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Derniers visionnages

On continue la semaine avec des films, au programme ces derniers temps: deux (soi-disantes) comédies, un tueur en série, une balade en Amérique… Retour par ordre de visionnage:

hors_de_prix.jpg La soi-disante comédie est française puisqu’il s’agit de Hors de prix avec Gad Elmaleh et Audrey Tautou. On part d’un malentendu tellement vu et revu que déjà ça débute déjà mal puis l’histoire avance et se traine sans jamais que ce ne soit vraiment drôle. On sourit parfois mais souvent on s’ennuie. C’est une comédie romantique qui n’est pas drôle et qui peine à faire rêver à travers cette petite intrigue amoureuse.
Bref, j’ai pas aimé (mais il faut reconnaître que les tenues d’Audrey Tautou sont souvent à tomber!).

zodiac.jpg Changement de registre total avec Zodiac, un film réalisé par David Fincher qui évoque une histoire vraie débutant à la fin des années 60.
Comment un tueur en série qui envoie des messages codés à des journaux à marquer indélébilement la vie de plusieurs personnes s’y intéressant. On suit Paul Avery (Robert Downey Jr), journaliste brillant qui perdra des plumes dans cette enquête, David Toschi (Mark Ruffalo) flic qui s’acharnera pendant des années à résoudre ces crimes et enfin Robert Graysmith (Jake Gyllenhaal) dessinateur au San Francisco Chronicle qui passera 10 ans à étudier l’affaire, limite à en devenir fou.

L’histoire de base est passionnante mais comme elle s’écoule sur des années et que de nombreux noms (de personnes, de lieux) sont jetés au cours de l’enquête, on s’y perd parfois. Cela étant, les trois acteurs sont vraiment très bons et David Fincher orchestre l’ensemble d’une main de maître, as usual.

blueberry_nights.jpg Dans un autre registre à nouveau, j’ai vu My blueberry nights dont j’attendais beaucoup depuis les quelques images vues au moment du Festival de Cannes l’année dernière, notamment le fameux baiser…
Dans ce film de Won Kar Waï, Norah Jones tient le haut de l’affiche, Jude Law, Nathalie Portman et Rachel Weisz arrivant juste après.
Je ne savais pas de quoi il était question dans le film et j’ai été un peu déçue que Jude Law ne soit là que quelques minutes du film, surtout que pendant ces rares minutes il est incroyablement beau!
En fait, il s’agit de trois histoires à travers une seule mais elles peinent à s’entrelacer ou du moins à s’enchaîner sans que cela paraisse fabriqué… D’autre part l’image que le réalisateur renvoie de cette Amérique vieillotte et reculée, comme figée dans le temps, ne m’a pas vraiment plu…
Par contre, le choix de The greatest de Cat Power comme chanson récurrente ne pouvait que me plaire, tellement elle est belle et colle parfaitement avec l’atmosphère du film.

enchanted.jpg Enfin, le dernier film que j’ai vu c’est Enchanted (Il était une fois en VF) dont j’avais à regret loupé la sortie sur grand écran. Et bien avec le recul, ce n’est pas plus mal car vraiment ce film ne m’a pas touchée. On part d’un dessin animé classique où la jeune damoiselle rencontre enfin son prince charmant mais la vilaine sorcière va s’en mêler et les jeter dans le monde réel.

Tout est très naïf, pour ne pas dire niais dans ce film, les personnages sont sous exploités, l’histoire aussi, bref, j’ai été déçue…
Pour les fans de Mc Dreamy dans Grey’s Anatomy, Patrick Dempsey interprète ici un prince charmant des temps moderne… Et on peut aussi apercevoir une actrice de Bones dans les dernières secondes, je peux vous le dire j’ai cherché un bon moment d’où je la connaissais!

Bienvenue chez les Ch’tis mérite-t-il un tel succès?

bienvenue-chez-lesch-tis.jpg 8 millions de spectateurs en 12 jours nous annonce la presse pour Bienvenue chez les Ch’tis, autrement dit un record absolu ou presque! Mais le film de Dany Boon mérite-t-il vraiment une telle fréquentation?

