Dis merci

thanksgiving.jpg
Ce week-end au Québec on fête l’Action de Grâce, pendant que le reste du Canada fêtera Thanksgiving! Vous l’avez compris, seule la langue change, la célébration reste la même. Cependant, ce n’est pas la même que celle des américains.

On fête Thanksgiving 15 jours plus tôt qu’eux et on remercie, non pas les premiers pèlerins (ceux du Mayflower) mais d’autres pèlerins, arrivés en 1576 ceux-là…

Il y a deux ans, je participais à deux dîners de Thanksgiving à Vancouver, dans les colocations d’amis. On avait eu le droit à des repas copieux avec la traditionnelle dinde, la sauce à la canneberge, du stuffing (une sorte de farce délicieuse), des mashed potatoes (purée de pommes de terre), et à toutes autres sortes de mets délicieux, dont la fameuse pumpkin pie (tarte au potiron).

Cette année, pas de repas traditionnel mais on profite du week-end de trois jours pour se balader. D’abord à Ottawa samedi, puis dans une montagne dimanche pour profiter de l’été indien. Lundi sera jour du repos ou plutôt de la préparation pour la soirée de départ de Sam qui quitte mercredi le Canada après 2 ans passés ici. Mon chéri n’aura donc dès lors plus de colocataire (à moins que Tartine compte comme telle??), ça va faire un drôle de vide…

Eagle Eye

eagle_eye.jpg Ou Le mauvais œil en québécois et L’œil du mal en français, c’est le film que je suis allée voir mardi soir au cinéma. Au casting on compte Shia Labeouf (Transformers, Indiana Jones IV) et Michelle Monaghan (Gone baby gone), que je confonds toujours avec Liv Tyler et Billy Bob Thornton!

L’histoire fait déjà vu puisqu’il s’agit de deux parfaits inconnus qui n’ont d’autres choix que d’exécuter les faits et gestes qu’une voix féminine leur ordonne de faire par téléphone s’ils veulent sauver leur peau (ou du moins celle de son fils dans le cas de Michelle Monaghan). Tout repose sur le principe du Big Brother is watching you puisque leurs moindres mouvements sont suivis (et facilités) grâce à tous les gadgets électroniques qui nous entourent (téléphone, caméra de vidéosurveillance, écrans, etc.).

Si l’on met de côté l’absence d’originalité, il reste un film au rythme soutenu et divertissant. Cela dit, tant le scénario que les dialogues manquent de saveur et force est de constater qu’on en ressort tous en pensant à d’autres films (Ennemi d’État, Terminator et I Robot notamment). Dommage.

Someone got a Wii!

wii.jpeg Le someone en question qui a une Wii ce n’est pas moi mais mon chéri, mais disons que je prends de l’avance sur (l’éventuel) jour où on emménagera ensemble!

Dimanche, pendant que je bouquinais et que Monsieur s’ennuyait, il a trouvé une activité: aller se balader en ville à la recherche d’une Wii! Avant de lâcher mon livre, je me suis assurée qu’il comptait bien l’acheter si jamais on la trouvait (car apparemment il n’y en a plus chez Futureshop), pas folle la guêpe!

On est donc partis à pied direction le centre-ville mais avant toutes choses Atwater et son centre commercial… Pas besoin d’aller très loin, il y avait des Wii chez Zellers! Un quart d’heure plus tard on repartait avec notre nouveau jouet, tout contents!

On a donc fait les malins au milieu du salon (qui se révèle trop petit tout à coup) sous les yeux amusés de Sam, le 3e larron et colocataire. L’histoire retiendra que le tennis c’est pas facile mais que j’ai explosé Monsieur au bowling et au golf!
Je m’abstiens de parler des jeux de Wii Play car j’en ai pas gagné un seul! WTF!!

En tout cas, c’est vraiment le fun pour jouer entre amis et c’est impressionnant de voir la sensibilité des manettes (si on peut encore appeler ça des manettes)! Maintenant, j’attends avec impatience que la Wii soit pucée pour pouvoir découvrir toutes sortes d’autres jeux!
Évidemment, la Wii Fit est sur la liste des prochains achats mais pour le coup elle semble vraiment introuvable! Pff!

Le pouvoir de l’estomac

Prince.jpg La nuit dernière j’ai rêvé que je découvrais un Monoprix à Montréal, genre personne ne m’avait dit avant qu’il y en avait un!

Je commençais par piquer un livre dans un Monoprix Beauté (allez comprendre), avant d’aller le lire dans un Monoprix Alimentaire! Et là, alors que je levais le nez de mon livre, je tombais sur des chocos Prince! Deux mètres plus loin des Dany au chocolat, puis des quenelles! Je vous jure, j’étais en transe dans le supermarché, c’était le paradis! À tel point que j’oubliais mon livre dans un rayon! J’avais beau le chercher au milieu des légumes, il n’y était pas, j’en ai déduit que quelqu’un m’avait piqué le livre que j’avais moi-même piqué! C’est quand même pas très sympa!

