Idéal vs réalité

deux.jpg L’homme idéal devait être grand, brun, ténébreux, aux yeux clairs, un peu musclé mais pas trop, si possible mystérieux, drôle, intelligent et toujours prêt à la bagarre. Pas la vraie, je n’ai pas pour vocation d’être infirmière, mais plutôt les petites querelles du quotidien, celles où l’on se chamaille sans gravité ni conséquence.
Il devait aussi être romantique, prêt à faire une grande déclaration le jour J, ou de petites chaque fois que nécessaire, n’avoir d’yeux que pour moi, penser à moi tout le temps, sans être étouffant, sans être jaloux, sans être collant.

Mais entre l’homme idéal et l’homme tout court il y a forcément un écart, voire même un très grand écart.

Il y a un an je prenais un mètre pour mesurer Futur-Chéri, persuadée qu’il faisait « tout juste » ma taille (il s’avéra qu’il faisait 12 cm de plus que moi!).
Ce châtain clair aux yeux marron « qui faisait à peine ma taille » n’avait rien de mystérieux puisqu’en tant qu’ami et colocataire temporaire, il avait eu le temps de me raconter une bonne partie de son histoire, même de SES histoires (ce dont, avec le recul, je me passerais bien!).
Pourtant il y a un an quelque chose a changé et nous sommes devenus plus que des amis. Pas tout à fait encore un vrai couple, il aura fallu attendre une renégociation de contrat un mois plus tard pour passer de CDD renouvelable à CDI!

Mon amoureux n’est pas romantique pour un sou (ni musclé), il ne fait pas de déclaration (à part à Tartine), il est tellement facile à vivre qu’on ne se dispute jamais, il n’est absolument pas jaloux, pas collant non plus mais je ne suis pas sûre qu’il pense tout le temps (un peu) à moi du coup. Il n’a pas d’yeux que pour moi, d’ailleurs parfois je dois lui rappeler que les robes qu’il aime chez les autres sont les mêmes que j’ai dans mon dressing!

Alors si Moitié n’est pas franchement conforme à nos attentes, est-ce qu’on peut être heureuse, vraiment, quand même ?

Oui.

Souvenir (2)

brassens.jpg Quand j’étais petite je trouvais que ce qu’écoutaient mes parents en voiture était vraiment chiant. Ça avait beau être les Beatles, Rolling Stones ou Jacques Brel, jamais je n’aurais admis qu’une des chansons était bien. Quelques années plus tard, j’ai eu ma période Jacques Brel où je pouvais écouter à fond plusieurs fois de suite J’arrive sans me lasser alors que mon frère, qui était dans une période différente, trouvait mes CD déprimants!

L’autre jour dans mon Ipod, j’ai entendu La mauvaise réputation et Gare aux gorilles de George Brassens. Outre le fait que ces chansons me font rire, la première me rappelle surtout un été où mon père s’était mis en tête de nous apprendre par cœur les paroles.
On a répété inlassablement les mêmes phrases :
« Au village, sans prétention, j’ai mauvaise réputation
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi… »

Si je ferme les yeux, je peux nous revoir sur la terrasse en train de fredonner ce morceau ou en train de chercher quelle était la phrase suivante. Je ne sais pas pourquoi mon père voulait qu’on apprenne ce morceau en particulier mais ça nous a enjoué quelques semaines, le temps d’un été et plusieurs années après je m’en souviens encore.

Vroum Vroum Vroum

boumbo.jpg Dimanche, ce n’est pas le tour de l’île à vélo qui aurait du faire râler les automobilistes montréalais, mais bien ma présence sur la route. Et quand je dis présence, j’entends derrière le volant!

J’ai beau avoir obtenu mon permis en 1999 après 2 ans de conduite accompagnée, deux ou trois petits incidents en voiture m’ont fait perdre une bonne partie de ma confiance sur la route. Cela dit, pour ma défense, ce sont surtout les stationnements qui me posent problème, puisque 3 des dits incidents ont eu lieu avant ou après m’être garé…

Je vous passe le premier, qui impliquait juste un petit boui-boui sur une place de parking que je n’avais pas vu mais que le pare-choc de la twingo de mes parents n’a pas trop aimé!
Le deuxième, si je me souviens bien, c’était toujours avec la twingo, qui plus est sous les yeux de mes parents! M’entendant arriver alors qu’ils jardinaient, ils avaient pris soin d’ouvrir le portail et le garage pour que je n’ai pas à sortir de la voiture, sauf qu’arrivant un poil vite et ayant une très mauvaise appréciation des gabarits (et des distances), j’ai accroché l’aile droite sur le mur du garage! Sous les yeux ébahis de mes parents, qui m’ont évidemment passé un savon à cause de ma vitesse!

