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12 ans (et 3 mois)

Juste comme ça, Zoé, tu as commencé le secondaire et tu as eu 12 ans. Ce premier grand changement dans ta toute jeune vie m’angoissait probablement plus que toi, vu comment cette transition s’est passé tout en douceur.

Pas de grandes inquiétudes les jours précédant la rentrée, pas plus de stress que ça le jour J non plus, juste une jeune fille heureuse de commencer cette nouvelle école, école que tu avais choisie toi-même.

Il a fallu s’acclimater au fonctionnement du secondaire, notamment au fait qu’on laisse son sac à dos dans son casier et qu’à chaque cour, il faille retourner à son casier chercher les livres et cahiers de la prochaine matière… J’avoue que je ne suis toujours pas convaincu que ce soit logique mais toi, tu t’y es habituée.

Comme tu as une copine de ton école primaire avec toi, tu n’es pas anxieuse de te faire de nouveaux amis. Vous vivez votre petite vie toutes les deux, vous faites le trajet en métro ensemble (avec parfois ses désagréments) et vous êtes toute mignonne à voir.

Mais à 12 ans, tu es sûrement plus que jamais entre 2 âges. Tu joues encore à toutes sortes de jeux avec ta sœur quand ton humeur s’y prête et pourtant tout ce qui te tente de faire c’est d’être sur ton téléphone si on te laisse le choix! Mais pour y faire quoi? Snapchat, Youtube, Roblox… C’est probablement le plus grand sujet de friction à la maison mais on va continuer à mettre des balises, pour ton bien.

D’ailleurs même quand tu es avec tes copines, vous passez souvent bien trop de temps à mon goût (de parent) chacune sur vos écrans!

En dehors de ça, ces derniers mois tu as aussi développé un attrait pour les soins de peau (pardon, le « skincare » comme tu dis), fortement influencée par ta cousine. Il te fallait absolument une coiffeuse pour ton anniversaire (on a tranché pour un miroir avec des Leds sur ton bureau) et ta liste de Noël comprend pus de soins de beauté que je n’en utilise (mais suis-je une bonne référence?). C’est dans ces changements qu’on sent que tu t’éloignes de l’enfance… Et dans ta taille vu comme tu es grande (et belle évidemment)! 

Par contre, tu aimes toujours te coller à moi et me faire de longs câlins, ce qui sera toujours un bonheur.

À 12 ans, tu milites pour avoir un autre chien et un petit frère ou une petite sœur. Autant dire que c’est pas gagné! Tu as plus de chance d’avoir un chat…

12 ans, c’est l’âge aussi où tu auras commencé l’orthodontie. Pour l’instant ça se passe bien alors on va espérer que ça continue comme ça.

À l’école, les maths sont encore ta matière préférée mais autant dire que ça fait longtemps que ce n’est plus moi qui t’aide dans ce domaine! La lecture n’est pas trop ton truc mais tu prends quand même quelques mangas et BD à la bibliothèque. Tu as lu quelques romans qui font peur avec l’école, au moins pour ceux-là, tu as accroché!

Finalement M. reste ta meilleure amie, même si vous êtes dans des écoles différentes. Tu t’arranges généralement pour passer la voir après l’école et j’aime que votre relation soit assez forte pour continuer malgré votre séparation.

C’est toujours un privilège de te voir grandir, même si tu restes souvent un mystère pour moi mais le plus beau des mystères.

Construire un portique soi-même

Au bout de quelques semaines de confinement, alors que les beaux jours tardaient sérieusement à s’installer et que nos filles refusaient de mettre un pied dehors sans nous, on s’est dit que si elles avaient un module dans la cour, elles seraient peut-être plus enclines à sortir. Et donc à nous laisser travailler, CQFD.

C’est comme ça qu’on s’est mis à la recherche d’un portique en avril avec l’ensemble des habitants du Québec! Autant vous dire que les prix étaient ridicules et qu’en terme de disponibilité, il valait mieux en vouloir un XXL!

Sauf que comme bon nombre de montréalais, notre cour n’est pas très grande et que ça ne nous tentait pas qu’elle soit complètement occupée par un module.

C’est ainsi que mon chum s’est lancé dans la construction d’une balançoire qui serait proportionnelle à notre cour, soit PETITE!

L’avantage c’est que Pinterest regorge d’idées et même de plans alors on a très vite trouvé plusieurs solutions. On aurait d’ailleurs pu construire un chateau au passage tant il y a des modules de fou!

La solution la plus facile, celle pour laquelle nous avons optée, consiste à acheter 2 pièces préfabriquées qui vont permettre d’assembler très facilement le module. C’est aussi la partie la plus importante des coûts.

Si vous voulez que le module vous coûte vraiment moins cher, il vous faudra faire des coupes pour pouvoir assembler le tout. Ce n’est pas infaisable mais c’est beaucoup plus de boulot parce qu’il faut s’assurer que tout soit à niveau aussi.

