Les trois petits bouchons

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À part Cuisine & Dépendance et La montée de lait, nous n’avons pas testé beaucoup de “grands” restaurants avec Chéri mais pour finir leurs vacances en beauté, sa famille nous a invités aux Trois petits bouchons dont on nous avait dit beaucoup de bien.

Situé sur St Denis, quelques rues au-dessus de Mont-Royal, la salle de ce restaurant est petite mais bien mise en valeur pour une sorte de semi-sous-sol. La brique apparente, le long comptoir et les ardoises au mur créent une ambiance assez moderne.
Cela dit, il est dommage qu’il n’y ait ni nappe, ni serviettes en tissu pour un restaurant qui est tout de même dans une gamme de prix au-dessus de la moyenne.

Quant à la nourriture, après avoir regretté qu’aucune mise en bouche n’ait été servie, nous avons eu des impressions très différentes selon nos choix.
Ainsi lors de l’entrée, si la tartine de champignons a fait l’unanimité par la richesse de ses parfums, il en était autrement pour la pissaladière (mon choix) et l’entrée du jour, une brochette à faire revenir dans un bouillon style fondue chinoise, qui manquaient de saveur. Le ris de veau de beau-papa et l’assiette de bouchonnailles de Chéri (charcuterie maison) étaient quant à eux très bons apparemment.

En plat principal, nous étions deux à avoir pris le pavé de fléthan, qui était absolument délicieux. Le seul bémol revient à une sorte de pois qui servaient d’accompagnement et qui paraissaient durs sur la dent, comme s’ils n’étaient pas assez cuits.
Deux convives avaient pris un tartare de veau et il en est ressorti que c’était bon mais que le veau n’apportait rien par rapport à un tartare classique de bœuf.
La bavette de veau accompagnée de pâte maison qu’avait pris le petit frère de Chéri était bonne mais aurait pu être plus généreuse. Quand aux ribs de bison qu’avait choisi beau-papa, ils étaient apparemment bons.

En dessert, Chéri et moi avons partagé une crème brûlée, qui était bonne sans être exceptionnelle, alors que son petit frère a pris le brownie forêt noir qui avait l’air pas mal du tout.

Un petit mot à propos de la carte des vins décevante car les vins français chers étaient inconnus au bataillon de nos connaisseurs, alors que les moins chers (45-70$) se révélaient être très moyens, ce qui fait que nous nous sommes contentés d’une bouteille de Sancerre rouge (67$).

Au final, accompagnée de deux bouteilles d’eau pétillante, l’addition s’est élevée à près de 430$ avec le pourboire pour 6 personnes.
Nous en sommes arrivés à la conclusion que selon les plats les impressions étaient très différentes, allant de 7 à 10/10. Comme quoi si l’on fait les bons choix, Les trois petits bouchons peut vraiment être une adresse à retenir même si elle n’égale pas les deux restaurants cités plus haut!

Avoir un bébé?

bebe.jpg Quand j’apprends qu’une amie ou connaissance éloignée est enceinte, je suis ravie pour elle et je pense à ce jour où moi aussi j’attendrais un enfant…

Pourtant je suis partagée sur la question des bébés. D’un côté j’ai très envie de vivre cette expérience et j’aimerais me voir enceinte rapidement mais d’un autre l’idée de voir ma vie chambouler, de ne plus faire des nuits de 9h sans dérangement (quoi qu’avec Tartine, ce n’est déjà pas simple) me fait redouter ce changement.
C’est sûr qu’un bébé c’est adorable, mignon, ça change la vie mais justement il y a des changements que je n’ai pas très envie de connaître!

En fait, je voudrais un bébé le jour où je n’aurais plus à travailler. Parce que quand on voit les stars qui se baladent tranquillement avec leur gros ventre ou leur progéniture, ça a l’air bien agréable mais quand il faut aller travailler en plein mois d’août par 40°, qu’il faut prendre le métro et qu’on est à X mois de grossesse, ben c’est moins glamour et nos traits sont beaucoup plus tirés que les leurs! Pareil, quand on n’a pas de nounou pour veiller sur lui alors que nous-mêmes on aurait bien besoin de dormir quelques heures ou de prendre du temps pour soi, bah ça change la perspective!
Alors un bébé oui, mais quand je serais riche et célèbre! Ou juste riche!

