La propreté? Le caca partout, non?

Pour aller s'assoir dans une bassine pleine d'eau, là elle garde sa couche!
Pour aller s’assoir dans une bassine pleine d’eau, là elle garde sa couche!

Mia s’est lancé dans la grande aventure de la propreté! Tout d’abord, en voyant sa sœur aux toilettes, elle a voulu faire pareil mais elle avait bien trop peur pour s’assoir pour de vrai sur les toilettes ou même sur le pot.

Les semaines passant, elle a décidé de s’assoir mais tout habillée, pas de problème, ça fait toujours une couche de moins à remettre!

Puis, elle a pris confiance et a décidé d’enlever ses habits, sa couche et de s’assoir, enfin, sur le trône! Mais rien n’est sorti ce jour-là, ni les jours suivants. Il a fallu plusieurs semaines avant que le premier pipi n’apparaisse et à vrai dire je crois qu’il n’y en a pas eu d’autres depuis à la maison (alors qu’à la garderie, quelques uns).

Mais pendant ce temps-là, notre cocotte a pris goût à avoir les fesses à l’air et nous fait toute une comédie pour ne pas remettre de couches! On se dit, c’est l’été, c’est l’fun, elle va pouvoir apprendre plus vite la propreté… Mais en fait non. Parce que voyez-vous, mes filles ne restent pas dehors! Mes filles jouent à rentrer/sortir en permanence! Et que je vais te chercher un jouet, et que je vais reposer un autre, et que j’ai oublié mon chapeau, en veux-tu, en voilà! Résultat des courses, j’ai l’impression d’avoir un chiot à la maison à qui on apprend la propreté puisqu’il a fallu ramasser nombreux pipis mais aussi caca de Mia parterre! DANS la maison!

Et quand ce n’est pas ça, elle nous a aussi fait le coup de jouer tranquillement dehors, après le souper, quand tout à coup, sa sœur débarque en criant « Vite, il faut venir, Mia a fait caca dehors! » Et en effet, non seulement elle a fait caca dehors mais à moitié dans sa couche (elle-même à moitié enlevée) et à moitié parterre! Me voilà donc à ramasser du caca sur les pavés, remettre le pantalon à moitié descendu déjà plein de caca et prendre ma marmaille puante sous le bras pour l’emmener sous la douche!

Et quand ce n’est pas l’une qui donne des idées à l’autre, c’est l’autre! C’est ainsi qu’en train de savonner Mia, Chéri a débarqué pour donner une douche à Zoé puisque celle-ci avait décidé de faire caca dehors à son tour et avait été cherché un sopalin pour le ramasser! Nan mais c’est quoi ce bazar?! Depuis quand on sème des crottes partout?!

Alors voilà, l’aventure de la propreté en été, pour moi c’est fini! Mais pas pour Mia ça a l’air! Rassurez-moi, ça se passe comme ça aussi chez vous?!

6 restos proches du centre-ville

En peu de temps, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs restaurants mais pas toujours de prendre des photos alors voici un condensé:

IMG_1959Marché 27 (1241 Square Philips): ici la spécialité c’est le tartare. C’est plus un fast-food qu’un restaurant dans la mesure où il n’y a aucun service mais le prix lui tient plus du restaurant haut de gamme! C’est cher (comptez 21$ le tartare) et le goût n’est pas là! On était deux à avoir pris le tartare de saumon et l’espèce de sauce wasabi (mayonnaise??) était tellement prononcée que les yeux fermés, personne n’aurait reconnu le tartare. Donc 21$ pour un tartare mal présenté (il se faisait la malle dans l’assiette), qui en plus n’a rien d’exceptionnel, c’est sûr que je n’y retournerai pas! Il est servi avec des croutons et il faut ajouter 3$ et quelques pour des frits. À noter qu’à cette adresse il y a une terrasse mais que le jour où nous y sommes allées (en plein été), les parasols étaient inutilisables!

