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The Big Bang Theory

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La bande annonce vue avant sa diffusion ne m’avait pas donné envie de me lancer dans l’aventure The Big Bang Theory mais les échos positifs se multipliant, je me suis dit qu’il fallait donner une chance à cette série, surtout que depuis qu’on a fini Boston Legal avec Chéri, on est en manque de comédie.

Leonard et Sheldon sont plus que colocataires puisqu’ils partagent le fait d’être des scientifiques de génie, un peu à l’écart de la vie réelle certes, mais très attachants. Leur routine va être bouleversée lors de l’arrivée d’une charmante nouvelle voisine, qui leur remettra les pieds sur terre à plusieurs reprises…
Alors que je regardais sans préjugé le pilote, Chéri a décrété dès les premières minutes que les rires en arrière fond sonore étaient insupportables et il n’a donc pas été plus loin que ce premier épisode.
Moi j’ai tenu bon et depuis je suis une fan inconditionnelle de Sheldon (Jim Parsons) et Penny (Kaley Cuoco)! Je cite ces deux personnages car ce sont pour moi les meilleurs.
Penny, dans son rôle très classique de blonde du Midwest qui tente sa chance à Hollywood interagit avec les personnages de telle manière que cet aspect est mis en arrière-plan et qu’il en reste un rôle attendrissant, souvent très sarcastique avec nos petits génies.
Son interaction avec Raj (Kunal Nayyar), le 3e larron qui est paralysé par les filles, est d’ailleurs à chaque fois très marrante.

Sheldon est tout un roman à lui seul et l’acteur sait magnifiquement mettre en valeur ce personnage, avec son sérieux versus ses grimaces quand un code social l’impose. Il est sûrement le plus dur à suivre avec ses longues explications scientifiques mais le fait qu’elles s’appliquent généralement à un aspect très commun de la vie courante rend son extravagance géniale!

Leonard (Johnny Galecki) est tout aussi attachant dans son rôle d’amoureux pas si transi qu’on pourrait l’imaginer mais aussi avec Sheldon. Il le connaît par cœur et sait quel bouton pousser pour l’amener où il veut (enfin parfois) et leur vie de colocataire est toujours source de fou rire.

Je ne parlerais pas trop de Wolowitz (Simon Helberg) car c’est le personnage que j’aime le moins, trop cliché, même si ces apparitions me font souvent rire, notamment quand cela implique des gadgets.
Raj dont j’ai parlé plus haut est un personnage ambivalent puisque, s’il ne dit pas un mot en présence d’une fille, il est un garçon comme les autres le reste du temps, tout aussi déjanté que ses compères!

Avec ce petit aperçu j’espère vous avoir donné envie de regarder la série car même si c’est un univers de geeks/génies qui adorent Star Trek, le Comic con ou encore le Seigneur des anneaux, ils sont profondément attachants et surtout marrants!
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Mais où partir?

geluck_vacances.jpg Comme je l’indiquais dans mon Post-it ces derniers jours, on cherche une destination où partir pour le week-end de la fête du travail, vu que le lundi (7 septembre) est férié…
Sachant qu’on va à New-York en octobre et que Chéri revient de Boston et Toronto avec sa famille, les destinations de « grandes villes intéressantes » se font rares… Bien sûr il y a toujours Québec et Ottawa mais on commence à les connaître par cœur!

Du coup, nous allons sans doute opter pour une petite ville voire même la pleine nature, en priant pour qu’il fasse beau! On nous a parlé de Magog dans les Cantons de l’Est ou alors de l’autre côté de la frontière US: Burlington.
Si l’on choisit une de ces destinations, il faudra trouver un hôtel ou un gite sympa mais ceux que je trouve sur Internet ne m’interpellent pas plus que ça…
L’autre solution serait de partir dans un hôtel-spa et de passer deux jours en une sorte de massothérapie mais je ne sais pas si l’ambiance me plairait…

Si vous avez des idées, des adresses, des coins à ne pas manquer, n’hésitez pas, nous sommes ouverts à tout!

La souris bleue

souris_bleue.jpg À peine rentrée en France cet été que mon père me mettait le livre de Kate Atkinson, La souris bleue, entre les mains. Il n’avait pas encore eu le temps lui-même de le lire mais il en avait entendu beaucoup de bien.

