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Le Portugal en famille: Porto, Braga et Guimaraes

Incontournable de tout séjour au Portugal, il y a bien sûr Porto. Certains préfèrent Lisbonne, d’autres Porto, les deux villes sont très agréables mais nous, on a préféré Lisbonne. Déjà on y était hors canicule ce qui rend la visite de la ville pas mal plus agréable! À Porto, on commençait à avoir chaud, très chaud, même si c’était avant notre passage à Évora où nous avons rôti, je le rappelle, par 47°!

Nous avions opté pour un logement situé près de tout pour ne pas avoir à perdre du temps dans les transports et je dois dire que niveau localisation, c’était parfait (pas très loin du métro Trindade). Par contre, qui dit chaleur dit fenêtres ouvertes la nuit et qui dit fenêtres ouvertes la nuit en ville dit bruit! Cela dit, ce n’est pas tant les bruits de la ville qui nous ont réveillé que celui des mouettes! Il y avait une colonie tout près et vers 5h du matin, elles piaillaient tellement qu’on a cru que c’était un bébé qui pleurait la première fois! Mise à part ça, le séjour s’est bien passé.

Nous avons découvert le fameux pont Louis 1er construit par un disciple d’Eiffel, qui enjambe le Douro et d’où des jeunes (et moins) s’amusent à sauter en échange d’argent. Par contre, ils ont des attentes précises parce que je peux vous dire qu’on a attendu bien 15 minutes d’un côté sans qu’aucun ne saute parce qu’ils voulaient plus d’argent (de l’autre côté, des enfants enchainaient les sauts).

Nous nous sommes beaucoup baladé dans les rues, tombant par hasard sur la gare de Sao Bento qui vaut le détour pour ses Azulejos, Praça da Liberdade ou encore la cathédrale Sé. Dans les incontournables, il y a bien sûr la Torre dos Clerigos qui surplombe la ville. Par contre, dans notre cas, nous avons fait la file et les billets disponibles étaient seulement pour plus tard dans l’après-midi, ce qui demande un peu de logistique si vous aviez prévu d’autres visites. Nous en avons profité pour nous approcher de la fameuse librairie Lello e Irmao qui a inspiré JK. Rowling pour Harry Potter. Vu la file qu’il y avait pour y accéder (malgré les 4 euros d’entrée), nous avons préféré passer notre chemin.

Nous avons profité de la canicule pour découvrir les plages à une vingtaine de minutes de tramway du centre-ville puis pour visiter l’aquarium Sea Life qui se trouve dans le même coin. Les enfants ont beaucoup aimé cette pause dans nos pérégrinations urbaines.

À moins d’1 heure de Porto, vous devez découvrir Braga. Les environs de Braga sont avant tout connus pour le sanctuaire Bom Jesus do Monte et ses nombreuses marches prises dans un écrin de verdure. Il y a même un funiculaire qui fonctionne uniquement avec des contrepoids d’eau si vous voulez vous évitez la montée à pied.

Mais Braga elle-même est une très jolie petite ville qu’il est bien agréable d’arpenter.

Quitte à être dans le coin, vous pouvez aussi faire un détour par Guimarães, ville inscrite au patrimoine culturel de l’humanité par l’Unesco pour sa riche histoire médiévale. De notre côté, nous avons seulement visité le château, qui a une façade bien conservée mais à peu près rien à contempler une fois de l’autre côté des murs. Dommage.

Cette fois, je crois que j’ai fait le tour de tous les coins que nous avons visité au Portugal l’été passé. Bien que nous ayons arpenté une bonne partie du pays, il nous resterait tellement à voir encore. En plus, nous avons tellement aimé certains coins (dont Lisbonne, Aveiro, Evora et Lagos pour ma part), qu’il nous faudra de toute manière y retourner un jour.

J’ai pas envie

Je ne sais pas chez vous mais alors dans ma maison de fou, à chaque fois qu’on demande quelque chose aux enfants, on s’entend répondre « J’ai pas envie ». Qu’on leur demande de se laver les dents, de débarrasser leurs assiettes ou de lire un livre, la réponse est toujours la même, à mon grand désespoir. C’est parce qu’en soi, si elles ne se lavent pas les dents, ce n’est pas moi qui vais subir la réparation de la carie chez le dentiste (pour une fois) mais pourtant, comme tout parent (qui se respecte), je prends à cœur qu’elles aient une bonne hygiène buccale, voire une hygiène tout court parce qu’elles ne veulent pas non plus prendre de douche!

Dans notre livre des ruses parentales, nous alternons donc avec plus ou moins de régularité le chantage (tu pourras regarder un épisode de la Pat Patrouille si tu es habillée avant que ce soit l’heure de partir), la menace (si tu ne ranges pas tes jouets, je vais les donner) ou encore les systèmes de motivation divers et variés.

