant notre frein voyant les autres progresser pendant ce temps…

Je ne rentrerai pas dans tous les détails (bien que ce ne soit pas très compliqué) mais ce qu’on aime surtout c’est la gymnastique de l’esprit que ça nous fait faire. Il faut bien observer les tuiles posées, faire des projections, ajuster nos plans en fonction de ce que la personne avant nous a fait et toujours faire des « calculs ». Pas de mathématiques vraiment (à part additionner jusque 30 au premier tour) mais des méninges qui fonctionnent à toute allure!

Depuis on a eu l’occasion de jouer avec d’autres membres de nos familles respectives et tout le monde a beaucoup aimé! Bonus: une version existe pour les tablettes et depuis on joue très souvent chacun de notre bord aussi quand on a 5 minutes.

 

On a raté quelque chose

livre
Je ne connais pas ce livre mais il me paraît fort à propos!

Si vous êtes parents, vous êtes-vous déjà demandé si vous aviez raté quelque chose dans l’éducation de vos enfants? Si j’en crois mon entourage, je dirais que oui. Parce que des amis parents m’ont déjà dit ça, parce que je l’ai déjà pensé moi-même, parce qu’on en a déjà discuté entre parents…

Qu’est-ce qui fait qu’on se sent toujours si « insécure », qu’on a toujours l’impression qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas comme ça devrait chez nos petits? Pour certains, ce sera des problèmes de tempérament: trop agressif, trop insolent, trop introverti pour d’autres ce sera des questions d’éducation: on est trop sévère, on ne l’est pas assez. On compare nos enfants avec « la norme » même si on sait très bien que c’est la pire chose à faire. Mais hé! qui ne se pose pas de questions quand son enfant de 2 ans baragouine quelques mots à peine alors que certains de ses petits camarades font déjà de belles phrases? « On a du rater quelque chose, on ne l’a pas stimulé assez, il faut qu’on lui parle plus »… Ou alors votre enfant de 5 ans est insolent, vous regarde de haut, fait systématiquement le contraire de ce que vous lui demandez et vous voyez autour de vous d’autres enfants du même âge qui ont l’air si sage, si « obéissant »… Ah quelle belle vie de famille ils doivent avoir! « On a du rater quelque chose, on aurait du être plus ferme. Tu vois, quand il avait 3/4 ans, on aurait du commencer/faire/ne pas faire »… Ou vous avez un enfant extrêmement timide, qui n’ose rien, que vous voudriez voir expérimenter mais qui reste dans vos jupes, « on a du rater quelque chose, on aurait du lui faire faire des activités tout bébé, on aurait du le/la forcer à… ».

Une éternelle remise en question des choix qu’on a fait. Parce qu’on se fera toujours dire par quelqu’un qui ne nous connaît pas assez « c’est de votre faute si il/elle est comme ça ». Parce que vous avez forcément raté quelque chose.

Mais si on se l’est tous dit un jour, ça doit vouloir dire qu’on a tous raté quelque chose alors? Est-ce que cet échec ne fait pas partie de leur éducation, de notre éducation dans ce cas? Parce qu’à leur naissance, nous devenons parent du jour au lendemain mais notre rôle « d’éducateur », lui, n’apparaît pas comme par miracle. Au fil des mois, des années, on va apprendre nous aussi, on va faire des erreurs, on a va raté quelque chose, comme tout le monde, mais ça doit bien être le processus normal du job de parents si on passe tous par là? Puis ce qui ne fonctionne pas un jour chez nos enfants ou pendant plusieurs mois, va sûrement se mettre en place plus tard, parce que justement on se remet en question, et c’est bon dans un sens, on pivote un peu sur notre axe/orbite de parent pour voir le bon et le moins bon mais est-ce que ça devrait nous « diminuer », nous atteindre autant, est-ce qu’on devrait le croire pour de vrai? Non. Parce qu’on ne rate pas quelque chose un jour, on fait juste ce qui est le mieux au moment présent et on se rend compte après coup que peut-être autre chose aurait mieux marché. Mais vous savez quoi? Ce n’est même pas sûr.