Personnellement, je n’aime pas particulièrement Dany Boon, surtout quand il prend l’accent Ch’ti (soit très souvent) car c’est un accent qui ne m’est pas familier et que je ne trouve vraiment pas beau, à l’inverse de celui des marseillais. N’ayant ni répulsion ni aversion pour le Nord, le propos du film ne m’attirait pas plus que ça si c’était pour me faire casser les oreilles par Dany Boon pendant 1h30.

Sauf que voilà, les premières critiques étaient positives, les chiffres ont commencé à enfler et tout s’est accéléré au point qu’on en parle un peu partout!
Portée par les bons échos, je me suis dit qu’il fallait juger ce qu’il en était sauf que la semaine dernière, malgré une demi-heure d’avance sur l’horaire de la séance, il n’y avait déjà plus de place aux Halles. Qu’à cela ne tienne, on a remis ça cette semaine avec mon frère à l’UGC de Porte Maillot qui a la particularité d’avoir des places numérotées. C’est ainsi qu’en arrivant 45 minutes en avance on m’a dit qu’il ne restait des places qu’au troisième rang!! La salle étant grande, on était pas collé à l’écran, ça allait mais c’est impressionnant de s’entendre dire ça pour une comédie française…

Le film commence et très rapidement on se met à rire et ça ne s’arrêtera quasiment plus. Il y a plein de très bonnes choses et notamment deux scènes qui rappellent le passage de « Juste Leblanc » du Dîner de con ce qui fait que j’avais vraiment les larmes aux yeux tellement je riais! Et ça, on ne peut pas dire que ça m’arrive souvent au cinéma!
Dany Boon est remonté en flèche dans mon estime (il doit être content de le savoir!), l’accent Ch’ti me paraît beaucoup plus agréable et même la région pourrait avoir quelques attraits touristiques, notamment le carillon qui est quand même superbe!

En conclusion, j’ai été totalement conquise, écroulée de rire les 3/4 du film, une petite baisse intervenant vers la fin, mais Kad Merad est une fois de plus excellent! Il joue bien, il est très élégant en plus de ça et il m’a fait mourir de rire!

Bref, si ce n’est pas encore fait aller voir Bienvenue chez les Ch’tis il mérite largement son succès! Hein!

221

netvibes.jpg 221, c’est le nombre de news, posts ou autres messages que mon Netvibes m’indique à lire alors que je ne l’ai pas ouvert depuis 1 jour et demi! Ça fait pas un peu beaucoup quand même pour si peu de temps? Sans compter qu’outre les liens de Netvibes, j’ai aussi les quelques forums que je fréquente à éplucher parce qu’en deux jours il peut s’en passer des choses parfois…

Du coup, j’ai passé la fin de mon week-end à lire des blogs et des news en tout genre ou à faire l’impasse sur certaines (type les 15 finalistes de la Nouvelle Star dont je ne veux absolument pas savoir à l’avance qui ils sont, merci!).

Au lieu de ça j’aurais pu m’attaquer aux articles de la newsletter de pvtistes.net qu’il faut que j’écrive, à ceux que je dois corriger ou encore à prévenir la maquettiste que j’allais bientôt avoir besoin d’elle!
J’aurais aussi pu comparer les prix des billets d’avion pour enfin arrêter une date et réserver un vol, histoire par la même occasion d’avoir quelques éléments pour justifier la résiliation de mon abonnement de portable! Ah et puis j’aurais encore pu étudier les solutions pour faire ma déclaration d’impôts canadienne à distance, vu qu’il est un peu temps de s’en occuper quand même…

Ah la la, toutes ces choses que j’aurais pu faire si seulement j’arrivais à me concentrer plus de 2 minutes sur un même sujet et surtout à établir des priorités! Mais j’ai beau me répéter chaque soir ce qu’il faut absolument que je fasse le lendemain, je n’arrive pas à m’y tenir, c’est une catastrophe!
La morale de cette histoire, c’est qu’il ne faut jamais partir en week-end en fin de compte!
Ou alors qu’il faut forcément avoir un accès un internet là où on se rend… sinon on est bon pour des heures de rattrapage de news hautement importantes et urgentes comme vous vous en doutez (Valérie Bègue ne portait pas son écharpe Miss France pour les Victoires de la Musique, rendez-vous compte!)!

