À défaut de tondre la « vraie » pelouse parce que 1) c’est encore un peu tôt, 2) on n’a pas de tondeuse, 3) c’est un travail d’homme, je me contente de tondre ma « mini pelouse » qui trône fièrement devant la fenêtre de la cuisine habituellement. Pourquoi acheter de la fausse herbe dans un magasin de déco (on avait failli craquer chez Bouclair) quand finalement on peut avoir de la vraie… Le problème c’est qu’il faut l’arroser et la couper donc. Moi qui ai toujours voulu avoir un bonzaï, je suis gâtée!
Platitude #1
« Le temps passe trop vite »
Ah, ces bonnes vieilles platitudes qu’on ressort régulièrement, entre 2 considérations météorologiques… Mais soit dit entre nous, c’est vrai que le temps passe trop vite. La preuve la belle saison vient à peine de commencer (quoiqu’en mai j’avais déjà ressorti ma micro jupe) qu’on est déjà dans les dernières semaines d’août, dans les dernières semaines de l’été. Bientôt ce sera l’hiver et Noël…
D’ailleurs hier soir je me suis trouvée à faire la recherche suivante dans Google « Meilleurs films de Noël« ! Vous comprenez, j’adore les classiques de Noël et pas question de passer les vacances d’hiver sans en enchaîner un maximum. Pour être sûre d’être prête le jour J je me suis donc mise en recherche le 15 août! Dans la foulée je me suis aussi demandée où on achèterait notre sapin, où on le placerait, etc.
Est-ce que je n’aurais pas gagné 4 mois de ma vie (au moins en ressenti) si au lieu de me projeter une saison et demi plus tard, je n’avais pas pris le temps de m’arrêter à cette simple idée: on est le 16 août et c’est toujours l’été.
Notre problème, ou du moins le mien, c’est qu’à force de se projeter, faire des plans, des prévisions, on en oublie de vivre le jour présent et de le savourer à sa juste valeur, soit 24 heures, 1440 minutes.
Dans Eat, pray, love, l’auteure raconte comment une de ses amies, devant un magnifique paysage, s’est exclamée « Il faut absolument que je revienne ici un jour », sans prendre le temps de réaliser qu’elle était déjà là, maintenant et aujourd’hui, et qu’elle pouvait profiter d’ores et déjà de toute cette beauté…
Tout ça pour dire que les films de Noël attendront, je ressors de ce pas mon masque et mon tuba pour profiter des derniers jours de plage possible.
Eat, Pray, Love, le livre
Alors que le film avec Julia Roberts et Jarvier Bardem est sorti hier sur les écrans nord-américains, je viens tout juste de finir le livre Eat, pray, love (Mange, prie, aime en français) dont il est tiré. Elizabeth Gibert, qui raconte ici sa véritable histoire, est une journaliste new-yorkaise qui a décidé de s’accorder une année pour se reconstruire et trouver un équilibre spirituel, entre plaisir et « dévotion ». Après un divorce cauchemardesque et une histoire d’amour passionnelle et destructrice, c’est un vieux médecin balinais qui la conduit à entreprendre cette année d’introspection et de voyages en lui livrant une sorte de prophétie.
Écrit en 3 parties et 108 volets, on embarque tout d’abord pour l’Italie à la recherche du plaisir. Plus fort qu’un guide de voyage, Lise Gilbert retranscrit son expérience italienne et notamment romaine, qui inciterait n’importe qui à prendre le premier avion pour ce pays. Outre les rencontres qu’elle a pu faire, les orgies de pâtes et de glaces qu’on partagerait bien, on prend le temps de vivre 4 mois de pur plaisir avec elle et on se dit qu’on est un peu bête de ne pas s’accorder le même « treat »…
Les 4 mois suivant seront passés dans un ashram indien où l’auteur cherche à mettre en pratique les principes de méditation de sa guru pour enfin atteindre « Dieu ». Pas un Dieu chrétien, juif, protestant ou encore hindou, mais plutôt une entitée spirituelle qui lui apportera la paix/sérennité et le bonheur et qui l’aidera à se reconstruire. Si ces 4 mois de réclusions peuvent sembler austère au premier abord, à la fin de son séjour on en resssort là-encore avec l’envie de tenter l’expérience nous-même un jour, ou au moins de se mettre au Yoga. Et je ne parle pas de l’activité physique mais plutôt de la philosophie.
Pour finir cette année de voyages, Lise revient à Bali retrouver le vieux médecin balinais qui l’a poussée à entreprendre ce voyage. On en apprend plus sur les croyances et les médecines balinaises, et notamment sur « l’équilibre » que chacun doit respecter, tant dans sa vie personnelle que dans l’organisation de la société.
