Boston, c’est presque fait

Avant de partir en week-end, pensez toujours à vérifier la météo et une fois fait dites-vous bien que cela ne sert à rien!! Ainsi quand on vous dit que samedi à Boston il y aura « une faible pluie, mois de 1 mm » et que le lendemain il y aura un grand soleil et 8° (chaud) degrés, en fait il faut comprendre que samedi ça sera le déluge et que dimanche il y aura tellement de vent que -10° à Montréal paraissent chauds!
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Cela étant nous avons donc affronté les éléments ce week-end avec Chéri et « belle-maman » pour visiter cette très belle ville, à 5h30 de route de Montréal. Il est très agréable de s’y promener car la ville est construite sur un modèle plus européen qu’américain, c’est-à-dire que les rues ne sont pas toutes parallèles et qu’il existe même des ruelles!
Malgré les pieds trempés et le froid polaire du lendemain, nous avons suivi la plus grande partie de la ligne rouge, la «freedom trail». En effet, une ligne de 6 km tracée au sol permet de parcourir la ville en passant devant les principaux monuments à retenir. Le problème c’est qu’avec le temps (je me répète?) on n’a pas trop eu le goût de lever la tête et de s’arrêter lire chaque panneau informatif, dommage.

Du coup on en arrive à la seule conclusion logique : il faudra y retourner cet été!
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La marâtre

maratre.gif Jeudi dernier, la mère de Chéri a débarqué pour un peu moins d’une semaine. Je redoutais un petit peu cette rencontre car je ne suis jamais très à l’aise avec les personnes que je ne connais pas, surtout lorsqu’il s’agit de la famille de Monsieur et je n’ai pas envie de faire mauvaise première impression (j’ai mon standing!). Heureusement, il ne me reste que sa sœur et son petit frère à rencontrer et après j’aurais fait le tour de tout le monde, ouf!

Donc « belle-maman » a débarqué à Montréal avec une valise qui sentait le camembert pourri à des kilomètres! Je me demande encore comment elle ne s’est pas fait arrêter à la douane! Son indigne de fils n’avait cependant pas jugé bon de lui demander d’insérer quelques paquets de Princes au milieu des 6 bouteilles de vin et du fromage-qui-pue, quelle idée!

L’avantage en ayant « belle-maman » à la maison c’est que j’ai une alliée de poids (ou pas) quand il s’agit de dire qu’on n’a pas besoin d’une grosse voiture, que 30 000$ c’est trop cher et que ça devrait être à Monsieur seulement de sortir Tartine!!
Ça fait du bien à l’égo mais ça ne change rien à mon quotidien car je sors toujours la bête tous les soirs et d’ici 15 jours on aura une voiture à 30 000$ dans notre garage rue!!

Je ne dirais rien sur « belle-maman » elle-même des fois qu’un membre de la famille traîne sur ce blog, simplement qu’elle n’est pas conforme à l’image de la belle-mère chiante, c’est déjà ça! 🙂
Par contre, je peux dire un mot sur Tartine, on l’a laissé en gardiennage deux jours chez le véto (avec 3 autres labradors), et ben elle a trouvé le moyen de me manquer!! Si si, j’vous jure! P’têtre que je commence à l’aimer en fait!

Reprise

deprime.jpg Certains jours, comme tout le monde (j’espère?), je me lève du pied gauche et je suis de mauvaise humeur sans vraie raison, juste parce qu’il a fallu se lever. Ces jours-là je n’ai envie de rien, surtout pas de parler ou de voir qui que ce soit, à moins qu’un déclencheur parvienne à me faire changer d’état. Mon frère par exemple me proposerait de faire des crêpes pour transformer instantanément cette humeur.
Sauf que ce n’est pas toujours si simple et que mon frère n’est pas toujours dans le coin…

Il y a peu j’ai expérimenté ce sentiment de vide intérieur mais pour plus qu’une journée, pour quasiment 10 jours… 10 jours pendant lesquels rien ne me rendait vraiment joyeuse. On me disait quelque chose de drôle, je riais (de bon cœur) mais aussitôt le sentiment s’envolait, comme si rien de positif ne restait accroché à moi!
C’est difficile à décrire mais j’étais vraiment troublée, à essayer de comprendre ce qui m’arrivait, pourquoi je me sentais sans arrêt triste ou indifférente. À bien y réfléchir je crois que c’est la mort de mon chien, cumulée à la pluie continue sur Montréal et à la fatigue qui a eu raison de moi.
L’arrivée du printemps qui est censé nous rendre euphorique ou chambouler nos hormones a eu tout l’effet inverse sur moi, me laissant sans énergie et sans passion.

