Ordre

ordre.jpg Aujourd’hui j’ai fait une constatation surprenante, c’est que je suis beaucoup plus organisée que ce que je pensais et que ce qu’« on » a voulu me faire croire (le « on » représentant ma famille…).

Petite on me demandait toujours de ranger ma chambre alors que je la trouvais parfaitement ordonnée. On s’entend qu’ordonner et ranger ce n’est pas la même chose, mais est-ce que l’important ce n’est pas que le propriétaire des lieux retrouvent ses affaires?

Avec le temps et la distance, j’ai appris que l’important c’était que ma mère retrouve mes affaires car à chaque fois qu’il y a un problème avec les impôts, la sécu, la banque ou que sais-je encore, c’est à elle de fouiller dans mes anciens dossiers pour savoir de quoi il retourne au grand désespoir de mon frère (jaloux!)!

Petit à petit, j’ai donc appris à m’organiser et aujourd’hui la constatation a été sans appel en voyant mon bureau : je suis une fille ordonnée! Rien ne traine, absolument chaque chose a sa place, y compris mon pass, ma tasse (qui ne me sert que pour l’eau) et mes cinq blocs de post-it du plus petit au plus grand modèle. Il y a des rangements pour le travail qui rentre, d’autres pour ce qu’il faut que je classe, que j’imprime ou encore ce qui est fait mais dont je veux garder une trace à court terme. Bref, j’ai le bureau le mieux rangé au monde, ou au moins de mon cubicule!

Expédition

carte.jpg Samedi il a fait 32°, un beau soleil et outre les robettes ce sont les Porsche qui étaient de sortie à Montréal!! On en a aperçu au moins 5 sur notre itinéraire, de quoi se poser des questions sur notre propre choix de voiture…

Mais qui dit chaleur, dit Bilboquet pour Chéri. Bilboquet c’est un glacier renommé de la ville qui se situe dans Outremont, au 1311 av. Bernard, au milieu de nul part si vous voulez mon avis! Mais les plus malins savent qu’on peut trouver des glaces Bilboquet à peu près n’importe où en ville, y compris dans le supermarché du coin de la rue.

Seulement nous, on préfère traverser toute la ville à pieds pour atteindre le Graal, histoire d’éliminer les calories que des boules fraise et banane-vanille-morceaux de chocolat peuvent faire prendre!
Forcément si vous n’aimez pas les chaussures comme moi et que vos avez le choix entre une paire de converse trop petites et des ballerines qui font mal, vous allez opter pour la première solution et arriver sur Outremont les pieds en compote! Je ne vous parle même pas du retour où j’ai cru mourir des pieds (oui c’est possible!).

Si bien que le soir, pour le barbecue organisé chez des amis, je portais des bottes, seules chaussures sous la main que je pouvais endurer! Faut dire qu’entre les 7.9 km aller plus les 2.4 km retour pour prendre le métro à Laurier, on a parcouru plus de 10 km en un temps record évidemment puisque Chéri n’a pas de bouton « Marche à un rythme normal » d’inclus dans son fonctionnement, et évidemment c’est dans le sens de l’aller que ça monte le plus!

Chauffarde!

voiture.gif Depuis vendredi dernier, je suis officiellement autorisée à conduire sur les routes canadiennes et bientôt j’aurais un beau permis québécois pour le prouver!
Rassurez-vous j’avais déjà le permis en France depuis 1999 mais en tant que résidente permanente ici depuis plus de 3 mois, il me fallait un exemplaire québécois pour être légale.

J’ai donc pris rendez-vous à la SAAQ (Société d’Assurance Automobile du Québec) pour effectuer la démarche, après avoir toutefois vérifié que je n’aurais pas d’examen à repasser, il ne manquerait plus que ça! Le seul inconvénient c’est que pour faire le changement il faut aller à l’autre bout du monde, sur Henri-Bourassa mais bon, au moins, ça a été rapide puisque vingt minutes après mon rendez-vous j’étais sortie.

Si l’on paie dans les 85$ pour avoir le permis de conduire, il faut savoir qu’il faut passer à la caisse tous les ans et ça, ça fait mal! Et encore je n’ai pas la version « plus » qui coûte au-delà de 115$ et qui permet aux québécois de passer la frontière américaine sans passeport puisque c’est obligatoire depuis peu.

Et vous savez quoi, non seulement j’ai le permis mais d’ici très peu de temps j’aurais une voiture également! Va juste falloir apprendre à conduire une boîte automatique semi-manuelle! Il paraît qu’il n’y a que deux pédales dans ces choses-là, alors que moi tout ce que je sais faire c’est rétrograder en cas de fort ralentissement! Comment je vais faire?!

