Reprise

deprime.jpg Certains jours, comme tout le monde (j’espère?), je me lève du pied gauche et je suis de mauvaise humeur sans vraie raison, juste parce qu’il a fallu se lever. Ces jours-là je n’ai envie de rien, surtout pas de parler ou de voir qui que ce soit, à moins qu’un déclencheur parvienne à me faire changer d’état. Mon frère par exemple me proposerait de faire des crêpes pour transformer instantanément cette humeur.
Sauf que ce n’est pas toujours si simple et que mon frère n’est pas toujours dans le coin…

Il y a peu j’ai expérimenté ce sentiment de vide intérieur mais pour plus qu’une journée, pour quasiment 10 jours… 10 jours pendant lesquels rien ne me rendait vraiment joyeuse. On me disait quelque chose de drôle, je riais (de bon cœur) mais aussitôt le sentiment s’envolait, comme si rien de positif ne restait accroché à moi!
C’est difficile à décrire mais j’étais vraiment troublée, à essayer de comprendre ce qui m’arrivait, pourquoi je me sentais sans arrêt triste ou indifférente. À bien y réfléchir je crois que c’est la mort de mon chien, cumulée à la pluie continue sur Montréal et à la fatigue qui a eu raison de moi.
L’arrivée du printemps qui est censé nous rendre euphorique ou chambouler nos hormones a eu tout l’effet inverse sur moi, me laissant sans énergie et sans passion.

Mais petit à petit le moral remonte, le sourire revient et les idées noires s’éloignent. Ça tombe bien car j’ai pas mal de choses à vous raconter! 🙂

Broken

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Ce blog va faire une pause quelque temps, peut-être un jour ou deux, peut-être plus. Je suis incapable d’écrire quoi que ce soit en ce moment tant mes pensées sont accaparées par autre chose. Un jour je réussirai à faire le vide, peut-être même que ce jour-là je retrouverai le sommeil, un vrai sommeil profond et reposant.

En attendant à bientôt, ici ou ailleurs.

Le Prince des cadeaux

gateau.jpg Je ne vous mets pas de photo de mes placards, car il a été prouvé à plusieurs reprises ici-même que mes photos étaient très moches, mais depuis lundi soir, ils sont plein…

Plein de Princes, plein de Kinder Buenos, plein d’autres petites choses, dont du saucisson au frigo, des crèmes dans la salle de bain ou encore DVD et CD des Enfoirés sur l’étagère. Tout ça parce que vendredi c’est mon anniversaire (je vous enverrais mon adresse pour les cadeaux) et que mes parents ont eu la gentille attention de m’envoyer un colis, un colis de 7 kg en plus!
Les Princes ont d’ores et déjà été attaqués, les Buenos aussi et euh… le saucisson aussi en fait! Autant dire que les placards ne vont pas rester plein longtemps mais quel bonheur de déballer tout ça, surtout lundi soir…
Le mardi je recevais deux cartes toutes mimi et vendredi je vais aller boire des daïquiris pour fêter ça, quoi demander de plus (hormis un appart et le loto!)?!

Dernière patate

IMG_9601.jpg Marlène est méchante! Marlène est méchante parce qu’elle demande à une littéraire comme moi (maîtrise de Lettres et DESS d’édition je vous le rappelle) de montrer sa pile de livres à lire…
Or, ça m’oblige à dévoiler que je ne lis quasiment plus, honte à moi! J’ai deux pauvres livres en attente et encore ce sont des cadeaux qu’a reçus Chéri à Noël!

Il se passe un phénomène étrange qui consiste à faire accélérer le temps dès que je mets un pied à la maison et ainsi ne pas avoir l’occasion d’ouvrir un livre! Vous me direz, si je passais moins de temps sur internet et moins de temps devant des séries, j’en aurais sûrement plus pour lire! Mais c’est plus fort que moi, je suis toujours plus impatiente de me coller derrière un écran que derrière un livre, du moins en ce moment!

C’est donc ainsi qu’il n’y a que deux livres sur ma pile, Malavita de Tonino Benacquista et La femme du Vent d’Arnaldur Indridasson…

Ah et comme il est d’usage, je refile la patate à Pimousse, Petite Fleur et Little Daewoo si elles ne l’ont pas déjà fait.