Mais petit à petit le moral remonte, le sourire revient et les idées noires s’éloignent. Ça tombe bien car j’ai pas mal de choses à vous raconter! 🙂

Broken

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Ce blog va faire une pause quelque temps, peut-être un jour ou deux, peut-être plus. Je suis incapable d’écrire quoi que ce soit en ce moment tant mes pensées sont accaparées par autre chose. Un jour je réussirai à faire le vide, peut-être même que ce jour-là je retrouverai le sommeil, un vrai sommeil profond et reposant.

En attendant à bientôt, ici ou ailleurs.

Le Prince des cadeaux

gateau.jpg Je ne vous mets pas de photo de mes placards, car il a été prouvé à plusieurs reprises ici-même que mes photos étaient très moches, mais depuis lundi soir, ils sont plein…

Plein de Princes, plein de Kinder Buenos, plein d’autres petites choses, dont du saucisson au frigo, des crèmes dans la salle de bain ou encore DVD et CD des Enfoirés sur l’étagère. Tout ça parce que vendredi c’est mon anniversaire (je vous enverrais mon adresse pour les cadeaux) et que mes parents ont eu la gentille attention de m’envoyer un colis, un colis de 7 kg en plus!
Les Princes ont d’ores et déjà été attaqués, les Buenos aussi et euh… le saucisson aussi en fait! Autant dire que les placards ne vont pas rester plein longtemps mais quel bonheur de déballer tout ça, surtout lundi soir…
Le mardi je recevais deux cartes toutes mimi et vendredi je vais aller boire des daïquiris pour fêter ça, quoi demander de plus (hormis un appart et le loto!)?!

Dernière patate

IMG_9601.jpg Marlène est méchante! Marlène est méchante parce qu’elle demande à une littéraire comme moi (maîtrise de Lettres et DESS d’édition je vous le rappelle) de montrer sa pile de livres à lire…
Or, ça m’oblige à dévoiler que je ne lis quasiment plus, honte à moi! J’ai deux pauvres livres en attente et encore ce sont des cadeaux qu’a reçus Chéri à Noël!

Il se passe un phénomène étrange qui consiste à faire accélérer le temps dès que je mets un pied à la maison et ainsi ne pas avoir l’occasion d’ouvrir un livre! Vous me direz, si je passais moins de temps sur internet et moins de temps devant des séries, j’en aurais sûrement plus pour lire! Mais c’est plus fort que moi, je suis toujours plus impatiente de me coller derrière un écran que derrière un livre, du moins en ce moment!

C’est donc ainsi qu’il n’y a que deux livres sur ma pile, Malavita de Tonino Benacquista et La femme du Vent d’Arnaldur Indridasson…

Ah et comme il est d’usage, je refile la patate à Pimousse, Petite Fleur et Little Daewoo si elles ne l’ont pas déjà fait.

Le jour où j’ai pleuré au travail


Mon téléphone a sonné hier vers 14h et à voir le numéro de mes parents s’affichaient je me doutais bien de quoi il s’agissait. Ça faisait déjà quelque temps qu’il en était question mais hier soir ils ont pris la décision difficile d’emmener pour la dernière fois Lewis chez le vétérinaire pour le faire piquer…

Je pense à mes parents pour qui le vide doit être encore plus grand. Ils aperçoivent ses casseroles, sa panière, ses couvertures, sa laisse… Je ne vais pas revenir sur Lewis en lui-même qui était un chien génial, beau et gentil, mais juste sur l’incroyable amour qu’un animal peut faire naître chez les gens. Je sais que ce n’est pas facile à comprendre quand on n’a pas eu d’animaux soi-même mais vraiment, on peut s’attacher à un chien ou un chat de manière à pleurer de longues heures quand ils viennent à disparaître.

Après ce moment difficile à passer, il y a les gens qui décident que c’est trop douloureux pour ravoir un animal et ceux qui décident d’en radopter un tout de suite. Je sais que mes parents ne feront pas ce choix et même si je les comprends, la maison va me paraître bien vide sans un gros pépère dans les alentours…. Heureusement il reste Chipie, petite chatte polissonne mais adorable, c’est déjà ça!

On oublie vite…

enfant.jpg On oublie vite qu’avant de vivre à deux, il fallait faire les aller-retours plusieurs fois par semaine chez Chéri avec tout un tas d’affaires dans le sac.

On oublie vite qu’avant de vivre à deux il fallait se servir du PC de Chéri qui est un Qwerty réglé pour un programmeur, autrement dit il faut 4 touches pour faire un accent!

