Café Passion

cafe_passion.jpg Sur la rive Sud aussi il existe de bonnes adresses de brunchs, en tout cas au moins une à St Lambert: Café Passion. Il y a une grande salle avec des fresques types années 20 ainsi qu’une petite terrasse sur le trottoir et on y mange les classiques des matins de fin de semaine: œufs bénédictines (servi avec un yaourt – maison il me semble) ou formule œufs au plat, bacon, pommes de terre, fèves, baguette par exemple ou alors un bagel BLT (bacon-laitue-tomate) copieux.
Le seul point dommage est le jus d’orange qui n’est pas du jus pressé mais en bouteille…
Sinon, les prix sont dans la moyenne (ce qui est ma manière de vous dire que je ne me souviens plus du montant exacte mais que ça m’a paru normal).

http://www.cafepassion.ca, 476, avenue Victoria

À quoi bon?

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Est-ce que vous avez la moindre idée du temps que ce blog me prend? Pas tant la rédaction des articles, car s’ils ne demandent pas de recherche, de lien ou de vidéo en particulier c’est relativement rapide, mais en temps passer à penser à ces mêmes articles?

Le soir alors que Chéri dort déjà (faut dire qu’il s’endort à peine couché), je me rappelle de tel détail de la journée que j’aimerais raconter, ou de telle remarque qui me donne une idée et ensuite j’essaie de trouver un mot clé pour être sûr de m’en rappeler le lendemain!

Dans la journée, c’est à peu près la même chose, sauf que pour limiter le temps passer devant l’écran à la maison le soir, j’essaie d’écrire mes articles au travail, ce qui n’est pas toujours très discret, ni forcément possible quand la charge de travail est importante!

Et puis après il faut répondre aux commentaires (en même temps comme plus personne ne m’aime, ça va vite), trouver et insérer les illustrations pour l’article du lendemain, le programmer, gribouiller quelques brouillons qui me reviennent en mémoire à ce moment-là, parfois insérer des fichiers médias, lutter pour les codes qui ne marchent jamais comme je voudrais et enfin écrire un petit mot sur mon post-it « En passant » parce que j’aime bien qu’il soit (à peu près) à jour!

Et dire que je fais tout ça pour…? J’en sais rien en fait, parce que quelque part ce n’est pas très « rewardant ».
La seule chose sûre c’est que si je ne le faisais pas, j’aurais sans cesse des idées en tête d’article, sans avoir nulle part où les poster, pas sûre que ce soit mieux!

Et nos sens?

st_henri.jpg Une des choses les plus troublantes avec un déménagement est la perte des sens qui s’en suit, ou du moins la perte de repères sensorielles.

À commencer par l’ouïe, sans doute celui que me tarabusque le plus depuis une semaine. C’est en emménageant dans notre nouvel appartement que j’ai pris conscience à quel point on était chanceux jusque-là car notre ancien appart (en photo) était dans un renfoncement avec pour seul voisin, ceux du dessus plutôt silencieux. Maintenant nous avons des voisins de chaque côté, notamment depuis la terrasse, en face via la cour arrière et bien sûr toujours au-dessus. J’ai l’impression tout à coup de vivre en communauté, chaque son m’interpelle comme s’il se produisait entre mes 4 murs.
Mon ouïe a aussi été mise à mal la première nuit où nous avons dormi dans la grande chambre, celle qui donne sur la rue. Ça a beau être une rue résidentielle d’apparence très calme, la première nuit j’ai eu l’impression d’être près d’une autoroute, comme si de nombreuses voitures passaient et toutes à 100 à l’heure! Avec l’habitude, j’espère que ce n’aura été qu’une fausse première impression.

La vue est aussi perturbée par tous ses voisins dans tous les sens. Si l’on est dans notre cour, on peut observer les voisins de tous les alentours mais aussi être observé par tous ces voisins…
Que dire de la luminosité qui est différente. La lumière du jour n’est pas la même car l’orientation n’est pas la même mais les éclairages même sont différents. Ainsi je ne m’habitue pas à la lumière du la hôte qui est haute et pâlotte et qui ne me donne pas envie de m’éterniser à la cuisinière…
Alliée au toucher la vue devient problématique quand il s’agit de vaisselle… Si avant j’avais l’habitude de ranger les assiettes juste au-dessus du lave-vaisselle, maintenant je ne trouverais que les aliments pour le petit-déjeuner à cet endroit-là. Il me faudra faire le tour de l’îlot pour pouvoir ranger verres, bols et assiettes à présent.