Ainsi nous avons eu une phase « Diamants ». Je vous explique. À chaque bonne « action » (vider sa boîte à lunch, ramasser ses jouets, etc.), les filles recevaient un ou plusieurs diamants (faux ai-je besoin de préciser) qu’elles pouvaient ensuite monnayer contre une bebelle dans la « boîte des récompenses ». On y trouvait des petits livres, des crayons à tatoo, des suçons, etc.
Ça a duré un certain temps, avec plus ou moins de succès. C’est d’ailleurs le problème de ces systèmes de motivation, il faut s’y astreindre et que ce soit pratiqué par toute la famille en permanence sinon les changements ne s’ancrent pas dans la routine.

Le temps a passé, on a laissé tomber mais les frustrations, elles, sont bien là, d’autant que plus les enfants grandissent, plus ils devraient s’impliquer dans les tâches quotidiennes et se responsabiliser.

C’est ainsi qu’on attaque un nouveau système : la liste des tâches à faire chaque soir est affichée dans la maison et elles cochent en vert ce qu’elles ont fait SANS qu’on ait besoin de leur répéter dix fois (sacré défi). Si toutes les tâches sont cochées, elles ont le droit à un privilège le mercredi, si seulement 5 ou 6 sont cochées, elles ont le droit à un privilège à la fin de la semaine seulement. Si à peu près rien est coché, les parents font juste s’arracher les cheveux (encore)!

Sur le papier, c’est bien beau mais le plus dur (outre l’astreinte), c’est de définir le bon privilège, soit celui qui va suffisamment motiver les enfants sans coûter un bras aux parents (pas question d’acheter quelque chose sur une base régulière) ou impliquer un temps d’écran quotidien… Parce que c’est sûr que si on leur dit « si vous faites toutes vos tâches, vous aurez le droit à la tablette », elles vont le faire mais moi, ça ne me convient pas. Je cherche à éviter à tout prix la tablette (surtout la semaine) alors je ne veux pas rentrer dans cet échange. Il faut donc que nous trouvions quelque chose qui convienne à tout le monde mais nous n’avons pas encore mis le doigt dessus.

Si vous avez des idées, n’hésitez pas! Et pour info, la liste de ce qu’on leur demande de faire:
– Vider leur boîte à lunch
– Faire 15 minutes de devoir les soirs où il n’y a pas d’aide aux devoirs
– Prendre une douche (un soir sur deux)
– Mettre la table
– Débarrasser son assiette
– Ranger le salon (elles jouent que dans cette pièce)
– Lire un livre
– Se laver les dents

Le Portugal en famille: Nazaré, Aveiro et Evora

Entre Lisbonne et Porto, nous avons choisi de faire quelques arrêts afin de découvrir d’autres régions. Nous avons tout d’abord commencé par Nazaré, station balnéaire qui se trouve à 120 km au Nord de Lisbonne. Petite ville côtière qui est surtout connue des surfeurs puisqu’elle abrite les plus hautes vagues du monde (le record serait de 35 mètres pour la plus haute vague jamais surfée), elle est formée de ruelles piétonnières où l’on trouve nombre de restaurants et boutiques de souvenirs. La plage y est gigantesque avec des petites tentes pour se changer par endroit mais les vagues, même en été, étant assez importantes, il n’y avait pas beaucoup de monde qui se baignait (ou alors c’est parce que l’eau était trop froide…).

Comme le ciel était voilé, nous avons choisi de prendre le funiculaire pour nous rendre sur les falaises, au-dessus de la ville, où nous avons tout d’abord visité le Sanctuaire Notre-Dame de Nazaré. Nous avons ensuite continué jusqu’au phare (le phare du Fort de São Miguel Arcanjo) d’où nous avons eu une superbe vue sur Nazaré. Par contre, la visite est payante (quelques euros) et le lieu surtout dédié au surf alors ça n’a pas présenté grand intérêt pour nous… Nous avons ensuite quitté Nazaré pour continuer notre voyage vers le Nord.

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Une autre journée, lorsque nous quittions Porto pour rejoindre l’Algarve cette fois, nous avons visité la ville d’Aveiro qui se trouve à 75 km de Porto. Réputé pour ses canaux, nous avions un peu trop d’attente je pense en arrivant sur place. C’est une autre ville aux façades colorées, aux ruelles piétonnières mais il ne faut pas retenir le côté « Venise locale » que certains guides essaient de vous vendre. Notre expérience a aussi été teintée car nous sommes arrivés en pleine canicule et découvrir une ville par 42°, c’est impossible! Nous avons passé une partie de l’après-midi dans un parc à l’ombre des arbres avant de nous lancer à la découverte de la ville. Il y a plusieurs rues piétonnes dans lesquelles on prend plaisir à se perdre avant de manger une bonne crème glacée et d’embarquer pour l’incontournable tour de bateau. C’est probablement une des activités qui nous aura coûté le plus cher (dans les 80 euros pour 4) et qui nous aura un peu laissé sur notre faim. Il faut dire que de la manière dont est fait le canal, on va à un bout, on fait demi-tour et ensuite pareil de l’autre côté. On découvre d’anciens entrepôts de sel au passage car il y a des marais salants tout prêts mais pas grand-chose à signaler autrement, surtout par une chaleur étouffante.

