Aparté de fille

r_gle.jpg Depuis quelques temps je remarque que mon humeur est vraiment variable en fonction de la période du mois. Avant c’était une sorte de mythe pour moi car je n’étais ni plus ni moins susceptible les jours d’indisposition que les autres mais le mythe s’est évaporé depuis plusieurs mois!

Dès le jour qui précède le début de mes règles je suis ronchon mais alors le jour où elles commencent il ne faut carrément pas me parler! Je n’ai envie de rien, je suis d’humeur mauvaise, prête à mordre pour un rien et encore je n’ai pas spécialement de douleur!
Habituellement au bout de deux jours ça passe et je deviens au contraire plutôt câline, faut dire que j’ai toujours des raisons de me faire pardonner!

Je reste tout de même hallucinée de voir l’impact que peuvent avoir nos hormones. C’est fou que ça puisse autant jouer sur notre mental, nous faisant passer d’humeur joyeuse la veille à massacrante le lendemain sans mise en garde et surtout sans raison aucune!

Le foetus du parc

lanceur.jpg Il faut que je vous raconte la honte que je me suis payée dans le parc à chiens l’autre jour… À l’heure où je sors Tartine le soir, il y a souvent un monsieur avec un Jack Russel qui adore courir après les balles. Il lui a acheté une sorte de jouet qui permet de lancer la balle très loin, sans effort. Du coup, j’ai investigué pour acheter la même chose à Tartine car je lance les balles de tennis à peu près aussi loin que s’il s’agissait d’un poids de 5 kg!

Samedi soir, après un tour dans une animalerie, c’est armé de notre lanceur orange fluo que toute la famille a débarqué au parc à chiens. Chéri teste en premier l’objet qui marche au poil en envoie la balle tout au fond du terrain. La sœur de Monsieur, son frère, tout le monde y passe et envoie courir Tartine bien loin.

Puis vint mon tour… J’arme mon bras et lance la balle… qui part à peu près à 2 mètres de moi, qui rebondit et atterrit en plein milieu de la tête d’une femme qui me tournait le dos! J’avais tellement honte mais en même temps, c’était tellement drôle que je n’ai pas pu m’empêcher de rire! Je me suis bien sûr excusée puis j’ai repris mon lancé en prenant garde de m’éloigner des gens mais à partir de là je n’ai plus jamais été capable de faire partir la balle! Elle restait coincée dans le lanceur tellement j’ai une force de fœtus! Tous les gens présents dans le parce ce soir-là étaient morts de rire car de tout ceux qui ont ce jouet, je suis la seule à avoir des problèmes avec! Le pire c’est qu’à voir faire, ça a l’air super facile alors que moi depuis deux jours je sens des courbatures dans le bras bien que je n’ai jamais réussi à faire partir la balle une deuxième fois!

100% des gagnants…

hotel.jpg Vous feriez quoi si vous gagniez au Loto? Moi je commencerais par mourir de peur à l’idée qu’un accident m’arrive avant même d’avoir pu profiter de mon nouveau statut de riche!
Ensuite, je me baladerais un sourire aux lèvres, en ayant l’impression que l’on m’a ôté un poids des épaules et en me demandant pourquoi tous les gens ont l’air de faire la tête dans la rue?!

Je réfléchirais longtemps, puis sûrement que je m’achèterais un appart dans une grande ville (Montréal, Paris?), une maison au soleil et proche de la mer et un billet d’avion pour faire le tour du monde. Je commencerais par une île où je louerais une suite sur pilotis en ayant une eau turquoise pour unique sol et ensuite je ferais le tour de toutes les grandes villes européennes que j’ai toujours voulu visiter.

Pas de voiture, j’ai toujours horreur de ça, pas de bijoux (ou presque), ce n’est pas mon truc mais peut-être bien quelques fringues de créateurs, sacs à mains ou chaussures, histoire de voir ce que ça donne et histoire de rentrer dans une boutique sans penser aux étiquettes.