Graziella (116 rue McGill, Montréal): on change complètement de registre avec ce restaurant fin italien. Situé sur la rue McGill, dans le Vieux Montréal, le lieu est très beau (haut plafond, décor moderne mais chaleureux, lumineux…). La table d’hôte du midi est à 27$ (entrée-plat). Je suis incapable de me souvenir ce que j’ai pris en entrée mais c’était délicieux et je dois dire que tous les choix autour de la table m’ont fait envie! En plat, j’ai pris des espèces de pâtes fourrées à la pomme de terre avec des petits légumes et une bouillon, hmmm, je n’en ai pas laissé une miette! Personne n’a pris de dessert autour de la table et je dois dire que c’est mon seul point noir: il n’y avait que deux choix de desserts et aucun ne nous a inspiré (l’un à base de pêche et l’autre une sorte de panna cotta aux épices et bleuets si je me souviens bien).

IMG_5580Boris Bistro (465 McGill St. Montreal): C’est avant tout une magnifique terrasse en été dans le Vieux Montréal. C’est retiré, ombragé, pas trop bruyant, plein de charme! Côté assiette, on y mange à la carte le soir pour des plats allant de 18$ à 27$ environ. J’ai choisi le lapin pour ma part et c’était délicieux! J’aurais pris le double de sauce tant elle était bonne! Par contre, j’aurais apprécié quelques légumes de plus pour le prix (26$) puisque c’était servi avec du riz et 2 petites branches de légumes vert seulement. Je n’ai pas pris de dessert mais autour de moi la marquise au chocolat et le petit pot de crème à la vanille ont remporté un beau succès. Bref, c’est un peu cher pour ce que c’est mais juste pour la terrasse, ça vaut le coup!

L’assommoir (211 Notre-Dame Ouest, Montréal): encore une adresse du Vieux Montréal (bien qu’ils aient des succursales ailleurs), testée à l’occasion d’un souper de filles cette fois. Le lieu est tendance et cela implique d’avoir climatisation et musique à fond! Franchement, ce n’était pas très agréable, d’autant qu’il y avait un groupe d’une vingtaine de personnes à côté de nous en mode célébration et qu’on n’arrivait pas à s’entendre parler! On a demandé à changer de table pour tout vous dire! Ici je n’ai testé que le daïquiri fraise et le tartare de saumon puisque les mardis et mercredis ils font les tartares à moitié prix (soit 11$). C’était correct mais il y avait une herbe (la coriandre je crois) qui me déplaisait un peu dans le tartare mais rien de trop grave non plus.

Taverne sur le square (1 Carré Westmount, Westmount): j’y suis allée un midi et l’avantage c’est qu’il y a une terrasse sympathique dans ce coin d’Atwater. On y mange de la cuisine de bistro mais avec un petit truc en plus. J’ai choisi la soupe du jour en entrée (soupe de tomate froide) qui était très bien et en plat le « sandwich » soit une tartine avec du thon au sésame et des frites en accompagnement. C’était délicieux! Je n’ai pas eu l’occasion de tester les desserts malheureusement.

IMG_4700Taverne Dominion (1243 Rue Metcalfe, Montréal): à l’occasion d’un lunch avec Chéri, nous avons atterri ici, dans ce lieu un peut atypique, tout en longueur avec une déco de bric et de broc qui attire l’œil. J’ai pris le fish’n chips, qui était correct tandis que Monsieur a pris l’assiette appelée « Viandes ». Franchement en voyant son assiette arrivée, j’ai trouvé ça très très moyen pour 23$ mais il a eu l’air d’apprécier. Personnellement, je ne suis pas sûre d’y retourner d’autant que le service a été très long alors que le resto était loin d’être plein!

Joyeux 4 ans ma Chérie

DSC_0318Il y a 4 ans, j’étais à la maison en train de chronométrer soigneusement mes contractions. Tu allais naître en début de soirée et faire de moi une maman pour la première fois! Je me souviens très bien de cette soirée, de ces premiers jours… Tu étais le bébé parfait. Tu dormais bien, tu tétais comme une championne et j’étais tellement heureuse de t’avoir près de moi qu’il m’arrivait de pleurer à la simple idée que l’univers pourrait te reprendre!

Les semaines ont passé, les mois et maintenant les années mais tu restes mon bébé. D’ailleurs tu te comportes comme tel assez souvent, refusant d’abandonner ton biberon de lait du matin, essayant de devancer ta sœur pour sauter dans mes bras mais tu es aussi une petite fille au goût affirmé (pas question de mettre un pantalon, il faut regarder Peppa Pig encore et encore, les pépites de chocolat c’est bon quand on prépare la brioche mais pas quand on la mange, etc.).