The Big Bang Theory

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La bande annonce vue avant sa diffusion ne m’avait pas donné envie de me lancer dans l’aventure The Big Bang Theory mais les échos positifs se multipliant, je me suis dit qu’il fallait donner une chance à cette série, surtout que depuis qu’on a fini Boston Legal avec Chéri, on est en manque de comédie.

Leonard et Sheldon sont plus que colocataires puisqu’ils partagent le fait d’être des scientifiques de génie, un peu à l’écart de la vie réelle certes, mais très attachants. Leur routine va être bouleversée lors de l’arrivée d’une charmante nouvelle voisine, qui leur remettra les pieds sur terre à plusieurs reprises…
Alors que je regardais sans préjugé le pilote, Chéri a décrété dès les premières minutes que les rires en arrière fond sonore étaient insupportables et il n’a donc pas été plus loin que ce premier épisode.
Moi j’ai tenu bon et depuis je suis une fan inconditionnelle de Sheldon (Jim Parsons) et Penny (Kaley Cuoco)! Je cite ces deux personnages car ce sont pour moi les meilleurs.
Penny, dans son rôle très classique de blonde du Midwest qui tente sa chance à Hollywood interagit avec les personnages de telle manière que cet aspect est mis en arrière-plan et qu’il en reste un rôle attendrissant, souvent très sarcastique avec nos petits génies.
Son interaction avec Raj (Kunal Nayyar), le 3e larron qui est paralysé par les filles, est d’ailleurs à chaque fois très marrante.

Sheldon est tout un roman à lui seul et l’acteur sait magnifiquement mettre en valeur ce personnage, avec son sérieux versus ses grimaces quand un code social l’impose. Il est sûrement le plus dur à suivre avec ses longues explications scientifiques mais le fait qu’elles s’appliquent généralement à un aspect très commun de la vie courante rend son extravagance géniale!

Leonard (Johnny Galecki) est tout aussi attachant dans son rôle d’amoureux pas si transi qu’on pourrait l’imaginer mais aussi avec Sheldon. Il le connaît par cœur et sait quel bouton pousser pour l’amener où il veut (enfin parfois) et leur vie de colocataire est toujours source de fou rire.

Je ne parlerais pas trop de Wolowitz (Simon Helberg) car c’est le personnage que j’aime le moins, trop cliché, même si ces apparitions me font souvent rire, notamment quand cela implique des gadgets.
Raj dont j’ai parlé plus haut est un personnage ambivalent puisque, s’il ne dit pas un mot en présence d’une fille, il est un garçon comme les autres le reste du temps, tout aussi déjanté que ses compères!

Avec ce petit aperçu j’espère vous avoir donné envie de regarder la série car même si c’est un univers de geeks/génies qui adorent Star Trek, le Comic con ou encore le Seigneur des anneaux, ils sont profondément attachants et surtout marrants!
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Again

d_part.jpg Ma belle-famille est repartie dimanche soir, le maison paraît de nouveau grande, et un peu vide, il faut l’avouer. Comme à chaque séparation, on est toujours un peu triste, surtout Chéri bien sûr… Il s’est d’ailleurs réveillé en croyant entendre son père faire le petit-déjeuner hier…

C’est toujours le problème avec le fait de vivre loin, on est contents d’avoir des visiteurs, contents de rentrer quelques jours en France mais à chaque fois qu’il faut se dire au revoir c’est toujours avec la gorge nouée. Faut croire que cela ne passera pas malgré les années d’expatriation.

La proposition

proposal.jpg Il y avait une éternité que je n’étais pas allée au cinéma (depuis Marley & moi, c’est vous dire!) mais j’ai renoué avec les salles obscures devant la comédie romantique The Proposal (La proposition).

Une patronne exigeante est forcée de quitter les Etats-Unis pour retourner dans son pays d’origine: le Canada. Elle accepte par la force des choses de contracter un mariage blanc avec son jeune assistant, dans le but de ne pas partir…
Par rapport à ce résumé d’Allociné, je préciserai juste que ce n’est pas la femme qui accepte le mariage blanc mais plutôt elle qui l’impose à son assistant…

Ryan Reynolds est un acteur que je trouve un peu fade et lisse de visage mais force est d’admettre qu’à l’écran il passe très bien, et je ne parle pas seulement de ses fesses qu’on aperçoit dans le film… Ce visage un peu juvénile colle parfaitement au rôle de cet homme qui se fait mener par le bout du nez par sa boss, qui va de surprise en surprise avec elle.
Sandra Bullock est tellement belle et impeccable dans ce rôle qu’on se demande bien comment elle fait pour ne pas vieillir et l’Alaska en toile de fond rappellera des souvenirs aux fans de Men in trees!