 

Inverser les rôles

IMG_2836En ce moment, si on fait abstraction des cris et disputes, c’est parfois très drôle d’entendre mes filles jouer ensemble puisque ce qui fait fureur à la maison, c’est la maman et le bébé. Ça fait un bail qu’elles aiment jouer avec les poupons et les poussettes mais là ça a pris un autre tournant puisque c’est Mia qui joue le bébé!

Alors maintenant j’entends des « mamaaaans » auxquels je ne suis pas tenue de répondre, des pleurs qui ne sont que simulés et ça me fait des vacances! Sauf que même quand c’est pour de faux, entendre répéter tout près de moi « maman, maman, maman », ce n’est pas super agréable. Mais Zoé prend au sérieux son rôle et intervient à sa façon « Mia, j’ai dit arrête! » En général, c’est le moment où nous, adultes, on se marre puisque comme tout bon enfant, le « bébé » n’arrête pas sur les ordres du parent et s’ensuit des cris ou menaces plus ou moins loufoques! « Mia tu fais la sieste sur ton matelas ou je te change de matelas » « Je m’en vais, hein »! Oui, on a une maman de 4 ans un peu tyrannique!

Ce qui est drôle aussi, c’est que ma cadette prend une voix différente quand elle joue au bébé ce qui m’a surpris au début! Et comme elle est à fond dans ce jeu en ce moment, dès qu’on rentre à la maison, elle se met dans un grand carton récupéré qui sert de poussette/berceau/voiture et elle entame ses suppliques! Mais parfois il me faut quelques minutes pour réaliser qu’elle ne m’appelle pas moi et Zoé ne manque pas de me rappeler à l’ordre « c’est à moi qu’elle s’adresse!  »

Puisque c’est comme ça, je vais aller me reposer! Et si vous pouviez jouer à au ménage pour de vrai ensuite, ça serait bien apprécié aussi!

Sacacomie, le séjour de rêve

100-0078_IMGIMG_1677Sacacomie et moi c’est une longue histoire d’amour et pourtant je n’en ai jamais parlé ici! Tout a commencé en 2002 quand je suis venue faire ma maîtrise au Québec et que mes parents ont souhaité me rendre visite pendant l’hiver. Mon budget d’étudiante avait fait en sorte que je ne connaissais pas grand chose des environs alors j’étais allée voir une agence de voyage pour leur demander conseil: quoi faire qui nous laisserait un très bon souvenir? Tout de suite, ils m’ont parlé de Sacacomie, qui est en fait un hôtel tout en rondins de bois situé sur le lac du même nom à quelques kilomètres de St-Alexis des Monts. Ils m’avaient dit que c’était cher mais que le cadre était superbe, qu’on y mangeait bien et qu’il y avait de nombreuses activités gratuites d’incluses! Le conseil familial a validé le choix après avoir scruté le site internet et c’est comme ça que j’y suis allée deux fois en 3 semaines d’écart en 2003 (avec mes parents puis mon frère et sa copine de l’époque) et que j’en garde effectivement un souvenir incroyable! Depuis j’ai eu la chance d’y retourner une fois avec Chéri et rien n’a gâché mon souvenir!

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Notre chambre
Notre chambre
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Un chef pour préparer des œufs et des crêpes au petit-déjeuner

Quand on arrive, on est accueilli par un immense foyer autour duquel on peut prendre l’apéro (ce qu’on n’a pas manqué de faire à chaque fois). Les chambres sont confortables, avec vue sur la forêt ou sur le lac, et la salle de restaurant est suffisamment grande pour conserver de l’intimité. On y mange très bien et vue la situation de l’hôtel, je vous recommande vivement de prendre la demi-pension. Si vous profitez du petit-déjeuner bien copieux, vous devriez pouvoir sauter le repas du midi sans trop de peine.

