Je ne veux pas travailler…

travail.jpg Ce lundi j’ai commencé un nouveau job. Un nouveau job dans une branche qui ne m’intéresse pas (pour l’instant au moins), un nouveau job qui est loin de l’emploi de mes rêves et qui plus est un job qui fait peur car c’est en milieu anglophone. Comme si les assurances (puisqu’il s’agit de ça), ce n’était pas déjà assez compliqué en Français, je travaille pour une équipe anglophone où tout ce qu’on va me demander sera formulé en anglais…

Je comprends l’anglais, du moins quand c’est dans des séries, que ça parle d’amour, de médecine, de naufragés sur une île, de funérarium, etc.! Mais pour le milieu professionnel, je suis moins préparée, il me manque beaucoup de vocabulaire et surtout ça m’effraie.
Alors bien sûr, je sais qu’il faut se lancer, que je vais m’en sortir comme je m’en suis sortie pendant 5 mois à Vancouver, mais franchement j’aurais préféré quelque chose de moins stressant.
Cerise sur le gâteau, qui dit open-space dit accès difficile à Hotmail, Netvibes, mon blog, vos blogs… et comme le soir j’ai un chien à sortir (oui je suis d’astreinte du soir), un chéri à « divertir », ok c’est une façon de parler mais vous comprenez, et bien je serais moins présente sur la toile à présent. Je sais, vous êtes tristes, il ne vous reste qu’à vous côtiser pour m’offrir un salaire pour que je reste à la maison à glandouiller sur internet! Comment ça non??

Rentrées/Sorties (d’argent)

sceneit.jpg Il s’en est passé des choses ce week-end… D’abord vendredi soir j’ai officiellement sous-loué mon appartement à un couple de colombiens fraîchement arrivés qui parlent à peine français. N’ayant aucune référence ma propriétaire n’a pas voulu que je leur cède mon bail et a préféré que je prenne les risques au cas où ils ne payent pas le loyer! Gloups!
Pour l’instant ils ont payé 800$ pour la moitié des meubles plus fin janvier et ils doivent payer les autres 800$ le 1er mars. « Certains » diront que je fais dans le social et que je m’embête bien la vie alors que j’aurais pu céder mon bail à une québécoise qui était intéressée!! En fait, ça c’est fait vite, j’ai pas réfléchi et voilà je croise les doigts pour qu’ils n’aient pas de problème de finance dans quelques semaines mais si tout se passe bien, j’aurais fait ce que j’aimerais qu’on fasse pour moi à leur place!!

Suite à cela avec Chéri on a été à une soirée fondue chinoise-Scene it chez une copine, on s’est bien marré, mon équipe a gagné et au retour on a eu la joie à 1h du matin de nettoyer du caca de chien dispersé dans la maison car visiblement pendant sa dernière sortie Tartine a mis une patte dans son propre caca (pas sûre que ça porte bonheur chez les chiens) et en a étalé partout dans l’appart! C’était charmant, comme vous pouvez l’imaginer!

Dimanche j’ai fait les boutiques et je me suis achetée une doudoune chez Sports Expert soldée à 50%, qui m’a donc coûté 112$ avec taxes! Héhé! Sur ma lancée, je me suis achetée des ballerines à 15$ chez Yellow, histoire de pouvoir troquer mes bottes de neige contre des chaussures plus légères au travail! La seule chose que je n’ai pas trouvé c’est un pantalon de ski! Tout ceux que j’ai vu étaient super chers, le plus abordable à 79$ (hors taxes) était un peu court, sinon il faut compter 150$ limite minimum! J’ai fait La cordée, Sports Expert et Simons pourtant… Bref, je suis pas prête de faire de la luge et encore moins du ski!!

On ne dit pas #2

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#2 – Au bureau

Au Québec, on ne dit pas une agrafeuse mais une brocheuse.

On ne dit pas une gomme mais une efface.

On ne dit pas du scotch mais du tape.

On n’annule pas une réunion, on la cancele.

On ne programme pas une réunion, on la cédule.

On n’envoie pas un mail mais un courriel.