Le matériel nécessaire

De notre côté, une fois nos pièces vertes reçues (par Wayfair car elles n’étaient plus disponibles dans aucune quincaillerie), nous avons commandé les 6 morceaux de bois pour pouvoir commencer l’assemblage. Il vous faut:

  • 4 planches 4x4x8 (Ou x10/12 si vous le voulez plus grand)
  • 1 planche 4x6x8 ou s’il n’y en a plus 2 planches de 2x6x8

Ensuite, rien de plus simple, il suffit de glisser les planches de bois aux emplacements prévus et de visser le tout. Une fois monté, on n’avait pas pensé que le portique serait si lourd alors on a eu quelques problèmes pour le déplacer, d’autant qu’il n’y avait pas vraiment de prise! Le lendemain, mon chum a ajouté les petites planches à mi-hauteur, ce qui permet d’avoir une prise plus facile au moins.

Il ne restait plus qu’à acheter des accessoires, nous avons choisi une balançoire, un trapèze et une corde étant donné que l’espace était limité. Depuis les filles y jouent beaucoup, non sans se chicaner pour avoir la balançoire au même moment!

Coût de l’opération : environ 300$ (dont 60$ de livraison du bois dans notre cas).

NB : on avait regardé pour acheter un portique usagé mais on s’est frotté à 2 problèmes. Le premier, c’est qu’on n’a pas de voiture et que ça ne serait pas rentré dans une Communauto. Il aurait donc fallu louer un van pour plusieurs heures, parfois pour se rendre assez loin, selon les articles à vendre à ce moment-là.

Le deuxième problème, c’est que les portiques usagés ont généralement déjà passé plusieurs hivers dehors et sont dans un état discutable. Alors on n’était pas sûr de pouvoir les démonter/remonter sans problème.

En cuisine: le number cake et ses déclinaisons

Cette année, et pas juste depuis le confinement, j’ai cuisiné de nombreux gâteaux et un de mes préférés est celui qu’on appelle le « number cake », ou gâteau en forme de chiffre.

La base et les différentes formes

Le premier point que j’aime, c’est que sa forme justement est déclinable à l’infini: chiffre, lettre d’un prénom ou juste forme quelconque selon l’événement à souligner, comme mon sapin pour Noël.

Ça peut être un gâteau à partager ou un gâteau à l’assiette, individuel.

Et tant qu’on y est, il n’y a pas UNE recette mais plein parce qu’il peut se faire avec une base sablée ou un biscuit moelleux! Pour avoir tester les deux, il y a des pour et des contres dans chaque option.

Pour un gros gâteau de fête, je préfère personnellement la version biscuit, bien plus facile à couper car sinon le sablé écrase la ganache. D’ailleurs, c’est aussi pour ça que je réserve la version sablée au dessert individuel. Chacun gère son assiette comme il veut et se dépatouille pour la découpe! (Pour les plus petits, ça peut franchement être difficile).

Maintenant, en terme de goût, pour la version moelleuse, j’adore personnellement le biscuit joconde. Très simple à faire, il demande par contre beaucoup de poudre d’amande. Vous pouvez toutefois opter pour une génoise, un biscuit cuillère ou toute autre recette que vous aimez.

Il faut par contre garder en tête qu’il faut normalement 2 étages pour un effet réussi alors votre biscuit devra être assez fin pour que le gâteau ne devienne pas trop lourd. Il vous faudra par conséquent doubler votre recette. Pour mon 8 plus haut, j’avais doublé la recette mais il aurait fallu la quadrupler si j’avais voulu avoir 2 étages.

Pour la version sablée, vous avez l’embarras du choix en terme de recette: à base de poudre d’amande, de cacao pour une pâte foncée, épices de Noël si c’est le temps des fêtes, etc., c’est vraiment au goût de chacun.

On met quoi dedans?

Pour la garniture, il vous faut une ganache montée. Ou plutôt plusieurs car l’intérêt c’est aussi d’avoir un beau dessert, avec différentes couleurs et même différentes douilles pour le pochage pour le côté visuel. Vous pouvez aussi réaliser une crème diplomate qui a l’avantage de bien se tenir mais je ne crois pas avoir en avoir utilisé dans mes différentes variantes.

Je pense par contre avoir tester la garniture à tous les chocolats: lait, noir, blanc, voire même sans chocolat, en réalisant une chantilly au mascarpone! L’important c’est d’avoir une ganache montée (ou crème fouettée) assez ferme pour que la 2ième couche du gâteau tienne bien.

La touche finale: la décoration

Enfin, la dernière étape est la décoration! C’est un dessert avec lequel on peut vraiment s’amuser! Quand je le fais pour des amis, je rajoute souvent des petites meringues que je fais parfois la veille (un jour il faudra vous raconter comment je suis tombée dans les meringues à 35 ans!). L’avantage, c’est qu’avec un brin de colorant alimentaire et différentes douilles, on peut s’amuser à faire plein de choses!