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Dernière ville étape de notre traversée du Portugal : Evora dans l’Alentejo. Evora est vraiment au centre du Portugal et un record de chaleur y a été battu pile pendant qu’on y était, accrochez-vous… 47°! Comme c’est une ancienne ville fortifiée, dans les terres, ne pensez pas y sentir un brin de vent. Heureusement, nous avions loué un studio climatisé (seul logement avec clim de notre voyage), alors nous avons choisi de rester au frais pendant l’après-midi car il était impossible de se balader dehors. Seul problème, à 20h il faisait encore près de 42°. Qu’à cela ne tienne, nous nous sommes aventurés dans les petites rues pavées à la recherche d’un restaurant. Comme rien n’est climatisé, nous avons opté pour une terrasse dans une petite rue, nous étions les seuls dans le coin mais nous avons mangé le repas le moins cher de tout notre séjour: 38 euros à 4 avec une bouteille de vin, un verre de Porto et deux verres de Ginjinha offerts! On est sorti de très bonne humeur et après quelques pas au hasard, nous avons découvert le Temple de Diane illuminé. C’était magique! Nous sommes revenus le lendemain matin, malgré la chaleur déjà présente, pour revoir le temple (qui est un ancien temple romain) et la cathédrale toute proche. La visite de la cathédrale est payante et pour une fois, nous avons décidé de ne pas la faire, accablés par la chaleur (il y a une partie à l’extérieur). Il y a d’autres choses à voir à Evora mais compte tenu de la météo (surtout avec les enfants), nous avons écourté notre séjour pour descendre dans l’Algarve où la plage nous attendait. Evora restera cependant un magnifique souvenir, à sa façon.

Être famille d’accueil pour la spca

Mon gros matou a 8 ans et bien que j’adore les chats, je n’avais pas envie d’en adopter un deuxième car tous les frais viennent en double (vétérinaire, croquettes, etc.) mais j’avais quand même envie de dorloter une autre boule de poils (je ne suis pas à une contradiction prêt). C’est ainsi que j’ai découvert le programme de famille d’accueil que plusieurs organismes proposent. Le principe est simple: une famille prend soin chez elle d’un animal trop petit ou trop malade pour rester au refuge, le temps qu’il soit prêt à être mis en adoption pour trouver une famille pour la vie. Cela est valable pour les chats mais aussi pour les chiens. Certains ont aussi besoin d’une « pause de cage », quand ils sont depuis longtemps au refuge et qu’ils ne supportent plus l’enfermement.

 

C’est ainsi que j’ai tapé à la porte de plusieurs organismes il y a 2-3 ans mais ayant déjà un chat adulte qui sort à l’extérieur, la plupart avait refusé. Deux raisons à cela: le chat qui sort risque de ramener des maladies que les pensionnaires, souvent fragiles, ne sont pas aptes à combattre et le but de les placer avec un chat adulte est d’aider à la socialisation des plus petits, or si le matou de la maison est dehors, c’est impossible.

 

Le temps a passé, on a déménagé et je me suis réessayée. Et cette fois, la SPCA a accepté! Faut dire que les déménagements aidant, mon gros matou passe de moins en moins de temps dehors.

Rendez-vous était donc pris il y a quelques semaines au département des familles d’accueil de la SPCA pour faire les papiers et voir quel chat je pourrais ramener à la maison. Comme on a aussi 2 enfants en bas âge, il nous « faut » des chats qui ne soient pas agressifs. Les gens de la SPCA sont habitués à identifier les bons matchs et au début, on m’a proposé un chat d’environ 2 ans, super gentil. Je lui ai fait une caresse et j’étais prête à le prendre même si dans ma tête, je m’étais plutôt imaginée un chaton mais qu’à cela ne tienne, le but était d’aider le refuge, pas juste de nous « gâter ». Cependant l’autre préposée du département a plutôt suggéré que nous prenions un petit chaton tellement craintif qu’il ne pouvait pas être mise en adoption, pour aider à sa socialisation vu qu’on avait déjà un chat adulte.

 

C’est ainsi que je suis repartie avec Stampede pour 1 mois. La petite crachait quand on s’approchait d’elle et se cachait constamment. On avait d’ailleurs fait l’erreur de l’enfermer dans notre salle de bain les premières heures sans calfeutrer l’arrière des toilettes alors elle se planquait derrière la tuyauterie à chaque fois qu’on rentrait. Le problème c’est qu’elle avait aussi un médicament à prendre une fois par jour! On a bien galéré les premiers jours pour l’attraper, la soigner et enfin l’apprivoiser. Elle miaulait beaucoup à la fenêtre, y compris la nuit, ce qui fait que nous avons peu dormi la première semaine. Comme notre rôle était de la socialiser, il était important de passer du temps avec elle, pour qu’elle nous fasse confiance et reprenne du poil de la bête. Il est bien sûr déconseillé de laisser accès à toute la maison les premiers jours sous peine de ne pas revoir le chaton pendant des jours, caché dans une recoin. On l’a donc gardé dans notre chambre mais ce qui veut dire qu’il fallait rester là avec elle le plus possible.