L’odorat est peut-être mon sens le plus développé comme je l’avais mentionné ici. Vous imaginez à quel point chaque pièce et chaque placard peut-être une source de grimace dans ce nouvel environnement même si j’ai pris soin d’en nettoyer chaque recoin. Le plus flagrant étant sans nul doute le placard à épice qui revêt une drôle d’odeur que je n’aime vraiment pas. Est-ce une épice qui m’est inconnue ou juste l’odeur des précédents occupants, je ne sais pas mais ce placard est ma bête noire…

Pour finir sur le toucher (car le goût n’intervient pas vraiment dans notre affaire), c’est aussi chercher à tâtons chaque interrupteur, tourner dans le mauvais sens chaque poignet de porte, chercher dans quel sens tourner la molette pour les fenêtres, etc.

Ainsi, si l’on parle souvent de ce que l’on gagne en déménagement, d’à quoi ressemble la nouvelle habitation, on oublie qu’après les cartons il y a l’apprentissage de ce nouvel environnement et le chamboulement de nos sens et habitudes. En parlant d’habitude je suis surprise de ne pas m’être encore trompée de sens en prenant le métro à la sortie du travail, les automatismes ont parfois la vie dure!

Dévorée!

chalet.jpg Passer « un week-end au chalet » ici est très courant. Vous louez un chalet dans les Laurentides, dans les Cantons de l’est, on vous en prête un ou vous en possédez un, toutes les raisons sont bonnes pour se mettre au vert quelques jours.
Cela dit en choisissant la date on ne pense pas toujours à tous les aspects… Ainsi au Québec, il est important de faire attention aux périodes de fortes population de bibittes, sous couvert de lutter toute la journée avec des mouches noires, des maringouins (moustiques) ou des mouches à chevreuil, autant de noms pour décrire des insectes qui partent avec un morceau de votre chaire dès qu’elles vous approchent!

En partant un week-end au chalet on prend donc toujours sa crème solaire mais aussi son chasse-bibittes, voire son « after-bite » pour apaiser les piqures! Évidemment on n’avait pas l’after-bite dans notre cas avec Chéri… Plusieurs jours après j’avais encore de grosses démangeaisons, surtout une à la cheville et une au lobe d’oreille! Argh!

À part ça le week-end au chalet avec une vingtaine d’amis (encore plus que l’année dernière) a été l’occasion de faire du beach-volley pour Monsieur pendant que je profitais du spa avec les copines et que Tartine s’éclatait dans le lac avec son pote Sam, le Golden Retriever! Au passage, les chiens aussi se font bouffer par les bibittes, le pauvre Sam en saignait du museau!
C’est quand déjà les prochaines vacances?

Ça n’a l’air de rien

chevet.jpg Ça n’a l’air de rien et pourtant cette petit table de chevet m’a fait vivre un enfer! Pour la première fois j’ai du monter un meuble Ikéa toute seule, Chéri étant occupé de son côté avec le nouveau meuble télé. Habituellement je m’arrange pour tendre les vis, en serrer deux ou trois et voilà, mais cette fois, devant tout ce que nous avions à faire ce week-end, je n’ai pu échapper au montage Ikéa…

J’ai appris que la première règle était de toujours bien placé les panneaux comme dans l’illustration, même si on n’a pas besoin du panneau gauche pour l’instant par exemple, sinon on risque de s’embrouiller.
Tardivement, j’ai appris qu’il fallait toujours regarder les petits dessins des vis sur la première page, sous peine de ne réaliser qu’à la toute dernière minute qu’il y avait deux tailles pour un même modèle même si la différence est minime!

Je ne vous raconterai pas mon casse-tête en détail mais sachez que j’ai mis près d’une heure pour la deuxième table de chevet alors que je connaissais son montage!! Je ne vous dirais pas combien de temps j’ai mis pour la première (à vrai dire je n’en sais rien) mais ça m’a semblé prendre des heures et des heures!!
Tout ça pour qu’au final une table de chevet ait un fond de tiroir à l’envers et qu’il me reste 4 « bidules en bois » à la fin du montage de la deuxième… Hum… Du coup, sachant comment elles ont été montés, j’ai comme quelques hésitations pour les utiliser!!

Done!

Déménagement fait – Pluie au moment de mettre les matelas dans le camion – Bâche Dollarama bien utiles after all – finis à 23h45 le 2e déménagement – 3e voyage nécessaire mercredi en voiture pour les derniers meubles qui ne tenaient pas – Ménage et déballage des cartons toute la journée – Presqie fini – Vêtements toujours dans les valises – Nombreux achats nécessaires (table de chevet, égouttoir, meuble télé, etc.) – Besoin urgent de remplir le frigo – Bête très excitée par son nouvel environnement et ses voisins – Bête seule aujourd’hui toute la journée, doigts croisés pour qu’elle ne fasse pas de (grosse) bêtise – Gros besoin de repos et de massage – Hâte au week-end

C’est reparti

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Il y a un an j’enchainais en quelques jours 4 déménagements. Cette année, je devrais me féliciter de n’en faire que deux, mais les deux ont lieu le même soir! Pour partager les frais de location d’un camion (car la semaine du 1er juillet, les prix flambent) nous avons choisi de faire notre déménagement puis celui d’amis dans la foulée (mardi soir).