Tu nous demandes très souvent si on est fiers de toi. Et selon les circonstances, on te répond oui ou non mais j’essaie de t’expliquer que ce n’est pas ça qui compte. Qu’il faut que tu soies, toi, fière de toi, qu’il faut être attentive aux autres et qu’il faut être heureuse surtout. Parfois tu aides ta sœur, comme cette fois dans les jeux gonflables où tu lui as montré comment escalader, où tu la tenais par les fesses pour l’aider à monter et tu vois, cette fois-là on était hyper fiers de toi!

Alors bien sûr tout n’est pas rose. Il y a souvent des confrontations puisque tu as tendance à continuer les bêtises même quand on te demande d’arrêter et tu aimes beaucoup embêter ta sœur qui, elle, aime beaucoup venir chouiner dans nos bras! Ton sommeil est devenu plus chaotique ces derniers temps: tu as du mal à t’endormir le soir sans te relever plusieurs fois, tu ne veux plus faire de sieste l’après-midi même si pour l’instant on arrive toujours à te faire dormir un petit moment et les nuits il arrive assez souvent que tu débarques dans notre chambre et que tu attendes patiemment qu’on aille te recoucher! Ça ne fait pas trop notre affaire mais on se dit qu’une fois l’été (et son lot de visites) pour de bon fini, tu retrouveras peut-être un rythme un peu plus agréable pour tous!

Aujourd’hui tu as 4 ans et depuis ce matin tu me demandes « quand c’est midi? » pour pouvoir enfin découvrir tes cadeaux! Tu avais tellement hâte à cette journée! Pour la première fois, papy et mamie sont là pour ta fête et dans une semaine, c’est avec tous tes amis que tu souffleras tes 4 printemps, pour ton plus grand plaisir. À la garderie, il faudra dorénavant attendre la fin du mois pour célébrer l’événement, l’année prochaine, ce sera une autre histoire à l’école…

Joyeux Anniversaire mon amour! Et comme tu me l’as demandé plusieurs fois, au moment de chanter « Bonne Fête », je la chanterai très fort, juste pour te faire plaisir! Et n’en doute jamais mon cœur, on t’aime plus que tu ne le sauras jamais même quand on se fâche, même quand on est un peu moins fiers de toi!

23 mois

IMG_2327Mon petit cœur, tu fêtes tes 23 mois et tu es toujours aussi craquante! Hier soir, tu as mis le déguisement de bisounours de ta sœur et on avait l’impression que tu sortais tout droit du dessin animé! Tu suis ta sœur dans toutes ses bêtises, surtout si c’est l’heure de se coucher et que ça implique de se mettre à courir et crier dans la maison! Mais parfois vous vous faites aussi des câlins et là, c’est mon cœur qui fond!

Tu dis de plus en plus de mots (dont « oh hisse! », quoi c’est pas un mot?) mais ils restent parfois compris de toi seule… Souvent j’ai l’impression que je te comprenais mieux quand tu n’en disais qu’une petite dizaine! Tu as profité de la visite de tes grands-parents pour apprendre à dire « mamie et papy » et c’est pas mal la première chose que tu dis en te levant le matin depuis qu’ils sont là!

Comme tu es pleine de tendresse, tu tends souvent les bras vers moi en disant « portée! » pour que je te prenne et je te refuse rarement ce plaisir, qui l’est tout autant pour moi!

À table, tu es une vraie petite carnivore alors on entend souvent ton papa dire « Ah, ça c’est bien ma fille! » mais pour être honnête tu as un bon coup de fourchette et il y a peu de chose que tu n’aimes pas. Ce qui ne veut pas dire que tu ne lances pas tes couverts parfois ou que tu ne jettes pas des petits morceaux de tout et n’importe quoi parterre, hein! Mais voilà tu as 23 mois et tu n’en fais qu’à ta tête!

EDIT: dans les choses que j’ai oublié: tu connais 2! À chaque fois que tu as deux choses dans la main, tu t’exclames « 2! », ou pareil quand tu vois deux choses dans la rue, exemple 2 vélos!

Aussi peu après les vacances, on a supprimé ta suce pour les trajets en voiture et à part des pleurs les deux premiers jours (et encore, j’ai un doute pour le 2e jour), ça s’est fait sans difficulté! J’aimerais que ce soit pareil pour la nuit mais j’ai comme un doute!