Être famille d’accueil c’est aussi faire des allers-retours régulièrement vers le refuge pour les traitements médicaux (ils ont plusieurs rappels de vaccins à cet âge-là) avec des horaires pas toujours pratiques quand on travaille à plein temps. Sans compter les médicaments à administrer, ce qui n’est pas toujours facile et certaines maladies à gérer. Stampede avait la diarrhée à cause des vers et comme elle mangeait peu et n’était pas bien, elle ne faisait pas sa toilette. On a du changer nos draps plusieurs fois en attendant qu’elle aille mieux (charmant).

Après quelques semaines, quand le vétérinaire a trouvé Stampede en bonne santé et qu’elle n’était plus craintive, on a eu le feu vert pour la mettre en adoption. En fait, quand ils sont en famille d’accueil, c’est normalement nous qui mettons l’animal sur Petfinder et qui accueillons les adoptants chez nous pour qu’ils rencontrent l’animal et qu’on valide s’ils feront un bon match. Sauf que là, comme j’étais sur place pour ses vaccins, la préposée m’a dit qu’ils allaient la mettre en adoption sr place, tout de suite car un chaton part généralement très vite. Je ne m’attendais pas du tout à repartir sans elle alors, ce qui devait arriver arriva, je me suis mise à pleurer! Devant mon désarroi, la fille m’a proposé de la ramener chez moi et de la mettre sur Petfinder mais franchement je voulais le meilleur pour elle et si elle pouvait se faire adopter tout de suite, qu’il en soit ainsi. Et c’est ce qui s’est passé puisqu’à peine elle a été amené dans la salle des adoptions qu’une famille souhaitait la prendre! Je leur ai parlé entre 2 larmes pour décrire son caractère et ils m’ont assuré qu’ils allaient prendre bien soin d’elle…

Ça a été difficile de lui dire au-revoir mais en même temps je n’ai pas songé à l’adopter car elle ne faisait pas un bon match chez nous justement. Elle était adorable, on l’aimait vraiment mais elle conservait son côté craintif quand il y avait des bruits forts et avec 2 jeunes enfants, ce n’était pas l’idéal. Sans compter que tout le but de cette opération était d’aider un chat sans l’adopter justement!

Comme il y avait d’autres chats qui avaient besoin d’une famille d’accueil, je suis repartie avec 2 chatons qui devaient être placés ensemble le temps de guérir leur rhino-virus et conjonctivite. C’était eux deux ou sinon une fratrie de 5! Je vous dis pas la tête de mon chum si j’avais ramené 5 chatons à la maison! Parce que l’air de rien, c’est aussi beaucoup de litière à vider, de gamelles de croquettes à remplir et de médicaments à donner toutes les 8h!

Concernant les soins, la SPCA founit les médicaments et un sac de croquettes. Si l’animal doit voir un vétérinaire, il faut l’emmener sr place. C’est un peu le principal inconvénient pour moi, on est assez loin alors y aller toutes les 2 semaines pour les vaccins, ça me tanne un peu mais à part ça, rien à dire, les gens sur place sont très gentils.

 

On verra quand ceux-ci seront prêts à être adoptés si la séparation sera aussi difficile et si on continuera encore mais je suis contente de le faire pour l’instant même si ce n’est pas de tout repos!

Le Portugal en famille: Lisbonne, Belém, Sintra

Cette année, nous avons mis cap sur le Portugal pour nos vacances, selon l’itinéraire que j’avais partagé ici. Nous avons atterri sans enfant à Lisbonne où nous avons passé quelques jours avant de partir à la découverte du pays mais nous en sommes aussi repartis 2 semaines plus tard avec les enfants.

Lisbonne, la ville aux 7 collines, est une très belle surprise avec toutes sortes de mélanges de styles entre l’immense Praça do Comércio, ses arcades et ses façades jaunes, le château Saint-Georges (Castelo de São Jorge) qui domine la ville, les tramways et funiculaires qu’on découvre au hasard de nos balades, le drôle d’ascenseur Santa Justa. Il y a fort à faire en se laissant simplement guider par nos pas.

Nous avions choisi de visiter Lisbonne et Belém quand nous étions en amoureux et de garder Sintra et ses palais magnifiques pour le retour avec les filles. Nous avons beaucoup marché, grimpé de petites rues biscornues, profité de rues piétonnes et nous avons pu admirer les principaux sites de la ville. Le château São Jorge est un incontournable, qui offre un point de vue magnifique sur la ville et qui aurait sans doute plu aux filles. Par contre, comme beaucoup de monuments à travers le Portugal, il y a souvent des endroits en hauteur qui n’était pas très sécurisé et quand vous avez le vertige comme moi, c’était parfois tout un défi sans garde-corps digne de ce nom.

Si la montée était laborieuse, la file d’attente pour acheter le billet d’entrée n’était pas trop longue au moins. Pour d’autres monuments au cours de notre séjour, nous avons amèrement regretté de ne pas avoir pris les billets sur internet d’avance!

