Les copains d’abord

friends.jpg Il y a des gens qui ont le bonheur de vivre près de leurs meilleurs amis. Et puis il y a ceux qui vivent à l’étranger, loin de leurs meilleurs amis.
Avec de la chance, ces derniers se feront de nouvelles connaissances qui deviendront peut-être d’excellents amis dans ce lointain pays. Mais avec un peu de malchance, ces mêmes amis ne seront ici que temporairement et s’en retourneront dans leur pays d’origine au bout de quelques mois, un an…

Avant mes meilleures amies étaient mes amies de DESS. On aspirait toutes au même métier, on était liées par une année de cours un peu particulière et les premières galères du monde du travail. Et puis je suis partie un an au Canada. En revenant on s’est vu 2 fois. J’envoyais des mails qui restaient sans réponse, elles avaient avancé dans leur vie sans moi.

Heureusement pendant cette année au Canada j’en avais profité pour me refaire d’autres amies. Notre histoire a commencé l’air de rien et puis, en quelques mois à peine, elle était déjà plus solide que d’autres construites sur des années. On vivait quelque chose d’unique au Canada, on a traversé le pays en bus pendant 72 heures pour faire Montréal-Vancouver, on a connu quelques désillusions professionnelles mais surtout vécu des aventures formidables.

On a passé à peine un an ensemble et pourtant près de 3 ans après notre rencontre on se donne régulièrement des nouvelles, on se manque mais surtout on s’aime toujours et on se le dit. Peut-être que je retrouverais le même style d’amitié plus près, ici à Montréal un jour, mais en attendant je me conforte en disant qu’elles existent et en oubliant que sur 5 autres mails envoyés à d’autres, aucune n’a répondu.

Il paraît qu’on ne choisit pas sa famille mais ses amis. Moi j’ai l’impression que mes amies sont ma famille.

Brèves du dimanch du lundi

IMG_9548.jpgEn vrac et en pensées:

– Vendredi j’avais programmé un article, sur un livre mais soit, et ne voyant aucun commentaire arriver dans ma boîte mail, j’étais tout de même un petit peu mécontente… Jusqu’à ce que je rentre chez moi et que je m’aperçoive que je l’avais mal programmé et qu’il n’était jamais apparu! Oups!

– Il a neigé dans la nuit de samedi à dimanche. Quelques petits centimètres à peine mais suffisamment pour nous rappeler que même s’il fait beau et que les températures remontent, on n’est pas à l’abri d’une dernière tempête!

– Dimanche on a visité deux appartements. Dans les deux cas les propriétaires nous adoraient et étaient prêts à réduire un peu le prix du loyer (qui était cher à la base) mais dans aucun des deux on a mentionné Tartine! On hésite sur la stratégie, Chéri préférant ne rien dire tant qu’il n’y a pas vraiment un appart qui nous plaît. Moi j’aurais aimé mentionné le chien pour voir un peu la réaction et prévoir nos arguments quand on tomberait sur un appart génial.

– J’ai raisonné Chéri pour concéder que 1200$ de loyer c’était vraiment trop. Ça sera donc 1000$ maximum ou 1200 si c’est chauffé et que c’est vraiment bien. Parce que les 6 1/2 dans HO-MA (Hochelaga-Maisonneuve) avec des pièces longues mais pas larges à 1200$ sans rien de compris, c’est vraiment trop cher!

– Depuis quelques semaines on a une nouvelle stratégie avec la bête, qui du coup fait moins de bêtise!! Si ça continue comme ça, il pourrait même y avoir un article sympa sur elle sous peu!

– L’astuce de fariner les pépites de chocolat avant de les inclure dans la pâte à quatre-quart marche vraiment! Par contre, j’avais zappé l’ordre des aliments et ça n’a pas l’air d’avoir changé grand chose…

– Pour finir sur une note cuisine, j’ai testé la tarte tatin aux légumes dont parlait Kriss un jour, c’était une vraie réussite! J’y avais pour ma part ajouté des poivrons…

Bagel, etc.