Dilemme du parent expatrié au Québec

Quel vocabulaire employer avec nos enfants? Celui qui est naturel pour nous, avec lequel nous avons grandi et vécu pendant 20, 25 ou 30 ans ou celui qui le sera pour nos enfants allant à l’école, grandissant ici?

Toboggan ou glissade??
Toboggan ou glissade??

Soccer ou football, Zoé a déjà tranché, c’est soccer.

Chaussettes ou bas. Là c’est plus fort que moi, on conserve chaussettes!

Lumière ou feu (de circulation). On emploie les deux selon les jours!

Calinours ou bisounours. On s’adapte selon si on parle à un français ou à un québécois!

Char, voire auto ou voiture. Voiture pour nous!

Melon d’eau ou pastèque. On dit plus souvent melon d’eau mais comme on en mange peu, on ne se pose pas trop de questions!

Écouter ou regarder un dessin animé. Alors là, il n’y a pas débat, on regarde la télé chez nous! En fait, on ne la regarde pas vraiment, les filles n’étant pas branchées dessin animé mais si la question se pose, on va la regarder plutôt que l’écouter!

Pour certains, c’est évident parce que vraiment ça ne peut pas sortir naturellement de ma bouche (char, bas) mais pour d’autres ce n’est pas un problème d’employer le pendant québécois. Et puis certains sont tout à fait courant ici (voiture par exemple) et elle n’aura pas de problème pour se faire comprendre mais pour lumière par exemple ou des fournitures scolaires comme efface (pour gomme), brocheuse (pour agrafeuse), c’est plus compliqué alors je fais le choix qu’elle n’ait pas de problème à se faire comprendre. Je n’ai pas envie que ma fille soit pointée du doigt parce qu’elle sera « fille d’immigrés », qu’elle ne parlera pas tout à fait comme les autres. Je voudrais en faire une richesse pour elle mais je sais aussi que les enfants sont cruels et qu’il en faut peu pour qu’ils se moquent.

Pourquoi je n’ai pas aimé De voiles en voiles

Impossible de passer à côté de LA nouvelle attraction du Vieux-Montréal cette année: De Voiles en voiles! Toute la blogosphère en a parlé et dans le coin, un grand bateau pirate ne passe pas inaperçu!

IMG_2318Comme tout le monde avait l’air emballé, on avait hâte d’essayer mais l’occasion ne s’est présenté que ce samedi de septembre. On y est allé en famille avec mes parents et comme on nous avait conseillé d’arriver à l’ouverture (10h) pour éviter la longue attente, nous sommes arrivés vers 10h30.

Première file pour acheter les billets et surtout comprendre comment ça marche et qu’est-ce qui est le plus avantageux pour nous. Difficile de vraiment jauger vu qu’on ne savait pas si Zoé voudrait faire le petit parcours, voire même celui au-dessus ou encore combien de fois les cocottes iraient dans les jeux gonflables. On a choisi d’acheter 12 écus, ce qui aurait du être pile ce dont nous avions besoin selon nos calculs.

Avec mon papa, on était décidé à faire un parcours, c’est donc nous qui nous sommes collés à cette file d’attente pendant que les filles, Chéri et ma maman allaient aux jeux gonflables. Et l’attente a été longue, longue, longue! En plein soleil!! On crevait de chaud, il fallait rester debout tout le long et il n’y avait rien d’autres à faire que regarder ceux qui avaient déjà la chance d’être dans les parcours. Ou de regarder les enfants, tannés d’attendre, qui avaient investi l’espace du petit parcours pour faire n’importe quoi. Ainsi il y avait 4-5 enfants qui grimpaient sur des barils, sautaient de l’un à l’autre, sautaient parterre, et même s’accrochaient au filin de la tyrolienne pour les petits pour se pendre après! Rendu là, j’étais assez atterrée qu’aucun parent ne dise rien mais qu’aucune personne du staff non plus! C’était n’importe quoi et dangereux!