La troisième fois, c’est en sortant d’une station essence que j’ai tourné un peu court et que je me suis pris un van garé le long du trottoir! Cette fois je conduisais une Safrane que Renault nous reprenait quelques jours plus tard à l’achat d’un Scénic! Autant dire que mes parents n’étaient pas ravis que j’abîme la voiture alors que le marché venait d’être conclu!

Enfin, l’incident qui me laisse le pire souvenir est quand j’ai failli faire tomber le fameux Scénic dans la piscine… J’étais chargée de lui faire faire demi-tour pour sortir mais comme il y avait un tuyau de Karcher sur mon chemin, je suis sortie le pousser. Sauf que j’ai mal mis le frein à main!!! La voiture en légère pente a commencé à reculer vers la piscine quand j’ai sauté dedans pour l’arrêter! Sauf que sous le coup de la panique, je n’étais plus capable de trouver la pédale du frein! Sans compter que dans ces modèles, le frein à main consiste en un bouton à appuyer en même temps que la pédale du frein, donc je ne pouvais même pas utiliser ce stratagème! J’ai eu la peur de ma vie, surtout que mon père n’était pas loin, à hurler en voyant la voiture reculer inexorablement!

Avec tout ça vous comprenez que je n’étais pas pressée de conduire notre nouvelle Mazda 3, tout comme Chéri n’était pas pressé de me laisser le volant!

Malgré tout, profitant d’une balade vers Bois-de-Liesse et de l’absence de véhicules alentour, Chéri m’a appris à utiliser la boîte automatique. Le plus chiant étant certainement les pédales beaucoup plus sensibles que les boîtes manuel, Chéri a donc du répéter régulièrement « en douceur, doucement » pour prévenir les à-coups! Je pensais me limiter au parking de L’Oréal mais non, Monsieur a dit qu’il était temps que je me remette à conduire, j’ai donc pu affronter l’autoroute québécoise, une vraie partie de plaisir qui vaudra un prochain article!

Compte à rebours

cartons.jpg Dans moins d’un mois, on déménage dans notre grand et bel appartement! J’ai autant hâte pour la surface que l’on va avoir en plus que pour le grand parc à chien qui sera juste à côté! Comme quoi on change quand on a un animal! En tout cas, les attentes sont hautes, croyez-moi!

Mais qui dit « déménagement » dit « cartons« ! C’est la partie la moins marrante de l’histoire, surtout que vu la taille de notre appartement actuel, on ne peut pas les faire trop en avance sous peine de ne plus avoir de place! Alors dans 2 semaines, c’est encartonnage en masse et au dernier moment il faudra démonter toutes sortes de meubles et prier pour qu’on puisse tout emmener en une fois…

Dans moins de deux mois, je rentre en France pour une dizaine de jours. Je dirais bien que c’est pour des vacances mais le lendemain de mon arrivée j’ai un enterrement de vie de jeune fille, la semaine suivante, le mariage de ma cousine et 2 jours après je rentre! En fait, ça va être plus épuisant que 10 jours de travail mais au moins je serais entourée de ma famille, dans la maison parentale!

Reste que dans l’optique du mariage (pour lequel je suis témoin), il faut que je me trouve une robe et, plus compliqué, des chaussures! Il faut vite que j’achète le tout, histoire d’avoir le temps de m’habituer à mes nouvelles chaussures qui devraient normalement comporter un talon! L’épreuve!

Pub d’ici et vocabulaire

Il y a des choses dans le langage québécois qui me choquent toujours un peu, c’est l’usage de certains mots qui font parti du vocabulaire « vulgaire » pour les français dans les pubs.

La première qui m’a fait tiltée, c’est la campagne d’IGA (un équivalent de Carrefour) qui parle de « bouffe ». Je sais bien que ce mot n’est pas vulgaire en tant que tel, mais ça fait quand même partie de ces mots pas très jolis qu’on n’utilise entre pote mais pas avec son patron par exemple. Ici, oui.
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Dans le même ordre d’idée, j’ai découvert cette semaine la campagne pour la BMO (une banque) qui utilise le mot « fric ». Là encore, pas de gros mot, juste un mot un peu trop courant pour être utilisé par une institution à mon goût…
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Tiffanys

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Les bonnes adresses de brunch ne se tarissent toujours pas à Montréal, même si pour cela il faut s’éloigner un peu du « centre-ville ». La semaine dernière, sur les conseils de Petite Fleur, nous sommes allés avec Chéri chez Tiffanys, cette enseigne située près du métro De la savane, sur la ligne Orange (7977 boul. Décarie).