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Enfin! Enfin, après les derniers brunchs que je qualifierais de moyen, j’ai retrouvé mon porte-bonheur pour tester une adresse qui s’est révélée vraiment bonne, et en plus pas chère!

Il s’agit donc de Bagel, etc. sur St Laurent (à hauteur de Marie-Anne) qui propose toutes sortes de formules, avec la possibilité de choisir des bagels à la place des toasts. Les choix sont variés, les assiettes assez copieuses et les prix compétitifs. La formule « œufs, bacon, pommes de terre, pains dorés ou pancakes et choix de pains (toasts, bagel…) » coûte 7.95$ et le grand jus d’orange pressé 4.25$. J’ai rajouté un extra fromage à la crème pour mon bagel qui se montait à 1.75$. Ainsi à deux avec un expresso en plus, on a payé 30$ avec les taxes.

Seul bémol, le service un peu rude… La salle n’étant pas très grande, il faut parfois attendre longtemps pour avoir une table (45 minutes pour notre table de 4 à 11h30) et après ça on a senti un peu de pression de la part de notre serveuse pour ne pas trop tarder mais sans que ce soit non plus trop flagrant.

The Pierces

pierces.jpg Vous connaissez The Pierces? Non? Il est temps d’y remédier!
Alyson et Catherine, les deux New-Yorkaises qui forment le groupe, sont sœur et avec leur album Thirteen Tales of Love and Revenge, elles ont parfaitement su me plaire!

Je les ai découvertes grâce à Carinette via le titre Secret jusqu’à ce que je décide récemment de me plonger dans le reste de l’album.
Il y a plusieurs chansons que je trouve vraiment géniales, c’est pourquoi j’ai décidé de mettre 3 d’entre elles en playlist aujourd’hui. Outre Secret, il y a donc Boring et Kill, Kill, Kill! et les trois sont loin d’être boring (ennuyeuses) au contraire! Je m’excuse d’avance pour l’absence de transition entre chaque morceau mais ce n’est pas toujours évident de savoir où couper, par contre le deuxième extrait est vraiment court.

Je vous laisse apprécier, j’espère que vous aimerez autant que moi!

On ne m’avait pas dit

On m’avait dit que pour vivre à deux il fallait partager, mais on ne m’avait pas dit que c’était à prendre au pied de la lettre!

Je ne savais pas que si Chéri perdait son écharpe alors il fallait lui passer la mienne, neuve, tout l’hiver, pendant que je ressortais celle des années passées pour moi (qui a du rose). Je ne savais pas que si le chien mangeait les claquettes de Monsieur, alors je devais lui prêter mes pantoufles chaque matin pour aller à la doucher, les récupérant humide au moment de mon réveil.

Non, tout ça on ne me l’avait pas dit.

Boston Legal

boston_legal.jpg En ce moment, alors même que j’essaie de réduire la quantité de séries que je suis, c’est Chéri qui m’a entrainé à en regarder une de plus! Qui plus est, une qui compte 5 saisons et qui débutait à la fin d’une autre série… De quoi je parle? de The Practice et Boston Legal! On est tombé par hasard sur quelques épisodes de Boston Legal sur Séries+ et on a tout de suite bien accroché. Après recherches, il s’est avéré que c’est un dérivé de The practice vu que les personnages principaux apparaissent lors de la dernière saison de cette dite série.

Mais alors que The practice est une série sérieuse qui parle du milieu judiciaire, Boston Legal est beaucoup plus déjantée! C’est de l’acabit d’Ally Mc Beal et Eli Stone mais en plus réaliste. Certains personnages sont un peu fous, ou du moins n’ont pas tout à fait les pieds sur terre, mais surtout il y a une amitié masculine qui est absolument géniale. Outre le fait qu’elle soit touchante, elle est très drôle (le coup des flamands roses, des sleepovers), c’est juste génial. Alors oui c’est une enième série judiciaire (c’est pas pire que les médicales cela dit) mais Allan Shore (James Spader) et Denny Crane (William Shatner) valent vraiment le détour.