Sur le gâteau en forme de 8 (mon premier number cake), j’avais mis des noisettes caramélisées, j’ai adoré! Pour faire un tout petit peu plus santé, on peut y ajouter des fruits et pour ne rien perdre, si vous avez des retailles de sablés, c’est le moment idéal pour leur donner une mini forme et s’en servir comme touche déco.

Un conseil pour le montage: la base, que ce soit un biscuit ou un sablé, doit être froide pour que la ganache montée tienne bien, alors n’attendez pas la dernière minute pour vous lancer sinon cela n’aura pas le temps de refroidir. D’ailleurs, la plupart des recettes suggèrent de préparer la première étape des ganaches la veille (car elles aussi doivent être bien froides). Personnellement, je ne suis pas toujours ce conseil mais tout au moins, je commence le matin pour un dessert à manger au souper.

Voilà, vous savez tout.

Quelques recettes

Maintenant, je vous donne quelques unes de mes recettes préférées mais j’ai tendance à prendre le biscuit sur un site, la ganache au chocolat sur un autre, la chantilly au mascarpone encore sur un autre, indécise que je suis.

Une recette de biscuit joconde (vous y trouverez aussi une ganache aux Carambars mais je ne l’ai pas testée) chez Cuisine Lolo.

Une recette de chantilly au mascarpone et un exemple de pâte sablée sur le site Demotivateur.

Plusieurs recettes de ganaches montées aux différents chocolats chez Les petites chouquettes.

Cher journal du confinement – semaines 6-7

Les deux dernières semaines ont été marquées par une sorte de routine, à peu près huilée, notamment grâce aux interventions des grand-parents dont j’avais parlé la dernière fois.
Par contre, routine établie ne rime pas forcément avec sérénité car il faut de plus en plus gérer les humeurs de chacun.

Si nos filles ont toujours été très proches et ne savent jouer qu’ensemble, de plus en plus on les entend s’envoyer promener de manière vraiment agressive. Alors quand, en plus, vient le temps de se chamailler pour savoir qui met la table (soit à chaque repas de chaque journée!), les mots échappés me font parfois hérissés le poil et comme adulte, on n’est pas mieux, avec une patience qui a du mal à revenir.

Cela dit, l’annonce du gouvernement Legault la semaine passée de rouvrir les écoles a entraîné de nouvelles réflexions chez nous, comme j’imagine dans à peu près toutes les maisons: renvoyer son enfant à l’école ou pas?

À vrai dire, c’était à peine une question chez nous tant il était clair que les filles retourneraient à l’école sitôt possible.

Pourquoi?

Outre le fait qu’elles ont super hâte, c’est d’abord, parce que, je pense, elles ont vraiment besoin de reprendre une vie « sociale » avec des règles et des individus à respecter (ou peut-être malgré les nouvelles règles à respecter). Je ne pense pas qu’être enfermées à la maison avec 2 parents en télétravail à plein temps leur apporte beaucoup ces temps-ci.
On a aussi la chance d’avoir une petite école où les groupes étaient déjà de 15-16 enfants pour leurs classes.

Est-ce que le fait que leurs pupitres seront éloignés ou qu’elles devront rester à leur place m’inquiète?

Pas vraiment. Je pense que les professeurs ont de quoi être mal à l’aise parce que de la manière dont je vois les choses, ils vont surtout passer du temps à faire la police pour faire respecter les mesures décidées par la Santé publique alors que les enfants, eux, s’adapteront très bien.

Une chose par contre qui me questionne suite au grand beau temps de cette fin de semaine: qu’en est-il du confinement?

Honnêtement, on ne va pas se leurrer, ça ressemble de plus en plus à la fin, non? Il y a du monde partout dans les parcs, on voit des groupes de jeunes qui se rapprochent et l’exemple de mes filles… Mes filles ont retrouvé 2 amies de la ruelle ce week-end et ont enfin accepté d’aller jouer dehors (cf mon article précédent où je me désespérais qu’elles ne sortent pas). Elles sont parties chacune sur leur vélo, jusque-là tout va bien, mais à un moment elles les ont laissés dans un coin et ont commencé à vouloir se cacher derrière un cabanon. Vous me voyez venir? Elles ont totalement oublié la règle des 2m de distanciation physique…

Je suis intervenue pour leur rappeler de rester loin les unes des autres mais il faudrait être naïf pour penser qu’à moins de les surveiller en permanence, elles vont appliquer cette règle en tout temps. Or, aucun autre parent n’était dans les parages pour surveiller leurs interactions…
La seule solution pour respecter le confinement serait de leur interdire d’aller dans la ruelle. Est-ce que j’ai envie de ça alors même qu’on rouvre les écoles et les commerces?