Arrivés après 12h, nous avions peur de devoir attendre longtemps mais la salle est suffisamment grande pour accueillir tous les gourmands du week-end (ce qui la rend un peu bruyante). L’attente est très bien organisée puisque l’on nous a remis un objet rond qui s’est mis à clignoter et vibrer lorsque notre tour est arrivé!

La carte est une des plus complètes et variées qu’il m’ait été donné de voir avec La Grand-mère Poule je pense. Que vous ayez le bec sucré ou salé, vous y trouverez votre bonheur. Pour ma part j’ai pris la formule « Early morning dreams » avec 2 œufs, bacon, pommes de terre, fruits plus un choix de pancakes, gaufres, crêpes ou pain doré (pain perdu)! J’ai pris la gaufre et à la place du pain que l’on peut choisir brun, blanc, aux céréales, etc., j’ai pris un bagel pour 50 centimes de plus.
Chéri a quant à lui pris la formule « Classic american » avec à peu près tout ce qu’il est possible d’imaginer dedans : 3 œufs, bacon, saucisse, jambon, beans, fruits et pain doré choisi parmi pancakes, gaufre, crêpe, etc.

Quand nos assiettes sont arrivées, nous n’avons pas été déçus, les portions étant généreuses. La gaufre était délicieuse, tout comme le reste de mon assiette. Le seul bémol serait pour les pommes de terre qui sont un peu quelconque.
Le service était irréprochable et pour l’addition comptez 10.95$ pour ma formule, 13$ et quelques pour celle de Chéri.

Après vous pouvez aller éliminer vos calories chez Wal-Mart ou à l’entrepôt du Château puisque le restaurant est tout près de cette zone commerciale!

Les sims 3 débarquent!

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Le 4 juin sera un jour important pour de nombreux geeks, accros de PC, ou tout simplement fan de jeu vidéo, puisque les Sims 3?|fr] débarquent enfin en France.

Les Sims, c’est ce jeu proche de la télé réalité sauf qu’au lieu d’assister aux frasques de bimbos qu’un directeur de casting a choisi, vous créez vous-même votre univers impitoyable et vous décidez de la vie de chacun. Les couples peuvent se faire et se défaire plus vite que notre ombre, de quoi assouvir nos fantasmes ou mettre en œuvre nos envies de vengeance! Prenez le prénom de votre boss, faites-en l’homme le plus stupide possible du jeu et remontez-vous ainsi le moral après une dure journée de labeur !

Si vous aussi vous avez passé des heures à créer et faire vivre des familles de Sims, vous allez adorer ce nouvel opus, qui offre encore plus de réalisme et de possibilité!

On customise ses personnages mais également les maisons, les fringues, même les caractères de nos sims puisqu’on peut leur choisir une personnalité parmi plus de 60 traits de caractère, allant de la kleptomanie au romantisme.
Alors qu’on n’aura plus besoin de s’occuper des besoins basiques de nos petits bonshommes, l’évolution de leur « intelligence artificielle » sera, selon EA Games, surprenante, augmentant encore un peu le réalisme du jeu. En outre, cette nouvelle version permet aussi de jouer dans toute la ville, et en se connectant sur le site web du jeu, on pourra télécharger gratuitement du contenu, allant des sims à leurs accessoires entre autres.

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Ces petites choses que j’aime ici

mtl.jpg Les magasins ouverts tous les jours (même les jours fériés) et tard.

Les food-courts dans la plupart des tours du centre-ville ce qui permet de manger un jour indien, un jour libanais, un jour vietnamien, un jour « panini », un jour « salade », le tout sans avoir à sortir en hiver et sans avoir à dépenser beaucoup d’argent (7-8$).

Le monde dans les rues. Ce n’est pas que j’aime le monde car ça m’empêche d’avancer à mon rythme (soit vite) mais quel que soit le jour, quel que soit le temps, il y a toujours du monde dans les rues de Montréal. On n’a jamais l’impression d’être dans une ville morte.

Les barbecues ! Les gens n’ont pas plus de maison en centre-ville que dans les grandes villes françaises et pourtant tout le monde ou presque a son barbecue ! Les balcons sont souvent assez grands pour accueillir un barbecue et/ou une petite table. Le bonheur !

Les cookies de Felix & Norton, les meilleurs du monde.

Les daïquiris fraise de Carlos & Pepes, de la terrasse Magnetic, du Newtown, des 3 amigos et de tout un tas d’autres endroits encore !