Si l’on peut s’attendre à un roman policier en lisant la 4e de couverture, on découvre au fil des pages que l’on est loin de ce genre. Les premiers chapitres fonctionnent comme des nouvelles où l’on nous expose 3 drames survenus quelques décennies plus tôt. Ils se recouperont en 2004 lorsque Jackson Brodie, détective privé, sera chargé d’enquêter sur ces affaires non résolues.

Alors que les critiques élogieuses évoquent une fantaisie policière, de la poésie, quelque chose de palpitant, le charme a difficilement opéré sur moi. Comme je l’indiquais plus haut, ce n’est pas un roman policier à proprement parlé car si les enquêtes se trouvent résolues au final, c’est plus lié à la chance qu’à autre chose.
Le détective privé traîne ses guêtres au hasard, n’interroge pas vraiment mais se voit intégrer à la vie des gens, ce qui devrait nous rendre tout ce petit monde attachant. Le problème c’est qu’à part un père de famille, tous les autres protagonistes, et notamment deux sœurs loufoques, m’ont plus énervée qu’attendrie!

Au final ce livre est sans doute à lire pour l’univers un peu décalé que met en place l’auteur et le suspens qui nous pousse à connaître le mot de la fin mais on risque d’en ressortir avec une drôle d’impression, surtout si l’on attend une enquête…

Jackson Brodie, détective privé, est chargé, des années après les faits, d’éclaircir trois enquêtes irrésolues qui impliquent trois jeunes filles. La première, disparue au milieu de la nuit alors qu’elle dormait sous une tente dans le jardin familial. La seconde sauvagement égorgée sur son lieu de travail. La dernière qui a assassiné son mari à coup de hache.

Aparté de fille

r_gle.jpg Depuis quelques temps je remarque que mon humeur est vraiment variable en fonction de la période du mois. Avant c’était une sorte de mythe pour moi car je n’étais ni plus ni moins susceptible les jours d’indisposition que les autres mais le mythe s’est évaporé depuis plusieurs mois!

Dès le jour qui précède le début de mes règles je suis ronchon mais alors le jour où elles commencent il ne faut carrément pas me parler! Je n’ai envie de rien, je suis d’humeur mauvaise, prête à mordre pour un rien et encore je n’ai pas spécialement de douleur!
Habituellement au bout de deux jours ça passe et je deviens au contraire plutôt câline, faut dire que j’ai toujours des raisons de me faire pardonner!

Je reste tout de même hallucinée de voir l’impact que peuvent avoir nos hormones. C’est fou que ça puisse autant jouer sur notre mental, nous faisant passer d’humeur joyeuse la veille à massacrante le lendemain sans mise en garde et surtout sans raison aucune!

Le foetus du parc

lanceur.jpg Il faut que je vous raconte la honte que je me suis payée dans le parc à chiens l’autre jour… À l’heure où je sors Tartine le soir, il y a souvent un monsieur avec un Jack Russel qui adore courir après les balles. Il lui a acheté une sorte de jouet qui permet de lancer la balle très loin, sans effort. Du coup, j’ai investigué pour acheter la même chose à Tartine car je lance les balles de tennis à peu près aussi loin que s’il s’agissait d’un poids de 5 kg!

Samedi soir, après un tour dans une animalerie, c’est armé de notre lanceur orange fluo que toute la famille a débarqué au parc à chiens. Chéri teste en premier l’objet qui marche au poil en envoie la balle tout au fond du terrain. La sœur de Monsieur, son frère, tout le monde y passe et envoie courir Tartine bien loin.

Puis vint mon tour… J’arme mon bras et lance la balle… qui part à peu près à 2 mètres de moi, qui rebondit et atterrit en plein milieu de la tête d’une femme qui me tournait le dos! J’avais tellement honte mais en même temps, c’était tellement drôle que je n’ai pas pu m’empêcher de rire! Je me suis bien sûr excusée puis j’ai repris mon lancé en prenant garde de m’éloigner des gens mais à partir de là je n’ai plus jamais été capable de faire partir la balle! Elle restait coincée dans le lanceur tellement j’ai une force de fœtus! Tous les gens présents dans le parce ce soir-là étaient morts de rire car de tout ceux qui ont ce jouet, je suis la seule à avoir des problèmes avec! Le pire c’est qu’à voir faire, ça a l’air super facile alors que moi depuis deux jours je sens des courbatures dans le bras bien que je n’ai jamais réussi à faire partir la balle une deuxième fois!