Tout ça m’amène à ma dernière réflexion: les camps de jour!

Si notre première réaction a été de nous dire, comme pour les écoles, s’ils ouvrent, on y envoie les filles, la décision est finalement plus incertaine.
D’une part parce que nos cocottes détestent les camps de jour, et que ça représente un coût! Autant l’école, elles ont hâte, on sait qu’elles vont être bien encadrées et continuer leurs apprentissages, même si c’est par des révisions, autant le camp de jour, hmm… Quelles sorties vont-ils pouvoir faire si les parcs sont fermés, les piscines, les pataugeoires, etc.?

Alors évidemment, avoir les puces 2 mois d’été à la maison, ce n’est pas l’idéal mais quelque part, si on accepte la vie de ruelle, je crois que le risque sanitaire sera toujours moins élevé que de les emmener dans un camp quelque part.

18 choses que j’ai apprises en étant famille d’accueil

Joone et Benny

Cela a fait un an en août que nous sommes devenus famille d’accueil pour un refuge animalier.

J’en avais parlé l’an passé quand la SPCA nous avait confié un petit chaton (Stampède) qui avait besoin de socialisation et un an et demi plus tard, il n’est pas question d’arrêter. 

Après avoir hébergé deux autres chatons avec la SPCA (Djani et Celani), j’avais contacté un autre organisme, plus près de chez moi, pour savoir s’ils avaient besoin d’aide car l’inconvénient de la SPCA, c’est que les rendez-vous vétérinaires sont toujours en journée (11h-15h) et généralement en semaine. En travaillant à plein temps, ce n’était pas toujours facile de m’y rendre (outre le fait que c’est à 35 minutes de chez moi) et Dieu sait que les chatons doivent souvent voir le vétérinaire!

Léna, Kleber, Cluny, Odéon. Les plus farouches qu’on ait eus

C’est ainsi que je me suis engagée auprès de Chatons Orphelins Montréal qui nous a depuis confié en accueil : Lily et Tobby, Benny et Joon, Krokmou, Dumpling, Arya, et nos 3 derniers pensionnaires: Bloum, Buzz et Stitch. Edit: entre temps, on a aussi eu 4 chatons l’espace de 2 semaines: Léna, Kleber, Cluny et Odéon.

Voici les 18 choses que j’ai apprises depuis que je suis famille d’accueil :

La plus redoutable des cachettes!

– Ne jamais sous-estimer le pouvoir de disparaître d’un chat. On a appris à nos dépends, avec notre toute première minette (Stampède), que même derrière les toilettes, il y avait un endroit pour se cacher où on était incapable de l’atteindre! Pas très pratique quand il y a des médicaments à donner 2 fois par jour!

– Trouvés errants ou récupérés chez une famille qui ne leur donnait aucun soin, les chatons ont souvent tous les mêmes problèmes de santé : diarrhée et conjonctivite notamment. Véto, nous voilà!

Lily et Tobby lisent avec moi

Il faut être disponible pour les emmener chez le vétérinaire régulièrement pour leurs soins (cf point du dessus) mais aussi pour leurs vaccins (2 rappels en 15 jours).

– On acquiert des techniques de ninja pour leur donner leurs traitements car tous ne sont pas aussi contents de se faire soigner! Certains sont mêmes carrément féraux!

On en profite pour parfaire notre technique du coupage de griffe de nos petits poilus, ça évite les malentendus.

Pas facile la grasse matinée avec des chatons

On perd des heures de sommeil avec chacun de nos pensionnaires! Croyez-moi, sur les 10 chatons que nous avons eu, pas un n’a fait une nuit complète de 22h à 7h! Tous ont un quart d’heure de folie quand c’est le temps d’aller se coucher (à noter que ça dure parfois 2 heures) et tous trouvent le temps long vers 6h du matin et cherchent à jouer!

1 planque pour 3 chatons

Chaque chat trouve SA planque dans la maison! J’ai cherché Tobby des heures un samedi avant de le trouver à l’intérieur d’un carton d’habits à vendre qui se trouve au bas de notre garde-robe! Maintenant, je sais que ce placard est souvent la première place où chercher tout animal manquant à l’appel!

Stampède dans le panier à chaussettes!
Joone, dans le même panier, quelques mois plus tard!

Le panier de chaussettes de notre petite dernière est aussi un incontournable pour faire la sieste, non sans avoir ôter quelques items avant (et qui range, hein?).

Les chatons peuvent courir après des plumeaux ou des balles des heures durant si on joue avec eux. Par contre, tout seul, ils dorment une bonne partie de la journée!

La plupart des chatons aiment faire des léchouilles la nuit! Ça fait un drôle de réveil mais en même temps, tellement plein de douceur.