J’ai cédé à Ladurée!

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Et oui, à force de lire des références aux macarons et plus précisément à ceux de Ladurée un peu partout (notamment sur la blogosphère féminine, voire parisienne), je me suis laissée tentée. Enfin, surtout je ne voulais pas mourir idiote (cela dit je ne veux pas mourir tout court), et je voulais avoir des arguments pour pouvoir dire « lâchez-nous avec ces foutus macarons » à toutes les personnes qui en parlent…

En découvrant que je travaillais à 5 minutes d’une fameuse échoppe Ladurée, j’y ai vu comme un signe du destin, il était temps que je croque la pomme, pardon le macaron et quoi de mieux comme prétexte qu’une expat qui rentre en France et qui est déjà conquise par ces sucreries?

C’est donc accompagnée de Kriss, que j’ai franchi le salon de thé et scruté la carte des pâtisseries et autres gourmandises…
Déjà je m’attendais à un choix beaucoup plus vaste et original de parfums je crois. Alors bien sûr il y a Fleur d’oranger ou Réglisse qui sortent un peu de l’ordinaire mais sinon on retrouve des goûts assez classiques: chocolat, vanille, café, pistache, etc. Cela dit, autant j’adore les desserts type fondant au chocolat, autant je ne suis pas du tout une aventurière du sucré, ce qui fait que dans un glacier aux 10 ou 50 parfums, je vais toujours choisir les deux mêmes: banane et pomme verte.

Pour en revenir aux macarons en tant que tel, j’ai pris chocolat, vanille, praliné et framboise (ce dernier pour mon compte de 5 fruits et légumes par jour évidemment!). Mon préféré est le parfum framboise et comme je le disais à Kriss, tout ce qui est à la framboise me rappelle invariablement le goût des Pailles d’or (on a les références qu’on peut)! Quant aux autres ils étaient très bons, quoiqu’un peu écœurant pour le praliné, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi on en fait un tel battage tout de même…

Ce sont de bons petits gâteaux mais ils coûtent les yeux de la tête (6.90 euros pour 4 mini macarons) et surtout il y a des tas d’autres pâtisseries beaucoup plus savoureuses mais qui, effectivement, ne bénéficient d’aucun effet de mode…
Moi vous me laissez le choix entre des macarons et un fondant au chocolat ou une crêpe au Nutella ou même un crumble banane-fraise, je choisis sans hésiter ces derniers!
Par contre, tant qu’à faire pour 6 euros et quelques de plus j’ai pris un chocolat chaud (un vrai), un pur régal! Tellement que je n’ai même pas fini ma petite « théière » c’est dire!

Enfin voilà, je sais enfin quel goût ont les macarons Ladurée, il faudrait que je teste ceux d’Hermé maintenant, histoire de voir s’il y a une vraie différence…

Et après ça régime, parce que hein, bon, c’est bientôt l’été quand même, mince!

La chanson de la semaine: Rue de Paname par Les Ogres de Barback et les Hurlements d’Léo

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Quoi de mieux qu’une chanson évoquant Paris pour célébrer mon tout nouveau et tout beau visa canadien apposé ce jour-même dans mon passeport?

Cherchez pas, c’est ma drôle de logique…

ogres.jpg Pour revenir à cette chanson, Rue de Paname, je l’ai entendue pour la première fois en version live sur l’album Un air, Deux familles que Les Ogres de Barback ont enregistré avec Les hurlements d’Léo. Sur cet album on pouvait découvrir à quel point Les Ogres de Barback et Les hurlements d’Léo (qui ne cassent pas les oreilles je vous rassure) se complétaient et s’inscrivaient effectivement dans la même « famille », un vrai plaisir.