Au milieu de tous ces achats, j’aurais une pensée pour ma famille mais je me demande bien ce que je pourrais leur offrir… Une méhari pour mon père mais pour ma mère et mon frère, c’est déjà plus compliqué!

L’euphorie passée, le repos accumulé, je songerais peut-être à reprendre le travail mais probablement pas à temps plein, il ne faut pas exagérer!

Maintenant que je sais ce que je ferais si je gagnais au lot (ou au 649 ici), il ne me reste plus qu’à jouer!!

Dans la bouche

CIMG0562.jpg Il me semble qu’il y a longtemps que je n’ai pas posté dans cette catégorie, le brunch de dimanche dernier sera donc l’occasion d’y remédier.

Bien que ce soit une adresse incontournable du Plateau, nous n’avions encore jamais testé Dans la bouche avec Chéri. On a bien tenté une fois, mais il y avait tellement de monde (le dimanche de la fête des mères) qu’après nous avoir fait attendre près d’une heure, on nous a fait comprendre qu’on n’aurait jamais de place!
Il faut le savoir, c’est une des rares adresses où l’on peut réserver, ce qu’on n’a donc pas manqué de faire lors de notre deuxième tentative!

L’endroit est immense, comprenant différentes salles, et le tout, bien que dans des tons noirs, est plutôt convivial. La carte est variée et ne manque pas d’humour puisque les plats ont des noms tels « Club échangiste, Ménage à trois » ou encore « Perfect gentleman » pour la formule que j’ai choisie. Dans cette dernière, on trouve deux œufs-bacon, une crêpe, un pain doré et les classiques pommes de terre, pain, fruits.
Pour 12.99$, l’assiette est heureusement copieuse mais n’a rien d’exceptionnelle… Le pain doré était un poil sec, les pommes de terre bonnes mais relativement quelconques et surtout, le verre de jus d’oranges pressées vaut une fortune ! Du coup on a opté pour la pinte qu’on s’est partagé à deux mais à plus de 8$, c’est toujours au-dessus de la moyenne!

Du coup, bien que le service ait été parfait cette deuxième fois (faut dire que le restaurant était vide), ce n’est pas une adresse que j’ai vraiment envie de retenter. Les prix sont un poil au-dessus de la moyenne alors que les assiettes sont bonnes et copieuses mais sans être transcendantales non plus…

La relativité

couloir.jpg Avoir un grand appartement c’est bien, on peut jouer à cache-cache, faire courir la bête, étaler des affaires partout… Avoir un sous-sol aménagé de la taille de l’appartement, c’est bien aussi, et surtout c’est pratique pour ranger les 50 valises, les habits d’hiver, les vélos, etc. Par contre, ce qu’on oublie trop souvent, c’est que faire le ménage dans toute cette surface, c’est nettement moins amusant! Il faut trimballer l’aspirateur partout et le brancher et débrancher au fil des pièces. Sans compter que pour passer la serpillère mieux vaut changer l’eau au moins une fois ou deux si on veut qu’elle soit toujours chaude (et propre, hmm) en arrivant à l’autre bout de la maison!

Avoir un grand appartement c’est bien, on a de la place quand on reçoit la famille pour 3 semaines. Habiter un rez-de-chaussée, c’est sympa, surtout quand ça vient avec une terrasse, une cour et un garage. Par contre, quand on se retrouve toute seule à la maison pour 3 jours, tout cet espace ainsi que ce jardin soudain sombre et mystérieux, ça fout les choquottes! Le moindre bruit paraît suspect, les portes et serrures semblent soudainement bien légères, sans compter que si la bête aboie on pense tout de suite à la meilleure issue pour échapper au violeur mais il faut se rendre à l’évidence, vu qu’on a ôté (et limite caché) la clé de la porte du jardin, il n’y a aucune issue rapide!
Enfin on est tout de même contente d’avoir une bête pour nous protéger ou au moins nous avertir du danger! Cela dit un matin, en revenant de promenade, elle s’est arrêté sur le pas de la porte pour aboyer en direction de la cuisine mais n’a jamais voulu faire un pas de plus pour aller voir de près ce qui se passait! C’est Chéri qui a du s’y coller et en fait il n’y avait rien, qu’une porte entrouverte…

Bref, vous l’aurez compris avoir un grand appartement c’est bien tant qu’on a une femme de ménage et un garde du corps!