Krokmou le pacha qui avait du mal avec l’agitation des enfants

Laisser partir nos petits pensionnaires n’est pas si dur quand on sait qu’ils s’en vont dans une bonne famille. Les bénévoles de COM sont très rigoureux dans leur sélection et en tant que famille d’accueil, on a même notre mot à dire sur les adoptants si on n’a pas un bon feeling.

À chaque chat qu’on laisse partir, on ouvre notre porte pour de nouveaux. Ils arrivent tous avec leur histoire et leur caractère et on prend plaisir à les découvrir.

Ernest, le chat que nous avons sorti de l’errance l’hiver passé

Un chat dans la rue qui n’a pas l’air bien n’a probablement personne pour s’occuper de lui. Il y a d’autres solutions que de passer son chemin. Il existe des groupes Facebook où on peut demander de l’aide pour l’animal en indiquant simplement où on l’a vu. De là, il y a presque toujours une personne qui est prête à se déplacer pour lui venir en aide et le sécuriser. Cet hiver nous avons recueilli un chat errant comme ça, qui a été nommé Ernest, et qui est maintenant avec COM le temps de se faire adopter. EDIT: il vient de se faire adopter pour la vie! YOUHOU!

On a encore jamais craqué pour un de de nos pensionnaires même si ce n’est pas rare que mon chum en cajole un plus que les autres en disant « je l’aime vraiment bien, celui-là ».

Bloum ou Buzz? Qui sait….

Je regrette parfois de ne pas pouvoir les « habiller » différemment pour les reconnaître plus facilement parce que certaines fratries se ressemblent beaucoup! Par exemple, Buzz était plus foncé que son frère Bloum mais s’ils n’étaient pas côte à côte, j’étais incapable de les distinguer.

Arya, le cas le plus lourd que nous ayons eu

– Le cas qui m’a le plus ému, c’est sans doute Arya, une chatte errante avec un abcès à l’œil et des infections aux dents qui rendaient toute alimentation douloureuse pour elle. Elle était extrêmement maigre et ne mangeait quasiment pas. Le plan était d’attendre qu’elle grossisse pour pouvoir se faire opérer sans risque pendant l’anesthésie mais on s’est vite rendu compte qu’elle perdait du poids et qu’elle était en danger. J’ai essayé de la gaver pendant plusieurs jours mais je n’étais pas capable de compenser assez. Elle est partie chez une autre famille d’accueil plus expérimentée pour les cas graves mais comme son poids ne s’améliorait pas vraiment, il a été décidé de l’opérer quand même. Arya est encore en traitement et je pense souvent à sa fragilité. J’espère qu’un jour elle connaîtra une vie sans douleur, près de bons humains.

Dumpling, le chat géant à l’aise en toutes circonstances

Le Québec est la pire province canadienne en matière d’abandon des animaux.

Un chaton, ça fait des bêtises mais alors 2…

Les organismes comme Chatons Orphelins Montréal reposent entièrement sur des bénévoles. La fondatrice passe des heures chez le vétérinaire pour suivre TOUS les cas qu’ils acceptent. Elle a un travail à plein temps à côté et paie une bonne partie des factures des soins elle-même. Ensuite, elle compte sur ses familles d’accueil.

En résumé, c’est une expérience que j’aime beaucoup. Cela nous permet de profiter des bons moments avec de jeunes chats en mal d’attention sans avoir de contrainte le jour où l’on part en vacances. En plus, on fait une différence à notre niveau pour la surpopulation féline (vrai fléau à Montréal).

Faire face à la mort quand on a des enfants

Dans ma vie, je n’ai eu que 3 fois à faire face à la mort (autre que d’un animal de compagnie).

La première fois, c’était pour ma grand-mère, décédée subitement à 79 ans l’année de mes 21 ans. Le chagrin était immense et même si la mort d’un aîné fait partie de la vie, je me souviens en avoir voulu aux inconnus dans la rue qui continuaient leur vie sans se douter de ce que je vivais.

Quelques années plus tard, c’est mon supérieur au travail qui est décédé dans un accident de ski. C’était quelqu’un que j’appréciais beaucoup, qui avait remis sa vie à l’endroit après des années plus sombres et qui m’avait beaucoup encouragé dans mon emploi. Sa perte a créé une onde de choc mais comme je ne le connaissais pas dans la vie privée, ça a été plus « facile » à gérer.

La mort d’un enfant

Et puis cette dernière fois, il y a juste quelques semaines où la mort a frappé à nos portes au détour d’un message Facebook qui vous met dans la face que le pire des faits divers qui pouvait se passer concerne quelqu’un que vous connaissez. Deux enfants, pour être exacte, qui ont été tués par leur père, laissant leur mère et tous les gens qui les connaissait dans un deuil épouvantable.