Le cinéma à 4.95$ le mardi.

Les parcs présents un peu partout qui permettent de manger dans l’herbe quand on travaille au centre-ville et de faire de longues balades le week-end.

La piste cyclable du canal Lachine, qui a beau être chargée en fin de semaine, ça reste un super balade si on va jusqu’à la pointe et qu’on revient par Jean Drapeau.

La mousse de foie de pintade aux pistaches de la charcuterie du marché Atwater qui est juste à tomber.

Dans mon projo #5

into_you.jpg He’s just not that into you: la bonne surprise de tous mes derniers visionnages! Alors que (bizarrement) je n’en attendais rien, j’ai vraiment bien aimé. C’est drôle, émouvant, (relativement) réaliste, bref un très bon moment, que même Chéri a aimé!

L’internationale: film d’action qui manque d’action, qui devient même très long une demi-heure avant la fin et dont le scénario est très plat! S’abstenir à part pour Clive Owen et Naomi Watts!

quantum.jpg Quantum of solace: On m’en avait dit tellement de mal que je l’ai aimé ce nouveau James Bond! J’ai surtout aimé retrouver Daniel Craig, que je plussoie dans ce rôle! Pour le scénario, ça aurait pu être mieux, comme pour les James Bond Girls mais, en tout cas, moi, j’ai passé un bon moment devant mon écran (plat).

Coluche, l’histoire d’un mec: on nous ment dès le titre puisque ce n’est pas l’histoire d’un mec mais d’une élection et franchement c’est chiant! On choisit des anecdotes au hasard, sans lien parfois, sans comprendre alors qu’il y avait pourtant matière à faire un beau film mais son traitement gâche tout.

new_in_town.jpg New in town: si vous regardez les téléfilms de Noël sur M6, vous aurez un sentiment de déjà vu dans la mesure où la même histoire, à quelques détails près, y a été racontée. Une cadre vivant à Miami (Renée Zellweger) est envoyée au fin fond du Minnesota pour automatiser la petite usine qui fait vivre la ville. Ni le climat, ni les habitants de la petite bourgade ne vont lui faciliter la vie… C’est sympathique, surtout l’aspect lié au climat, mais ça mérite sa place parmi les téléfilms de Noël de M6 pas au cinéma.

Largo Winch: déjà la musique est très souvent pourrie, donnant l’impression d’assister à un film de série B. Ensuite, le jeu des acteurs manquent de subtilité, le scénario qui mêle des flashbacks à l’intrigue ne facilitent pas le rythme de l’action. En fait, on a l’impression d’assister à un film qui veut se faire passer pour une sorte de James Bond, sauf que c’est français et vraiment pas génial.

walkyrie.jpg Walkyrie: film historique qui a le mérite de montrer un pan de l’histoire souvent méconnue : les tentatives d’assassinat dont a été victime Hitler de la part même de ses officiers, avec Tom Cruise dans le rôle du Colonel Stauffenberg. Outre Hitler qui est très mal dépeint, c’est un film assez lent et contemplatif. Chaque petit détail est filmé de longues secondes pour arriver à une action qui, on le sait déjà, ne réussira pas. Si le film avait été un peu plus dynamique (et si l’histoire se prêtait à un peu plus d’action) alors ça aurait pu être vraiment pas mal.

Vrac-mi et vrac-moi (2)

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Ce week-end j’ai testé un nouveau brunch bien sympa, dont je vous parlerai plus tard. J’ai continué à enchaîner les calories en mangeant une crêpe banane-chocolat chez Juliette & Chocolat alors que Chéri dévorait un banana-split énorme.

Ce week-end j’ai, enfin on a, investi dans un « dog pillow » et bien la bête a l’air de bien apprécié! Maintenant va falloir lui apprendre que le canapé n’est plus pour elle, histoire de la préparer au prochain vrai-et-beau canapé qu’on va acheter! Reste à espérer qu’elle ne mange pas son coussin comme elle l’avait fait petite avec son panier!

Ce week-end, la bête (toujours elle) a fait mumuse dans l’eau du Canal Lachine avec un autre chien sans oser vraiment s’éloigner. Quelle trouillarde pour un chien qui adore l’eau!

Et enfin ce week-end j’ai décidé de me relancer dans la mise à jour de ce blog, en commençant par installer -enfin- la version 2 de Dotclear et non la bêta! Une fois que ce sera fait il va falloir que je réfléchisse à un nouveau thème, une bannière au goût du jour, etc.! Autrement dit dans 6 mois j’y suis encore je pense!