Comme nous ne pourrons prendre possession qu’aujourd’hui vers 11h de notre nouvel appartement, le reste de la journée va se passer en ménage et décartonnage, de quoi profiter pleinement de ce jour férié (← ironie), et un petit peu aussi en familiarisation avec ce nouvel espace…

Qui dit déménagement dit aussi coupure internet, je risque donc d’être moins présente sur le net quelques jours, même si je compte profiter du travail pour rattraper mon retard bloguesque! 😉

À bientôt in a brand new place!

Ma taille?

cabine.jpg Facile, je fais 1,72m. Par contre, si l’on parle de taille de vêtement c’est beaucoup plus compliqué! Une vendeuse qui récupère mes articles à la sortie d’une cabine peut se demander si nous n’étions pas deux ou trois à faire des essayages tant la fourchette des tailles varie! Quand c’est en lettre, c’est à peu près simple, je vise le M mais dès qu’on parle chiffres, et chiffres américains notamment, c’est le bordel!

J’ai un pantalon taille 4 qui est trop petit (que je n’ai même jamais mis parce qu’il me sert un peu trop au ventre pour l’instant – j’ai bon espoir de maigrir… un jour) alors que j’ai une robe taille 3 qui me va très bien, un pantalon taille 7 trop grand, une jupe taille 5 trop petite, une robe taille 5 qui me va parfaitement, un short taille 4 parfait et encore toutes sortes d’autres vêtements de différentes tailles, trop grands, trop petits ou (Alléluia) ajustés!

Du coup, quand je fais les boutiques, à part pour les tee-shirts, il me faut quasiment 3 tailles par modèle! Sans compter que d’un magasin à l’autre, on ne compte pas pareil. Ainsi certains n’ont que des tailles impaires, d’autres ont les deux et d’autres n’ont que des tailles paires! Comment s’y retrouver dans ces cas-là ? Est-ce que le 5 qui me va bien chez telle marque équivaut au 4 chez une autre ou au 6?

Sans compter bien sûr, mon égo qui me fera toujours choisir un 5 à la place d’un 7 même si j’ai un pantalon taille 4 (donc possiblement égal à un 5) qui ne me va pas à la maison! Au moins en France, je n’hésite qu’entre deux tailles (ou presque) car si l’on compte généralement du 36 au 44 (5 tailles), ici on part de 0 pour aller à 14 souvent (donc 7 voire 14 tailles selon les marques!).
Et après on parle d’acheter malin mais il faut quasiment une calculatrice, un convertisseur et une balance pour faire les boutiques de nos jours!

2 dresses

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Je cherchais une petite robe pour « mon » mariage de juillet et finalement j’en ai acheté deux sans être sûre d’en choisir une d’elles pour le jour J…
Mais tout de même, je les trouve très belle pour l’été, surtout que je peux les mettre pour aller au travail où le code vestimentaire est relativement stricte (pas de robe/jupe trop courte, pas de bretelles fines type débardeur, etc.). Alors quand il fait 35° et qu’il faut s’habiller pour aller travailler, ce n’est pas toujours simple. Ces deux-ci viennent de San Francisco et étaient en solde. Depuis mes collègues ne cessent de me dire qu’elles sont vraiment belles. Par contre, je n’ai pas encore trouvé de chaussures (mais je n’ai pas vraiment cherché non plus!). 🙂

Le Valois

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Le Valois est LE restaurant d’Hochelaga qui présente bien, avec sa très belle terrasse en plein milieu de la promenade Ontario.

Nous y sommes allés un samedi matin pour un brunch en prenant soin de réserver nos places sur la terrasse, quoique vu le temps gris, il n’y avait en fait personne!

La carte ne présente pas de brunch classique, avec choix d’œufs, de viande, etc., mais des formules différentes, type œuf cocotte aux épinards, croissants au jambon, œufs bénédictines, etc. Exceptionnellement ils avaient une formule avec œufs au plat et bacon mais Chéri était la première personne à la commander!

Devant cette carte un peu inhabituelle, pas grand chose ne me tentait à part la crêpe banane-chocolat, ce que j’ai donc pris. Elle était bonne mais les bananes n’étaient pas à l’intérieur des crêpes (il y en avait plusieurs) mais en-dessous, rendant la dégustation moins pratique.

L’assiette de Chéri avait l’air bonne quoique pas très copieuse alors que les autres formules avaient l’air très bonnes.
C’est un restaurant type brasserie un peu branchée qui mérite sûrement qu’on y retourne un soir vu les bons échos…