La petite fille était dans la classe de Mia l’an passé, c’était même sa première amie à l’école et avec leur 2 autres copines, elles ont formé un petit groupe très soudée toute l’année. Cette famille a déménagé dans un autre quartier mais on était resté en contact. Mia était allée jouer chez eux quelques jours avant le drame et la petite fille devait venir à son anniversaire quelques jours après.

Le dire aux enfants ou pas?

Alors on s’est demandé s’il était judicieux de dire aux filles ce qui s’était passé. J’étais personnellement prête à leur mentir plutôt qu’à leur faire vivre cette peine. Parce que comme adulte, c’était (c’est) extrêmement difficile à surmonter alors je n’imaginais pas pour un enfant.

Mais ce genre de nouvelles circulent et dès le lendemain, l’école m’appelait pour me dire qu’une petite fille l’avait dit à notre 6 ans. Alors voilà, on n’avait plus le choix. On est allé chercher les filles plus tôt, le cœur très lourd, mais on a trouvé deux petites filles joyeuses. Quand on a abordé le sujet, notre cadette nous a dit: « C’est rien, K. a dit que E. est au ciel. Elle voyage! » C’est là qu’on a compris que tout était confus dans son esprit et qu’il valait mieux lui dire les choses comme elles étaient.

Utiliser les mots justes

Sur les conseils d’une amie psychologue dans une commission scolaire, nous avons choisi d’utiliser les vrais mots mais de ne pas rentrer dans les détails, d’être surtout à l’écoute de leurs questionnements. On a choisi de dire que le papa était très malade dans sa tête, qu’il aurait dû aller chercher de l’aide auprès d’un médecin mais qu’il ne l’a pas fait. Évidemment, je ne connais pas tous les détails mais c’est cette version que nous avons choisi d’expliquer. Expliquer aussi que quelque chose comme ça est excessivement rare et n’aurait pas dû arriver à leurs amis.

Elles ont eu beaucoup de peine ce soir-là mais l’ont géré différemment. Très vite la plus jeune avait plein de questions. Des questions parfois très concrètes parfois plus philosophiques, comme comment on sait qu’on est mort, est-ce qu’on est triste d’être mort… mais elle m’a aussi parlé de Jésus. Pourquoi est-ce que son amie ne pourrait pas revivre comme lui. J’étais assez embêtée parce qu’on n’est pas vraiment croyant dans la famille et qu’on n’avait jamais parlé de Jésus à la maison mais visiblement quelqu’un lui en avait parlé à l’école. Alors là aussi, on essaie de laisser la porte ouverte aux croyances tout en expliquant la « réalité ».

Les jours d’après

Dans les jours qui ont suivi, elles en ont parlé à plusieurs reprises mais avec beaucoup de calme, de rationalité. Au milieu du repas, elles nomment parfois E. pour dire qu’elles aimeraient qu’elle « revive » ou parfois pour parler plus concrètement de ce qui advient de notre corps après la mort mais elles ont toujours cette faculté d’évoquer cette perte sans le « drama » que nous, on y met. J’y ai réfléchi et, outre le fait qu’ils n’étaient plus dans la même école et donc qu’ils se voyaient moins, je pense que, comme adulte, on se met beaucoup à la place de la maman. Parce qu’elle vit ce que personne ne devrait jamais avoir à vivre et qu’on aimerait une solution miracle pour adoucir sa peine mais qu’on sait que rien n’y fera, nous, comme adultes, on n’arrive pas à sortir de ce chagrin parce qu’on ne peut comprendre l’incompréhensible.

8 ans, pas encore l’âge de raison

Aujourd’hui, celle qu’on appelait “mon petit poulet” quand elle était encore une enfant aux joues rebondies fête ses 8 ans. Vous dire qu’elle avait hâte est un euphémisme! Chaque matin depuis 1 semaine elle faisait le décompte des jours qu’il restait avant le grand événement!

C’est donc sans qu’on ait besoin de lui demander plusieurs fois qu’elle s’est levée ce matin, tout sourire! Et je dois bien dire que cet enfant est toujours de bonne humeur le matin. Elle part à l’école d’un bon pas, contente de retrouver ses amis et sa nouvelle maîtresse, et on la retrouve le soir généralement souriante, sauf s’il vient d’y avoir un « conflit », comme elle dit, avec une amie.

Cette année, elle a été comme un poisson dans l’eau dans cette nouvelle école et elle s’est vite fait des amis dans le quartier et même dans notre ruelle. C’est ainsi qu’elle virevolte, les fins de semaine et certains soirs, d’une cour à l’autre et qu’elle apprend à vivre avec cette nouvelle autonomie. Cela dit, sa petite sœur est toujours avec elle car s’il y a bien une chose qui ne change pas, c’est ce lien presque fusionnel qu’elles ont.