Après près de 2h d’attente, ça a enfin été notre tour. Entre temps, les filles s’étaient tannées des jeux gonflables et patientaient tant bien que mal près de nous. Quand ça a été à nous de nous harnacher, évidemment Zoé ne voulait pas mettre l’équipement et n’a donc pas pu faire le petit parcours. Comme il était difficile de surveiller les filles dans cet espace pendant qu’on faisait notre parcours, Chéri est reparti aux jeux gonflables (après avoir racheté des écus) avec les filles, pendant que maman était en charge des photos!

DSC_0292Mon papa voulait faire le parcours intermédiaire mais arrivés là-haut c’était vraiment trop haut pour moi qui ai le vertige! Je l’ai donc laissé et suis redescendue d’un cran. Une petite fille et sa maman étaient devant moi mais la petite fille (d’à peine 10 ans) ne voulait plus y se lancer. Une monitrice est venue l’aider et l’a accompagnée pour faire la première section. Ensuite, sa maman a pris le relai, je suivais derrière en me disant que vraiment ce n’était pas pour moi ce genre d’activité, que j’avais trop peur mais j’ai franchi tant bien que mal la première section. Sauf qu’arrivée là, la petite fille ne voulait pas continuer et qu’il a fallu qu’on revienne toutes en arrière pour qu’elle puisse redescendre! Moi qui étais si soulagée d’avoir au moins commencé, il fallait tout refaire! La maman devant moi, qui a repris le parcours sans sa petite, était drôlement à l’aise et filait à toute allure alors que j’avançais à deux à l’heure, priant à chaque pas pour réussir à finir sans que quelqu’un ne soit obligé de venir me chercher!

DSC_0267À l’inverse derrière moi, il y avait deux enfants d’une dizaine d’année aussi qui étaient super à l’aise! Du coup, je faisais bouchon devant eux et à plusieurs reprises, je leur ai dit « doucement » parce qu’ils arrivaient à toute allure sur les structures, faisant tout balancer et moi manquant de défaillir! Arrivée à une espèce de section « balançoire » (la pire), j’ai été un peu rassurée de voir que la maman devant moi en bavait! En fait, rassurer n’est pas le bon mot vu que si elle avait du mal, qu’est-ce que ça allait être pour moi mais au moins je me sentais un peu moins seule! C’est là que je me suis demandée si je restais accrochée à mon poteau, est-ce qu’il y avait moyen qu’on fasse juste venir une échelle pour que je descende plutôt que d’être obligée de revenir en arrière si je voulais abandonner! Comme ce n’était pas vraiment une option, j’ai pris sur moi et j’ai fini le parcours tant bien que mal. Honnêtement, je n’en ai éprouvé aucun plaisir, aucune fierté. Je suis contente de l’avoir fait parce que maintenant je sais qu’aussi fun ça ait l’air d’en bas, ce n’est vraiment pas quelque chose pour moi.

Mon papa a pas mal galéré sur son parcours aussi, notamment les espèces de trapèzes où il a cru mourir m’a-t-il dit. (Oui, on fait dans la demi-mesure chez moi).

Au final, bien qu’on soit arrivé assez tôt, on a passé pas loin de 2h à attendre en plein soleil pour une vingtaine de minutes dans les airs. Évidemment rendu là, on mourrait tous de faim puisque l’heure du lunch était bien avancée et je me suis demandée si j’allais faire un malaise là haut! Ce n’est pas arrivé heureusement mais on a filé se mettre à l’ombre sur une terrasse du Vieux Port pour avaler quelque chose avant de rentrer.

Donc non on n’a pas aimé. On n’a pas aimé qu’il n’y ait quasiment pas d’ombre (il y a quelques tables avec parasol mais la moitié était cassée), on n’a pas aimé attendre encore et encore et on n’a pas aimé que le staff soit aux abonnés absent. D’ailleurs, on se demandait souvent qui était du staff et qui était des visiteurs car ils ont des polos de toutes les couleurs qui ne se différencient pas vraiment du reste de la foule.

On s’est demandé si ça n’aurait pas été plus simple d’avoir une file par parcours plutôt qu’une pour tous les parcours en même temps vu que tous les parcours ne prennent pas le même temps à faire et que certains font la file juste pour celui des touts petits. Bref, on passera notre tour l’année prochaine si rien ne s’améliore.

Ah et autre détail, une pub passait sur Facebook: « aimer notre page pour obtenir des coupons rabais ». Je me suis donc « abonnée » à la page au début de l’été mais je n’ai jamais vu passer un seul coupon rabais malheureusement!