On ne va pas au boulot mais à la job.

On ne dit pas un tampon mais une étampe.

Et pour retrouver « On ne dit pas #1 – Sur la route » on clique ici!

Mots prises de tête

mots.jpg Vendredi dernier je me suis essayée aux mots croisés en désespérant devant le Sudoku de Métro. Sauf qu’une heure plus tard, les seuls « mots » que j’avais trouvés étaient: AV, AL, www, les, set, nef, ORL, ému, faim, ambré et attention, un compliqué… stères!! Vous voyez le niveau!
Pourtant j’ai le sentiment d’avoir une certaine culture, surtout pour ce qui a trait aux mots (maîtrise de Lettres tout de même), mais non, là je séchais…

« Aminci par l’usage », j’ai pensé à savon mais ça ne collait… « Qui se répand sans arrêt »? Moi?? Ah non, ce n’était sûrement pas dans ce sens-là, tout comme plaidoyer ne rentrait pas pour « discours accusateur », de toute manière à la réflexion c’est plus de la défense non? Enfin, de toute manière c’était trop court…
Ah et si quelqu’un sait ce que « Avens » veut dire je suis toute ouïe, même chose pour « piqueur québécois »! Le plus poétique qu’il y avait à découvrir selon moi tenait dans cette définition: « Plus d’un en est mort ». J’aurais mis la vie mais c’était malheureusement trop court alors que je trouvais ça charmant, enfin façon de parler!

Je crois qu’il faut tirer une leçon de tout ça: mon cerveau ramollit!

Mieux être pendant l’hiver?

On est au milieu de l’hiver, le froid commence à nous peser, la fatigue s’accumule, les salades ne nous font plus envie et ça commence à se ressentir sur notre corps. Si on ne fait rien, le moral va diminuer et les dernières semaines de mars nous paraîtront interminables!

Le site hinoki.fr, qui nous accueille avec des chants d’oiseaux, propose des fiches, conseils et vidéos pour se sentir bien, manger équilibré ou encore se relaxer. « Forme, Alimentation, Relaxation » est le crédo de ce site qui nous permet de faire quelques découvertes intéressantes…
Ainsi vous apprendrez que le genou est un élément clé de notre corps, trop souvent négligé alors que quelques massages peuvent nous aider à mieux avancer! Vous pouvez faire appel à un coach personnel pour vous aider ou simplement profiter des conseils présents sur le site. En ce moment un jeu concours http://www.hinoki.fr/jeu/ vous permet de gagner 3 mois de coaching gratuit pour vous et vos amis, ainsi que des « forfaits bien-être et des plaisirs chocolatés »! Tout un programme, mais qu’est-ce qui se cache derrière ces « plaisirs chocolatés » au juste, ça m’interpelle! Non pas que le coaching ne me tente pas, mais chacun ses priorités!
En bonus la vidéo plutôt rigolote qui montre les dangers d’être dans sa bulle…


hinoki.fr : le jogging from hinoki_jogging on Vimeo.

Article sponsorisé

Un 14 janvier à Montréal

Le soleil brille, le ciel est dégagé, on a envie d’en profiter pour aller se balader, sortir le chien pour faire une bonne action mais en fait, sitôt la porte ouverte, on se rendra compte qu’il fait -35°… Les poils du nez se durciront jusqu’à geler, les larmes au coin des yeux nous brûlerons, les quelques centimètres carrés de peau qui échappent à l’écharpe et au bonnet seront anesthésiés par le froid, après avoir brûlé… Les pieds pas assez bien protéger nous feront souffrir et refuser de rester immobile plus de quelques secondes sous peine de geler…

Ça se passe aujourd’hui, mercredi 14 janvier, à Montréal.
Et dire qu’il faut que je sorte pour aller faire visiter mon appart à l’autre bout de la ville alors que j’ai la chance de ne pas travailler cette semaine! Pas un jour où je peux rester bien au chaud toute la journée à m’occuper entre bouquins, séries, films, à faire en sorte que mon mal de gorge se soigne enfin. Ils ont bien raison les ours!
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Ma vie chez les Inuits #3

IMG_9439.jpg#3: Déménager en plein hiver….