Les Ogres de Barback sont composés de quatre membres avant tout instrumentalistes. Vous pouvez les voir tantôt au violon, tantôt à l’accordéon, en passant par le trombone ou encore la flûte, un joyeux folklore en quelque sorte. Je suis loin de connaître tout leur répertoire mais leur premier album Rue du temps (sorti en 97) avec donc Rue de Paname mais aussi Accordéon pour les cons est un vrai petit bijou à mon goût. C’est un groupe que j’aimerais bien voir en concert tant j’imagine l’énergie qu’ils peuvent dégager sur scène…

Je scruterai leurs dates de tournée voir si des fois il ne passerait pas à Montréal à tout hasard dans les mois à venir et en attendant on peut écouter quelques extraits de leur dernier album, Du simple au Néant, sur leur page myspace.

Fallait pas me dire ça!

MINOLTA DIGITAL CAMERA         À ma première semaine de travail, je passais consciencieusement mes coups de fil en me demandant si je faisais bien tout ce qu’il fallait car on se référait sans cesse à moi en tant que « télémarketing » alors que j’avais plus l’impression de faire de la prise de renseignements, d’autant qu’on ne m’a jamais détaillé vraiment ce que j’étais censée dire/demander/vendre.

Du coup, quand au bout de 4 jours mon supérieur est venu me voir en me disant que selon ses calculs au 6e jour j’aurais passé environ 600 appels, je me suis dit qu’il y avait un problème vu que j’en étais déjà à plus de 700!

De son côté cette nouvelle n’a pas eu l’air de le contrarier ni de le questionner, juste de le surprendre mais pour moi ça a fait tilt tout de suite, je travaillais trop! Ou du moins trop vite! Et ça fallait pas me le dire, ou du moins me le faire comprendre!!

Depuis lors, j’ai mis en place plusieurs stratagèmes pour travailler moins sans en avoir l’air…
L’inconvénient dans ce genre de job c’est que vous êtes censé être constamment en train de parler au téléphone ou au moins d’essayer de joindre quelqu’un et du coup, ça entrave mes lectures sur internet.

Première solution pour pouvoir lire tranquillement mes blogs préférés, décrocher le téléphone, bien faire le zéro pour que la standardiste qui n’est pas loin voit que je suis en ligne, et raccrocher au bout d’une minute environ en soufflant, genre y a jamais personne qui répond…

Le deuxième stratagème consiste à passer beaucoup plus de temps que nécessaire à rentrer les éléments dans le tableau entre deux appels, sauf qu’au lieu de rentrer les éléments j’en profite pour taper un mail, ou si je suis en train de lire un article il faut que je pense de temps en temps à tapoter sur le clavier, histoire de rendre le tout crédible!

Je sais, ça a l’air pitoyable mais les journées passent tellement lentement, c’est un tel calvaire que passer 3 minutes à lire un blog ou un mail relève du bonheur incommensurable!

Cela dit mon mauvais esprit a été puni puisqu’aujourd’hui on m’a annoncé que mon « bureau » (comprendre l’entrée) serait en travaux à partir de jeudi et donc que non seulement j’allais être dans le même espace que mon supérieur mais en plus je risque fortement de ne pas avoir internet!! Damned!
Il va vraiment falloir que j’enchaine les appels et d’ici là j’ai intérêt à savoir si le speech que je fais est celui qu’on attend de moi, sinon bonjour la mauvaise surprise quand mon chef va découvrir que depuis 2 semaines et demi, je fais n’importe quoi!! Quand je vous disais qu’une instance supérieure avait une dent contre moi…

Cashmere mafia/Lipstick jungle, même combat?

Cashmere mafia et Lipstick jungle font partie avec Gossip girl de ces séries inspirées voire adaptées de roman « chick lit » cette saison à la télé. Toutes trois ont de nombreux points communs à commencer par New-York et les hautes sphères de la bourgeoisie de la ville. Gossip girl se concentrant sur les riches ado, je n’en parlerai pas plus aujourd’hui, car Cashmere mafia et Lipstick jungle ont encore beaucoup d’autres points communs.