Détour par Burlington

Après une dernière matinée à se baigner à Falmouth, nous avons pris la route pour nous rendre à la dernière étape de notre voyage: Burlington, dans le Vermont! Ou plutôt Waterbury car lorsque j’ai regardé pour réserver une nuit, un samedi soir, à Burlington, les hôtels étaient hors de prix (du niveau de Boston) et souvent avec des commentaires pas très positifs (chambres qui sentent le tabac, bruit incessant, etc.). Du coup, on s’est arrêté un peu avant, dans la petite ville de Waterbury qui est surtout connue pour héberger l’usine de crèmes glacées Ben & Jerry’s! Sauf que leur usine ne se visite pas le dimanche et que je n’aime pas leurs glaces donc on n’est pas allé voir!

L'énorme steak!
Notre chambre

À l’arrivée à notre hôtel, Best Western, nous sommes tombés sur une mariée puisque l’hôtel recevait ce soir-là des noces! Résultat le bistro sur place était fermé et il fallait trouver un plan B pour manger. Sur les conseils du concierge, nous sommes allés à 5 minutes de là, dans un resto du nom de Arvad’s Grill & Pub. En fait, sur ladite rue, Main Street, il y avait plein d’autres restaurants qui avaient l’air tous assez sympa mais on s’en en tenu à notre recommandation.

L'énorme steak!
L’énorme steak!

Le resto était bon, nous avons pris des steaks chéri et moi un plat de Mac’n Cheese pour les filles à se partager. Tout était copieux et la serveuse, très sympa, s’est excusée plusieurs fois car il y avait deux groupes un peu bruyant près de nous. En fait, des personnes d’un des groupes en question se sont directement excusées auprès de nous, très gentiment. On nous a d’ailleurs dit que nos filles étaient « well behaved »! 🙂

Après une nuit relativement bonne pour tout le monde et un petit déj agrémenter de gaufres, nous étions prêts à partir! Les filles voulaient d’abord aller à la chouette piscine couverte de l’hôtel que nous avions testé la veille mais nous avons tenu bon, en route pour Burlington!

La rue Church, encore déserte
La rue Church, encore déserte
Pas pire comme vue
Pas pire comme vue

Comme il n’y a pas de parcmètre le dimanche, nous nous sommes garés en plein centre-ville gratuitement, le pied! Nous avons arpenté la rue Church, piétonne, et nous nous serions bien posé sur une des terrasses sans plus jamais repartir! Ensuite, nous somme allés le long du Waterfront mais comme il faisait très, très chaud, la marche était rendue difficile pour tout le monde, notamment pour Zoé à qui Mia n’a jamais voulu prêter la poussette!

Le four à bois de la pizzeria
Le four à bois de la pizzeria

Résultat, nous sommes remontés vers le centre-ville pour aller manger une pizza chez American Flatbread sur les recommandations de Maman a un plan. Nous n’avons pas profité de la terrasse car il y avait pas mal d’attente mais au moins on était tranquille dans la grande salle où il n’y avait pas beaucoup de monde. Nous avions vu sur le feu à bois, c’était sympa. Je n’ai pas trouvé le choix de pizza très grand et celle que j’ai prise (Dancing Heart) n’était pas terrible, très sèche. Par contre, celle de Chéri était très bonne et avec deux mediums, nous avons eu assez pour nous quatre. En dessert, nous nous sommes partagé une crème brûlée, qui était correcte. Je me suis rendue compte en partant qu’il y avait des jeux types Melissa & Doug, comme le mentionne l’article de Maman a un plan, mais j’avais totalement zappé ce détail quand on attendait. J’aurais pourtant apprécié qu’on nous en emmène un ou au moins des coloriages (il y avait plusieurs pots) puisque les filles s’impatientaient beaucoup mais ça n’a jamais été fait. Bref, globalement on a quand même aimé et on y retournera mais je choisirais mieux ma pizza!

Comme on était garé juste devant et que l’heure de la sieste approchait, on a décidé de reprendre la route pour rentrer, enfin, chez nous! On est arrivé 1h45 plus tard à la maison, après avoir franchi relativement rapidement la douane et tout le monde a apprécié retrouver la maison!