Un soir, nous avons pris le fameux tramway 28 qui, même à 22h, était plein à craquer. Le problème c’est que de nuit, on ne se repérait pas du tout alors à refaire, je le ferais de jour en m’assurant d’avoir une place assise sinon, debout, on ne voit pas grand chose (et c’est long)…

Pour notre 2ième journée, nous avons mis le cap sur Belém en prenant le Tramway no 15 depuis Praça da Figueira. En une quarantaine de minutes, nous arrivons sur place et c’est là que nous avons du faire la plus longue file d’attente de notre voyage, en plein soleil qui plus est (mais au moins, c’était avant la canicule) pour visiter le Monastère des Hiéronymites (Mosteiro dos Jerónimos). On est arrivé vers 12h et la file a bien du nous prendre 50 minutes alors que lorsqu’on est ressorti de la visite 1h après peut-être, il y avait beaucoup moins de monde! Par contre, nous avons acheté en même temps le billet pour la tour de Belém, histoire de s’éviter une 2e file au moins! Le monastère est magnifique mais c’est sûr que la visite n’est pas très longue.

Nous avons grignoté dans le coin avant de partir à l’assaut de la Tour de Belém, érigée en 1515. Bien qu’on avait nos billets, nous avons du faire la queue car il y a un nombre maximum de personnes qui peuvent être à l’intérieur en même temps vu que les escaliers sont très étroits pour monter/descendre. De là nous avons une très belle vue sur le Tage.

En repartant, nous nous sommes arrêtés à l’incontournable Pastéis de Belém où l’on trouve les « vrais » pasteis de nata qui auraient été inventés à Belém justement, d’où le nom de la pâtisserie et il faut dire qu’ils étaient super bons! Là aussi il y avait un peu d’attente mais on parle plus d’une petite dizaine de minutes (la photo vient de Lisbonne).

Enfin, lors de notre retour avec les enfants 2 semaines plus tard, nous avons choisi de prendre le train à la gare Rossio pour rejoindre Sintra à une quarantaine de minutes de là. Le billet ne coûte pas cher (dans les 2.20 euros par personne) et ça permet d’éviter de se galérer dans les rues super étroites de la montagne en voiture.

À notre arrivée à Sintra, nous avons pris le bus 434 (dans les 7 euros l’aller, les enfants ne payant pas) pour grimper tout en haut de la montagne et rejoindre le Palais de Pena. Avoir été sans les filles, nous serions montés à pied car il y a moyen de couper par les parcs pour rejoindre le sommet et ça aurait été pas mal plus agréable que le bus qui a mis une éternité pour monter, bloqué par les nombreuses voitures qui cherchent à monter et à se garer. Il faut savoir qu’à Sintra, il y a de nombreux châteaux et palais et qu’on peut y passer bien plus qu’une journée avant d’en avoir fait le tour. Nous avons opté pour visiter le Palais de Pena qui a un côté féérique avec toutes ses couleurs mais nous aurions beaucoup aimé visiter le Château des Maures, pas très loin de là mais ça demandait encore de la marche à nos deux poulettes et le temps étant pas mal couvert, nous avons préféré rentrer (d’ailleurs il faisait grand beau temps à Lisbonne!)…

En résumé, nous avons beaucoup aimé Lisbonne et ses alentours et vu tout ce que nous n’avons pas eu le temps de visiter, nous avons une bonne excuse pour y retourner!

Côté logement, nous avions opté pour un logement proche de tout, pas très loin du métro Avenida et nous avons ainsi pu tout faire à pied. Côté nourriture, je ne pourrais pas vous donner de bonnes adresses, on a trouvé que tous les restaurants avaient la même carte, c’est le problème quand on reste dans des quartiers très touristiques.

Un dosseret de cuisine en ardoise

Les placards de notre cuisine sont blancs, de même que notre comptoir en corian. Alors forcément avec les murs blancs, on se sentait un peu comme dans un hôpital, l’odeur en moins. Quand on s’est posé la question du dosseret, il était évident qu’on voulait quelque chose qui « casserait » un peu cette image, tout en restant intemporel. C’est, comme souvent, une photo trouvée sur Pinterest qui m’a mise sur la voie de l’ardoise, cette pierre naturelle foncée qui viendrait contrastée avec les meubles.

 

Le problème, c’est que c’est une matière très poreuse qui n’est pas forcément recommandée pour les dosserets de cuisine. En se renseignant un peu plus, on nous a dit que ce n’était pas plus compliqué que le marbre et que la clé reposait dans le scellant, ce produit qui vient imperméabiliser les tuiles ou céramiques. On s’est donc lancé, et quand je dis « on », c’est vraiment Monsieur puisque c’est lui qui a posé le dosseret. Dans ce genre de travail, ce sont toujours les découpes qui sont les plus longues, sachant qu’il faut une scie à l’eau pour l’ardoise. On en a trouvé une neuve et pas très chère sur Kijiji qu’on peut revendre le même prix maintenant. Il aura fallu pas mal d’huile de coude pour la pose, qui a occupé tout un dimanche, Chéri, faut dire qu’on a une longue surface à couvrir.