Pendant une grosse moitié du film on rit beaucoup puis le rythme diminue pour laisser place à un peu plus de sérieux mais le tout fonctionne plutôt bien. Si l’on se doute de la fin dès le début, je regrette tout de même que l’aspect romantique entre les personnages n’ait pas été plus mis en avant pour rendre la fin encore plus crédible… Enfin ce n’est que mon avis, reste qu’on passe un très bon moment!

Mais où partir?

geluck_vacances.jpg Comme je l’indiquais dans mon Post-it ces derniers jours, on cherche une destination où partir pour le week-end de la fête du travail, vu que le lundi (7 septembre) est férié…
Sachant qu’on va à New-York en octobre et que Chéri revient de Boston et Toronto avec sa famille, les destinations de « grandes villes intéressantes » se font rares… Bien sûr il y a toujours Québec et Ottawa mais on commence à les connaître par cœur!

Du coup, nous allons sans doute opter pour une petite ville voire même la pleine nature, en priant pour qu’il fasse beau! On nous a parlé de Magog dans les Cantons de l’Est ou alors de l’autre côté de la frontière US: Burlington.
Si l’on choisit une de ces destinations, il faudra trouver un hôtel ou un gite sympa mais ceux que je trouve sur Internet ne m’interpellent pas plus que ça…
L’autre solution serait de partir dans un hôtel-spa et de passer deux jours en une sorte de massothérapie mais je ne sais pas si l’ambiance me plairait…

Si vous avez des idées, des adresses, des coins à ne pas manquer, n’hésitez pas, nous sommes ouverts à tout!

La souris bleue

souris_bleue.jpg À peine rentrée en France cet été que mon père me mettait le livre de Kate Atkinson, La souris bleue, entre les mains. Il n’avait pas encore eu le temps lui-même de le lire mais il en avait entendu beaucoup de bien.

Si l’on peut s’attendre à un roman policier en lisant la 4e de couverture, on découvre au fil des pages que l’on est loin de ce genre. Les premiers chapitres fonctionnent comme des nouvelles où l’on nous expose 3 drames survenus quelques décennies plus tôt. Ils se recouperont en 2004 lorsque Jackson Brodie, détective privé, sera chargé d’enquêter sur ces affaires non résolues.

Alors que les critiques élogieuses évoquent une fantaisie policière, de la poésie, quelque chose de palpitant, le charme a difficilement opéré sur moi. Comme je l’indiquais plus haut, ce n’est pas un roman policier à proprement parlé car si les enquêtes se trouvent résolues au final, c’est plus lié à la chance qu’à autre chose.
Le détective privé traîne ses guêtres au hasard, n’interroge pas vraiment mais se voit intégrer à la vie des gens, ce qui devrait nous rendre tout ce petit monde attachant. Le problème c’est qu’à part un père de famille, tous les autres protagonistes, et notamment deux sœurs loufoques, m’ont plus énervée qu’attendrie!

Au final ce livre est sans doute à lire pour l’univers un peu décalé que met en place l’auteur et le suspens qui nous pousse à connaître le mot de la fin mais on risque d’en ressortir avec une drôle d’impression, surtout si l’on attend une enquête…

Jackson Brodie, détective privé, est chargé, des années après les faits, d’éclaircir trois enquêtes irrésolues qui impliquent trois jeunes filles. La première, disparue au milieu de la nuit alors qu’elle dormait sous une tente dans le jardin familial. La seconde sauvagement égorgée sur son lieu de travail. La dernière qui a assassiné son mari à coup de hache.

Crisse de changement d’équipe!

office.jpg Avant je travaillais avec un boss anglophone et sous lui, mais au-dessus de moi, une autre anglophone dont le bureau était juste derrière le mien. Elle était très sympa mais parlait un peu vite, ce qui à 9h du mat n’était pas toujours évident à suivre, pour moi, pauvre française… Sauf que, depuis le mois de juillet, cette collègue a changé d’unité, laissant son bureau vacant.