Dans la bouche

CIMG0562.jpg Il me semble qu’il y a longtemps que je n’ai pas posté dans cette catégorie, le brunch de dimanche dernier sera donc l’occasion d’y remédier.

Bien que ce soit une adresse incontournable du Plateau, nous n’avions encore jamais testé Dans la bouche avec Chéri. On a bien tenté une fois, mais il y avait tellement de monde (le dimanche de la fête des mères) qu’après nous avoir fait attendre près d’une heure, on nous a fait comprendre qu’on n’aurait jamais de place!
Il faut le savoir, c’est une des rares adresses où l’on peut réserver, ce qu’on n’a donc pas manqué de faire lors de notre deuxième tentative!

L’endroit est immense, comprenant différentes salles, et le tout, bien que dans des tons noirs, est plutôt convivial. La carte est variée et ne manque pas d’humour puisque les plats ont des noms tels « Club échangiste, Ménage à trois » ou encore « Perfect gentleman » pour la formule que j’ai choisie. Dans cette dernière, on trouve deux œufs-bacon, une crêpe, un pain doré et les classiques pommes de terre, pain, fruits.
Pour 12.99$, l’assiette est heureusement copieuse mais n’a rien d’exceptionnelle… Le pain doré était un poil sec, les pommes de terre bonnes mais relativement quelconques et surtout, le verre de jus d’oranges pressées vaut une fortune ! Du coup on a opté pour la pinte qu’on s’est partagé à deux mais à plus de 8$, c’est toujours au-dessus de la moyenne!

Du coup, bien que le service ait été parfait cette deuxième fois (faut dire que le restaurant était vide), ce n’est pas une adresse que j’ai vraiment envie de retenter. Les prix sont un poil au-dessus de la moyenne alors que les assiettes sont bonnes et copieuses mais sans être transcendantales non plus…

La relativité

couloir.jpg Avoir un grand appartement c’est bien, on peut jouer à cache-cache, faire courir la bête, étaler des affaires partout… Avoir un sous-sol aménagé de la taille de l’appartement, c’est bien aussi, et surtout c’est pratique pour ranger les 50 valises, les habits d’hiver, les vélos, etc. Par contre, ce qu’on oublie trop souvent, c’est que faire le ménage dans toute cette surface, c’est nettement moins amusant! Il faut trimballer l’aspirateur partout et le brancher et débrancher au fil des pièces. Sans compter que pour passer la serpillère mieux vaut changer l’eau au moins une fois ou deux si on veut qu’elle soit toujours chaude (et propre, hmm) en arrivant à l’autre bout de la maison!

Avoir un grand appartement c’est bien, on a de la place quand on reçoit la famille pour 3 semaines. Habiter un rez-de-chaussée, c’est sympa, surtout quand ça vient avec une terrasse, une cour et un garage. Par contre, quand on se retrouve toute seule à la maison pour 3 jours, tout cet espace ainsi que ce jardin soudain sombre et mystérieux, ça fout les choquottes! Le moindre bruit paraît suspect, les portes et serrures semblent soudainement bien légères, sans compter que si la bête aboie on pense tout de suite à la meilleure issue pour échapper au violeur mais il faut se rendre à l’évidence, vu qu’on a ôté (et limite caché) la clé de la porte du jardin, il n’y a aucune issue rapide!
Enfin on est tout de même contente d’avoir une bête pour nous protéger ou au moins nous avertir du danger! Cela dit un matin, en revenant de promenade, elle s’est arrêté sur le pas de la porte pour aboyer en direction de la cuisine mais n’a jamais voulu faire un pas de plus pour aller voir de près ce qui se passait! C’est Chéri qui a du s’y coller et en fait il n’y avait rien, qu’une porte entrouverte…

Bref, vous l’aurez compris avoir un grand appartement c’est bien tant qu’on a une femme de ménage et un garde du corps!