Après la pause, c’est là qu’il faut mettre plusieurs couches de scellant. C’est un liquide qui se pose avec un pinceau en quelques minutes mais qui évitera que les tâches de sauce à spag’ par exemple se voient et restent graver à jamais! 

 

Comme nous voulions un effet ardoise avec le moins de de joint possible, les tuiles sont posées très proches, avec des joints de 1/16, ce qui complique la dernière étape : les joints! En fouillant sur Internet, on trouve toutes sortes de conseils pour faciliter la pose du coulis dont utiliser un sauceur à poulet! Laissez-moi vous dire que ça marche juste sur Internet. Mon chum a un peu galéré pour cette étape et il y avait pas mal de coulis sur les tuiles mais on trouve un produit spécifique pour enlever les résidus dans les magasins spécialisés. Une fois tout nettoyé, nous avons remis une couche de scellant et cette fois, c’était bel et bien fini.  

 

On verra à l’usage si l’ardoise était un bon choix mais on sait déjà qu’il faut remettre du scellant une ou deux fois par année. La bonne nouvelle c’est que c’est rapide à poser et qu’un petit bidon (55$) dure longtemps puisqu’on a déjà fait 4 couches et qu’il est à peine entamé…

Mon bébé n’a plus besoin de petites roues

Il y a de ces journées qui s’annoncent simples (bien que chargées, rapport au déménagement qui approche) et qui finalement prennent une saveur toute particulière, la saveur de la très grande fierté parentale!

Ça faisait quelque temps qu’on suggérait à notre petite dernière d’essayer le vélo sans petites roues mais elle n’était pas très partante et les occasions d’insister n’ont pas été nombreuses non plus vu qu’on n’a pas été chez nous une fin de semaine depuis 2 mois ou presque…

Alors ce dimanche, après une virée chez le marchand Suédois et une autre chez Chocolats Favoris, nous avons remis le sujet sur la table. Mia n’était pas beaucoup plus emballée mais a concédé qu’elle voulait bien essayer « juste une fois », à condition qu’on remette les petites roues si elle n’y arrivait pas.

On a profité de ce mini élan tout en se disant qu’on aurait mieux fait de choisir une autre journée vu qu’il faisait à peu près 40° et qu’on avait du courir loooongtemps après Zoé quand elle a appris!

Mais les deux étant bien différentes, je n’avais pas eu le temps de me préparer pour filmer que ma 4 ans et demi était déjà partie, mon chum marchant à peine à côté! Aussi simplement que ça, elle savait faire du vélo!

Elle a continué longtemps, délaissant les jeux d’eau pour faire des tours de terrain de baskets, maîtrisant déjà le freinage et les virages. Elle a parfois besoin d’aide au départ mais même ça elle se débrouille super bien! Le seul mauvais côté, c’est que maintenant elle veut passer chaque minute à faire du vélo et n’a que faire que ce soit l’heure de préparer le repas ou d’aller se coucher!

Mais je suis tellement, tellement fière d’elle!

Le point Enfants

À 6 ans et demi, Zoé :

Mange presque de tout et goûte généralement à tout

S’endort en moins de 2 minutes à 20h, effet « école » garanti

Se lève, par contre, toujours la première les fins de semaine, rarement après 7h30

Fait le bruit d’un éléphant quand elle descend de son lit, effet « kura »

A hâte d’aller à la nouvelle école depuis qu’une amie lui a dit les noms des 2 profs de 2ième année et en a fait une description super chouette

Veut un arbre dans la cour pour grimper dedans comme chez sa copine Olivia

Veut un poisson dans sa chambre comme sa copine Elea

Veut une ruelle comme son copain Titouan (et va l’avoir)

A peur des chats et des chiens mais aimerait un lapin depuis qu’elle en a caressé un dans la rue

Mesure environ 48 pouces et vérifie souvent si elle a grandi

N’arrive pas vraiment à freiner en vélo

Est surprotectrice avec sa sœur

A une passion pour écrire la liste des noms des amis de sa classe

Aime bien jouer au ballon, à un mixte de soccer-basket pour être précise

Fait de la gym au milieu du salon mais refuse d’en faire en club depuis qu’elle a du faire la roulade sur la poutre vers 4 ans

Préfère les douches au bain (et se lave les cheveux seule)

Aime compter de 2 en 2 ou de 10 en 10 depuis qu’elle maîtrise ces techniques

Se fait dévorer par les moustiques à la moindre sortie

Adore les jeux de société mais pas les jeux où il faut inventer des histoires (Barbie, Playmobile)

À 4 ans et demi, Mia :

Voue toujours une passion à la couleur bleue mais s’habille beaucoup en rose

A une idée très arrêtée sur les chaussettes acceptables à porter

Refuse de goûter de nombreux légumes (voire fruits), même sous chantage

Est une vraie carnivore

Accepte de se lever facilement la semaine s’il y a des BN au petit-déj (autant dire qu’on court à la ruine avec ça)

