Son pillow

pillow.jpg S’il y a bien un achat que je ne regrette pas, c’est celui du pillow de Tartine! Depuis qu’on lui a offert il y a quelques mois, elle passe tout son temps dessus (sauf quand elle essaie de s’incruster sur le canapé). Au début dans le salon, à présent dans un coin de la cuisine, Tartine le trouve tellement à son goût que parfois elle le trimballe dans sa gueule (et pourtant il est gros) ou qu’on le retrouve un peu plus loin que le spot classique, plié dans de drôles de positions!

À présent quand elle boude, elle part se réfugier sur son coussin et le mord en grognant si on s’approche! On avait peur qu’il ne fasse pas long feu mais en fait pour un achat à moins de 20$ chez Walmart, il tient très bien la route!

Comme quoi, il en faut peu parfois aux animaux pour être heureux!

GRRR

chirac-quebec.jpg Les injures au Québec sont bien différentes de celles qu’on peut entendre en France car la majorité sont liées à la religion. La religion était un élément très important de la vie des québécois jusqu’aux années 60 où avec la Révolution tranquille un grand virage s’est amorcé et son rejet a été aussi rapide que brutal.

Les injures sont cependant toujours liées à cette aspect de l’histoire québécoise et si entendre un tonitruant « Tabernacle! » ou « Ostie! » nous fait sourire car pour nous ce sont des mots quelconque, ici, ils sont véritablement vulgaires!
C’est d’ailleurs pour ça qu’on les transforme parfois pour les atténuer, comme on dirait « Purée » en France plutôt que « Putain ». Ici on peut donc entendre des « Taberouette », « Coline » pour « Calice » ou encore « Sac à patate » à la place de « Sacrifice » ou « Sacrement »!

On est bien loin des Fu*k you et autre as*hole américain mais de la même manière on peut les conjuguer: « Crisse ton camp » (dérivé de Christ pour dire dégage), « je m’en calice » (je m’en fous), etc. Tout un monde imagé pour nous, français!

Image tiré de Wikipedia, elle-même prise du Canard Enchaîné.

L’assommoir

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assomoir.jpg Pour la première fois je suis allée bruncher sur Bernard. D’ailleurs, hormis pour les glaces de Bilboquet, je ne vais jamais dans ce coin alors qu’il y a plein de restaurants qui ont l’air sympa.

C’est donc pour tester l’Assommoir, qui a récemment mis en place une carte de brunch, que nous nous sommes rendus avec Blythe et nos moitiés dans ce quartier.
Seules personnes de tout le restaurant, nous avons été chouchouté par le serveur (un français) mais cela ne suffisait pas à cacher les quelques lacunes dues à la nouveauté de ce service. Ainsi il n’était pas sûr d’avoir des confitures pour accompagner nos toasts, ou encore pensait ne pas avoir de bagel mais en a dégoté…

La carte en elle-même manque un peu de variété car certains éléments inscrits sont plus près du dîner (déjeuner) que du brunch. Cependant on y trouve un choix d’œufs bénédictine, de crêpes ou simplement d’œufs-bacon/jambon, etc.
Les prix sont quant à eux un peu élevés pour ce type de nourriture, notamment la formule « Totale » qui coûte 17$ contre 14$ et quelques à La cantine par exemple!
Les assiettes sont cependant vraiment copieuses et bonnes, on nous propose aussi du jus d’orange pressé.

En attendant encore quelques semaines, ou mois, que la carte soit rodée, je pense que l’assommoir pourra être une adresse sympathique où bruncher, à condition que les prix soit revus à la baisse, au moins pour certaines formules!

L’assommoir: 112 Rue Bernard Ouest

It’s here!

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Le canapé tant attendu est enfin arrivé! Il est en 2 morceaux et ce que nous n’avions pas prévu c’est que rien ne retient les morceaux entre eux! Du coup, quand on est avachi dedans et qu’on bouge un peu, les assises s’éloignent! Il suffirait apparemment qu’on mette un tampon en plastique pour que ça s’arrête mais pour l’instant on a rien fait…

En tout cas, il est confortable pour regarder la télé (je lutte pour ne pas m’endormir à présent), bien qu’il nous manque quelques coussins. Rouge, les coussins a dit Chéri.