Le jour où j’ai pleuré au travail


Mon téléphone a sonné hier vers 14h et à voir le numéro de mes parents s’affichaient je me doutais bien de quoi il s’agissait. Ça faisait déjà quelque temps qu’il en était question mais hier soir ils ont pris la décision difficile d’emmener pour la dernière fois Lewis chez le vétérinaire pour le faire piquer…

Je pense à mes parents pour qui le vide doit être encore plus grand. Ils aperçoivent ses casseroles, sa panière, ses couvertures, sa laisse… Je ne vais pas revenir sur Lewis en lui-même qui était un chien génial, beau et gentil, mais juste sur l’incroyable amour qu’un animal peut faire naître chez les gens. Je sais que ce n’est pas facile à comprendre quand on n’a pas eu d’animaux soi-même mais vraiment, on peut s’attacher à un chien ou un chat de manière à pleurer de longues heures quand ils viennent à disparaître.

Après ce moment difficile à passer, il y a les gens qui décident que c’est trop douloureux pour ravoir un animal et ceux qui décident d’en radopter un tout de suite. Je sais que mes parents ne feront pas ce choix et même si je les comprends, la maison va me paraître bien vide sans un gros pépère dans les alentours…. Heureusement il reste Chipie, petite chatte polissonne mais adorable, c’est déjà ça!

On oublie vite…

enfant.jpg On oublie vite qu’avant de vivre à deux, il fallait faire les aller-retours plusieurs fois par semaine chez Chéri avec tout un tas d’affaires dans le sac.

On oublie vite qu’avant de vivre à deux il fallait se servir du PC de Chéri qui est un Qwerty réglé pour un programmeur, autrement dit il faut 4 touches pour faire un accent!

On oublie vite que l’hiver a été long, froid, enneigé. À peine les températures remontées et la neige transformée en slush que déjà on ne se souvient plus que -20° c’est vraiment froid et que ça ne fait pas si longtemps qu’on les endurait.

On oublie vite que s’il fait 15° et un magnifique soleil un jour, il peut pleuvoir des cordes le lendemain.

On oublie vite qu’avant Internet il fallait se fier aux chaînes de télévision françaises pour suivre une série, ou du moins commencer à en suivre et ne jamais avoir l’occasion de voir la fin grâce à leur programmation pourrie!

On oublie vite qu’avant Internet on ouvrait un dictionnaire quand on avait une question.

On oublie vite que petits on pouvait courir ou faire des pas chassés n’importe où sans raison.

On oublie vite qu’avant la peine de faire « piquer » son animal, on a passé 13 ans magnifique avec lui.

Un monde plus vert?

charte1.jpgBeaucoup de choses m’énervent c’est un fait. Par exemple, voir quelqu’un jetter un papier par terre, ou réaliser qu’il a fait tomber quelque chose par inadvertance et ne pas juger utile de se baisser pour le ramasser, ça se sont des choses qui m’énervent.
Mais ce qui m’énerve aussi c’est qu’à force d’entendre parler de réchauffement climatique, certains soient déjà lassés et jugent le sujet de seconde zone. D’accord il y a la crise et les problèmes d’emploi mais est-ce que savoir que le niveau des mers augmentent de Xx cm par an n’est pas inquiétant? Moi ça me fait peur mais à mon échelle je ne peux pas y faire grand chose.

Cela dit, entre pas grand chose et rien il y a quand même un écart. J’essaie de limiter ma consommation d’électricité en éteignant mon ordinateur quand je ne suis pas là, en ne faisant pas de lessive à moitié vide par exemple et je ne laisse pas couler le robinet d’eau lorsque je me lave les dents. Cependant ça ne compense pas tout à fait mes longues douches bouillantes je l’avoue!

Si chacun prenait de petites initiatives peut-être qu’on pourrait commencer à faire changer les choses ou au moins les mentalités. C’est un peu ce que défend le site des végétaliseurs pour qui « Un monde plus vert est un monde plus beau ».
À travers sa communauté se crée un monde sympathique qui pousse chacun à mettre en pratique quelques petits challenges végétals. On y retrouve une carte du monde, Vegeterre, où les membres peuvent s’ajouter et inscrire quelles actions ils entreprennent à leur échelle. Ainsi certains luttent contre les décharges sauvages alors que d’autres s’activent pour créer des classes d’éveil, des jardins, etc.

Grâce au design très nature et zen, les végétaliseurs donne envie de faire partie de cette communauté. Cependant, mon principal reproche est qu’il n’y ait pas plus de capsules conseils sur tous les petits gestes du quotidien que l’on peut mettre en place. Je suppose que plus la communauté se développera plus ces informations apparaîtront…

Au passage, il y a deux concours « pur bien être » en ce moment dont un qui consiste à filmer son animal de compagnie.. Me semble qu’avec Tartine j’ai matière à participer!