 

Les toilettes, ce lieu formidable pour les petits!

oursbrunDans le registre des bêtises, les enfants ne manquent jamais d’imagination. Ainsi, quand j’ai commencé à apprendre à écrire, j’ai gravé dans le bois qui entourait la table basse en marbre de mes parents « David, Dora, Delphine »! En vrai, je n’ai pas eu le temps de finir mon prénom mais ceux de mon chien et de mon frère y figuraient en entier! Figurez-vous qu’écrire dans le bois avec un bon vieux stylo à bille est super facile!

Mes filles n’ont pas encore fait de « grosses bêtises » qui sont difficilement réparables ou camouflables, par contre dans le registre « j’en râte pas une et je rends fou mes parents », alors là elles ont de l’expérience! On a déjà retrouvé du crayon sur les murs et de la compote de bleuet au plafond! Elles se servent régulièrement des poussettes de bébé comme d’une vraie poussette pour Mia, ou encore elles prétextent vouloir se laver les mains pour en fait jouer dans l’eau et éclabousser tout autour, mais surtout, surtout, Mia a un penchant pour les toilettes!

Alors, il y a eu le classique je tripote la lunette des toilettes, je mets un peu mes mains dans l’eau du bol, voire je jette un objet dedans. Elle m’a fait ce coup-là un jour où je prenais ma douche: je l’ai vu se diriger vers les toilettes, ouvrir le couvercle et hop prendre le rouleau de papier tout neuf et le balancer dans l’eau! Le tout en quelques secondes et mes cris n’y ont rien changé! Depuis, on la surveille de près quand elle s’approche d’une salle de bain mais c’est parfois peine perdue.

Elle profite du fait que sa sœur aille aux toilettes pour s’y incruster et c’est comme ça qu’à plusieurs reprises on est arrivé dans une mare d’eau car elle avait pris un linge au hasard, l’avait trempé (dans l’urine donc) et c’était ensuite mis à le secouer partout en éclatant de rire!! Rendu là, on a essayé de lui interdire l’accès aux toilettes sauf que d’une part elle sait ouvrir les portes, d’autre part j’aimerais ça qu’elle ne porte plus de couches un de ces quatre!

À ce sujet, je vous raconterai l’aventure « propreté » avec Mia dans un autre article, ça vaut le détour!

Dans mon projo #13

jurassicJurassic World: je suis allée le voir au cinéma à reculons mais ce jour-là c’était la seule séance qui nous accommodait. Je suis ressortie de là un grand sourire aux lèvres car le film est plein d’humour, en plus de l’action bien sûr! Quitte à voir un film d’action, j’aime qu’il y ait de l’humour, un peu comme dans Iron Man. Et puis voir ce que serait un parc d’attraction avec des dinosaures vivants ajoute au plaisir, tant cela paraît réaliste.

the road withinThe road within : on change complètement de registre avec ce road movie autour de trois jeunes en lutte avec eux-mêmes: l’un a le syndrome de la Tourette, l’autre est anorexique et enfin le dernier, souffrant de TOC, a peur à l’extrême des germes et donc du contact avec les autres. C’est touchant, c’est rafraichissant, les acteurs sont bons (Robert Sheehan, Dev Patel, Zoé Kravitz). Bref, à voir!

mad maxMad Max: Fury Road: je n’avais pas envie de le voir, tout comme je n’ai jamais eu envie de voir les premières versions! Je n’avais pas complètement tort car ce n’est pas du tout le genre de films que j’aime (de la violence, des corps déformés bons à me donner des cauchemars, un scénario inexistant) mais disons que dans le genre il est plutôt réussi. Il a fallu que je ferme les yeux pas mal, surtout dans la première demi-heure, car vraiment, voir des visages tailladés, ce n’est pas fait pour moi mais cette course-poursuite est assez spectaculaire. Et puis bon, Tom Hardy n’est pas sans charme!

little boyThe little boy: un petit garçon de 8 ans, trop petit pour son âge, fait tout pour que son père, son meilleur ami, revienne de la Seconde Guerre Mondiale. Ça a un côté conte initiatique où le petit garçon va apprendre la tolérance à travers une série d’épreuves. Honnêtement, c’est un film familial, dans le sens regardez-le avec des enfants mais qui peut passer auprès des adultes malgré la tartine de bons sentiments.