La bête est bien tentée de le tester mais pour l’instant on a réussi à l’empêcher! Faut dire qu’on a laissé le vieux canapé derrière et qu’elle y a élu sa nouvelle niche!
La photo par contre n’est pas très représentative, vu qu’il est de couleur crème et que la matière est une sorte de toile rugueuse, assez épaisse…

J’ai mes Steve!

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Devinez qui a eu le droit à un beau sac Steve Madden pour mettre son épicerie dorénavant? C’est moi! Et pourquoi? Parce que j’ai craqué pour des bottines de la marque hier midi! Faut dire qu’à 79$ (avec taxes) ça ne m’a pas paru très cher…

Le problème? Elles ont beaucoup de talon! Enfin pour moi je veux dire! Et même si je suis pleine de bonnes résolutions, j’ai tout de même un peu la frousse de me vautrer en plein milieu de la rue!

Emergency

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Quand il y a une alarme qui se déclenche dans mon building au travail, on entend d’abord les soupirs de tout le monde. Puis un Monsieur prend la parole pour nous avertir qu’un danger a été signalé et qu’ils en recherchent la cause mais qu’il faut qu’on se tienne près des sorties de secours « juste au cas où ».
Vous imaginez bien que personne ne bouge de son fauteuil. C’est seulement quand le même Monsieur nous demande d’évacuer, en prenant soin de mentionner par les escaliers et non les ascenseurs, qu’on se dit que si ça se trouve il se passe réellement quelque chose. Toutes les filles sautent sur leur sac à main, certaines font même fait un détour par les toilettes, puis tout ce petit monde descend étage après étage. Arrivé en bas, on se dit qu’on est sauf même si on se doutait bien qu’il n’y avait aucun danger réel mais on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il se passerait si…

La consigne veut qu’une fois en bas on doive traverser la rue et non rester au pied de notre tour, ce qui paraît logique quelque part. La consigne ne précise toutefois pas s’il est autorisé de traverser l’autre rue pour aller magasiner ou boire un café!

Yin/Yang

Je grogne parce que:
– j’ai mal dormi tout le week-end
– j’ai une allergie à je-ne-sais-pas-quoi sur une paupière depuis des semaines
– Tartine avait piqué une de mes chaussures ce matin, pile avant que je parte au bureau
– je suis arrivée plus tard que ce que je voulais au bureau, non pas parce que j’ai dormi plus longtemps mais parce que mon chien ne voulait pas me rendre ma chaussure!
– ma collègue part en vacances en Italie plus de 2 semaines pendant que je reste ici…
– un paquet de Princes coûte plus de 6$ chez Gourmet Laurier et que je n’en ai encore jamais trouvé ailleurs (ou moins cher)
– mon Vivanno du Starbucks de Laurier n’était vraiment pas bon samedi, à se demander s’ils n’avaient pas oublier de mettre les fruits dedans!
– je n’arrive pas à voir les épisodes 13 et 14 d’Army Wives, c’est quoi ce bordel?

Mais je suis de bonne humeur car:
– certaines séries reprennent cette semaine dont Gossip Girl et One tree hill
– mon père arrête de travailler à partir du 30 septembre, et ça, c’est un sacré changement de vie
– mon nouveau canapé est confortable, si bien que je m’endors dedans chaque soir ou presque!
– j’ai tout un stock de fraise pour me faire des jus de fruits maison en rentrant du travail
– l’hôtel est réservé pour nos 4 jours à New-York à l’Action de Grâce dans moins d’un mois!
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Le temps n’est rien

temps.jpg Il y a bien longtemps que je n’avais pas été autant chamboulée par un livre mais force est de constater qu’on ne ressort pas indemne de la lecture du premier roman d’Audrey Niffenegger Le temps n’est rien (The time traveler’s wife).

Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange… .. Tout est déjà arrivé. Tout en même temps. » Nous avons tous déjà eu cette impression d’avoir rencontré une personne quelque part avant, ou de l’avoir connue dans une autre vie… Et si c’était dans un autre temps? Quand Henry, bibliothécaire, voit arriver Claire, une artiste séduisante, il ne peut croire à l’incroyable: ils se connaissent depuis des décennies, même s’il ne s’en souvient pas. Car Henry est atteint d’une maladie qui le propulse dans le temps. II a rencontré Claire alors qu’elle était enfant et va sans cesse partir et revenir à des époques de leurs vies respectives… L’histoire folle et romanesque d’un amour absolu et éternel.

Le temps n’est rien fait partie de ces livres qu’on dévore avec avidité tout en regrettant d’arriver à la fin. On est partagé entre l’envie de connaître le dénouement et celle que le livre ne finisse pas, pas tout de suite, pas comme ça…

Que dire? J’ai pleuré à chaudes larmes alors même que Chéri râlait dans la pièce à côté car je ne m’occupais pas de lui et que le repas n’était pas prêt! Mais enfin comment faire des tâches bassement matérielles alors qu’on est pris dans une telle histoire d’amour?
Et encore, bien que la romance soit belle et intense, ce n’est pas un livre de fille, centrée sur leur couple. C’est vraiment un livre qui raconte l’histoire de cet homme qui voyage malgré lui dans le temps, et toutes les implications dans sa vie quotidienne et sur ses proches.

Je ne saurais trop vous conseiller de le lire, et surtout de le lire avant d’aller le voir au cinéma, car il est présentement à l’affiche…

Baguette et bagatelle

baguette.jpg Baguette et Bagatelle est une adresse de brunch sympathique, située dans notre quartier, Hochelaga, tout près du marché Maisonneuve. On y trouve les formules classiques de brunchs pour des prix tout à fait abordables (6.50$ pour deux œufs-bacon), dans un décor simpliste qui mériterait justement d’être personnalisé.

Les assiettes sont relativement copieuses, les pommes de terres sont délicieuses si l’on aime ce qui est un peu épicé mais malheureusement ils ne proposent pas de jus d’oranges pressées. Rien que pour cette raison, j’éviterais d’y retourner car c’est vraiment un détail que j’aime dans ce repas du week-end…

Ouh la honte…

Juste avant mes vacances Little Daewoo m’a refilé un tag qu’elle a elle-même qualifié de pourri (je n’aurais jamais osé) mais dont je ne voudrais pas vous priver… Il s’agit d’avouer qu’elles sont les 3 chansons de la honte qu’on se traîne dans son Ipod, celles qu’on niera avoir sciemment intégrées à notre playlist alors qu’en vrai on les connaît par cœur.

Le problème, public, c’est que moi j’en ai bien plus que 3 qui répondent à cette description dans mon Itunes… Il y a celles qui sont là pour des revivals entre copines (genre Elsa), celles qui sont là pour les blind tests (Ace of Base) et puis les autres, les vraies, celles dont tout le monde se moque mais que je fredonne à tue-tête dès que je suis toute seule.
C’est donc dans cette dernière catégorie que je vais aller taper sachant que c’est vraiment par période, que je peux passer 2 mois à en chanter une en boucle et l’oublier les 10 mois suivants!

Dis-moi des BB Brunes a beau daté de 2008 (ou 7?), c’est cette année, suite à la reprise des Enfoirés, que je me suis mise à l’écouter en boucle! En plus de la version des Enfoirés, j’ai bien sûr mis l’originale dans mon Ipod…

Jolene, cette vieille chanson de Dolly Parton a un drôle de pouvoir sur moi, c’est pour ça qu’année après année je la fredonne a tue-tête quand elle tombe dans mes oreilles…

Et pour finir Vanessa ParadisJoe le taxi. Attention pas n’importe quelle version, celle de ce Live au Zenith qui date de 2001. En passant ce live était vraiment excellent, avec notamment de très bonnes reprises de Gainsbourg de Requiem pour un con et L’eau à la bouche

Comme il est d’usage de tagguer quelqu’un dans ce genre de situations, je propose donc à Blythe, Clyne et Pimousse.
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