Article sponsorisé

Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites

levy.jpg Marc Lévy n’est pas un grand romancier mais enfin il n’est pas pire que toutes les auteurs de chick’litt qui se multiplient. Au moins avec lui, c’est un peu plus originale que la nana qui cherche l’amour qui a un super job ou au contraire qui en a un pourri mais qui à la fin en aura un génial!
Tout ça pour dire que, comme toujours, j’ai lu le dernier Lévy, Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, même si c’est avec plusieurs mois de retard.

Le début m’a agacé car justement on tombait dans les clichés de la chick’litt et je craignais ne pas aimer le procédé-même du roman. Sans livrer de détail, Julia est sur le point de se marier quand son père à qui elle n’a pas parlé depuis des années décède soudainement. Avec sa mort, elle va avoir l’étrange opportunité de le connaître et de se replonger dans son propre passé. Pas de voyage dans le temps, rassurez-vous, juste quelques souvenirs de la Chute du mur de Berlin et je crois que c’est la première fois que je lis un récit lié à cet événement. C’était peut-être une de mes parties préférées du livre, qui pourtant nous fait beaucoup voyager dont au Québec, et oui! On part de New-York pour aller à Montréal puis à Berlin.

Je ne m’attarderais pas sur les petites incohérences, les dialogues faciles et ne garderais que l’impression d’une histoire sympathique, qui passé les premières pages se lit très vite, avec enthousiasme. Pour autant la toute fin m’a un peu déçue mais il est difficile d’en parler sans révéler de détail…

Peur de rien!

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Ce soir (soit hier quand vous lirez cet article) je vais chez le coiffeur. Mais pas chez n’importe quel coiffeur. Je pourrais choisir un parmi les fancy du centre-ville, ou un sympa dans mon quartier (quoique y en a pas) mais une aventurière digne de ce nom ne choisit pas la facilité.

Ainsi, je vais à l’autre bout de la ville (par rapport à ma maison, bon d’accord mon appartement), tout ça pour aller dans une école de coiffure… Et pas celle où ce sont les coiffeurs pro qui viennent faire une mise à niveau et qui vous coiffent, non, non, moi je vais à l’école où les filles ont entre 16 et 18 ans (vu leurs looks et leurs sujets de conversation) et où chaque cobaye est un nouveau challenge!

J’avais parlé d’une expérience précédente en faisant référence à une basse-cour, cette fois je vais dans un autre salon (que je connais déjà), où les profs sont toujours à proximité et où les élèves n’hésitent pas à faire appel à eux à chaque étape. Au moins ça rassure même si ça rallonge le temps passer sur leur chaise.
Le plus indéniable c’est que l’ensemble coupe, mèches, brushing va me coûter 35$ (contre 130 environ dans un salon) mais il faut avoir du temps devant soi et ne pas aimer les salons modernes à la déco travaillée! Mais enfin à ce prix-là, tout ce que je demande c’est qu’on ne me râte pas (trop).

Tornade, 4675 rue St Denis (photo issue de leur site)

Allez chante

ipod.jpg Quel plaisir d’avoir un Ipod et 16 Go de musique constamment avec soi… Hum, quel plaisir quand de bon matin ce sont Les forbans et « Chante » qui se lance via le mode Aléatoire ou alors Elsa et Glenn Meideros avec « Un roman d’amitié »!

Oui, parce que dans tout mon tas de musique, j’ai de vieux morceaux qui ont pu être utilisés lors d’une soirée Revival ou alors dans le cadre d’un Blind test et qui sont toujours dans mon Itunes.
On ne sait jamais, ils peuvent encore servir mais cependant je me passerais bien qu’ils se lancent dans un des rares moments de silence qu’on peut vivre en prenant le métro ou dans l’ascenseur du travail. J’ai toujours envie de m’excuser et de me justifier, mais il faut se rendre à l’évidence, il y a de grande chance que personne ne fasse attention, déjà parce que tout le monde a ses propres écouteurs et en plus parce que je ne mets pas le son si fort que ça.
Mais tout de même ce sont de micro moments de solitude, pas toujours glorieux quand je réalise ce que je peux me trimballer comme vieilleries musicales.

Outre Elsa, j’ai Mélody (Y a pas que les grands qui rêvent), Ace of Base, Dalida ou encore Richard Cocciante… Le pire c’est que si « Le coup de soleil » de ce bon vieux Richard se lance, je vais avoir très envie de chanter!! Même pas honte! Enfin si un peu quand même!