Je m’y suis mise!

chaussures.jpg Après des années à ne porter que des chaussures à talon plat et de grandes déclarations comme quoi jamais je ne pourrais marcher avec des talons, surtout fins, et bien je suis passée du côté obscur!
Je ne sais pas si c’est les discussions sur les blogs ou mes collègues qui font pas loin de ma taille et qui n’hésitent pas à mettre de hauts talons qui m’ont fait franchir le pas, mais en tout cas depuis que j’ai renoué avec ces quelques centimètres en plus, je suis très contente!

Je me suis achetée deux paires de chaussures à talon pour le mariage de juillet et dans chacune d’elles je me sens plus féminine que si j’avais de simples ballerines ou spartiates. C’est ainsi que même un talon qui fait du bruit et claque sur le trottoir à mon rythme rapide me procure un sentiment de confiance plus grand! J’ai l’impression de dominer quelque chose, et cela n’a rien à voir avec la taille…

Le plus sympa dans tout ça, c’est que ça m’ouvre toutes sortes de perspectives pour la prochaine journée de shopping-chaussures! Car si trouver des modèles plats et beaux/féminins est rare, ce n’est pas du tout le cas pour les versions à talon, même si je ne compte pas m’envoler et porter des talons de 7 cm (tout au moins pas tout de suite ;-)). Ah l’automne promet d’être fun!

Sa famille

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«Sinon figure toi que mes touristes sont vraiment super sympa et qu’on rigole bien!»
Ceci est à peu de choses près ce que j’ai écrit à une copine aujourd’hui car entre nous on appelle les amis/la famille qui viennent nous rendre visite «nos touristes», terme un peu péjoratif mais on est parfois tanné de faire auberge de jeunesse, compagnie de taxi, laverie ou encore restaurant pour certains visiteurs. Il faut dire que tous ne savent pas se tenir…

Dans le genre on héberge plusieurs semaines des amis plus ou moins lointains qui n’ont pas la décence de partager les tâches ménagères ou encore d’offrir une bouteille de vin ou un restaurant, il y en a un certain nombre qui se pose là…

C’est pour ça que j’appréhendais un peu le débarquement de la belle-famille, parce qu’à 4 personnes, ils auraient vite pu être un peu pénibles ou énervants s’ils faisaient parti de la catégorie sus-mentionnée!

Heureusement il n’en est rien et au contraire ils sont plutôt, voire vraiment, très sympa et serviables! Du coup, passer le week-end avec eux est un vrai plaisir et même les soirées après une journée de travail harassante ne paraissent plus si difficiles!

On est tous devenus accros à certains jeux Wii, dont le classique Trivial Poursuit, qui nous fait parfois pousser de grand cri devant l’injustice des questions!
J’ai trouvé une alliée en ma belle-sœur pour convaincre Chéri que oui se marier, qui plus est avec tout le cérémonial, est vital! Le beau frère est un pro mariage aussi, donc me voilà rassurée!
Quant à son « petit » frère de 14 ans, c’est sûrement le moins rebelle et mieux élevé des enfants de son âge : on lui dit de mettre la table, il le fait sans ronchonner, il prend même des initiatives! C’est mes parents qui vont être jaloux, car j’étais loin d’être comme ça à son âge!
Enfin un petit mot sur son père, qui est une crème et qui a plus le statut d’ami que de patriarche au sein de cette famille.

Bref, tous sont vraiment chouettes et je retire toutes les mauvaises pensées que j’ai pu avoir avant de les rencontrer, notamment sur sa sœur qui me paraissait être du genre chieuse!