Found It!!

appart.jpg Après des mois de recherches, après des semaines d’angoisse et de stress, on a déniché la perle rare, l’appartement de nos rêves à Chéri et moi, ou presque.

Tout a commencé par une annonce dans le Voir (journal gratuit) pour un 5 ½ « sans animaux »! Ça partait mal et j’hésitais à appeler mais mon prénom exotique a fait son effet car le propriétaire a accepté de nous rencontrer. Il m’a même conseillé de venir le plus tôt possible car vu l’appart il partirait tout de suite!

En arrivant, on a compris pourquoi on avait bien fait d’arriver à 17h15 vendredi soir, il était magnifique! Grand, rénové, près d’un métro et d’un parc à chien, l’idéal, surtout lorsque j’ai vu sa salle de bain!

Les deux points négatifs sont la cour un peu petite et la luminosité restreinte mais vu la surface et l’état de l’appartement on ne pouvait pas s’arrêter à ça.

À partir du 1er juillet, nous retournons donc à quelques rues de mon ancien appartement, dans Hochelaga-Maisonneuve, pour habiter ce superbe appartement à 1150$ (720 euros) tout de même (non chauffé).
En plus des deux grandes chambres, il y a un sous-sol aménagé qui peut en accueillir une 3e ainsi qu’un autre salon, ou une salle de sport comme c’est le cas actuellement! Mais vu l’espace de l’étage principal, on ne risque pas d’en avoir besoin tout de suite, à part pour stocker les vélos ou les mauvais chiens, ah ah!

On ne dit pas #4

4. L’alimentation
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On ne dit pas petit-déjeuner mais déjeuner.

On ne dit pas déjeuner mais dîner.

On ne dit pas dîner mais souper.

On ne dit pas une baguette mais du pain croûté.

On ne dit pas du pain de mie mais du pain.

On ne dit pas des toasts mais des rôties.

On ne dit pas des chips mais des croustilles.

On ne dit pas une sucette mais un suçon.

On ne dit pas un chewing-gum mais une gomme.

On ne dit pas un grille pain mais un toaster.

On ne dit pas une boisson gazeuse mais de la liqueur.

On ne dit pas des jus de fruit mais des breuvages.

On ne dit pas du maïs mais du blé d’Inde.

On ne dit pas de la pâte à tartiner mais de la tartinade.

On ne dit pas des myrtilles mais des bleuets.

On ne dit pas des œufs au plat mais des œufs miroirs.

On ne dit pas un sandwich mais un sous-marin.

On ne dit pas pop corn mais du maïs éclaté.

On ne dit pas des pancakes mais des crêpes.

On ne dit pas du pain perdu mais du pain doré.

On ne dit pas cookies mais biscuits.

Déjà

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« C’est les yeux plein de larmes que j’écris… Les derniers jours avant le départ sont les pires. Évidemment il y a les valises à préparer, les dernières démarches administratives à faire, mais surtout il y a les au-revoir qui deviennent de plus en plus fréquents et tristes. Je voudrais déjà être partie, je sais qu’une fois sur place, chacun reprendra ses habitudes, qu’à force de mails et de coup de téléphone, la distance ne paraîtra pas si grande, mais en attendant, chaque séparation est un déchirement. C’est vraiment pas simple de dire au-revoir, de dire prend soin de toi sans savoir de quoi demain sera fait et en étant la personne qui contraint tout le monde à cette situation. »

J’ai commencé ce billet il y a un an (mais celui publié était différent) alors que je quittais ma famille et la France pour venir vivre au Canada. Je prenais l’avion à Lyon, les yeux humides d’avoir dit au revoir à tout le monde et arrivais quelques heures plus tard à Montréal. Après les formalités d’usage et le trajet en taxi j’arrivais vers 21h chez les potes qui allaient m’héberger. Seuls mon futur chum et son chien étaient là et comme on se connaissait de l’année d’avant, les retrouvailles étaient sympathiques.

Depuis un an je suis Résidente Permanente et si j’ajoute mes précédents visas, je pourrais demander la citoyenneté canadienne dans un an et demi et ainsi avoir la double-nationalité!
Pour l’instant il n’est pas question de rentrer en France mais plutôt de construire une vie ici, d’acheter, le tout à deux…

Si je devais faire un bilan de cette année, je dirais qu’elle a beau être passée très vite, j’ai l’impression que mon retour à Montréal date d’il y a beaucoup plus longtemps que ça, comme si je ne l’avais jamais quitté en juin 2007.

Professionnellement, j’ai commencé par faire du freelance pour une maison d’édition mais devant les difficultés à percer dans ce secteur, j’ai laissé tomber depuis janvier. Je préfère maintenant avoir un emploi stable dans un environnement tout autre, avec des collègues agréables et des perspectives d’évolution plutôt que de rêver encore et toujours à un job inaccessible.