Au réveil j’étais partagée entre un sourire à l’idée de ce que l’expatriation peut entraîner comme rêves et la déception parce que mes Princes et Dany n’étaient qu’imaginaires…

La maison du macaron

macaron-octobre.gif Pour la troisième fois, je le répète ici, moi, les macarons ce n’est pas trop mon truc! Pourtant, après avoir testé Ladurée et Hermé à Paris, j’ai couru à LA nouvelle adresse montréalaise: La maison du macaron!

D’abord c’était l’occasion d’une grande balade car on est parti de Place St Henri pour aller (et revenir) à pied à ladite boutique (à l’autre bout de la ville) sur le Plateau. Les macarons pas encore avalés qu’ils étaient déjà éliminés! Comment ça, ça ne marche pas comme ça?!
Bref, après une petite marche, on se retrouve sur De la Roche/Mont-Royal à la recherche de l’enseigne et on a failli passer devant sans la voir! C’est bête mais elle est accolée à un salon de manucure à l’air cheap mais dont la devanture est dans les mêmes tons!

Une fois à l’intérieur, on a pu rencontrer les propriétaires des lieux, très sympas, qui prennent le temps d’expliquer leur fonctionnement, le macaron du mois et de nous conseiller. On a opté pour la boîte de 12 macarons qu’on a rempli de chocolat, framboise, fraise, orange, caramel-beurre salé, cannelle et mon préféré: fruits de la passion-chocolat! On a aussi dégusté le macaron du mois: citrouille-épices (oui, oui, malgré l’expérience Hermé, j’ai pris le risque!).

En résumé, certains parfums se démarquent des autres mais dans l’ensemble tous sont très bons, même s’ils sont (forcément) en dessous de ceux de Ladurée… Cela dit, j’y retournerais avec plaisir, ne serait-ce que pour le macaron du mois et surtout pour ceux salés qui sont annoncés pour l’hiver et les Fêtes… Humm! Et pour ce qui est du prix, on en a eu pour 16$…

Pour les photos désolés, mais la boîte était quasiment vides en rentrant à l’appart (je vous avais dit que c’était loin)… Oups! Du coup, j’en ai repris une du site internet.

De l’art de déconstruire un CV

recrutement.jpg Cette semaine, je suis en mode recrutement! Fini la job dans l’agence de pub avec biscuits à volonté, il me faut trouver autre chose pour payer les prochaines factures…

Du coup, lundi matin j’avais rendez-vous pour un entretien pour être secrétaire-réceptionniste dans une compagnie d’assurances jusqu’à Noël et alors que je m’attendais à une entrevue informelle vu que c’est mon agence de placement qui m’envoyait, j’ai eu le droit à un entretien en bonne et due forme, ouch!
Apparemment mes réponses improvisées, même aux traditionnelles questions « comment réagissez-vous en situation d’échéancier serré » ou « en conflit avec votre direction? », ont séduit car la recruteuse a dit à mon agence que j’étais une super candidate! Cela dit, elle lui a aussi dit que finalement ils allaient s’arranger en interne pour l’instant! Génial!!

Mardi, je passais un test d’orthographe pour une autre entreprise et à la fin du questionnaire une liste de 20 noms auxquels il fallait attribuer un domaine. Alors autant Michael Moore et Hubert Reeves j’ai su, autant Robert Levesque (Robert, sérieusement?) et Julie Payette par exemple, j’ai séché… C’est ça de ne pas être québécoise, il y a tout un pan de culture générale que je ne maîtrise pas.

Quoiqu’il en soit demain j’ai un entretien pour un autre job, dans une autre entreprise, où je suis pistonnée par une amie. D’ailleurs j’ai vu son nom s’afficher sur mon écran de portable et répondu d’un « Salut » jovial alors que c’était sa chef qui appelait pour l’entretien! Oups!!

Et comme c’est ma semaine, j’ai aussi répondu à quelques rares offres qui correspondent à mon domaine mais dont le recrutement est plus long, ce qui fait qu’avec ma chance, je vais accepter un CDD de plusieurs mois alors que je vais avoir des entretiens pour quelque chose qui me plaît… On fait comment dans ces cas-là??
Cela dit, il y a beaucoup plus de chance vu ma chance justement (ah ah) que je ne sois même pas contactée pour ces postes-là! Foutu CV qui commence à ne plus ressembler à rien!

De l’intérêt de la jalousie…

a ridiculous husband having his wife attracted by  a bodybuilder Je me posais la question hier: quel est l’intérêt de vouloir rendre l’autre jaloux dans une relation??

Si je comprends bien que la jalousie est un sentiment qu’on ne maîtrise pas, qui est lié quelque part à la confiance, en soi ou en l’autre, je me demande néanmoins quel est l’intérêt dans un couple d’attiser cette jalousie par des remarques ou des attitudes?

Ça me semble un peu risqué comme jeu. Au début c’est une façon de voir que l’autre tient à soi en réagissant, mais il y a une « chance » qu’à un moment cela prenne de l’ampleur et que la jalousie devienne rancœur ou absence de confiance. Dans ce cas, faudra pas se plaindre si l’autre devient suspicieux ou perd son sourire à la longue. C’est vrai quoi, c’est quoi l’intérêt?!