Quel retour!

rhume.gif Bien que rentrée à Montréal depuis une petite semaine à peine, les vacances me paraissent déjà bien loin. Tout d’abord, j’ai du affronter mon retour au travail avec une collègue absente pour maladie et une autre en vacances. Ce qui fait que sur 4 dans mon équipe, j’étais la seule présente mercredi, le jour de ma reprise, et qu’en plus de la centaine de mails à lire et à traiter, il a fallu faire avec tous les courtiers qui venaient me voir pour un service!

Combinés à la clim, ils ont réussi à m’achever puisque dès le vendredi j’avais un rhume! J’ai donc passé le week-end mouchoirs et efferalgans à la main, y compris à la plage Jean Drapeau où on a fait un saut samedi avec la belle-famille! C’était pas spécialement agréable du coup, surtout que le soleil a bien augmenté mon mal de tête!

Le lendemain mon nez ne coulait plus mais mes yeux ne supportaient plus la lumière, ce qui fait que j’ai passé à peu près toute la journée allongée dans une semi-pénombre!
Avec tout ça, je n’ai pas eu trop de remord à appeler ma job ce matin pour dire que je ne viendrais pas! Parfois, faut profiter du système!

Les retours

piscine.jpg Pour la première fois depuis que je connais Montréal, je me suis demandée, dans l’avion qui me ramenait mardi, pourquoi je restais là-bas, loin de toute ma famille, loin de tout ceux que j’aime…

Ces quelques jours passés en famille ont été vraiment géniaux et il a été d’autant plus dur de quitter tout le monde en disant « À dans un an ou un an et demi ou deux ans… ».
Chaque année je rate les anniversaires des uns et des autres, les rassemblements qui voient les éclats de rire, les souvenirs se multiplier, alors que moi, seule, je continue mon petit bonhomme de chemin à Montréal. Si la ville et la vie ici me plaise, il y a tout de même des concessions qui sont parfois pesantes à faire.

Aujourd’hui on est deux, on est dans l’ensemble très bien au Québec mais un jour, sûrement, la question de rentrer se posera certainement, notamment le jour où on aura des enfants. Car il doit tout de même être difficile d’élever un enfant loin de ses grands-parents, oncles et tantes, cousins, cousines, surtout lorsque soi-même on a grandi avec tout ça.

Enfin la question ne se pose pas aujourd’hui mais il est étonnant de voir que pour la première fois depuis 7 ans le charme de Montréal me paraissait s’évanouir… au moins quelques jours.

Comme un bébé

                               Un jour, sûrement, quelqu’un m’a offert ce drôle de petit chien blanc et bleu. Seulement depuis, personne n’a été capable de se souvenir qui, quand ou à quelle occasion…

Ce petit chien est sans doute l’objet qui a le plus de valeur à mes yeux dans la maison de mes parents, avec les albums photos tout de même. C’est ma seule peluche d’enfance qui n’a jamais eu de nom et qu’on continue de nommer « mon chien » quand on y fait référence.

Quand j’étais petite et qu’il était encore trop tôt pour sortir de son lit, je jouais avec lui, lui faisant adopter les positions assis-couché ou encore oreilles rabattues, oreilles sur la tête, etc. J’ai passé des heures à le tripoter mais surtout j’ai dormi avec lui jusqu’à ce que je parte à Paris en 2003. Et encore je l’ai laissé chez mes parents car il était trop vieux (et fragile) pour voyager mais sinon il serait toujours avec moi.
Aujourd’hui il est soigneusement ranger en hauteur (pour éviter les assauts du chat) dans une armoire mais je redors avec lui quand je vais chez mes parents.

Le reste du temps, à Montréal, je dors avec un petit ours blanc. Si je pensais perdre cette manie en vivant à deux, je suis finalement trop habituée à la position que me procure ces petites boules de faux poils pour m’en départir mais malgré tout il se tient à l’écart, discrètement…