IMG_1680100-0059_IMGPour ce qui est des activités en hiver, vous avez accès à des skis de fond, des raquettes, des patins à glaces et des luges. Je crois qu’il y a aussi une piscine intérieure mais en fait, lors de mon tout dernier séjour l’hiver dernier, Chéri m’avait fait la surprise de nous prendre un forfait « spa-massage » donc on a surtout profité des spas extérieurs pour buller. Soyons clair: la vue sur le lac est extraordinaire! On y est allé aux alentours du 20 décembre, la température dans les -5°, -10° (avec un ciel bleu typique de l’hiver) était parfaite aussi bien pour se balader en raquette que pour profiter des bains tourbillons extérieurs! À date, je n’ai pas encore trouvé mieux comme cadre, bien que le balnéa s’en rapproche. Et comme on était souvent les seuls aux spas ou dans les saunas/hammams, on en a profité à fond!

Parmi les activités payantes, vous pouvez opter pour le chien de traineau (ce que j’ai fait 2 fois en 2003) ou le ski-doo. Le chien de traineau c’était top mais en plein mois de février, je crois que je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie quand j’étais assise dans le traineau alors que j’étais bien couverte! Quand on le conduit, le froid se fait moins sentir heureusement!

Le reste de l’année, vous pouvez profitez du lac et de sa plage ou encore faire de l’hydravion mais je n’ai jamais testé d’autres saisons que l’hiver.

S’il y a un point négatif, c’est bien le prix car ce n’est vraiment pas donné mais clairement, ça se veut de l’hôtellerie de luxe et pour ma part, j’ai toujours été très satisfaite. Je ne pense pas que ce soit l’endroit idéal avec de jeunes enfants mais on croise des familles avec des enfants un peu plus âgés.

Chez Lionel

Dans le même week-end, nous sommes allé Chez Julien et Chez Lionel, deux restaurants de la rive-sud, l’un à La Prairie dont je vous ai déjà parlé et l’autre à Boucherville.

Dans ce dernier, la clientèle est un peu plus « jeune cadre dynamique » et ça s’entend, ça s’entend même tellement que nous, on avait du mal à s’entendre! Le cadre par contre est très sympathique, avec un magnifique mur qui fait office de cave à vin.

Tartare de saumon
Tartare de saumon
Maki frit
Maki frit
Cuisse de caille
Cuisse de caille

Côté repas, j’ai pris le tartare de saumon en entrée, qui était bon, quand un ami a choisi le maki frit au saumon piquant, apparemment très bon, et que Chéri prenait lui le menu spécial avec soupe du jour puis cuisse de caille en entrée.

Risotto aux champignons
Risotto aux champignons
Ravioli ricotta et confit de canard
Ravioli ricotta et confit de canard
Cheeseburger
Cheeseburger
Joue de veau (désolé pour la photo pourrie)
Joue de veau (désolé pour la photo pourrie)

Par la suite, j’ai pris le risotto aux champignons qui était beaucoup trop copieux mais aussi sans grand intérêt, le mien est pas mal meilleur et il est loin de coûter ce prix-là! Notre ami a pris les raviolis à la ricotta avec confit de canard (ça avait l’air très bon), sa blonde a choisi le cheeseburger et Chéri avait dans son menu la joue de veau dont il m’a dit beaucoup de bien.

Le dessert mystère
Le dessert mystère

Personne n’a pris de dessert sauf Chéri qui en avait un (imposé) avec son menu. Je ne pourrais pas vous redire en quoi il consistait, ma mémoire n’étant pas super performante quand ce n’est pas passé par mon palais!

En résumé, ça ne restera pas dans mes restaurants favoris mais en choisissant un autre plat, j’aurais peut-être été plus emballée… Côté note, on en a eu environ pour 120$ (avec taxes et tip) sans prendre d’alcool.

1052 Lionel-Daunais, Suite 302, Boucherville

Québec, Lévis, l’île d’Orléans

À Noël dernier, Chéri et moi avons reçu un coffret cadeau Prestige pour 2 nuits d’évasion. Nous avons donc profité que belle-maman et son chum soient là pour enfin en profiter pendant le week-end de l’Action de Grâce.

P1120189Au début, on avait plutôt envie d’un hébergement dans la nature pour pouvoir faire des randonnées. Et puis notre expérience un peu mitigée à Boston avec les filles nous a fait changer notre fusil d’épaule: autant visiter une ville quand on n’a pas les filles pour bien en profiter. C’est ainsi qu’on a choisi d’aller à Québec. On aime beaucoup la ville mais on n’avait pas eu l’occasion d’y aller depuis plusieurs années alors c’était la parfaite opportunité. Sauf qu’on n’avait pas besoin de 3 jours sur place non plus, la vieille ville étant petite. On a choisi un hébergement à Lévis, à 3km du traversier et c’était PARFAIT!