Fait la fête tous les soirs dans son lit (voire dans les escaliers) pour ne pas dormir

Refuse de se lever chaque matin à 7h15

Adore faire du vélo

Refuse catégoriquement d’essayer le vélo sans petites roues

A voulu que je l’inscrive au spectacle de danse mais depuis rechigne pour aller au cours chaque semaine

Trouve que legging-tee-shirt, y a que ça de vrai dans la vie, les robes/jupes, c’est surfait

N’aime pas perdre aux jeux de société

Est capable de jouer seule et d’inventer des histoires à ses Lego/Playmobile/Pat Patrouille

Refuse d’aller chez le coiffeur, même pour couper simplement les longueurs

N’a pas très envie de commencer l’école mais surtout de quitter ses amis du CPE

A hâte d’avoir un siège auto de grande, comme sa sœur

Adore la balançoire mais ne veut pas essayer d’apprendre à se balancer seule

Aimerait avoir un autre chat et deux chiens : un petit et un gros, mais pas trop gros quand même (mais comment va-t-on appeler tout ce monde-là?)

Compte jusqu’à 14 sans se tromper. Parfois jusqu’à 21 mais faut pas être trop regardant sur l’ordre des chiffres entre 14 et 21.

Adore les bains et peut y jouer seule looongtemps

Aime bien se peser et demande après « Est-ce que j’ai grandi? »

Le gros luxe parental: sortir au cinéma en amoureux

À une époque, aller au cinéma était simple. On entendait parler d’un film qui nous plaisait et la journée de notre choix, à l’improviste même souvent, on se pointait au quartier latin pour prendre nos places. Depuis qu’on est parents, finies les sorties au cinéma improvisées, finies les sorties sans enfant même! Pourtant, nous aussi on s’est dit « quand on aura des enfants, on continuera de sortir comme avant, on les fera garder régulièrement, on ne changera pas nos habitudes »… Avant on avait des principes, maintenant on a des enfants, comme on dit…

 

Et force est de constater que le simple fait de se rendre dans une salle obscure peut se transformer en sortie complexe! Déjà, sitôt un film vous plaît, il faut prévoir un délais de plusieurs semaines pour trouver un horaire qui conviennent, entre les activités des enfants (lundi yoga, mardi aide aux devoirs, samedi danse, etc.), les obligations parentales (merci la réunion tardive) et les disponibilités de la gardienne! Et encore, ça c’est si vous êtes assez chanceux pour avoir une gardienne de confiance! Ça fait 6 ans qu’on se dit qu’il faut qu’on trouve un personne fiable à qui on ferait appel au moins une fois par mois et bien, 6 ans plus tard, on en est encore au même point, c’est-à-dire nul part!

 

En général, on va au cinéma 2 fois par année, ce qui correspond aux visites de nos familles! Pas de difficulté de gardiennage comme ça, et aussi pas de coût associé! Parce que laissez-moi vous dire qu’autant une « petite gardienne », comme on dit, ne charge pas cher (6-8$ de l’heure), autant si vous voulez quelqu’un d’adulte et de responsable (on assume que les 2 vont de paire), c’est plutôt dans les 10-13$ de l’heure minimum! Et c’est là que la sortie au ciné devient un vrai luxe! Vous avez beau partir de chez vous à peine quelques minutes avant le début de la séance et revenir tout de suite à la fin du film, il faudra compter 3h facilement de baby-sitting, surtout que de nos jours, tomber sur un film de moins de 2h relève du miracle! Comme le billet d’entrée n’est pas donné lui non plus (dans les 13$, et encore hors séance 3D, Imax, etc.), vous aurez vite fait de dépenser plus de 60$ sans avoir encore acheté un sac de pop corn!

 

Mais hey, c’est quand même cool de s’offrir ce plaisir et surtout de passer du temps à deux hors de la maison et de la routine. C’est ainsi que nous avons vu Ready Player One la semaine passée et que nous avons contribué au fond de pension de notre voisine!

Savannah et Charleston en famille

Cette année, pour la relâche, nous avons décidé de rendre visite à des amis qui habitent Savannah, dans l’état de Géorgie aux États-Unis, depuis maintenant 2 ans.

On aurait bien aimé y aller pour plus qu’une semaine mais ils nous ont tellement dit qu’en été les températures étaient difficilement supportables qu’on s’est rabattu sur la relâche vu qu’avec les enfants qui grandissent, partir en dehors des vacances scolaires devient difficile.

Au départ de Montréal, il n’y a aucun vol direct pour Savannah, il y a par contre toutes sortes de combinaisons selon où vous souhaitez faire escale (Chicago, New-York, Toronto ou encore Atlanta). Dans notre cas, nous sommes partis un mercredi soir et nous avons fait escale à New-York à l’aller. On devait passer par Newark au retour mais une tempête dans le coin nous a fait changer nos billets pour passer par Toronto, gagnant près d’un heure sur le temps de retour. Côté prix, ça nous est revenu à 1100$ à 4, à cheval sur la semaine de relâche.