Elles s’entendent tellement bien qu’on a rarement à intervenir pour des chicanes entre elles mais qu’elles se liguent par contre systématiquement contre nous quand vient le temps de faire quelques tâches dans la maison (mettre la table par exemple). Je ne crois pas que Zoé mesure qu’elle est une grande sœur et que cela implique quelques responsabilités. À les voir aller, j’ai plus souvent l’impression d’avoir des jumelles à la maison que deux petites filles de 2 ans d’écart.

Elles sont souvent en train de se ballonner de rire en faisant une bêtise (comme faire du trampoline sur le canapé par exemple) mais elles sont jamais loin de nous. Encore aujourd’hui c’est rare que ma grande fille de 8 ans joue autre part qu’à quelques centimètres de ses parents. D’ailleurs, même pour des activités plus solitaires, comme la lecture ou le piano, on doit systématiquement être assis à côté d’elle sinon elle ne le fait pas.

Tout ça est parfois intense et il n’est pas rare qu’on perde patience les soirs. On essaie différentes méthodes pour adoucir la routine mais on n’a pas encore trouvé celle qui fonctionnait pour nous.

En attendant on profite d’avoir une petite fille en pleine santé, persévérante et avec une énergie débordante. On sait qu’en dehors de la maison où on est dans l’opposition continuel, à l’extérieur (notamment à l’école), notre puce fait toujours l’unanimité. Elle a une douce personnalité où elle est prête à faire des concessions, laisser sa place si ça peut régler un conflit. D’ailleurs, même à la maison, il n’est pas rare qu’elle cède quelque chose à sa sœur si celle-ci fait une crise comme pour avoir à tout prix LE verre qu’elle voulait ou LA place à table. Elle sert ensuite très fort sa sœur dans ses bras pour apaiser la situation.

Sa professeur de 2ième année nous disait à chaque rencontre que Zoé était « merveilleuse » alors je vais finir sur cette note car même s’il y a des haussements de voix à la maison, ça reste une petite fille merveilleuse qui a surtout besoin de beaucoup d’encouragements et de notre approbation.

Bonne anniversaire ma chouettte.

Une journée au parc aquatique de Bromont

Piscine pour les plus petits

Dans les incontournables de l’été pour moi, il y a le parc aquatique, souvenir de mon enfance et de mes étés en Provence où nous y organisions systématiquement une sortie de groupe.

J’avais hâte de vivre l’expérience avec mes filles mais je savais aussi qu’en-dessous d’une certaine taille, il y a de très nombreuses attractions qu’elles n’auraient pas pu faire.

Cette année, tout le monde était assez grand et autonome pour essayer un parc proche de Montréal. Nous avons porté notre choix sur Bromont car de mémoire de Chéri, c’était un de ceux les plus adaptés pour les petits.

L’arrivée

Jeux d’eau pour les plus petits

Après 1h de route, nous sommes arrivés pour l’ouverture (10h) et en quelques minutes, nous avions passé l’entrée ayant acheté nos billets en ligne. À noter toutefois qu’il faut les imprimer!

Nous avons choisi de louer un casier (6$) pour y mettre nos affaires « sensibles » (papiers, téléphone, etc.) mais beaucoup de gens laissent leur sac-à-dos, pique-nique compris, sur des tables et s’en vont faire les glissades. La prochaine fois, on fera sûrement pareil. 

Nous y sommes allés un lundi pour éviter la cohue de la fin de semaine et effectivement, les temps d’attente étaient très raisonnables. En matinée, nous faisions la file peut-être 5-10 minutes et en après-midi, le maximum a du être 20 minutes et encore. Comme le parc est très arboré, l’attente ne se fait pas constamment en plein soleil mais il faut tout de même prévoir de la crème solaire pour les moments où ça arrive (une certaine personne a le dos bien rouge aujourd’hui).

Des attractions variées

Côté attractions, la plupart requièrent de mesurer 1m07 donc en bas de cette taille, je ne vous conseille pas d’amener vos enfants sinon ils seront pas mal confinés à la piscine ou à la mini glissade. À partir de 1m37, les enfants peuvent faire toutes les attractions mais certaines requièrent de ne pas avoir de veste de flottaison.

À ce sujet, on peut emprunter des vestes sur place (avec un dépôt de 20$) car les autres systèmes ne sont pas autorisés apparemment mais nous avons vu des enfants avec des brassards quand même… Nous ne nous sommes pas cassés la tête et nous avons pris les vestes du parc mais en après-midi, les filles s’en sont même passés.

Beaucoup de glissades se font sur des bouées alors l’enfant n’atterrit pas directement dans l’eau mais à noter qu’un renversement de bouée à l’arrivée est toujours possible (vécu par ma grande). La plupart des descentes se font également à plusieurs (2 souvent et même 5 personnes pour 2 attractions) mais les glissades les plus soft pour les enfants se font à même le toboggan (possible à deux par contre).