P1120256Le gîte, Au Manoir de Lévis, est une grande bâtisse de plus de 100 ans tenu par Carole, qui est dynamique, affable et adorable. Elle nous a donné de très bons conseils et c’est ainsi qu’à peine posée notre valise, nous sommes repartis passer la fin d’après-midi à Québec en testant le traversier. Le stationnement vous en coûtera 6$ pour 24h (donc il peut être utilisé à cheval sur 2 journées) et il passe aux demi-heures jusque 18h puis aux heures jusque 2h du matin. Le trajet en lui-même coûte 3.25$ par personne et dure une dizaine de minutes pour atterrir en bas du Petit Champlain après avoir profité de la superbe vue sur le Château Frontenac!

IMG_2695Nous nous sommes bien baladés, nous avons soupé dans un resto sympa dont je vous reparlerai puis il était temps de rentrer se coucher. Au gîte, nous avions une belle chambre (à l’ancienne) avec un lit queen très confortable, un lit simple, une salle de bain et un accès direct à la terrasse. De la terrasse, nous avions une très belle vue sur Québec et même sur les Chutes Montmorency!

P1120172P1120174IMG_2691IMG_2721Après une bonne nuit de sommeil, nous avons rejoint les autres convives pour le petit-déjeuner autour de la grande table. C’est bien simple: quasiment tout est fait maison! Les confitures, gelées, les gâteaux, le jus de fruits, un sirop de poire, etc. À noter que si vous avez un régime spécial (sans gluten, allergies), il vous suffit de l’indiquer à Carole et elle se chargera de vous concocter un menu sur mesure. Ce matin-là il y avait des biscuits aux figues, des scones et une crêpe jambon (maison!)-béchamel entre autres. Le lendemain, nous n’étions plus que nous deux autour de la table et nous avons eu du pain aux bananes, des mini muffins au vieux cheddar (d’un producteur local) et un croissant fourré aux amandes et confiture de bleuets (ou autres si on souhaitait). C’était délicieux, copieux et j’ai adoré le jus maison dont je me suis resservie plusieurs fois!

Pour notre deuxième journée nous avions un programme un peu chargé avec un petit tour à l’île d’Orléans avant de nous diriger à Stoneham pour une expérience spa+massage!

P1120215P1120218P1120217À l’île d’Orléans, Carole (et une amie avant) nous a conseillé d’aller chez Cassis Monna et Filles, un producteur familial de cassis et produits dérivés qui se trouve proche de l’entrée de l’île. Nous avons visité l’économusée avant de passer à la dégustation! Clairement n’étant pas une buveuse d’alcool, ce n’était pas ma tasse de thé mais c’était tout à fait celle de Chéri qui est ressorti de là avec de la crème de cassis et un vin madérisé! Tout l’intérêt est bien sûr d’acheter directement du producteur local mais il est dommage que les prix pratiqués soit aussi élevés. C’est un peu décourageant de voir qu’une bouteille produite sur place coûte beaucoup plus cher qu’une bouteille importée de France, vendue par la SAQ (c’est dire!). C’est sûr que le produit est meilleur, c’est sûr que ce n’est pas industrialisé non plus et qu’on encourage des gens d’ici mais on s’entend que pour mettre de la crème de cassis dans un kir, on ne recherche pas non plus un produit luxueux… Il vous en coûtera donc 34$ pour la plus grosse bouteille (750 ml). Nous en avons profité pour acheter de la marmelade pomme-poire-cassis et que nous n’avons pas encore goûté et du confit d’oignon au cassis aussi. Celui-ci non seulement on l’a goûté mais il n’en reste presque plus parce qu’on l’a vraiment trouvé très bon!