Sur un plan personnel, le bilan est différent puisque depuis le mois de juin dernier, je suis avec Chéri et que depuis le mois de décembre (presque) on vit ensemble… battant ainsi tous mes records de longévité. Faut dire que la vie est plutôt facile avec lui et que tout semble évident (presque toujours). On verra bien ce que l’avenir nous réserve mais pour l’instant ça s’annonce plutôt positif.

S’il doit y avoir un point négatif à la vie à Montréal, c’est bien sûr la difficulté à trouver des Princes et des yaourts, ou plus sérieusement à vivre loin de la famille. Ils me manquent souvent, parfois beaucoup, mais pour autant ma vie en France ne me manque pas. J’aimerais juste avoir assez d’argent pour pouvoir m’offrir parfois un week-end prolongé en France mais pour cela, il va falloir patienter encore un peu!

En attendant, vous êtes les bienvenues au Canada si vous voulez comprendre pourquoi j’aime autant être ici!

A to Z

pang.pngA is for age
28 (mais je reste bloquée à 26 dans ma tête!)

B is for booze of choice
Daïquiri fraise bien sûr!!

C is for career
La question qui fait mal… J’ai commencé par être éditrice et finalement je travaille pour un courtier en assurance!

D is for your last dentist appointment
Il y a trop longtemps malheureusement mais comme on n’est pas couvert pour les dents pour l’instant, je repousse l’instant fatidique!

E is for essential items you use everyday
Labello, laptop, water

F is for favorite song at the moment
Je suis encore pas mal focalisée sur les Pierces à vrai dire et notamment Kill, Kill.

G is for favorite games
Pang sur Atari 520 STE!!

H is for hometown
Un petit village près de Roanne avec la maison de mes parents, celle où j’ai tous mes souvenirs.

I is for instruments you play
J’ai fait du piano assez longtemps mais vraiment ce n’était pas un instrument pour moi car je ne sais quasiment rien joué encore! Je crois que mon problème venait du solfège qui pour moi s’apparentait à des maths!

J is for Jam flavor on your PBJ
Nutella! Ou fraise s’il faut vraiment une confiture!

K is for kids you last saw
Euh??? Mes petits cousins à Noël…

L is for last kiss
À l’heure où j’écris c’est ce matin avant que Chéri sorte du lit pour promener Tartine.

M is for fondest memory
Il y en a tellement et selon les moments je ne vais pas chérir les mêmes! En ce moment je repense à mon voyage en République Dominicaine avec mes parents en 2006, c’était très chouette!

N is for name of your crush
Chéri? Ou Joshua Jackson plutôt!

O is for overnight hospital stays
Pour le retrait de mes 4 dents de sagesse. J’étais très mal au réveil donc on m’a gardé la nuit et j’ai passé 15 jours à ressembler à un hamster! La honte suprême au collège!

P is for phobias
J’ai horreur des serpents et de tout ce qui rampe! Mais sinon la vieillesse est quelque chose que je crains énormément également…

Q is for favorite Quote
Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain! 😀

R is for biggest regrets
Avoir été freinée par la crainte de trop nombreuses fois.

S is for status
Je crois qu’on dit « conjoint de fait » ou « concubin » dans mon cas! C’est moche comme terme!

T is for time you wake up
7h46 en semaine et le week-end quelle que soit l’heure c’est forcément trop tôt!

U is for underwear type
Coordonné de préférence et rarement des strings.

V is for vegetable you love
Carottes, courgettes, pommes de terre, chou-fleur et quelques autres!

W is for worst habit
Râler, ronchonner beaucoup et parler (s’ouvrir) peu! Mais je m’améliore!

X is for x-rays you’ve had
Une radio du ventre l’année dernière, sinon pas grand chose.

Y is for yummy food you make
Ça dépend des périodes et là j’ai décidé de me lancer dans la cuisine de verrines! 🙂

Z is for last Zoo visited
De mémoire aucun et je ne compte pas en visiter, c’est contre mes principes!

Questionnaire repris de chez Marlène et Tink Again.

Le jour où je me suis fait piquer

herisson.jpg J’ai testé pour vous… l’acupuncture…

Geek que je suis, je crois que c’est la série Eli Stone qui m’a vraiment donné envie de tester et d’y croire mais j’ai attendu d’avoir une assurance santé qui me rembourserait à 90% pour sauter le pas quand même!