La seule chose un peu déroutante est le passage entre la première et la deuxième saison (je n’ai pas encore attaqué la 3e) dans laquelle certains personnages disparaissent tout simplement. C’est un peu gênant au début mais on oublie très vite pour retrouver le plaisir de suivre Allan, Denny, Shirley et tous les autres…
Mais pourquoi personne ne m’avait parlé de cette série avant, vraiment je ne comprends pas, d’autant qu’elle a reçu plusieurs Emmy et Golden Globes!

J’avais oublié mais je suis chez Kriss aujourd’hui!

3 chats à la maison

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Avant j’avais un chat, une chatte même, Chipie, super mignonne et puis quand je suis partie à Montréal pour ma maîtrise, je l’ai laissée chez mes parents. Le problème c’est qu’elle s’est tellement bien habituée à vivre à la campagne avec mes parents et mon gros toutou adorable, que je n’ai plus le cœur à la reprendre. Mais comme j’adore les chats, j’ai très envie d’en adopter un autre, ici à Montréal, quand on aura emménager dans notre prochain appartement.

Mais après réflexion, à quoi bon adopter un chat alors que j’en ai déjà deux à la maison?? Tartine se prend de plus en plus pour un félin de 3 kg, cherchant à grimper sur nos genoux lorsque l’on regarde un film, ne se rendant pas comptant qu’elle en pèse 30 de plus! Pareil pour le lit où elle essaie de s’introduire discrètement le matin alors qu’en fait elle ne fait que nous écraser et nous réveiller!

Le problème c’est qu’outre Tartine, Chéri aussi se prend pour un chat! Il réclame sans cesse des grattes (dans les cheveux, dans le dos), je vous jure, il se mettrait à ronronner un jour que ça ne me surprendrait pas! Lui aussi pourrait essayer de se rouler en boule sur mes genoux s’il était sûr de se faire caresser la tête ou le cou! Je vous assure, j’ai l’impression de vivre dans une animalerie parfois!

SP(C)A

Il y a quelque chose que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi la majorité des gens qui adoptent un chien sont prêts à payer des fortunes pour avoir telle ou telle race mais pas à prendre 5 minutes pour aller faire un tour à la SPA locale (SPCA ici) pour voir s’il n’y a pas un animal qui correspondrait à leurs attentes là-bas.

Contrairement aux idées reçues, il y a des chiots dans les refuges, ainsi que des chiens de race. Ou même des chiens qui sont des bâtards et qui ont pourtant l’apparence d’un chien de race.
Il y a 12 ans j’ai tanné mes parents pour adopter un chien si bien que mon père un samedi après-midi a dit « On va faire un tour à la SPA mais juste pour voir ».
Là-bas, alors que j’observais les chiots mon père a craqué sur un chien tout mignon, tout sage dans sa cage. C’était un berger allemand croisé avec un beauceron qui avait déjà 7 mois et sa taille adulte. Il avait passé la majorité de sa vie dans une cage, ne sachant même pas monter les escaliers sans se rétamer.

On a commencé par lui faire faire un tour en laisse près du refuge pour voir comment il se comportait. Il était tellement excité et en même temps effrayé qu’on ne pouvait que l’aimer instantanément. Malgré tout, mon père n’était pas très chaud pour se réengager 10-15 ans avec un animal. Devant ses hésitations la personne du refuge nous a suggéré de le prendre pour le week-end et de le ramener si on n’était pas satisfait. Lewis (qui s’appelait alors Bouboule!) a aussitôt intégré la maison et ne l’a plus quittée depuis.
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Il a maintenant 13 ans, le poids des années fait qu’il n’est plus très en forme mais ça a été le chien le plus gentil, le plus sage, le plus beau de tous les chiens qu’on puisse avoir. Tout le monde l’appelait La peluche, tellement il faisait l’unanimité, maintenant c’est plutôt « gros pépère ». C’est peut-être une « sous marque » comme disait mon oncle mais aucun chien pure race, avec pédigrées et tout le tatouin ne peut lui arriver à la cheville.