P1120242P1120234Pour le reste de la matinée, nous avons décidé de nous rendre à Ste-Pétronille, petit village à la pointe de l’île dont l’une des principales attractions est une chocolaterie. Je vous le dis tout de suite: on ne s’y est pas arrêté! Par contre, on a laissé notre voiture devant l’église du village et nous sommes partis nous balader à pied. Nous nous sommes rendu au « chemin du bout de l’île », nous avons admiré la vue sur la baie de Québec, sur une partie de l’histoire de l’île aussi puis en contemplant certaines très belles demeures, nous nous sommes rendus sur la Promenade Horatio Walker. Là aussi c’était très beau et se balader sur la jetée, avec des températures parfaites, c’était un beau moment.

Mais il était temps de repartir en direction de Stoneham dont je vous reparlerai bientôt.

Pour notre dernière journée, nous avions prévu de retourner à Québec pour tester le restaurant L’Initiale à midi dont nous avions entendu parler en très bien mais la grève des traversiers et la pluie nous ont fait changé nos plans pour écourter notre visite et aller au ciné voir The Martian à la place!

On a bien apprécié notre petite escapade qui est passée à toute vitesse et si on vous dit un jour que la plus belle vue de Québec est depuis Lévis, croyez-le, c’est vrai!

La théorie versus la pratique

IMG_2567Quand on devient parent, on s’inquiète surtout de comment s’occuper d’un nouveau-né, si fragile, si loin de ce qu’on connaît. Et pourtant c’est pas mal l’étape la plus facile de l’aventure « être parent ». Tout d’abord parce que cette période est courte et que même si, sur le coup ça paraît interminable, 6 mois, 9 mois, c’est très rapide! Alors non je n’ai pas envie de revivre les nuits courtes et hachées des premiers mois de bébé mais à côté de ça, la vie était quand même simple : les nourrir, les distraire avec des hochets qui font pouet-pouet et leur donner un bain une fois de temps en temps…

Non les choses sérieuses commencent vers 18 mois je dirais, tranquillement. À coup de « je tourne la tête catégoriquement pour dire non » tout d’abord ou de cris trop aigus devant un interdit. Mais ils sont petits, ce besoin d’indépendance nous amuse et on peut encore les gérer sans trop de mal. Puis ils ont 2 ans, 2 ans et demi et le « non » et le « tout seul » deviennent des refrains égrenés plusieurs fois par jour, parfois entre deux crises de bacon parterre.

Alors on commence à chercher des solutions, on suit des conseils trouvés sur internet, dans les magazines ou auprès d’amis. On essaie de s’en tenir à de la « psychologie positive » parce qu’on ne veut pas être ce parent qui va dire « non » à tout, qui va punir, élever la voix à chaque accrochage.

Alors on apprend qu’une des bases est de proposer des alternatives aux enfants : plutôt que habille-toi (suivi de zéro action) ou qu’est-ce que tu veux mettre (suivi de 30 minutes de négociation), on propose « tu veux la robe grise ou la bleue? » Et ça marche, votre enfant choisit sa robe et l’enfile presque sans broncher!

Ou pas. En fait, chez nous ça se poursuit plutôt comme ça « non, je ne veux pas mettre de robe! » (alors que ça fait 1 ans qu’elle ne veut plus mettre de pantalon). « Ok, tu veux une jupe ou un pantalon alors? » « Non je veux pas de jupe »… « ni de pantalon »! Hmmm… « Est-ce que tu veux mettre un legging alors? » Plus de réponse, l’asticot est parti faire autre chose pendant qu’on fouillait sa penderie!

Toujours fort des conseils lus à droite à gauche, vous vous dites qu’à cela ne tienne, dorénavant elle va choisir ses habits la veille au soir quand on est moins pressé et en plus ça l’incitera à s’habiller seule le lendemain. Hop, voilà le soir venu et vous poser votre question « Tu veux mettre quoi demain? » Avec un peu de chance, vous allez obtenir une réponse sans trop de débat et vous allez pouvoir mettre de côté les habits pour le lendemain.