Quand j’ai appris que c’était un collègue francophone (originaire du Congo) et qui plus est presque un ami vu qu’on mangeait souvent ensemble (avec d’autres) le midi, j’étais plutôt contente de la nouvelle même si j’avais quelques doutes sur ses capacités à s’entendre avec mon boss…

C’est à l’usage que je me suis rendu compte que ça ne fonctionnait pas du tout pour moi avec ce collègue. S’il est gentil en tant que personne, je le trouve insupportable dans son travail. Il n’est pas dynamique, est toujours un peu perdu, ne sait pas ce qu’il veut ou où aller. Autant d’indécision et d’atermoiements qui ont fini par me sortir par les yeux!
Maintenant il est hors de question que je mange avec lui le midi tellement il m’énerve, d’ailleurs je suis obligée de boycotter la salle de restauration, mais rien que le voir venir à mon bureau pour me demander quelque chose m’exaspère avec ses manières!

Mon seul espoir réside dans un potin que j’ai appris récemment comme quoi ce ne serait pas lui qui aurait le poste au final mais une autre collègue que, pour le coup, j’aime vraiment beaucoup, même dans le travail!
Ça me fait juste de la peine que personne ne prévienne M. que tout le travail qu’il fournit actuellement sur ses nouveaux dossiers ne sert à rien car quelqu’un d’autre les traitera… C’est vraiment une drôle de façon de manager les équipes mais il y a longtemps que j’ai arrêté de chercher à comprendre!

Aparté de fille

r_gle.jpg Depuis quelques temps je remarque que mon humeur est vraiment variable en fonction de la période du mois. Avant c’était une sorte de mythe pour moi car je n’étais ni plus ni moins susceptible les jours d’indisposition que les autres mais le mythe s’est évaporé depuis plusieurs mois!

Dès le jour qui précède le début de mes règles je suis ronchon mais alors le jour où elles commencent il ne faut carrément pas me parler! Je n’ai envie de rien, je suis d’humeur mauvaise, prête à mordre pour un rien et encore je n’ai pas spécialement de douleur!
Habituellement au bout de deux jours ça passe et je deviens au contraire plutôt câline, faut dire que j’ai toujours des raisons de me faire pardonner!

Je reste tout de même hallucinée de voir l’impact que peuvent avoir nos hormones. C’est fou que ça puisse autant jouer sur notre mental, nous faisant passer d’humeur joyeuse la veille à massacrante le lendemain sans mise en garde et surtout sans raison aucune!

Le foetus du parc

lanceur.jpg Il faut que je vous raconte la honte que je me suis payée dans le parc à chiens l’autre jour… À l’heure où je sors Tartine le soir, il y a souvent un monsieur avec un Jack Russel qui adore courir après les balles. Il lui a acheté une sorte de jouet qui permet de lancer la balle très loin, sans effort. Du coup, j’ai investigué pour acheter la même chose à Tartine car je lance les balles de tennis à peu près aussi loin que s’il s’agissait d’un poids de 5 kg!

Samedi soir, après un tour dans une animalerie, c’est armé de notre lanceur orange fluo que toute la famille a débarqué au parc à chiens. Chéri teste en premier l’objet qui marche au poil en envoie la balle tout au fond du terrain. La sœur de Monsieur, son frère, tout le monde y passe et envoie courir Tartine bien loin.

Puis vint mon tour… J’arme mon bras et lance la balle… qui part à peu près à 2 mètres de moi, qui rebondit et atterrit en plein milieu de la tête d’une femme qui me tournait le dos! J’avais tellement honte mais en même temps, c’était tellement drôle que je n’ai pas pu m’empêcher de rire! Je me suis bien sûr excusée puis j’ai repris mon lancé en prenant garde de m’éloigner des gens mais à partir de là je n’ai plus jamais été capable de faire partir la balle! Elle restait coincée dans le lanceur tellement j’ai une force de fœtus! Tous les gens présents dans le parce ce soir-là étaient morts de rire car de tout ceux qui ont ce jouet, je suis la seule à avoir des problèmes avec! Le pire c’est qu’à voir faire, ça a l’air super facile alors que moi depuis deux jours je sens des courbatures dans le bras bien que je n’ai jamais réussi à faire partir la balle une deuxième fois!