Fallait bien être une ostie de française pour vouloir déménager un 10 janvier en vivant au Canada alors que tous les baux se terminent comme par hasard le 30 juin!!
Or donc par -20° un samedi matin à 8h30, il a fallu aller à l’autre bout du monde chercher le camion mais comme en plus on s’est trompé de chemin en sortant du métro on a passé 20 minutes dehors pour rien! Suite à cela, on file chez Monsieur pour charger le lit de la chambre d’ami, 2-3 autres bricoles puis on se rend chez moi où nous attend un ami pour nous aider. Sauf qu’il a fallu faire demi-tour car on avait oublié la boîte à outils…

Une fois arrivé, une place à peu près déblayée nous attendait mais il a tout de même fallu pelleter un chemin pour rejoindre mon côté de la rue et mes escaliers. Heureusement l’ami en questionnant avait prévu la pelle, c’est donc tout naturellement lui qui s’y est collé, le pauvre!
Je répétais inlassablement à ces messieurs de faire attention dans les escaliers car même déneigé, le revêtement est extrêmement glissant, je m’en serais voulu qu’ils se blessent! Tout étant chargé et déchargé, on prend la route pour déchargé la camionnette chez Monsieur sauf qu’en fait non, elle est enlisée dans des bancs de neige à l’avant comme à l’arrière!! Un voisin qui déneigeait sa voiture a fini par nous proposer de l’aide et a donc pelleter le véhicule! Il l’a même poussé, nous rejouant la scène des Bronzés font du ski, en se prenant toute la neige noirâtre dans la figure!! Je culpabilisais mais ça nous a permis de nous sortir de là!!

Quand il ne nous reste qu’à décharger les affaires à ma nouvelle adresse, on se retrouve au milieu du balais des déneigeuses, ou plutôt des déneigeuses et des monstres qui aspirent la neige pour la souffler dans les convois de camion! Outre le fait que ce processus est assez captivant pour une française, on s’est retrouvé coincé entre deux rues en train d’être déblayées et enlisé dans un nouveau banc de neige!! Je vous passe le moment où je suis partie en courant chercher une pelle à la maison pour revenir et découvrir que les mecs responsables du déneigement étaient en train de pousser la camionnette, merci bien, mais notre rue ayant un banc de neige en plein milieu, elle était impraticable! Il a donc fallu se garer plus loin et décharger le camion au gré du feu, qui évidemment était rouge à chaque fois que je voulais passer!!

Avec toutes ses péripéties on était en retard pour rendre le camion mais on s’est récompensé en mangeant chez Wendy’s après ça! C’était bien mérité et je peux vous dire qu’on ne m’y reprendra plus à déménager en plein hiver!

The starter wife

starter-wife.jpg Je ne sais plus vraiment pourquoi mais pendant les vacances de Noël, j’ai décidé, contre toute attente, de me lancer dans une nouvelle série, The starter wife!

À la base, c’était une mini-série de 6 épisodes diffusée l’été 2007 sur USA Network mais devant ses belles performance la chaîne a décidé d’en faire une vraie série et donc de créer une deuxième saison.
Debra Messing (Will and Grace) est la femme d’un puissant producteur hollywoodien et elle fait tout pour lui faciliter la vie et prévenir ses moindres besoins. Une nuit, il l’appelle d’un hôtel pour lui annoncer qu’il demande le divorce. Bien vite elle passe de « femme de » à plus rien car ses « amis » préfèrent se ranger du côté du mari toujours puissant, lui. Heureusement Molly est une femme pleine de ressources qui peut, malgré tout, compter sur quelques véritables amis.