Mais le matin venu, voilà que votre enfant ne veut pas plus s’habiller! Ni avec les habits choisis, ni avec rien d’autre! Alors comme vous êtes adeptes de la douceur, vous en revenez à vos alternatives : « tu t’habilles sinon… tu vas à la garderie en pyjama! » Alors celle-là je vous conseille vraiment de l’éviter parce que vous avez de bonnes chances que votre enfant soit tout emballé à l’idée d’aller à la garderie habillé en pilou et vous l’aurez dans l’os! Non, vous essayez plutôt « maintenant soit tu t’habilles, soit tu te laves les dents » (on gage que 5 minutes après aucun des deux n’est fait?) ou « si tu ne veux pas t’habiller, je vais habiller ta sœur » (la petite sœur sera effectivement habillée mais vous avez de bonnes chances que la grande en ait profité pour retourner jouer!). Bref… comme tous les matins vous serez en retard et un de vos enfants sera habillé en sac à patate.

Mais à ce petit jeu des choix, vous devenez très bon. « Tu veux l’assiette abeille ou l’assiette canard? », « on met un élastique rose ou violet dans les cheveux? »… Puis c’est l’heure d’aller se coucher, devant l’enfant récalcitrant qui a une énième demande, vous dites « je te porte pour monter te coucher ou tu grimpes toute seule? ». Ça marche parfois… Jusqu’au jour où votre enfant adopte la même stratégie « Maman, soit je regarde un autre Peppa Pig, soit je ne vais pas me coucher ». « Maman, soit je regarde une photo sur la tablette, soit je ne viens pas manger »!

L’enfant, ce petit être intelligent qui parvient toujours à déjouer vos stratégies!

Chez Julien

Il y a un restaurant qu’on aime beaucoup sur la rive-sud et dont je n’ai jamais parlé ici: Chez Julien qui se situe au Vieux La Prairie. Notez qu’on a découvert le Vieux La Prairie grâce à ce restaurant et qu’on aime beaucoup ce coin. Dommage qu’il ne soit pas un peu plus grand pour allonger la balade…

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Carpaccio de saumon fumé
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« Boudin et pétoncles » (la photo ne rend rien mais c’était très bon paraît-il)

Chez Julien est un restaurant parfait si on aime les ambiances feutrées tout en dégustant des produits régionaux savoureux. Une de leur spécialité est même le carpaccio de saumon fumé maison puisqu’ils ont un fumoir sur place. Ça se sent, c’est délicieux et l’œuf de caille frit qui l’accompagne était un régal aussi! Si Chéri et moi avons pris cette entrée à notre dernière visite, nos amis ont pris le boudin et pétoncles fumés et la soupe du jour.

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La daurade, floue (‘scusez)

En plat, je dois avouer que je me suis rendue compte à la toute fin que je m’étais trompée de choix! Vous allez voir à quel point c’est bête: la dame nous a donné des détails sur les plats au menu puis nous a listé plusieurs plats qui étaient à l’ardoise ce soir-là en plus. Puis elle est partie, on a discuté et j’ai totalement oublié le lapin dont elle nous avait fait une superbe description et j’ai pris la daurade! Alors c’était bon aussi mais quand, en partant, j’ai vu le lapin listé sur l’ardoise au mur, j’ai eu un flash que c’était ça que je voulais vraiment prendre!

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Le plat mystère
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Carré d’agneau, croûte de pistache

Autour de la table, pour ceux qui ne se sont pas trompés dans leur choix, il y a eu également le carré d’agneau en croûte de pistache et… un plat à l’ardoise dont je ne me souviens plus!

Coulant au chocolat
Coulant au chocolat
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Crème brûlée à la pistache
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Tarte pacanes-chocolat et sorbet

En dessert, j’ai pris le coulant au chocolat (évidemment) alors que les autres convives ont opté pour la crème brûlée à la pistache (délicieuse, très parfumée) et le dessert du jour: tarte pacanes-chocolat.

Je crois que tout le monde s’est régalé autour de la table, en plus comme la salle est tranquille, sans musique assourdissante, on a pu papoter sans avoir à élever la voix! Ah et sur les conseils de la dame, nous avons pris un vin blanc du coin car nous cherchions quelque chose d’un peu sucré, et bien ça a été une très bonne surprise! Enfin, je ne suis pas une référence en matière de vin mais pour un vin produit dans la région, nous étions impressionnés!

Pour info, ça nous a coûté 165$ avec les taxes, le pourboire et la moitié de la bouteille de vin.