Aujourd’hui encore, à Montréal, j’aimerais qu’on n’est pas déjà un chien à la maison (surtout vu le chien) pour avoir le plaisir d’aller dans un refuge choisir un animal, avoir un coup de cœur et en plus le sauver de son emprisonnement. Pourquoi payer 1000 ou 2000 euros pour un animal quand autant attendent d’être adoptés dans une cage, vraiment je ne comprends pas.

Humeur du matin

plan-metro.jpg Dans une ville où il y a 4 lignes de métro, je m’étonne chaque jour que le service puisse être aussi lamentable. Je prends la ligne orange (pour une station) puis la ligne verte (pour 4 stations) chaque matin pour aller au travail et pas une semaine ne passe sans qu’il y n’ait d’incidents, la plupart du temps sur la verte forcément.
Ça va de la rame qui reste en plan à une station pendant plus de 5 minutes sans qu’on sache pourquoi aux « personnes sur la voie ». Je n’ai d’ailleurs jamais vu une ville où autant de personnes avaient envie d’aller sur les voies, surtout pour toujours choisir celles de la ligne verte!
La semaine dernière on a eu le coup du « On ne peut pas rouler à plus de 20 miles à l’heure pour cause d’incident technique » et « Une porte mal fermée nous retarde »! Non mais sérieusement comment avec 4 lignes de métro c’est possible d’avoir un service aussi vétuste?

Parce qu’en plus il faut savoir qu’il fait des températures tropicales dans le métro car les systèmes d’aération ne suffisent pas compte tenu de la chaleur que dégage le simple fonctionnement des rames! Alors payer 68.25$/mois pour cuire comme des sardines (parce qu’en hiver on a nos gros manteaux en plus), il y a un moment où ça devient cher payé, surtout quand les tarifs augmentent chaque année mais que les rames ne sont pas renouvelées et que le service est toujours aussi achalandés. Enough is enough!

Quatre-quart

4quart.jpg Un jour à la boulangerie Première Moisson, je reluquais les quatre-quarts quand Chéri m’a dit que vu la recette je pouvais bien en faire un moi-même. Je n’avais jamais tilté que ce gâteau tirait son nom de sa recette qui se résume donc à 1/4 de farine, 1/4 de beurre, 1/4 de sucre et 1/4 d’œufs!

Soit, je me suis donc lancée dans la confection de ce gâteau que j’aimais particulièrement manger en France au petit-déjeuner. Je trouve une recette aux pépites de chocolat qui me paraît pas mal seulement il semble que le résultat soit indémoulable et intranchable car il s’émiette beaucoup… Je me dis que tant pis, de toute manière c’est juste pour le petit-déj et Chéri n’aime pas ça de toute façon.

Malgré tout j’ajuste la recette pour réduire les quantités et finis par mettre: 3 œufs (193 gr, c’est précis!), 150 de farine, 120 gr de sucre environ, 150 gr de beurre environ et un sachet de levure chimique. J’ajoute les pépites de chocolat et dispose le tout dans mon moule à cake beurré mais que j’ai oublié de fariner! Là je me dis que je vais encore moins réussir à le servir que les personnes qui ont commenté la recette mais je l’enfourne malgré tout 45 minutes à 170°.

Après l’avoir laissé refroidir 5 minutes je tente le coup et là, Ô miracle, il se démoule parfaitement! Il se tranche même parfaitement!! Comme il fallait bien un hic toutes les pépites de chocolat sont au fond mais depuis 2 jours je me régale de mon quatre-quart au petit-déjeuner, quel plaisir!

La photo provient du site de Première moisson justement.