En refermant ce livre, on ne peut qu’être impressionné par le chemin intérieur (parcours initiatique dira-t-on) qu’a accompli l’auteur car non il ne s’agit pas d’une histoire d’amour ou de chick litt comme on pourrait le croire au début.
On aimerait souvent être à la place de Lise Gilbert, surtout pour la nourriture italienne, mais à bien y réfléchir ses expériences indiennes et balinoises donnent tout aussi envie mais pour d’autres raisons. Ce livre ne plaira peut-être pas à tout le monde car il n’y a pas forcément une « histoire », si ce n’est ce que vit l’auteur, mais il a le mérite d’être bien écrit, touchant et même drôle. Difficile de ne pas s’interroger sur sa propre vie en tournant les pages mais tout le monde n’est pas prêt à tout quitter pour un an d’aventure et d’introspection… Too bad.
À brouter
On l’attendait avec impatience, c’est maintenant chose faite, nous avons notre gazon!! Outre pour le côté esthétique – qui n’est pas négligeable, c’est surtout pour le côté pratique que nous avions hâte… En effet, avoir un chien qui se balade dans de la terre les jours de pluie, ça revient à avoir une maison pleine de boue en permanence! Chéri a beau avoir tenté d’apprendre l’ordre « Essuie tes pattes » à Tartine, l’effet n’a pas été escompté, ou alors il faudrait quelques années de plus d’entrainement.
Maintenant nous devons arroser en abondance mais dans quelques jours/semaines, on (comprendre Tartine) pourra gambader librement dans de l’herbe toute fraîche (que quelqu’un devra tondre à un moment ou à un autre)! 🙂
Évolution
Avant je prenais le métro tous les jours pour aller travailler et bien souvent je me trouvais debout dans la fournaise d’une rame au moment d’une panne, ce qui n’était pas très compliqué vu la fréquence des problèmes sur les 2 pauvres lignes principales de Montréal. J’avais d’ailleurs poussé un coup de gueule ici.
Maintenant je ne prends plus le métro mais le bus et je dois dire que pour l’instant ce n’est que du bonheur. En heure de pointe, mon bus (le 90) passe toutes les 5 minutes et est articulé, ce qui signifie qu’il y a de la place pour tout le monde. Parfois, si on arrive un peu à la dernière minute, on peut prend le suivant qui attend déjà derrière et dans lequel on est sûr d’avoir de la place assise.
Plus de panne, ni de ralentissement puisqu’on a une voie réservée pendant les quasi 20 minutes de trajet jusqu’au 1000 de la Gauchetière, en centre-ville. Alors bien sûr mon trajet de porte à porte est passé de 20 à 45 minutes mais bizarrement ça passe quasiment aussi vite puisqu’il y a déjà 10 minutes de marche pour rejoindre mon bureau et que le reste se fait en voiture.
Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière quand je vois notre maison, même si longtemps j’ai pensé qu’il était dommage d’habiter une grande ville si c’était pour avoir un long temps de transport ou encore ne « rien » pouvoir faire à pied… Maintenant mon avis est tout autre et après 4 années à Montréal, ce déménagement sur la Rive-Sud était la meilleure chose qui pouvait nous arriver!
Où se faire chouchouter?
Pour des adresses de manucure/pédicure, c’est ici.
Pour le Spa Escale Santé, c’est ici.
Amerispa: on m’a offert un massage de future maman ainsi qu’une manucure auxquels j’ai ajouté une pédicure. C’était parfait de A à Z, la french manucure a été un peu longue mais je n’étais pas pressée et cerise sur le gâteau, on a accès à la piscine extérieure de l’hôtel (l’Omni Mont-Royal sur Sherbrooke)! Elle n’est pas grande, ni profonde mais par jour de grand beau temps c’est parfait, surtout qu’il n’y a pas forcément grand monde.
Chose promise…
… chose due.
Dans la mesure où ce sont les moins chères de Wal-Mart, elles ne feront pas l’affaire pour des enfants mais pour Tartine, ça suffit tout à fait!
Sinon, je tente tant bien que mal de convaincre Chéri d’adopter un chaton – qui m’a promis il y a un an et demi qu’on en prendrait un le jour où on aurait une grande maison – mais qui maintenant me dit que ce n’est pas le moment! Pourtant c’est la période où il y en a plein la SPCA…
Je ne perds pas espoir vu qu’en début de semaine c’était « à Noël » et que maintenant on est rendu à « en septembre ».
Manucure, pédicure à Montréal
Je parle souvent des restos que je teste mais jamais des lieux où l’on prend soin de soi, à part pour le Spa Escale Santé. Pour remédier à cette situation, voici mon avis sur les quelques adresses « beauté » testées à Montréal.