Je m’y suis mise!

chaussures.jpg Après des années à ne porter que des chaussures à talon plat et de grandes déclarations comme quoi jamais je ne pourrais marcher avec des talons, surtout fins, et bien je suis passée du côté obscur!
Je ne sais pas si c’est les discussions sur les blogs ou mes collègues qui font pas loin de ma taille et qui n’hésitent pas à mettre de hauts talons qui m’ont fait franchir le pas, mais en tout cas depuis que j’ai renoué avec ces quelques centimètres en plus, je suis très contente!

Je me suis achetée deux paires de chaussures à talon pour le mariage de juillet et dans chacune d’elles je me sens plus féminine que si j’avais de simples ballerines ou spartiates. C’est ainsi que même un talon qui fait du bruit et claque sur le trottoir à mon rythme rapide me procure un sentiment de confiance plus grand! J’ai l’impression de dominer quelque chose, et cela n’a rien à voir avec la taille…

Le plus sympa dans tout ça, c’est que ça m’ouvre toutes sortes de perspectives pour la prochaine journée de shopping-chaussures! Car si trouver des modèles plats et beaux/féminins est rare, ce n’est pas du tout le cas pour les versions à talon, même si je ne compte pas m’envoler et porter des talons de 7 cm (tout au moins pas tout de suite ;-)). Ah l’automne promet d’être fun!

Les retours

piscine.jpg Pour la première fois depuis que je connais Montréal, je me suis demandée, dans l’avion qui me ramenait mardi, pourquoi je restais là-bas, loin de toute ma famille, loin de tout ceux que j’aime…

Ces quelques jours passés en famille ont été vraiment géniaux et il a été d’autant plus dur de quitter tout le monde en disant « À dans un an ou un an et demi ou deux ans… ».
Chaque année je rate les anniversaires des uns et des autres, les rassemblements qui voient les éclats de rire, les souvenirs se multiplier, alors que moi, seule, je continue mon petit bonhomme de chemin à Montréal. Si la ville et la vie ici me plaise, il y a tout de même des concessions qui sont parfois pesantes à faire.

Aujourd’hui on est deux, on est dans l’ensemble très bien au Québec mais un jour, sûrement, la question de rentrer se posera certainement, notamment le jour où on aura des enfants. Car il doit tout de même être difficile d’élever un enfant loin de ses grands-parents, oncles et tantes, cousins, cousines, surtout lorsque soi-même on a grandi avec tout ça.

Enfin la question ne se pose pas aujourd’hui mais il est étonnant de voir que pour la première fois depuis 7 ans le charme de Montréal me paraissait s’évanouir… au moins quelques jours.

Comme un bébé

                               Un jour, sûrement, quelqu’un m’a offert ce drôle de petit chien blanc et bleu. Seulement depuis, personne n’a été capable de se souvenir qui, quand ou à quelle occasion…

Ce petit chien est sans doute l’objet qui a le plus de valeur à mes yeux dans la maison de mes parents, avec les albums photos tout de même. C’est ma seule peluche d’enfance qui n’a jamais eu de nom et qu’on continue de nommer « mon chien » quand on y fait référence.

Quand j’étais petite et qu’il était encore trop tôt pour sortir de son lit, je jouais avec lui, lui faisant adopter les positions assis-couché ou encore oreilles rabattues, oreilles sur la tête, etc. J’ai passé des heures à le tripoter mais surtout j’ai dormi avec lui jusqu’à ce que je parte à Paris en 2003. Et encore je l’ai laissé chez mes parents car il était trop vieux (et fragile) pour voyager mais sinon il serait toujours avec moi.
Aujourd’hui il est soigneusement ranger en hauteur (pour éviter les assauts du chat) dans une armoire mais je redors avec lui quand je vais chez mes parents.

Le reste du temps, à Montréal, je dors avec un petit ours blanc. Si je pensais perdre cette manie en vivant à deux, je suis finalement trop habituée à la position que me procure ces petites boules de faux poils pour m’en départir mais malgré tout il se tient à l’écart, discrètement…