La série est une comédie romantique aux personnages attachants (Joan, Rodney) qui nous embarque parfois dans un univers onirique avec des remakes de films amusants.
La plus grosse difficulté vient du changement de casting à la deuxième saison car certains acteurs étaient retenus sur d’autres séries! Ainsi le mari (auparavant le Dr Taub de House) n’est plus le même, une des meilleures amies (Miranda Otto qui jouait dans Cashmere mafia) a tout simplement disparu, ainsi que d’autres personnages. C’est assez déroutant mais on finit par s’y faire (quoi que le mari j’ai du mal car ça change son personnage aussi).
S’il y a plusieurs intrigues de cette 2e saison que je n’ai pas aimées, j’ai malgré tout envie de connaître la suite des aventures de Molly, en espérant qu’il y ait bel et bien une suite!

Sans être une série exceptionnelle, c’est un peu plus loufoque que les séries à la Lipstick jungle ou un peu plus frais que Desperate Housewives, ce qui ne nous fait pas de mal! Sans compter qu’il y a la sublime Debra Messing et l’excellent Judy Davies (gagnante d’un Golden Globe pour ce rôle), ce qui ne gâche rien!

Un film, une expo

marley.jpg Cette semaine je me suis cultivée. D’abord je suis allée voir Marley & moi au cinéma car vous pensez bien qu’un film mettant en scène un labrador insupportable ne pouvait qu’attirer Monsieur! Le chiot du début est absolument craquant, tellement que si je n savais pas l’enfer que ça devient en grandissant, j’aurais bien été tenté d’en adopter un (un autre). Pour en revenir au film, le début est vraiment très drôle et la plupart des bêtises de Marley ont été faites par Tartine également (doit-on en être fier?).

Par contre, dans la seconde partie du film, il est surtout question des problèmes de couple de Jennifer Aniston et Owen Wilson, et c’est assez déroutant au beau milieu d’une comédie car le ton change totalement pour se diriger vers un film dramatique. Si j’ajoute à cela que la fin est très triste et qu’il m’a fallu penser très fort (mais vraiment) à mon entretien du lendemain pour ne pas pleurer comme le reste de la salle, alors sûrement je ne vous aurais pas donné beaucoup envie voir ce film… Disons qu’il est dommage qu’il y ait un tel mélange des genres car la partie comédie fonctionnait bien.

Mais la vraie séance culture de ma semaine a été la visite de l’exposition Andy Wharol Live au Musée des Beaux Arts qui est vraiment géniale! Sérigraphies, films, pochettes de disque, extraits des Velvet Underground ou des Stones, c’est une exposition riche et ludique qui se termine malheureusement le 18 janvier, alors courez-y si ce n’est pas déjà fait! Elle est 100 000 fois mieux que Sympathy for the devil au Musée d’art contemporain alors que les thèmes de la musique, du rock et de l’art sont communs aux deux!!

Moins moi, plus nous

couple.jpg Ces deux dernières soirées, seule chez moi, j’avais l’impression d’être sur le point de me marier en songeant que c’était la dernière fois que je dormais seule, que j’envoyais un texto de bonne nuit à Monsieur ou encore qu’en rentrant de la prochaine soirée, ce serait pour me rendre « chez nous », dans « notre » chambre…
Finalement on fait toute une montagne du mariage mais c’est l’emménagement à deux qui changent vraiment les choses. Finis la vie de célibataire, les heures solitaires devant son PC sans avoir à tenir compte d’une autre personne, les repas anarchiques composés de céréales uniquement. Non, maintenant il faut composer avec quelqu’un d’autre, et c’est vraiment quelque chose d’angoissant quand on a plutôt un caractère solitaire.
Ça fait 27 ans, ou 9 plutôt, que je vis seule, que j’apprécie de n’avoir de compte à rendre à personne et j’ai peur que de « devoir » toujours être avec quelqu’un, de lui parler même si je suis de mauvaise humeur ou que j’ai envie de « faire un boudin » dans mon coin soit le plus dur.
Je peux toujours rêver ne plus jamais être de mauvaise humeur mais il y a aussi peu de chance que de gagner au loto pour que ça arrive.

On a beau dire, vivre à deux c’est un sacré challenge et je me demande comment des couples font pour se supporter encore après 30 ou 40 ans de vie commune! Ça reste un mystère pour moi, qui s’éclaircira peut-être à partir de demain, qui sait…