Ainsi, vendredi dernier j’avais rendez-vous dans un cabinet du Plateau, ou plus exactement dans l’appartement de mon acupuncture, Nathalie Gagnon pour me faire des points. Oui car c’est comme ça qu’on dit, sans doute pour éviter d’utiliser le mot aiguille et de terroriser encore plus les petites natures que nous sommes…

Donc après un questionnaire médical, j’ai eu le droit, allongée sur le dos, à des points dans ma nuque et mon dos. Certains points touchent une terminaison nerveuse et sont douloureux mais la plupart du temps on ne ressent qu’une légère piqure. J’ai tout de même retenu (ou pas) un cri lorsque le muscle de mon épaule droit à fait un spasme et m’a vraiment fait mal, mais il paraît que c’est normal pour que le muscle se relâche!

Étant fortement tendue, j’ai eu le droit en prime à une ventouse sur chaque épaule, ce qui était plutôt rigolo (surtout que pour le coup ça ne fait pas mal du tout!). Par contre, mieux vaut ne pas aller à la plage après car les marques restent une semaine environ!

Après un petit massage (si j’avais su je serais venue plus tôt!), je me suis retournée pour recevoir quelques points sur le front, les poignets et les jambes et là encore en fonction des endroits on ressent parfois des douleurs.
Après l’insertion des aiguilles, on reste, seule, allongée sous une lampe chauffante (si on est frileuse), avec une musique zen et on se détend 15 minutes environ. Évidemment c’est à ce moment-là que quelque chose me grattait et que je me suis demandé comment j’allais m’en sortir! À force de persuasion mentale, c’est passé mais tout de même ce n’est pas très pratique de ressembler à un hérisson!

Quant aux résultats, ils n’ont pas été très probants pour l’instant (quoique j’ai moins mal à la nuque) mais je suppose qu’une séance ne suffit pas de toute manière. Ça tombe bien j’y retourne aujourd’hui!

Boston, c’est presque fait

Avant de partir en week-end, pensez toujours à vérifier la météo et une fois fait dites-vous bien que cela ne sert à rien!! Ainsi quand on vous dit que samedi à Boston il y aura « une faible pluie, mois de 1 mm » et que le lendemain il y aura un grand soleil et 8° (chaud) degrés, en fait il faut comprendre que samedi ça sera le déluge et que dimanche il y aura tellement de vent que -10° à Montréal paraissent chauds!
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Cela étant nous avons donc affronté les éléments ce week-end avec Chéri et « belle-maman » pour visiter cette très belle ville, à 5h30 de route de Montréal. Il est très agréable de s’y promener car la ville est construite sur un modèle plus européen qu’américain, c’est-à-dire que les rues ne sont pas toutes parallèles et qu’il existe même des ruelles!
Malgré les pieds trempés et le froid polaire du lendemain, nous avons suivi la plus grande partie de la ligne rouge, la «freedom trail». En effet, une ligne de 6 km tracée au sol permet de parcourir la ville en passant devant les principaux monuments à retenir. Le problème c’est qu’avec le temps (je me répète?) on n’a pas trop eu le goût de lever la tête et de s’arrêter lire chaque panneau informatif, dommage.

Du coup on en arrive à la seule conclusion logique : il faudra y retourner cet été!
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La marâtre

maratre.gif Jeudi dernier, la mère de Chéri a débarqué pour un peu moins d’une semaine. Je redoutais un petit peu cette rencontre car je ne suis jamais très à l’aise avec les personnes que je ne connais pas, surtout lorsqu’il s’agit de la famille de Monsieur et je n’ai pas envie de faire mauvaise première impression (j’ai mon standing!). Heureusement, il ne me reste que sa sœur et son petit frère à rencontrer et après j’aurais fait le tour de tout le monde, ouf!

Donc « belle-maman » a débarqué à Montréal avec une valise qui sentait le camembert pourri à des kilomètres! Je me demande encore comment elle ne s’est pas fait arrêter à la douane! Son indigne de fils n’avait cependant pas jugé bon de lui demander d’insérer quelques paquets de Princes au milieu des 6 bouteilles de vin et du fromage-qui-pue, quelle idée!

L’avantage en ayant « belle-maman » à la maison c’est que j’ai une alliée de poids (ou pas) quand il s’agit de dire qu’on n’a pas besoin d’une grosse voiture, que 30 000$ c’est trop cher et que ça devrait être à Monsieur seulement de sortir Tartine!!
Ça fait du bien à l’égo mais ça ne change rien à mon quotidien car je sors toujours la bête tous les soirs et d’ici 15 jours on aura une voiture à 30 000$ dans notre garage rue!!

Je ne dirais rien sur « belle-maman » elle-même des fois qu’un membre de la famille traîne sur ce blog, simplement qu’elle n’est pas conforme à l’image de la belle-mère chiante, c’est déjà ça! 🙂
Par contre, je peux dire un mot sur Tartine, on l’a laissé en gardiennage deux jours chez le véto (avec 3 autres labradors), et ben elle a trouvé le moyen de me manquer!! Si si, j’vous jure! P’têtre que je commence à l’aimer en fait!