La soirée de la semaine dernière

Mercredi dernier était organisée la je-sais-plus-combien-t-ième soirée blogueuse à Montréal! Rendez-vous était donné à Casa Galicia, un petit resto espagnol que personne ne connaissait…

8 blogueuses ou lectrices ont répondu présentes pour ce dîner entre filles, bien sympathique. J’ai enfin pu rencontrer Une fille & La toile et découvrir par la-même son prénom (youhou, je sais, il m’en faut peu) et le fait qu’elle est vraiment sympa. Les autres je les avais déjà toutes croisées au moins une fois donc je savais déjà qu’elles étaient sympa! Étaient ainsi présentes: Celine, Valérie, Marlène, Natasha, ainsi qu’Aude et Marion qui n’ont pas de blog.

On en est arrivé à cette conclusion inévitable: il faut des blogueuses québécoises lors de la prochaine rencontre, et personnellement je mise tout sur MiniMin, vu que c’est la seule blogueuse québécoise que je connais!

À part ça, le resto, ambiance familiale, était sympa, la paella super (mais pas donné) et la sangria, pour autant que non experte que je sois dès que ça touche au vin, m’a paru bonne également…
Bref, la soirée était sympa, et j’espère qu’on sera encore plus nombreuses pour la prochaine, d’ailleurs pourquoi pas un brunch next time??

Quand on en a marre des radars…

bombe.jpg… on les fait sauter!

C’est ce que faisait Frédéric Rabiller depuis l’élection de Sarkozy car le vilain président avait refusé d’amnestier les contrevenants et que de toute manière il avait voté pour Ségolène Royal… Il a donc googlé « explosif » et s’est mis à en fabriquer dans sa cuisine! Ça a tellement bien marché qu’il a détruit une douzaine de radars automatiques et qu’il s’est mis à avoir des revendications! Sous le nom de la FNAR (Fraction nationaliste armée révolutionnaire), il a écrit à Paris Match et réclamait 4 millions d’euros si on ne voulait pas que l’organisme s’en prenne à d’autres cibles…

Sa petite entreprise fonctionnait bien jusqu’à ce qu’une bombe explose dans sa cuisine, lui ôtant la main droite et 3 doigts de la main gauche! On nous dit maintenant que l’homme de 29 ans était un solitaire, sans beaucoup d’amis, loin de sa famille et qu’il ne voulait blesser personne! Soit.

Mais pourquoi, au grand diable, n’a-t-il pas ralenti en voiture plutôt que de continuer à se prendre des amendes au point de ne plus avoir de permis de conduire? Pourquoi ce qui lui vient à l’esprit c’est faire sauter les radars avant de se dire que sa conduite avait peut-être un problème et de devenir un criminel?!
Vraiment il y a des gens que je ne peux pas plaindre.

Source: Le monde

Que faire de ses nuits…

voleur.jpg Vivre seule c’est fun… Surtout quand en pleine nuit vous entendez du bruit dans l’appart d’à-côté qui est censé être vide depuis plusieurs jours! Sauf qu’avant d’identifier que ça venait de chez votre ex-voisine, vous avez d’abord cru que quelqu’un essayait d’ouvrir votre porte! À moitié endormie, le cerveau à 30% de son maximum, vous échaffaudez un plan d’urgence: sortir et appeler des secours! Et bien l’air de rien, même si vous avez vraiment peur au fond de votre lit à l’écoute de ces bruits étranges, crier à l’aide n’est vraiment pas spontanée! Je crois que l’intrus aurait pu se faufiler jusqu’à ma chambre que je n’aurais toujours pas crié, persuadée qu’en restant silencieuse il ignorerait la grosse boule que je formais sous ma couette!

J’ai bien songer à sortir de mon lit, de ma chambre, de mon appartement mais la porte d’entrée (et mon violeur) aurait été sur mon chemin. Sans compter que la veille j’avais fermé pour la première fois les deux portes de ma terrasse, entravant d’autant ma sortie en urgence. La dernière solution résidait dans les fenêtres de ma chambre mais sauter du 3e étage ne me tentait pas trop! Surtout que là aussi le temps m’aurait manqué car il aurait fallu que je lève la première fenêtre à guillotine, la moustiquaire puis la deuxième fenêtre à guillotine, autant dire que j’aurais encore les fesses dans l’appartement quand mon assassin serait rentré!

Le temps d’élaborer toutes mes stratégies, mon nouveau voisin avait emménagé. Car oui, tout ce ramdam venait du Sieur qui n’a pas jugé mieux que d’emménager dans la nuit (en vrai il était 6h du matin), histoire d’entretenir un bon voisinnage, parce qu’autant vous dire que les allers et retours avec les cartons à cette heure-ci, ça fait du bruit dans les escaliers et qu’il n’y a sûrement pas que moi que ça a réveillé!

La morale de cette histoire c’est qu’il faut toujours avoir une fenêtre ouverte près de son lit et une corde prête à déployer pour descendre en rappel car vous ne savez jamais qui va pénétrer chez votre voisin et vous flanquer le frousse!