 

 

Dans un même bateau

Zoé, qui faisait une crise de bacon!
Zoé, qui faisait une crise de bacon!

Au cas où vous en doutiez: on en chie TOUS avec nos enfants!

Personnellement je ne « crois » pas trop aux phases qu’on nomme dans les journaux « Terrible two, threenagers, fucking four » ou autres. Je crois que nos enfants grandissent, apprennent, testent, sont dépassés par leurs émotions et que cela prend différents visages qu’ils aient 2 ou 4 ans et que ça va durer encore bien des années!

Au cours des 3 derniers jours avant de reprendre le travail cette semaine, nous avons eu différentes activités qui impliquaient toujours d’autres enfants et à chaque fois le constat a été le même, que cela soit en discutant avec les parents ou en observant les enfants : ils nous rendent dingues! Par moment! Parce que même si on les échangerait bien contre une grasse matinée ou un repas sans cri ou nourriture à terre de temps en temps, reste qu’on les aime et qu’on referait tout pareil même si on savait avant à quel point ils allaient nous « pourrir » la vie certains jours!

Certains enfants sont plus intenses que d’autres et certains cachent bien leur jeu! Prenez ma presque-4-ans : en soirée avec d’autres enfants, c’est pas mal la plus sage, celle qu’on entend le moins, qui n’achale pas (trop) les autres, qui ne fait (presque) rien d’interdit (sans que quelqu’un l’ait fait avant elle au moins) mais à la maison, c’est une autre histoire!

À la maison, elle dit non à tout. Elle embête sa petite sœur en permanence, elle escalade des meubles (ce qui lui a valu une chute dans son dressing il n’y a pas si longtemps), elle refuse de ramasser ce qu’elle fait tomber (ou lance) parterre, elle refuse de rester au coin si on la punit. Je pourrais continuer comme ça encore longtemps. Globalement, à la maison, elle nous pousse à bout. Alors on réagit comme on peut : parfois en désamorçant la crise, parfois en s’emportant nous-même parce que bon, là c’est la goutte d’eau.

Et finalement si les enfants ont tous la même propension à nous tester, ce sont surtout nos façons de réagir qui sont différentes. On ne tolère pas les mêmes choses, on n’est pas énervé par les mêmes choses, on n’a pas le même vécu en tant qu’enfant nous-même d’abord puis parent de nos enfants. Alors chacun réagit avec les outils en sa possession, chacun essaie de faire de son mieux, tout en évitant le regard de jugement que porte tout un chacun « parce qu’il n’y a pas de meilleur parent que celui qui n’a pas d’enfant »!

Peut-être que ma fille va aller au coin pour ne pas vouloir rendre le doudou à sa sœur à l’arrêt de bus et que les gens vont trouver que, quand même, je suis un peu dure avec cette mignonne petite fille à couettes qui ne fait que s’amuser. Oui, mais que savez-vous de tout ce qui s’est passé avant cet instant? Est-ce qu’elle n’a pas d’abord refusé de mettre ses chaussures pour quitter la garderie? Est-ce qu’elle n’a pas tenté de traverser la rue en courant? Est-ce qu’elle n’a pas refusé d’avancer dans les portes tournantes, bloquant tout le monde derrière? Est-ce que sa sœur n’a pas elle aussi fait une crise pour un quelconque motif?

Laissez-moi vous dire que derrière tout parent qui s’emporte, il y a généralement une suite d’événements qui a mené à ce « trop plein ». On fait de notre mieux, on tente de les éduquer comme de futurs adultes responsables et généreux. Mais quel poids on porte sur nos épaules! Nos enfants ont la responsabilité de sauver la planète et l’humanité et c’est à nous que revient la tâche d’en faire des adultes sociables, empathiques, justes et autre joyeusetés. Le problème c’est qu’il n’y a pas de formation sur « comment élever ses enfants », chacun se débrouille et parfois, ouf, c’est difficile! Alors on place des repères pour les aider, on fixe des règles pour que tout le monde vive en bonne harmonie mais à la fin, on ne nous remet jamais de diplôme pour nous féliciter d’avoir réussi leur éducation. Par contre, on nous lance des pierres si notre enfant fait le bacon dans un magasin ou s’il touche l’accoudoir d’un autre passager qui tente de dormir dans l’avion. Allez comprendre…