On oublie vite que l’hiver a été long, froid, enneigé. À peine les températures remontées et la neige transformée en slush que déjà on ne se souvient plus que -20° c’est vraiment froid et que ça ne fait pas si longtemps qu’on les endurait.

On oublie vite que s’il fait 15° et un magnifique soleil un jour, il peut pleuvoir des cordes le lendemain.

On oublie vite qu’avant Internet il fallait se fier aux chaînes de télévision françaises pour suivre une série, ou du moins commencer à en suivre et ne jamais avoir l’occasion de voir la fin grâce à leur programmation pourrie!

On oublie vite qu’avant Internet on ouvrait un dictionnaire quand on avait une question.

On oublie vite que petits on pouvait courir ou faire des pas chassés n’importe où sans raison.

On oublie vite qu’avant la peine de faire « piquer » son animal, on a passé 13 ans magnifique avec lui.

Un monde plus vert?

charte1.jpgBeaucoup de choses m’énervent c’est un fait. Par exemple, voir quelqu’un jetter un papier par terre, ou réaliser qu’il a fait tomber quelque chose par inadvertance et ne pas juger utile de se baisser pour le ramasser, ça se sont des choses qui m’énervent.
Mais ce qui m’énerve aussi c’est qu’à force d’entendre parler de réchauffement climatique, certains soient déjà lassés et jugent le sujet de seconde zone. D’accord il y a la crise et les problèmes d’emploi mais est-ce que savoir que le niveau des mers augmentent de Xx cm par an n’est pas inquiétant? Moi ça me fait peur mais à mon échelle je ne peux pas y faire grand chose.

Cela dit, entre pas grand chose et rien il y a quand même un écart. J’essaie de limiter ma consommation d’électricité en éteignant mon ordinateur quand je ne suis pas là, en ne faisant pas de lessive à moitié vide par exemple et je ne laisse pas couler le robinet d’eau lorsque je me lave les dents. Cependant ça ne compense pas tout à fait mes longues douches bouillantes je l’avoue!

Si chacun prenait de petites initiatives peut-être qu’on pourrait commencer à faire changer les choses ou au moins les mentalités. C’est un peu ce que défend le site des végétaliseurs pour qui « Un monde plus vert est un monde plus beau ».
À travers sa communauté se crée un monde sympathique qui pousse chacun à mettre en pratique quelques petits challenges végétals. On y retrouve une carte du monde, Vegeterre, où les membres peuvent s’ajouter et inscrire quelles actions ils entreprennent à leur échelle. Ainsi certains luttent contre les décharges sauvages alors que d’autres s’activent pour créer des classes d’éveil, des jardins, etc.

Grâce au design très nature et zen, les végétaliseurs donne envie de faire partie de cette communauté. Cependant, mon principal reproche est qu’il n’y ait pas plus de capsules conseils sur tous les petits gestes du quotidien que l’on peut mettre en place. Je suppose que plus la communauté se développera plus ces informations apparaîtront…

Au passage, il y a deux concours « pur bien être » en ce moment dont un qui consiste à filmer son animal de compagnie.. Me semble qu’avec Tartine j’ai matière à participer!

Article sponsorisé

Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites

levy.jpg Marc Lévy n’est pas un grand romancier mais enfin il n’est pas pire que toutes les auteurs de chick’litt qui se multiplient. Au moins avec lui, c’est un peu plus originale que la nana qui cherche l’amour qui a un super job ou au contraire qui en a un pourri mais qui à la fin en aura un génial!
Tout ça pour dire que, comme toujours, j’ai lu le dernier Lévy, Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, même si c’est avec plusieurs mois de retard.

Le début m’a agacé car justement on tombait dans les clichés de la chick’litt et je craignais ne pas aimer le procédé-même du roman. Sans livrer de détail, Julia est sur le point de se marier quand son père à qui elle n’a pas parlé depuis des années décède soudainement. Avec sa mort, elle va avoir l’étrange opportunité de le connaître et de se replonger dans son propre passé. Pas de voyage dans le temps, rassurez-vous, juste quelques souvenirs de la Chute du mur de Berlin et je crois que c’est la première fois que je lis un récit lié à cet événement. C’était peut-être une de mes parties préférées du livre, qui pourtant nous fait beaucoup voyager dont au Québec, et oui! On part de New-York pour aller à Montréal puis à Berlin.

Je ne m’attarderais pas sur les petites incohérences, les dialogues faciles et ne garderais que l’impression d’une histoire sympathique, qui passé les premières pages se lit très vite, avec enthousiasme. Pour autant la toute fin m’a un peu déçue mais il est difficile d’en parler sans révéler de détail…