Sur place, nous logions chez nos amis qui ont une maison à une quinzaine de minutes d’auto de Savannah. Cette petite ville du Sud-Est des États-Unis a été fondée au XVIIIe siècle par les britanniques mais a très vite accueilli des immigrants aussi bien espagnols, portugais que allemands et irlandais, conférant un côté cosmopolite à la ville. On dit que c’est la première ville planifiée (en damier) des États-Unis avec des rues perpendiculaires et de nombreux parcs à intervalles réguliers. Il reste encore 22 squares qui comprennent fontaines, statues, bancs mais qui ont surtout une végétation luxuriante avec de majestueux chênes ornés de mousse espagnole. Avec l’architecture typique des maisons du coin, se balader dans la ville nous permet de nous transposer dans une autre Amérique où douceur de vivre et nature seraient les maîtres-mots, un peu hors du temps.

C’est dans un de ces parcs, le Chippewa Square qu’a lieu LA scène sur le banc du film Forrest Gump! Je vous le dis tout de suite, le banc a été retiré et est maintenant dans un musée mais vous pouvez toujours vous amuser à retrouver l’angle du film en admettant que vous l’ayez revu récemment (contrairement à nous).

Vous pouvez aussi vous balader au parc Forsyth avec sa très belle fontaine (il y avait un mariage le jour où nous y étions) ou encore au cimetière Colonial Park (très arboré). Il faut également se balader dans le port, au bord de la rivière Savannah et faire quelques détours dans des boutiques incontournables: le glacier Leopold (l’attente peut être longue, même en mars) et la boutique de bonbons Savannah’s Candy Kitchen avec un mur complet dédié aux sucreries mais aussi un petit train aérien qui fait le tour de la boutique.

Si vous avez un peu de temps, je vous suggère d’aller à Tybee Island, la plage qui est à 30 minutes environ de Savannah. Vous pourrez y visiter un phare mais il était fermé le jour de notre visite et vous balader sur la plage. Vu la saison, on ne s’est pas baigné mais les filles ont beaucoup aimé jouer près des vagues.

Sinon, c’est non loin de là, à Oatland Island wildlife Center, que nous avons passé le reste de l’après-midi. Il s’agit d’une réserve qui regroupe plus de 150 espèces d’animaux, souvent des animaux blessés qui ne sont plus aptes à vivre seuls dans la nature, ou mêmes des oiseaux qui ne peuvent plus voler. Il y a une balade d’environ 3 km à faire entre forêt et marais ainsi qu’une mini ferme en fin de parcours. On a beaucoup apprécié la visite, faut dire qu’on avait l’endroit pour nous tout seul ou presque.

Pendant notre voyage, nous avons profité de la fin de semaine pour partir avec nos amis à Charleston (en Caroline du Sud) en louant une maison en bord de mer, à une dizaine de minutes de la ville. Nous avons passé la journée du samedi à nous balader dans la ville, notamment sur sa rue principale, la rue King et dans le centre historique. Comme Forrest Gump est un monument dans la région, nous avons mangé dans un resto entièrement dédié à ce film avec des éléments accrochés partout aux murs. À l’extérieur, il y a une sorte de petite rivière où les enfants peuvent faire flotter de petits canards pour leur plus grand bonheur.

Nous avons fini notre balade par le bord de mer (Waterfront) (d’où nous avons aperçu des dauphins, si, si, regardez bien sur la photo au-dessus) et où il y a des maisons tellement typiques mais tellement immenses que ça paraît fou qu’une seule famille y vive! La ville est très belle, on trouve des traces de l’architecture typique de cette région un peu partout et on s’émerveille.

Pour notre deuxième journée sur place, nous avons hésité entre visiter une plantation un peu plus loin ou visiter un porte-avion et un sous-marin mais la majorité a voté pour la 2e option. Nous avons donc traversé le pont Ravenel pour commencer la visite qui nous a occupé plusieurs heures! C’était assez impressionnant et petits et grands ont apprécié de découvrir cette ville flottante qu’est un porte-avion. Il y avait aussi une petite soucoupe Soyouz dans laquelle on pouvait vivre l’expérience de décoller pour l’espace et le chemin du retour, c’était trop bien! le sous-marin étant pas mal plus petit, la visite est bien plus rapide mais avec toute la marche qu’on avait déjà effectué, on était bien claqué.

Nous avons passé de superbes vacances, bien qu’un peu courtes, dans cette région. Côté température, il faisait globalement dans les 16-18° avec un beau soleil, ce qui rendait les balades très agréables avec une petite veste. Nous avons marché près de 11km par jour aussi bien à Savannah qu’à Charleston et les filles ont super bien suivi! Mia (4 ans et demi) râlait à certains moments mais on faisait des compromis en faisant des arrêts crème glacée ou parc à enfants de temps en temps et globalement on n’a pas eu à la porter. Si vous voulez faire une pause de l’hiver sans forcément aller dans un tout inclus dans les caraïbes, je vous conseille fortement cette région, qui non seulement n’est pas trop loin mais regorge d’Histoire!