Dans l’ensemble le parc n’est pas très grand alors on a pu refaire chaque attraction plusieurs fois mais pour les plus jeunes (presque 6 et 8 ans pour mes filles), il était bien adapté. Chez nous, on a 2 modèles bien distincts en plus, avec notre cadette qui n’a peur de rien et qui s’enthousiasme facilement et notre plus grande pour qui chaque glissade demandait un effort!

Certaines procurent effectivement de fortes sensations mais celles qui se font à 2 ou plus sont rassurantes pour l’effet de groupe (mais provoquent leur lot de cris pareil)!

Des sensations fortes

La glissade à sensations fortes

Une glissade en particulier, où l’on descend en solo sur un tapis m’a fait peur car elle allait très vite et qu’on se recevait beaucoup d’eau dans le visage. Alors à l’arrivée, je me suis dit que je ne la referai plus et que ma plus jeune ne devrait vraiment pas l’essayer (la plus vieille n’ayant jamais considéré l’essayer) mais non seulement elle l’a faite mais elle y est retournée au moins 3 fois!

Au final on a bien rigolé et étant 4 adultes pour 2 enfants, on a pu tourner pour que tout le monde puisse essayer les quelques attractions que les filles n’étaient pas en âge (ou plutôt en taille) de faire.

La piscine à vagues

Dans les plus, il y a de nombreux espaces de pique-nique ombragés et on peut apporter notre casse-croute. Si comme moi, vous n’êtes pas organisés, vous pouvez acheter des snacks sur place.

C’était une belle journée mais qui revient cher quand même (200$ pour les billets d’entrée pour notre groupe).

L’été vu par mes enfants

Les enfants sont en vacances. 

Imaginez : 2 mois de liberté qui commencent par 3 semaines avec un grand-parent dévoué, presque à leur service.

– Les filles, vous voulez aller à la piscine? 

– Non (réponse en chœur)

– Les filles, vous voulez aller aux jeux d’eau?

– Non (encore une fois)

– Les filles, vous voulez aller au parc?

– Non (on vous a dit)

Mais que veulent faire deux fillettes de 5 ans et demi et 7 ans et demi de leur été en vivant à Montréal?

Jouer avec les amis de la ruelle, tiens! Au point, qu’elles préfèrent dire non aux activités de baignade en pleine canicule que de s’éloigner d’eux! Même pour une crème glacée, il faut leur jouer des tours pour les convaincre de venir parce que, c’est pas tout, mais NOUS on a envie de se promener, de déguster une collation glacée ou de faire du vélo!

J’imagine que l’important c’est qu’elles s’amusent, que ce soit dans les cours des voisins (qui ont parfois de petites piscines pour se rafraîchir) ou dans un vrai bassin…

Quant à nous? On profite de notre jardin à défaut de pouvoir partir en balade.

L’année achève… déjà!

La fin du mois de mai approche et bien que ce soit plus ou moins flagrant au niveau de la météo, ça veut dire que dans un mois ce sont les grandes vacances qui auront commencé pour nos enfants!

Une nouvelle année scolaire s’achève. Par certains points, elle a ressemblé à l’année précédente, surtout pour notre aînée pour qui étudier est difficile mais le fait d’être dans une petite école de quartier a apporté beaucoup de positifs.

Les filles se sont rapidement fait des amis dont certaines copines qui habitent même notre ruelle. LOn aura participé à plusieurs événements à l’école dont un bal d’Halloween et une soirée jeux de société.

La meilleure surprise sera sûrement venue de la prématernelle pour laquelle je n’avais pas de grandes attentes mais où les enfants ont fait tellement d’apprentissage! Notre cocotte de 5 ans (le problème d’être née au mois d’octobre) a appris à écrire pas mal toutes les lettres mais aussi à assembler les sons. C’est ainsi qu’on l’entend faire des « ttt… iiiii… TI », toute fière d’elle. Elle prend plaisir à lire quelques syllabes dans les livres et demande régulièrement qu’on lui pose des petites questions mathématiques (qu’est-ce qui vient après 6, combien font 2+2, etc.).

Je m’attends à ce que son enthousiasme diminue lorsqu’elle aura vraiment des devoirs à faire mais l’avantage d’être la deuxième, c’est qu’on peut anticiper les leçons tout doucement alors que pour sa sœur, on découvre au fur et à mesure le programme et, les méthodes d’apprentissage n’étant pas les mêmes, on est parfois démuni.

Quoiqu’il en soit, l’année achève déjà et on ne peut que dire du bien de notre école de quartier et des enseignantes qu’auront eu les filles.
On verra ce que l’année prochaine nous réserve mais dès que les évaluations de fin d’année seront passées pour notre 2ième année, on pourra enfin laisser faire les devoirs pour quelques semaines bien méritées. Et quand je dis ça, je ne parle pas juste pour notre écolière mais bien pour nous aussi parce que ça a été… rock n’roll.