Dans chacune de ces séries, on se concentre sur un groupe d’amies (4 pour la première et 3 pour la seconde) qui ont toutes parfaitement réussi dans des domaines assez proches: les médias et la mode. Elles ont dans les 35 ans, certaines sont mariées avec enfants et d’autres (la minorité) célibataires. Les intrigues tournent autour de leur vie amoureuse et des coups bas qu’on peut leur faire dans leur travail, car le succès crée des jalousies, forcément.

cashmere1.jpgDans Cashmere mafia (diffusée sur ABC), on retrouve Lucy Liu (Ally Mc Beal, Charlie’s angels), Bonnie Sommerville(Friends, The OC), Miranda Otto (Le seigneur des anneaux) et Frances O’Connor. L’ensemble du casting fonctionne bien, de même que les acteurs interprétant les maris pour les couples concernés, cependant c’est du côté des intrigues que le bât blesse car elles sont loin d’être prenantes. On a beau suivre des filles ultra lookées, qui réussisent dans leur métier, qui ont tout pour elles, c’est très convenu, sans attrait, bref on s’ennuie! Du coup, pas étonnant que les audiences soient mauvaises et que la série soient déjà au bord de l’annulation.

Mais qu’en est-il pour Lipstick jungle diffusée sur NBC dont l’histoire est sensiblement la même?

lipstick_jungle.jpgD’abord le casting sur le papier me séduisait beaucoup moins: Brooke Shields (Susan), Kim Raver (24, The nine) et Lindsay Price (Beverly Hils) mais à l’écran, hormis quelques réserves pour Brooke Shields, je trouve que le trio fonctionne parfaitement. L’une est à la tête d’un studio de production, l’autre d’un magazine de mode et la dernière (seule célibataire) est créatrice de mode (de quoi s’embrouiller avec Cashmere mafia). Leurs intrigues professionnelles sont bien mieux intégrées et souvent plus intéressantes que celles de CM. En plus, on s’éloigne un peu du « meilleures amies à qui on dit toujours tout » quand l’une dissimule une liaison aux deux autres.

Dans l’ensemble, elles sont plus accessibles que leurs cousines et leurs intrigues sont beaucoup plus intéressantes voire croustillantes (en tout cas celle de Kim Raver me suffirait à elle seule!). Les maris et les enfants sont eux encore moins présents que dans CM mais ça passe sans problème, surtout que Kirby (Robert Buckley) est là pour le plaisir de ces dames!

Au final, je ne regrette donc pas le départ de Cashmere mafia et pour l’instant (à 4 épisodes de diffusés) j’espère que Lipstick jungle remontera suffisamment dans les audiences pour s’offrir une seconde saison.

Enfin, difficile de ne pas penser à Sex and the City en voyant chacune de ces séries mais aucune ne l’égale pour l’instant, il faut dire l’approche n’est pas tout à fait la même non plus. Reste à voir si Lipstick jungle maintiendra son intérêt sur toute la saison…

La chanson de la semaine: Anyone else but you by The moldy Peaches

 

moldypeaches.jpgCette semaine, marquée par la vision de Juno, je vous propose un titre tout droit sorti de la bande originale, Anyone else but you. L’ensemble des musiques sont de cet acabit, c’est-à-dire très folk, et ça colle parfaitement à la tonalité du film.

Ce morceau est interprété par The Moldy Peaches, groupe qui s’est apparemment auto-proclamé anti-folk (?!), mais j’aurais pu mettre la version finale chantée par les deux acteurs Michael Cerra et Ellen Page s’ils ne chantaient pas si faux! J’déconne, c’est juste que c’est plus touchant de voir la scène que de les écouter comme ça, sur internet.

En tout cas, au cas où vous en doutiez, la BO a beaucoup contribué à me faire apprécier ce film car à plein de moments, je trouvais que ça collait parfaitement à l’émotion ou à la tonalité générale de Juno.

On retrouve également sur l’album Cat Power, Belle & Sebastian, The velvet underground, The Kinks, plein de bonnes choses à découvrir ou approfondir sans hésitation!
« I don’t see what anyone can see in anyone else
but you… »

Le myspace du groupe (j’aime beaucoup Nothing came out, le reste bof): http://www.myspace.com/themoldypeachesfans

Le début de la folie??