Tami Beauté des ongles – 60 Ave. Duluth Est. C’était ma première manucure et j’en garde un assez mauvais souvenir. La nana (asiatique comme souvent) ne parlait pas français et pas franchement anglais non plus, ce qui fait que je ne comprenais pas ce qu’elle attendait de moi les 3/4 du temps, parce que figurez-vous que même lorsqu’on fait une manucure, il y a des choses à faire! Pas grand chose on s’entend (faire tremper les ongles, sortir une main, pas l’autre, les deux, etc.) mais lorsque l’on n’a pas l’habitude on ne sait pas toujours ce qu’on doit faire.
J’en garde l’image d’un salon assez petit et pas très moderne.
Ongles du plateau – 1574 Av. du Mont-Royal Est. Pour ce 2e essai, je me souviens très bien avoir fait une pédicure mais je suis incapable de me souvenir si j’avais également demandé une manucure! En tout cas, ce salon est relativement spacieux et moderne et mes pieds en sont ressortis ravis! Par contre, le week-end sans rendez-vous, il est difficile d’avoir de la place.
Ongles Queen Nails – Centre Eaton, 4e étage. Devant des écrans plats qui retransmettaient ce jour-là (ou peut-être en tout temps?) un live de Céline Dion, j’ai testé pour la première fois une french manucure. Elle n’a pas tenu plus de deux jours (j’aurais peut-être du m’abstenir de faire la vaisselle…) du coup même si je trouve le résultat joli, c’est trop cher payé pour que je réitère. La pédicure était très agréable et a tenu plusieurs semaines pour le coup. Par contre, là encore on ne sait pas trop quelle langue parler et au moment de payer il me semble avoir trouvé le prix élevé…
Jolis Ongles – Couloir entre le centre Eaton et Ville-Marie. C’est pas très précis comme indication mais on ne peut pas le râter, tant l’odeur de « gaz » est présente par là. Le salon n’est pas très luxueux (mais les chaises sont massantes tout de même si je me souviens bien) mais le service est impeccable, tout comme les prix.
Beauté raffinée – 4518 rue St Denis. Contrairement à ce que son nom indique, le salon n’est pas très raffiné, il est même plutôt cheap. Pourtant c’est sans doute celui que j’ai préféré d’entre tous, pour la simple raison que le patron (enfin je présume que c’est le patron) nous a accueilli avec un grand sourire ma mère et moi, qu’il a fait des blagues et donc qu’il parlait français. Le vernis de mes pieds était encore-là presque 3 semaines plus tard et ma mère a beaucoup aimé sa manucure (c’était une première pour elle). Du coup, tant pis pour le décor, j’y retournerais juste pour le service! Quant au prix, comme souvent, il fallait compter 30$ pour la pédicure et 15 pour la manucure (+taxes et tips).
At home
Je suis officiellement une banlieusarde, une « 450 » (en référence au numéro de téléphone) depuis mercredi dernier. On a passé tout notre temps depuis à défaire des cartons, ranger, nettoyer, organiser mais il y aura sûrement encore à faire pendant quelque temps.
En attendant on savoure notre maison à chaque instant que ce soit le silence incroyable qui règne dans le quartier, toute la nature qui nous environne (notre rue est une impasse qui donne sur une piste cyclable) ou encore le bonheur d’être « chez nous » pour de bon.
Dans les inconvénients, il y a le fait que l’herbe ne soit pas encore posée et donc que dès qu’on (y compris Tartine) met un pied dehors on ramène une quantité de terre impressionnante! Mais bon dans quelques semaines cela devrait être réglé, par contre la clôture n’est pas prévue pour tout de suite et du coup si on ne fait pas attention on récupère Tartine chez les voisins!
Côté voyagement, tout se passe bien, mais du coup je dois me lever plus tôt chaque jour (6h50 environ) ce qui n’est pas toujours facile! Le bus express (qu’on rejoint en 10 minutes de voiture) met 20 minutes pour rejoindre le 1000 de la Gauchetière, et j’en mets une dizaine de plus pour rejoindre mon bureau, ça va.
Propriétaires!
6 mois après avoir commencé nos recherches, nous sommes officiellement devenus propriétaires de la maison de nos rêves aujourd’hui (lundi 12) à 16h et des poussières. Le passage chez le notaire a pris 1heure environ, le temps de faire le tour de tous les documents officiels et d’apposer nos signatures sur toutes sortes de reçus mais surtout sur l’acte de vente!
Ensuite, nous sommes allées pour la dernière fois voir l’état d’avancée de la maison avant d’arriver avec nos cartons mercredi. Tout est quasiment fini, à quelques détails près dont certains attendront le retour des vacances de la construction…
C’est assez marrant de se dire que c’est à nous, bien que pour l’instant on ait plutôt l’impression que ce soit à la banque… On s’en reparle dans une coupe de décennies!