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Un jour, à Vancouver, j’étais chez une copine qui habitait à côté de chez moi et qui, en me parlant de sa colocataire un peu étrange, fit cette remarque: « C’est bizarre, parfois je l’entends parler mais elle est toute seule dans la pièce ». Devant mon air surpris, non par la révélation mais par l’idée que ça puisse être bizarre, j’ai dû avouer que moi aussi je parlais très souvent toute seule et que ça ne me paraissait pas anormal…

À vrai dire, je pensais que tout le monde parlait souvent tout seul mais apparemment ça ne doit pas être le cas… (comme la fois où je croyais que tout le monde voyait son nez, tout ça parce que moi j’ai un tout petit problème de convergence et que je vois le mien, comment je pouvais deviner que ce n’était pas normal?!).

Non seulement je parle toute seule mais en plus j’arrive à me faire beaucoup rire, ou au contraire à m’énerver devant ma propre mauvaise foi. Exemple, l’autre soir au moment de me déshabiller, je ronchonne en me disant que j’avais oublié que j’avais mis 5 épaisseurs. Ce à quoi je me suis répondue que j’étais vraiment de mauvaise foi car je n’avais « que » 3 épaisseurs sur moi. S’en est suivi tout un débat sur l’utilité d’être de mauvaise foi, même avec soi-même! C’est vrai, c’est quoi l’intérêt franchement??

Un (autre) soir, quelqu’un serait rentrée dans ma salle de bain, il m’aurait prise pour une folle car j’ai bien dû répéter 5 fois « bouilloire? bouillotte? », tout ça parce que je ne me souviens jamais si l’objet de mon affection s’appelle une bouilloire ou une bouillotte! Alors je répétais les deux mots en attendant que l’un me paraisse évident… Finalement je suis allée me coucher sans être sûre de la réponse!

Le pire dans tout ça, c’est que je me parle même toute seule en anglais! Bah oui, à force de ne regarder que des films ou séries en VO, je continue mes conversations avec moi-même dans la langue de Shakespeare et je dois avouer que j’adore jurer un peu à la Nancy dans Weeds…

Juno

juno.jpg Juno restera dans les mémoires surtout pour la prestation de ses acteurs, à commencer par la toute jeune (et canadienne) Ellen Page. Elle y interprète une adolescente de 16 ans qui, dès un premier rapport sexuel, tombe enceinte de son meilleur ami. Loin de se plier aux clichés que ce sujet pourrait entraîner, Juno est un film intelligent où les répliques drôles fusent. On ne tombe pas dans un débat moralisateur, ni dans le teen-movie sur le fait d’être enceinte à l’école, c’est une histoire plus adulte ou d’adulte au final, tant l’héroïne, sous ses traits d’ado est perspicace et attachante.

On pourrait citer les autres acteurs (Jennifer Garner évidemment), les autres personnages (le père, la belle-mère, la meilleure amie), car chacun à sa mesure ajoute quelque chose au film, qui fait que c’est tendre, espiègle et sincère.

Dans les bémols, je dirais que justement l’héroïne est parfois un poil trop percutante pour être crédible. C’est un peu une Veronica Mars enceinte (et brune), on savoure mais en même temps on sent un décalage par rapport à son âge. Certains diront que c’est trop écrit.

Autre chose, la story-line avec le père adoptif m’a parfois un peu gênée car une certaine ambiguïté semblait s’installer entre eux qui ne me paraissait pas nécessaire… Je me suis d’ailleurs demandée si j’avais bien compris leur relation.

Enfin, l’affiche française faisant référence à l’excellent Little miss sunshine, je me permets donc de faire la comparaison entre ces deux films indépendants à mon tour. Les deux s’attachent à des gens ordinaires et éminemment sympathiques, les deux ont beaucoup fait parler d’eux par le bouche à oreille et grâce à leur casting de choix, mais Little miss sunshine avait quelque chose en plus à mon sens, peut-être le côté un peu délirant des personnages…

Quoiqu’il en soit, Juno est un film vraiment sympa et je comprends à présent mieux pourquoi Ellen Page était nommée aux Oscars! La pauvre se l’ait fait piquer par notre frenchie Marion Cotillard mais, du haut de ses 20 ans, elle a tout le temps d’en recevoir un plus tard dans sa carrière. C’est tout ce que je lui souhaite!